AndroJeunoCoaching / AdoJeunesse 7


 

 


                               

 

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ÉPILOGUE


 

 

Crise d’adolescence : en réalité

Le seul moment où l’homme

Ayant mesuré son destin


 

Est tenté d’aller

Jusqu’au bout de ses pensées


 

 

P. Turgeon

Écrivain, Canada, 1947-


 

Faire sa mort

Comme faire l’amour


 

Œuvre littéraire historique

Canada, 1969


 

 

« Rien, de ce, en quoi, l’humanité a cru, n’a réussi, à triompher, de la souffrance. Ni, la science, l’instruction, la machine, les progrès, les libertés, la victoire, l’information, la coopération, l’émancipation, la production. Ni, l’empire, la royauté, la révolution, la démocratie, le socialisme, la religion, n’ont donné, aux hommes, l’harmonie et, le bonheur ».

(A. Desjardins, auteur spiritualiste français, 1925-2011, Les Chemins de la sagesse, essai, de philosophie morale, France, 1968-1972, 2003)1095.

 

« La jeunesse […] est un état d’esprit, un effet, de la volonté, une qualité, de l’imagination, une intensité émotive. Une victoire, du courage, sur la timidité, du goût, de l’aventure, sur l’amour, du confort. […]. Jeune, est celui, qui s’étonne et, s’émerveille. Il demande, comme, l’enfant insatiable : « Et, après » ? Il défie, les événements, trouve, de la joie, au jeu, de la vie. Vous êtes, aussi jeune, que votre foi. […]. Aussi jeune, que votre confiance, en vous-même. Aussi jeune, que votre espoir. […]. Vous resterez jeune, tant, que vous resterez réceptif. Réceptif, à ce qui est beau, bon, grand. Réceptif, aux messages, de la nature, de l’homme et, de l’infini. […] ».

(D. MacArthur, officier général, États-Unis, 1880-1964, texte, de 1945).

 

– Coaching Jeune XY – Paris 16 –


 

 

Depuis, un demi-siècle, particulièrement, notre société occidentale réussit, un fantastique, tour de force. Celui, de « pervertir », sa jeunesse, la désespérer, la perdre, en les bas-fonds, de la vacuité et, de l’ « agueusie ». Celles, des pires, tourments psychiques, moraux, spirituels. Au lieu, d’être modèles, guides, combattants, inspirateurs, de sagesse, droiture, d’espérance, les humains ont inoculé, à leur descendance, le mortifère poison, du doute. Du désespoir, laisser-aller, de l’amoralité, les plus poignants, répulsifs, possibles. Ainsi, nos envahisseurs européens, apportaient-ils, aux colonisés, du Nouveau Monde, de graves maladies.

 

Comme, la variole, le typhus, le choléra, contre, lesquelles, ils n’étaient pas immunisés, ce qui les tuait. Notre société, de fausses valeurs, a, totalement, « massacré », les idéaux, de noblesse, générosité, dignité, de l’adojeunesse. Le « civilisé », a laissé pleine place, au « barbare ». La perversion, la plus malsaine, infeste, de fulminante façon, tous les esprits. Que pouvons-nous, observer, en nos métropoles, d’Occident, chaque, samedi soir ? Juvéniles hordes, des plus alcoolisées, droguées, débraillées, avilies, en leur « pitoyable avachissement », ne s’amusant même, nullement. Une jeunesse, qui s’ennuie, souffre, d’un abyssal vide, existentiel et axiologique, comme, jamais, en l’Histoire. « Réduite, à s’abrutir, s’étourdir, se donner, l’illusion, d’exister, d’être heureuse ».

 

Ne prenant, en outre, nul plaisir, à son anéantissement. Ces jeunes avouent, spontanément, non pas, même, vouloir, « faire la fête », mais, « oublier », leur pauvre misère, métaphysique, existentielle. S’abîmant, en leur physique, psychique, morale autodestruction. Notre jeunesse ne croit plus, en rien, ni en elle-même, ni en autrui, ni en la et, sa vie. Elle est « éteinte », comme, désertée, de l’intérieur, privée, de transcendante étincelle. Elle n’attend, n’espère ni, n’aspire, même plus, à rien. Le groupe musical, de rock français, Téléphone (1976-1986), clame :

 

« Je rêvais, d’un autre monde, Où, la Terre, serait ronde, Où, la Lune, serait blonde, Et, la vie, serait féconde. […]. Je rêvais, d’une autre Terre, Qui resterait, un mystère, Une Terre, moins, terre à terre, Où, je voulais, tout foutre, en l’air. […] ».

(Téléphone, Un autre monde, album / chanson, France, 1984)1096.

 

De même, à l’unisson, ces jeunes, sont-ils désemparés et, désappointés, en un glacial univers, qu’ils pensaient, plus clément. La juvénilité était porteuse, d’idéal et, de désir, d’ « autre chose ». De force, rages, d’envie, de plaisir et, désirs, de vivre, à toute vitesse, en projection, en l’avenir. Elle n’est plus, qu’une « sinistre ombre fantomatique », défigurée, triste, résignée et, « déjà, défaite ». La jeunesse est « morte », car elle s’est résolue, au pire. Alors, que son originel sceau avait, toujours, été, d’espérer, le meilleur.

 

Cette génération, « en loques », est détruite, par l’incoercible « bassesse, du monde ». Rendue, « inodore, incolore, sans saveur, sourde, aveugle, muette, insensible ». Devenue, sans visage et, « vide enveloppe ». Son humanité fracassée, lui a été arrachée. Son masque moral, est celui, de l’errance, des damnés déshérités, de cette planète. Tels, que les décrits, F. Fanon, (Psychiatre, écrivain, France, 1925-1961), à propos, des peuples colonisés, opprimés.

(Les Damnés de la terre, essai engagé, France, 1961)1097.

 

Le devoir premier, des adultes, n’est pas d’abaisser ni, de stigmatiser ni, d’avilir les jeunes. Or, de leur faire prendre conscience, de ce qu’il y a, de « beau, grand et, fort », en eux. La mentalité nationale, « anti-éducative », ne peut, hélas, que mener, au premier comportement. Ce qui explique, que notre descendance, soit l’une, des plus frileuses, renfrognées, inquiètes, d’Occident. Non, guidée, par l’audace, l’assurance, l’espérance, mais, par la peur, la plus paralysante. Du fait, d’une société humaine défiante, hostile, indigne, de sa prééminence aînée, en sa forfaiture. Or, quels enthousiasmes, espérances, créativité, élans, qualités, réalisations juvéniles, les plus fous !

 

Quand, il est donné, à cette même jeunesse, l’occasion, de se transcender, d’aller, au-delà, d’elle-même ! Les jeunes français « se portent et, se sentent, moins bien », en France, que la « moyenne », de leurs semblables, des autres nations, d’Occident, chez eux. Plus, de suicides, tentatives, pensées suicidaires, plus, de souffrances psychiques, d’addictions. De violences, de toutes sortes, d’accidents, d’échecs scolaires et, autres. Plus, de chômage, d’exclusions et, moins, d’intégration, de considération, réussite, d’épanouissement… En un mot, plus, de mal-être, qu’ailleurs, moins, de plénitude.

 

Cela, est dû, au fait, que notre société, va encore, plus mal, moins bien, que d’autres. Cela, détruit, très insidieusement, notre adojuvénilité, tel, un lent poison mortel, sans antidote. Nous sommes, rappelons-le, l’une, des nations occidentales, qui consomme, le plus, de médicaments psychotropes, de consultations « psy » ou, d’alcool. Qui connaît, quasiment encore, le plus, d’accidents, de la route, a le plus grand nombre, d’animaux domestiques – béquilles psychologiques. L’un, des plus forts taux, de chômage et, importants déficits budgétaires, commerciaux et, des comptes sociaux, marasmes sociétaux. L’une, des plus faibles croissances économiques… L’ « effroyable litanie », se fait, des plus interminables !

 

Cette « gigantesque faillite collective », est la toute première cause, de la « lente, mise à mort morale », de notre néogénération. Seulement, perçue, telle, « supplétive porteuse d’eau », des adultes. L’oppressive loi barbare, du plus fort, s’applique, contre, le plus faible. En violation, de l’humaniste règle, d’absolu respect, de l’autre, quel, qu’il soit. Quels, que soient, ses attributs, de pouvoir, puissance, sa vulnérabilité. À tous points de vue, notre pays s’égare, s’obstine, à vouloir l’ignorer. S’enferme, en ses vieux maux toxiques, en « fossilisation », sans fin, rejette, tout remède adapté.

 

Se complaît, en verrouillages mentaux, les plus obtus, rend impossible, tout progrès, qu’il réfute, par principe et, par avance. Il condamne, ainsi, toute sa jeunesse, aux désespérances, sans fond. Notre société promeut une culture, axée, sur l’implicite et, non, sur l’explicite, contrairement, à d’autres. Cela, génère, maints blocages, impostures, malentendus, incompréhensions, de type « autistique ». Le culte, la culture, des pires mensonges, tabous1098. Nos jeunes sont alors, frappés, d’ « acédie morale ». Dure réalité, d’affliction et, de marasme, morbide, mortifère. De mélancolie, découragement, dégoût, désolation et, désenchantement.

 

Les risques, de régressions, l’emportent, très massivement, sur les espoirs, d’avancées. Un étudiant, même brillant, de 1990, a bien plus, de chances, d’être Sdf, sans domicile fixe, à la rue, vingt ans plus tard, en 2010, qu’un étudiant, de 1970, en 1990. Cet exemple malheureux, inacceptable, que nous citons, est hélas, un cas, bien réel ! Le malheur juvénile provient, du fait, que les adultes, eux-mêmes, sont, de plus en plus, fragilisés, en crise. Ils sont noyés, en leurs propres difficultés professionnelles, sociales, familiales, affectives et, personnelles… La « crise », de l’adultisme, est plus ravageuse encore, que celle, de l’adojeunesse.

 

Les jeunes ne peuvent plus s’appuyer, sur de « solides adultes ». Cela, est la cause première, de leur fatal collapsus. La difficulté, de la jeunesse, est la tentation, du laisser-aller, par envie, de « souffler, un peu », après, les très durs, exigeants, apprentissages, de l’enfance. Alors, qu’il s’agit, d’une phase de vie, où, tout, se décide, pour l’avenir, pendant laquelle, il est nécessaire, de mettre en œuvre, le maximum, d’efforts, d’acquisitions. Pour réussir, sa vie présente, de junior et, future, d’adulte. Le tout, en un contexte éducatif déprimé. En lequel, l’éducateur adulte, quel, qu’il soit, n’est plus toujours, capable, d’assurer, « valablement », sa pleine mission pédagogique.

 

Les jeunes sont dépourvus, des fondamentales règles structurantes, de vie. Car, celles-ci, ne leur ont jamais, été transmises. Sinon, imparfaitement ou, en un contenu, si toxique, qu’elles ne leur sont, d’aucune utilité ou, leur sont nocives ! Au printemps 2008, notre pays « célèbre », le quarantième anniversaire, de la « grande révolte adojuvénile, de Mai-68 ». Pour l’occasion, le magazine français, d’information, Marianne, consacre, un dossier, à la néogénération actuelle, intitulé : Vivre ?… Pour faire quoi ? La grande déprime, des 15-25 ans1099. Il y est cité, en exorde symptomatique, du désarroi, de notre jeunesse, le film, Baccalauréat, projeté, au lycée parisien, Buffon, début 2008. Son jeune réalisateur, de dix-huit ans, M. Gicquel, y a été élève, de terminale S, option cinéma. Il met en scène, cinq juniors, candidats, à l’examen.

 

« Le premier, en retard, se fait écraser, en traversant, la rue. La deuxième, qui en a « marre », de ses parents, se scarifie alors, pour tenter, de les impressionner, mais, elle se rate, se taille une veine, meurt. Le troisième, pessimiste, sur l’état, du monde, boycotte, une épreuve, qu’il juge, vaine, inutile. La quatrième, fait une overdose, d’antidépresseurs ! Une fois, devant la salle, la cinquième, décide, de ne pas y entrer, par solidarité, avec les autres ».

 

En son rapport spécial, 2007 : « Adolescents en souffrance – Plaidoyer, pour une véritable prise en charge », la défenseure des Enfants, D. Versini, s’exprime. À propos, du mal-être, de l’adojeunesse française : « Cela, n’est pas, un problème, de santé publique, mais, un malaise sociétal ». Faute, d’existence reconnue, ces « malheureux jeunes », se sabordent, par l’autodestruction. Sous toutes ses formes, de la plus anodine, à la plus grave, soit, la mort. L’on s’étourdit, jusqu’à la transe, pour survivre et, supporter, un désespérant quotidien, bouché.

 

La néogénération se vit, se ressent, se voit considérée, comme, une « sous-jeunesse ». Issue, d’un « sous-passé », liée, à un « sous-présent », vouée, à un « sous-avenir ». Comme, sous l’Ancien Régime français (1589-1789), sauf, pour une fort infime minorité. Pour ces juniors, « le futur n’existe pas ». Il leur semble bien, que rien, de plus, que l’affreuse grisaille, de leur présent, ne sera jamais plus, possible, pour eux-mêmes.

 

Alors, ils fuient, dans la multiforme irréalité, de la virtualité, du cyberespace, mais, aussi, des psychédéliques addictions. Ils se cherchent, sans jamais, se trouver et, se rejoindre, ni eux-mêmes ni, autrui. Les solitudes adojuvéniles se densifient, dramatiquement. Les adolescents envient, l’adojeunesse passée, de leurs ascendants. Un comble, si l’on considère, que pour les jeunesses antérieures, l’inverse prévalait. Le passé parental, servant, de « repoussoir » et, de « répulsif » contre-modèle. Nos juniors se sentent perdus, cernés, en un monde hostile, sans issue. Leur crise, de confiance, aiguë, généralisée, confine, à la paranoïa.

 

Les jeunes ne croient plus, en rien, eux-mêmes, autrui, l’existence. Il s’agit, d’une génération, sans illusions, aucunes, désabusée, avant même, que d’entrer, en la vie. À ses yeux, seuls, ses pairs, des meilleures Grandes écoles, de commerce ou, d’ingénieurs, lui semblent promis, à un réel avenir. Soit, un petit millième, de son groupe d’âge, tout au plus ! Les adultes, notamment, les enseignants, la découragent, sans cesse. Cela explique, sa si forte angoisse, de l’inconnu, des risques, son opposition, aux changements, aux réformes. De même, que « le mort, saisit le vif », cette cohorte s’abîme, se fracasse, en ses morbides, macabres, pathologiques, effrois. (Remy, 2008).

 

Notamment, par le désastreux abandon, d’adultes Baby-Boomers irresponsables, indifférents, absents. Lesquels, imaginent, à tort, que la gratification matérielle, le laxisme, la démagogie, tiennent lieu, d’éducation. Ces adultes, eux-mêmes, sont souvent, immatures, inconséquents et, insignifiants. « Il n’y a plus, de jeunesse, car il n’y a plus, d’adultisme » ! Tous les milieux sociaux sont, sans exception, concernés, à des degrés, natures, divers, des plus défavorisés, aux plus opulents. Ces adojeunes sont réduits, à un état, d’hébétude intérieure, d’écrasement moral, de métaphysique ahurissement, sans précédent.

 

Ils souffrent fort, de l’individualisme égotiste ravageur, de la société, le cultivent, eux-mêmes, pour leur plus grand malheur. Tant, cela, leur semble encore, préférable, à un collectif, communautaire, destin abrutissant, auquel, ils ne peuvent et, ne veulent, plus guère, croire. La « faillite morale », du monde, les abasourdit, avec tant, de force, qu’ils ont pitié, de leurs aînés, quasi « flétris, déshonorés ». Ils en viennent, à éprouver, grand mépris, « force dégoût », à leur endroit. Or, ce terrible naufrage, individuel et commun, les tétanise, évidemment, bien plus, qu’il ne peut, véritablement, les transcender.

 

En mal-être, saturés, de violences, d’agressivités extérieures, même, en les plus beaux, des quartiers, les jeunes s’en imprègnent. Saoulés, d’excitations technologiques plurisensorielles, permanentes. Ces juniors ne sont surgratifiés, que par le matériel. Lequel, assoit, le règne, du caprice, de la versatilité, l’abêtissement et, la pusillanimité. Cette génération est sommée, de réussir, à tout prix, sans, qu’elle ne soit, le moins, du monde, en mesure, de le faire. Faute, de suffisante préparation, de moyens adéquats, d’avenir ouvert. En une sorte, de « fol paradoxe, d’oxymorique schizophrénie ».

 

Car, le sens, de l’effort, la ténacité, du sacrifice, ne lui est pas transmis. Cela, est quasi, « impossible mission », pour l’adojunior, que l’on envoie, ainsi, fort délibérément, à sa perte. Les jeunes contemporains sont dépourvus, d’envies, de plaisirs et, désirs vrais, à un âge normal, de maximales appétences. Tant, le sentiment accru, du malheur, vrille les consciences adojuvéniles. Tant, ils sont « saturés », en l’indifférence blasée, du pire « tout matériel », sauf, de l’essentiel moral. Ils en sont donc, les « enchaînés esclaves, vendus, achetés, ostracisés ». Ils sont fort désorientés, faute, de vraies priorités, d’avenir, clairement, définies et, cohérentes1100.

 

Leurs hédonistes aînés, issus, de la « culture soixante-huitarde », se sont bien gardés, de les préparer, à affronter, la moindre difficulté, frustration, contrariété. Alors, nombre, de ces jeunes « anoxiques, lamentablement, se cyanosent », face, au moindre aléa, de la vie ! Ayant été, des enfants choyés et, surdésirés, survalorisés et, surprotégés, par leur famille. Ils ne comprennent pas, devenus, adolescents, jeunes, que leur société, ne les adule, pas plus ou, autant, qu’en leur enfantin passé. Que, partout, la loi, du plus fort, non, du plus méritant, légitime et, arase, tout. Souvent, même, ils exigent trop, « tout et, son contraire, tout de suite ».

 

Sachant, pourtant, pertinemment, ne pas en avoir, ni le droit ni, le mérite ou, le croyant, bien à tort. Avec, toute la flamboyante superbe, excessive, que peut volontiers, cultiver, l’incandescence, de l’étincelante jeunesse1101 ! La société entière s’effondre, alors, sur elle-même et, s’étouffe, en ses sinistres craquements. Car, les modes de vie, d’être, sont devenus, très inhumains et, même, « infra-humains ». Selon, la juste et, terrible expression, du prélat brésilien, H. Camara (1909-1999). Désastreux, extravagants mépris, indifférence, instrumentalisations, de l’être, pourtant, supposé « humain »1102. En société, qui « étouffe, de ses bassesses » !

 

Une grave crise économique, sociale, morale, culturelle, humaine, frappe donc, nos sociétés occidentales, depuis, quarante ans. Elle a eu raison, de l’équilibre, d’esprits, devenus, insanes, désaxés. Les « féodalités nationales » archaïques, d’Ancien Régime, (France, 1589-1789), sont plus vivaces, que jamais. Avec, une « ultraminorité oligarchique, ploutocratique », toujours, la même, monopolisant, l’essentiel, des pouvoirs, comme, des richesses. Des masses laborieuses exclues, « en déroute », dont, la plupart, des jeunes. Ces juniors « cabossés », véritable Tiers-État, Quart-Monde, de notre société, sont inachevés, déresponsabilisés, plus longtemps, que jadis.

 

Par leur marginalisation et, la déshérence, qui les désorientent et, les désarçonnent. Le « corps, l’esprit, l’âme, le cœur », de ces jeunes, souffrent, de façon, plus ou, moins, silencieuse. Ils ont le sens, du « grand, du bien, du beau, du juste, du vrai ». Pourtant, ils se découragent car, autrefois, l’effort, le mérite, le travail acharné, pouvaient paraître, presque, à coup sûr, tels, gages, de grand accomplissement1103. Ainsi, en nos établissements scolaires, d’excellence, du passé. Comme, le célèbre collège jésuite, de la rue de Vaugirard, à Paris. (France, 1852-1901).

 

Ils savent pertinemment, aujourd’hui, dans le contexte général défavorable, qui prévaut, que même, en luttant, « de toutes forces », le succès, ne leur est pas assuré, pour autant. Cela, les démobilise, démoralise et, les fait douter, d’eux-mêmes, des autres, de la vie. Ils n’attendent, nulle, « parousie ». Ils sont emprisonnés, en un mystificateur labyrinthe, sans fin, dont, la sortie, se fait introuvable. La vertu devient l’exception, le vice, la règle, des plus hautes sphères, aux plus basses. L’amoralité, des bas-fonds, est érigée, en modèle, d’intelligence, de réussite. La droiture, tournée, en dérision, est assimilée, à la « naïveté, des idiots ».

 

Ainsi, se bâtit, la putride société, des voyous, criminels, de tous acabits, sans foi ni, loi. Quand, la dérisoire fin, justifie, à n’importe quel prix déloyal, les illusoires moyens. Ainsi, s’enseigne, notre mortifiée jeunesse, en futurs humains « dégénérés ». L’exemplarité, des dirigeants et, des adultes, à l’égard, des gouvernés, des jeunes, a été occise, par le dévoiement, la perversion généralisés, de tout et, tous. Y compris, de fort ridicules vieillards, s’accrochant, désespérément, à leurs pathétiques prébendes, petits pouvoirs. Chez qui, la sagesse attendue, a été remplacée, par les égoïsmes, matérialismes, les plus abjects. Indignes, à l’égard, des cadets, tant, ils ont failli, sont déchus.

 

Aux approches, de la mort, en dépit, d’une existence, de plus en plus, longue, beaucoup, n’ont rien appris, rien compris, rien oublié. Comme, il était dit, des aristocrates français émigrés, de l’Ancien Régime, de retour, d’exil, après, la Révolution, le Consulat, l’Empire, (France, 1789-1815), sous la Restauration, (France, 1815-1830). Au lieu, de s’emplir, de paix et, sérénité, se préparer, avec élévation, à quitter, ce monde, ces gérontes s’acharnent, à concourir. Comme, lors, de leur défunte splendeur, périmée, depuis, des lustres ! Ils ne veulent laisser place, aux suivants, sont un aversif contre-modèle, pour l’adojeunesse.

 

Au lieu, de lui offrir, une exemplarité, dont, ils sont, bien incapables. En une « ignominieuse société, décomposée », l’adojuvénilité « trépasse » ! Elle s’étrangle, dans les garrots, d’une outrecuidante, cuistre société, qui n’a plus, ni honneur, ni dignité, ni noblesse. L’empêche, de se projeter, vers un avenir, son devenir, l’étouffant, dans les supplices, d’une immanente faiblesse. En lieu et place, d’une « transcendance », qui la hisse, au-dessus, d’elle- même. Ainsi, les misérables autocontentements minuscules, du court terme, de l’immédiat et, l’instantané, l’emportent-ils, sur les significatifs « fondamentaux », du très salvateur, long terme.

 

Le moyen terme, lui-même, a implosé. Le « delirium tremens », qui atteint, nos juniors, en véritable, « danse endiablée, de saint-Guy », n’est pas, de leur fait, mais, celui, de leurs milieux de vie. Il ne s’agit pas, d’un « cancer, suppôt », de l’intérieur, mais, d’un « ennemi », venu, de l’extérieur, qui les ronge, en leur tréfonds. Les pubertaires, postpubertaires perturbations, ne jouent, qu’un rôle second, même, si elles ne sont jamais, négligeables. Elles n’expliquent pas tout, à elles seules, ne font nullement, oublier, les « lâches abdications », des aînés. Quand, les jeunes sont décrétés, « malfaiteurs, de l’humanité ».

 

À l’égard, de ces juniors exclus, véritables « having not », les adultes installés « having », feraient bien, de se remémorer, le sage Lao-Tseu. (Chine, v. 450-350 av. J.-C.). Que celui, qui aspire, à « se grandir », se doit, au préalable, de cultiver, l’humilité ! En un retentissant, éditorial prémonitoire, demeuré, en toutes les mémoires, P. Viansson-Ponté, (Journaliste, France, 1920-1979), titre, dans le journal, Le Monde, du 15 mars 1968 : Quand, la France s’ennuie… Un demi-siècle, plus tard, notre jeunesse « se morfond », autant ! Faute, d’ouvertures, lui permettant, de s’épanouir, prospérer, participer, à l’essentiel, de la vie, de son existence. Surtout, elle a désormais, peur, se noie, en son pire malaise moral.

 

Le pays est plus « enkysté », que jamais, en ses blocages mentaux, sociétaux. Pour le plus grand malheur, de sa descendance « immolée ». La cruelle leçon, du pire désastre national, au printemps 1940, n’a guère, été retenue ! Cette jeunesse bannie, flétrie, se voit faussement, gratifier, de fort nombreux « hochets et, autres vains colifichets », sans valeur véritable, quand, l’essentiel, lui est refusé ! Comme, les conquistadors, d’autrefois, offraient, de la verroterie, de pacotille, aux peuples indigènes. Pour « acheter », en « monnaie de singe », leur réduction, en esclavage.

 

En sa dure « construction », en marche, l’adojeune est d’abord, préoccupé, par son ego inachevé, incertain, fragile. Il requiert, que ses semblables et, les adultes, se comportent et, agissent, essentiellement, en fonction, de lui-même, pour l’aider, à « grandir ». Par essence, l’adulte accompli se doit, quant à lui, d’exister, avant tout, pour autrui. Surtout, les nouvelles générations, non, à son exclusif service personnel. Il se doit, d’éclairer, sa descendance, pour qu’elle soit, à son tour, en mesure, de parvenir, à l’adultisme. Or, ce supposé adulte a, de plus en plus, tendance, à ne s’occuper, que de lui-même, de façon, adolescente, autocentrée.

 

Ce qui brouille, les rapports, entre générations, cause, la perte, de l’adojeunesse. Une société dépressive, immature, égoïste, ne peut, en aucun cas, d’aucune façon, faire mûrir, épanouir, ses juniors ! Les jeunes réfutent, leur enfermement, de « savants macaques encagés ». Leur terrible état, de « simiesques marionnettes », tantôt, désarticulées, tantôt, manipulées. Ils ne supportent plus, que leurs adolescentes vertus avérées, soient dénaturées, salies, travesties. Par les devanciers teigneux, en pires, sulfureuses turpitudes néogénérationnelles, supposées. Tandis, qu’eux, aînés, faux prophètes, de carnaval, tendent, à toujours, masquer, leurs propres frasques.

 

Les transmuter, en factices « tables, de la loi », irréprochables, les ériger, en modèle admirable. Alors que, dans le même temps, aussi, les vraies transmissions psychoéducatives, indispensables, fondamentales, font défaut. La jeunesse ne veut plus goûter, cette mauvaise « commedia dell’arte » tragi-comique, rire, de ces « navrants enfantillages », si « grotesques tartuferies ». Car elle sait, que cette méchante farce, cette immonde mascarade, imbuvable « soupe, à la grimace », ne sont, que fort laides palinodies. Jouées, sur le mode parodique, de l’ « opéra bouffe, la pantomime, la plus grinçante », à son seul et, exclusif désavantage.

 

Elle attend, aspire, de la part, de sa société, à autrement, de véritables responsabilités, plus « miséricordieuses ». Moins, de « lâches fourberies ». Les humains sortent totalement, de leurs prérogatives, quand, ils prétendent, se mettre, en vive concurrence directe, avec leurs propres enfants. Pour nourrir, leur mythique fiction naïve, de l’ « éternelle jeunesse », n’acceptant pas, de vieillir. « Envieux », de la printanière vitalité, de leurs rejetons, « rancis », en leur automne. Quand, les jeunes seront, en leur été, leurs aînés, en leur hiver, les choses ne pourront guère, « aller mieux ».

 

Faute, de réelle pacification intergénérationnelle, voulue, partagée, par tous. Tel, le ladre Harpagon (1668), renfrogné, en sa sordide hideur, pseudo éducative, « allant, sur les brisées », de son fils, Cléante, prétendant, l’inverse. De nocifs parents renversent, piétinent, hardiment, dangereusement, le naturel ordre établi, des générations. Ils barrent, ainsi, à leurs enfants, la route, vers leur nécessaire maturité. (Molière, comédien, dramaturge, France, 1622-1673, L’Avare ou, l’École du mensonge, comédie théâtrale, France, 1668)1104. Ce qui constitue, à leur égard, une « infamie » accrue, un amoral abus, de pouvoir, comme, un illégitime « attentat », des plus caractérisés !

 

Le monde n’est, pour lui-même, sa propre jeunesse, consumée, par son feu intérieur, qu’un boniment, pourvoyeur, de vent, mensonges, d’amertumes. Cette juvénilité ne peut s’attendre, qu’à reprendre, la très célèbre formule, du Premier ministre britannique (1940-1945 / 1951-1955), W. Churchill. (Royaume-Uni, 1874-1965). Donner, en vain, « son sang, son labeur, ses larmes et, sa sueur ». (Discours, à la Chambre des Communes, Londres, Royaume-Uni, 13 mai 1940)1105. Il lui appartient, d’accoucher, en la douleur, ses propres choix légitimes. Répudiant, les vieilles lunes, périmées et nuisibles, les fort inutiles antiennes et, encombrantes pantalonnades.

 

Que l’on veut, encore et toujours, lui imposer, à satiété et, toutes forces. Les fondamentaux besoins, attentes, de la jeunesse, sont triples. Elle souhaite, une bonne insertion sociale et, une satisfaisante « adultisation ». Nous avons vu, que cela passe, par la maturité, l’autonomie et, la responsabilité. Car les adojuniors veulent exister, grandir, s’intégrer. Les jeunes désirent, aussi, s’épanouir. Nous avons dit, que cela implique, l’autonomie, la maîtrise, du milieu, le développement personnel, un sens, à sa vie. Également, l’acceptation, de soi, de bonnes relations, à autrui, en confiance réciproque.

 

Par-dessus tout, l’adolescent aspire, à une plénitude morale. Bien, au-delà, du dialogue, de l’écoute, la reconnaissance et, la prise en compte. Il s’agit, pour cette nouvelle génération, de s’approprier, d’authentiques valeurs spirituelles, métaphysiques et, de civilisation, intangibles, intemporelles et, universelles. Dont, elle a, si cruellement, abusivement, été privée, faute, de transmissions adultes adéquates. Le sens, de la vie, leur existence, consiste, pour les juniors, à être heureux, s’accomplir, se réaliser, en une quête, d’eudémonisme, une transcendance. Il s’agit, aussi, pour eux, d’être et, de se sentir utiles, aux autres, à eux-mêmes, de donner, se donner, partager, en un généreux amour altruiste.

 

Les adolescents et, les jeunes aspirent, à la fin, de leur passage terrestre, à avoir la conscience, « en paix », le réel sentiment, du devoir accompli. Ayant, la rassérénante certitude, d’avoir donné, un sens, à leur vie, de laisser, pour l’avenir, une « trace, en l’Histoire ». Aussi modeste, soit-elle, en une sorte, d’universalisme, d’universalité. Face, aux défaillances, du monde adulte, les adojeunes peuvent réagir, de façon négative ou, au contraire, constructive. Cela aura, une incidence majeure, sur leur devenir. Du fait, qu’une vie n’est, toujours, que le parfait reflet, de croyances limitatives, comme, favorables.

 

Dans le premier cas, ils peuvent se réfugier, en l’indifférence et, l’appauvrissement, de leur être. Ils se replient alors, sur leur seul, « périmètre juvénile » et, sur eux-mêmes. En une sorte, d’ « autisme », de fuite, en avant, dans les déréalisations, voire, les « décompensations ». Le junior défaitiste peut aussi, se résigner, souffrir. Il se persuade, que le monde est « déchu », de façon irrémédiable, que rien ni, personne, n’y peuvent rien. Qu’il est donc, condamné, à subir passivement et, avec fatalisme, sans pouvoir, avoir prise, sur sa propre vie. L’adolescent peut, aussi, choisir la révolte, le mépris.

 

Il éprouve un sentiment, d’intolérable injustice, la tentation, d’user, de violence, pour exprimer, son refus, sa rage, exiger, ses « droits », oubliant parfois, ses « devoirs ». Émeutes, manifestations, déviances, en découlent. L’adojeune peut, aussi, réagir positivement, en décidant, de faire face, se battre, croire, nonobstant, en lui, autrui, la vie et, sa vie. Pour avancer, réussir, être heureux, malgré tout. Se focalisant, d’abord, sur ses propres ressources, pour les optimiser, mais, tout autant, sur ses faiblesses, pour les corriger.

 

Non, en s’appesantissant, sur les extérieurs aléas handicapants ou, supposés tels. Lesquels, ne seraient, qu’autant, de faux-semblants, pour se plaindre, s’apitoyer, sur soi, se dévaloriser. Ne pas avoir, à agir, prendre, de risques, pour améliorer, son sort. En l’espèce, pragmatisme, courage et, détermination, « font la différence ». Le rôle et, l’impact, que développe, l’univers adulte, sur les jeunes, sont souvent, des plus négatifs, par la violence et, l’artificialité induites. L’ « avoir » consumériste enferme, le junior, en un mercantile mode, d’existence. Une obsession, du niveau de vie, du marketing, comme, de la customisation, par les marques.

 

Le « paraître » matérialiste, de l’argent, du pouvoir, de la superficialité, ronge. Le « faire » hédoniste corrompt, sur le mode infantile, du plaisir, désir, de l’envie, à satisfaire, en l’immédiateté, à tout prix. En vérité, le modèle dominant, imposé, à la jeunesse, est de jouir, s’imposer, s’oublier, aux dépens, fort toxiques, de l’ « être », seul libérateur. À l’opposé, de cet « inhumain schéma », l’apport, de la société, à sa jeunesse, se doit d’être toujours, plus « civilisé », par l’ « être », lui donnant, les nécessaires transmissions. L’aidant, à se forger, une vraie philosophie, de la vie, lui insufflant, une authentique « espérance morale »1106. La terne société contemporaine en est, des plus incapables.

 

Exemplarités, modèles, balises, sûres structurations, permettant, de mieux grandir, d’avancer, répondent, au premier objectif. Le deuxième, permet, à l’adolescent, de se demander, savoir, où, il va, à quoi, à qui, il veut consacrer, son existence terrestre. Ce, qu’il souhaite faire, de sa personne, sa vie. Le dernier but consiste, pour le jeune, à se persuader, qu’il se dirige, vers le meilleur, non, vers le pire, par ses valeurs et, solides vertus. À l’encontre, du découragement, laisser-aller, de l’avilissement. La société adulte impose, à tous ses adojeunes, une certaine subordination, une dépendance, un conditionnement, voire, la manipulation, le mensonge, la fausseté.

 

Elle attend d’eux, un certain conformisme, aux canons, communément, admis, qu’elle a préalablement, définis, elle-même. Il s’agit, de l’exclusive « pensée unique », dominante, du consumérisme, respect, de l’ordre social, économique, politique, idéologique, culturel, établi. Elle requiert, des juniors, qu’ils soient, en bonne santé, obtiennent, le bon diplôme, qui mène, au bon emploi, à la meilleure réussite sociale. Puis, le bon conjoint, les deux enfants « parfaits », si possible, un garçon, une fille. Lesquels, viendront, « couronner » l’édifice, de la félicité, de tous ou, ce que l’on croit telle. De façon, bien trop prosaïque et, si peu exigeante !

 

Une meilleure entente, entre les générations, ne sera rendue possible, que par le dialogue, l’écoute, l’acceptation mutuelle, des différences. Le refus, de juger, condamner, sans appel, l’instauration, d’une réciproque confiance, commune collaboration. « Donnant, sa chance », à tout jeune, lui permettant, de s’exprimer, se réaliser, s’engager et, « faire ses preuves ». Pour grandir, loyalement, s’imposer. Actuellement, la société française privilégie, trop, résolument, les acquis, l’expérience, l’âge, l’ancienneté, le passé. Ce qui est déjà, éprouvé, rassure, est déjà, connu.

 

Au détriment, des valeurs adojuvéniles, les plus généreuses, de hardiesse, risque, d’innovation. Cette vieille société, « frileuse, étriquée », a peur, se défie, de tout, d’elle-même, comme, de sa jeunesse. Elle l’empêche, de désastreuse façon, de s’accomplir, au lieu, de le lui permettre, l’y pousser ! Comme, cela, est pourtant, son devoir. Oubliant, dommageablement, fort honteusement, de lui enseigner, que : « Les problèmes n’existent pas, puisqu’il n’y a, que des solutions. S’il n’y a pas, de remèdes, c’est qu’il n’y a pas, de difficultés » ! Que les jeunes, de notre siècle, soient « bretteurs, d’espérance », défendant honneur, dignité, vertus, au plus haut.

 

« En ce moment, les bâtiments intermédiaires jetaient, par toutes leurs fenêtres crevées, des tourbillons, de fumées rousses, que traversaient, de longues flammèches bleues. Les toits s’embrasaient, gercés, de lézardes ardentes, s’entrouvrant, telle, une terre volcanique, sous la poussée, du brasier intérieur. Surtout, le pavillon, de Flore, allumé, le premier, flambait, du rez-de-chaussée, aux vastes combles, en ronflement formidable. Le pétrole, dont, l’on avait enduit, le parquet et, les tentures, donnait, aux flammes, une intensité telle, que l’on voyait, les fers, des balcons, se tordre. Que les hautes, cheminées monumentales, éclataient, avec leurs grands soleils sculptés, d’un rouge, de braise ».

 

Ainsi, É. Zola, (Écrivain, France, 1840-1902), décrit-il, le sinistre incendie volontaire, du palais des Tuileries, à Paris, le 23 mai 1871. (La Débâcle, roman de guerre, France, 1892). Par quelques « activistes », fort enragés, dévoyés et, criminels, ne représentant, qu’eux-mêmes1107. Fin, d’une époque, effondrement, d’un monde, à jamais, révolu, illusoire reniement, du passé, espérance – vaine ? – de « tous les possibles ». Toujours ardente, aux grandes césures passées, de notre Histoire, notre jeunesse actuelle, de ces débuts, de nouveau siècle, n’aspire plus, qu’à « sauver sa peau » ! Tant, « sortir, d’elle- même », lui paraît aléatoire, trop périlleux. Elle se replie, petitement, sur son « générationnel pré carré atavique, comme, grégaire ».

 

Puisqu’il n’y a plus, de « frontières », à reculer ni, nulles, exaltantes « terres nouvelles », à re/conquérir. L’optimisme, le dynamisme nord-américains, nordiques, avaient fait réagir, le président, des États-Unis (2001-2009), G. W. Bush, en 2005. Lors, de l’ouragan Katrina, des inondations catastrophiques, qui avaient sinistré, la Louisiane, le Mississipi, l’Alabama. « Même, si cela, ne va pas, nous ferons, en sorte, que cela, aille » ! Quant à son prédécesseur (1933-1945), F. Delano Roosevelt, (États-Unis, 1882-1945) :

 

« […] The only thing, we have to fear, is fear, itself » !

« La seule chose, que nous devons craindre, est la crainte, elle-même » !

(Discours inaugural, de mandat présidentiel, Washington, 1933)1108.

 

Cela, est étranger, à notre jeunesse ! Également, ce magnifique slogan, de B. Obama, (Homme d’État, États-Unis, mandat présidentiel 2009-2017), pour sa campagne électorale, de 2008 :

 

« Yes, We Can » ! :

« Oui, c’est possible » !

 

Nos jeunes ont du mal, à exister, par eux-mêmes. En un pays, qui a érigé, en intangible système, la féodalité, les fermetures, comme, le malthusianisme. Les privilèges, castes, « chasses gardées », corporatismes, de toutes sortes. Les juniors en sont, les premières victimes. Tant, la préséance d’âge, de milieu social, véritable « droit d’aînesse », survivant, à l’Ancien Régime, (France, 1589-1789), demeure vivace. Notre société nationale française repose trop, sur les statuts, les acquis, l’ancienneté. Au détriment, des jeunes ! La Révolution, (France, 1789-1799), la prise de la Bastille (1789), l’abolition, de la monarchie et, de la noblesse (1792), l’exécution, des souverains (1793).

 

L’égalité proclamée, de tous (1789), « Mai-68 »… Rien, de cela, n’aura « changé », quoi, que ce soit, sur le fond. À notre tradition, d’élitisme forcené, nos ancestraux blocages, à la française. Plus, que jamais, l’obligation, des « quartiers, de noblesse », perdure, plus, qu’en nulle autre nation, homologue, fût-elle même, le très monarchique, Royaume-Uni ! Les philosophes, Hegel, (États allemands, 1770-1831), Kojève, (France, 1902-1968), Fukuyama, (États-Unis, 1952-), ont annoncé, prévu, prédit, la « fin de l’Histoire ». Nul, salvateur « Pentateuque », n’éclaire plus, le monde, les humains. La vie n’en continue, pas moins, en ses doutes, conflits et, rivalités, pour les adojuniors et, les moins jeunes, jusqu’à l’issue, de « la fin des temps »1109. Sans, la mystique ferveur, des bâtisseurs, de cathédrales.

 

Le junior français souffre, d’une société divisée, polémique, sans consensus, en désaccord, fermée, peu tolérante. Cette jeunesse s’est soudée, uniformisée, par l’adoption, de nets traits culturels, qui lui appartiennent. Une originale apparence corporelle, vestimentaire. Des mœurs, tribulations, qui ne relèvent, que de ce temps, si particulier, impétueux, de vie. Actuellement, tout, semble avoir été, « aplani », facilité, pour la nouvelle génération, en progrès éducatifs, sanitaires, matériels, comme, affectifs… Pourtant, dans le même temps, beaucoup, de ce qui est « essentiel », en matière, de réel accomplissement, de soi et, de destinée, individuelle et collective, lui est dénié1110. Les humains ou, prétendus tels, ont abandonné, les jeunes, à eux-mêmes.

 

Ils refusent, désormais, de se colleter, les dures réalités ingrates, de l’éducation, de ces juniors. Le faire, pour les seuls, enfants, demeure, encore, narcissiquement, gratifiant. Cela, est beaucoup plus, ingrat, car, plus malaisé, voire, rébarbatif, pour des « quasi-grands », qui, sèchement, se rebiffent. Qui ont, pourtant, encore, tant besoin, Ô combien, des « plus grands », qu’eux, encore ! Ils en conviennent, volontiers, tant, ils savent, les implacables « rigueurs », du temps. En refusant, énergiquement, de vieillir, par peur, de déchoir, les adultes empêchent, les jeunes, de grandir. Ils gardent, ainsi, tout pouvoir, toute mainmise abusifs, sur eux. Le parvenu aîné a grand mal, à accepter, de partager, ses « prébendes », avec son cadet, prétendant.

 

Outre, qu’il est tellement, plus « confortable », de rester, en un sûr, entre-soi adulte, de bonne compagnie et, bon aloi. Loin, des dérangeants remous, de la juvénilité ! Nous préférons, notre tranquillité, pour gérer, fort paisiblement, nos « petites affaires ». Même, si cela, est au prix, de laisser, notre adojeunesse, si « esseulée, pourrir, sur pied ». Le paquebot Titanic coule, mais, l’orchestre continue, de jouer, de plus belle (1912) ! Nous oublions, la terrible admonestation, de J. Bosco. (Éducateur italien, 1815-1888).

 

« Ne tardons pas, à nous occuper, de nos jeunes, sinon, eux, ne tarderont pas, à s’occuper, de nous » !

(Traité, sur la méthode préventive, en éducation, essai pédagogique, Italie, 1877)1111.

 

Celle, lourdement, dramatiquement, prémonitoire, lancée, par W. Churchill. (Homme d’État, Royaume-Uni, 1874-1965). Au Premier ministre britannique, N. Chamberlain (1869-1940).

 

« Vous avez eu, à choisir, entre la guerre et, le déshonneur ; vous avez choisi, le déshonneur, vous aurez, la guerre » !

(Chambre des Communes, Royaume-Uni, 1938).

À la suite, de la si peu « glorieuse », Conférence de Munich, en 1938. Lâche reculade, pitoyable dérobade, des démocraties, face, aux pires, des totalitarismes.

 

La société adulte a tendance, à faire reposer, l’entière responsabilité, du lamentable marasme, des jeunes, sur leurs seules, frêles épaules. Pour dédouaner, à très bon compte, la nation, les pouvoirs établis et, leurs politiques, de leurs incurie et, fiasco, en la matière. Cela, est amoral, pathétique, inacceptable ! C’est méconnaître, grossièrement, les réalités, besoins et, attentes légitimes, des juniors. Un pays, qui décrédibilise, sa propre descendance, se saborde, se renie, lui-même. Il impute, le poids, de son malheur, à la victime, qui subit, à son « corps défendant », à l’éduqué, qui n’est pas « responsable », de son éducation.

 

Plutôt, qu’à l’éducateur, seul, vrai comptable, de sa mission éducative. Cela, est, d’une malhonnêteté, un mépris, une lâcheté, sans pareils ! Le « féodal et, passéiste » pays et, ses dirigeants ignorent que, mal traiter ou, maltraiter, la jeunesse, lui nuit, ès qualité, pendant, son déroulement même. Également, tout autant, de façon, extrêmement dommageable, au cours, de sa vie, tout entière. Une juvénilité tourmentée mène, plus sûrement, à un adultisme assombri, qu’à une fort heureuse maturité ! Aujourd’hui, de plus en plus, d’adultes, sont inachevés et, souffrants, du fait, de leur jeunesse manquée1112. Cela, ne se résorbe jamais ou, de façon incertaine, nuit, à l’ensemble, de la société !

 

Il y a, un travers, typiquement, national, qui consiste, à ne pas vouloir « régler, les problèmes ». Pour ne pas avoir, à le faire et, à décréter, purement et simplement, en déni, qu’ils n’existent pas. En matière, de juvénilité, comme, en tout domaine, rien, ne se résout. L’on se contente, de l’insignifiance, du quelconque, des déloyautés. Cela, explique fort, que le peuple n’ait eu, si souvent, en notre Histoire, d’autre loisir, que la révolte ou, la révolution, les plus sanglantes. Brutaux changements, de régimes politiques, grèves, manifestations, occupations et, autres éternelles protestations, plus ou, moins, violents, se sont multipliés.

 

Avant et, surtout, depuis, 1789, infiniment plus, que partout, ailleurs, en Occident ! Nombre, d’adojeunes, à l’image, des adultes, se désolent, car ils vivent, en une médiocre société, « de pure pacotille ». En laquelle, l’authenticité, la profondeur et, la solidité, font défaut. Ne pouvant jamais, s’appuyer, sur une guidance, des valeurs, sûres, jeunes, comme, adultes, mortellement, dépriment. Ils se replient, sur de narcissiques faux-semblants, de pseudo-gratifications, encore, plus factices et, vaines. En affliction, notre monde tourne, ainsi, inutilement, sur lui-même, en vicieux cercle, sans fin.

 

Cette jeunesse ne reçoit, nulle noblesse, dignité, élévation, elle se dénature, tristement. Notre culture occidentale, qui ne repose, que sur la matérialité, rejette, le spirituel. Ne peut secréter, que rages, frustrations, mal-être, maladies, violences, échecs, solitudes… Elle oublie, qu’au moment même, où, le petit enfant, vient au monde, est déjà, en gestation, le vieillard, qui sera porté, en terre. Cette adojeunesse est malheureuse, à son insu même. Car, elle croit, que sa valeur, son bonheur, dépendent, de facteurs extérieurs, d’autrui, alors, qu’ils ne relèvent, que d’elle-même, d’abord. Elle s’inscrit, en ses dépendances, non, la liberté.

 

Elle se détruit, par l’avoir, le faire, le paraître, car elle a négligé, l’être. Elle est l’esclave, des mensonges, qui la dupent, quand, seule, la vérité libère. Elle s’emprisonne, s’empoisonne, elle-même, en maints méfiances, refus, rejets, peurs, irraisonnés et, fantasques. Ces fureurs, qui dressent l’humain, contre, son frère humain. Elle ne sait pas, que seule, la pleine, libre, acceptation, des choses, de la vie, épanouit, transcende ! Elle se perd, en ses « leurres » fallacieux, de l’émotivité, la plus irrationnelle. Au lieu, que de se confier, à la seule, « vraie sagesse », celle, de la saine clairvoyance1113.

 

Les juniors constituent, une génération qui, perpétuellement, doute, se décourage, facilement. Car, elle ne peut se projeter, en avant, croire, avoir confiance. Rien, ne vient l’encourager ni, l’aider et, la réconforter, en sa criante infortune. Le soutien adulte s’est évanoui, car les aînés, eux-mêmes, sont désarmés. Une société, qui ne s’intéresse, à sa jeunesse, que sous l’angle, prioritairement, essentiellement, « mercantile », se voue, à sa propre et, fatale démolition. Le fort mal-être intérieur, d’adolescents, en certains cas extrêmes, serait même, potentiellement, à l’origine, de « parapsychiques phénomènes », particuliers. Très peu explicables, en l’état, des connaissances scientifiques. Lesquels, ne se produiraient, qu’en la présence, des adojeunes concernés et, s’arrêteraient, dès, leur absence.

 

Ainsi, en 1967, en Allemagne, en un cabinet d’avocat, de Rosenheim, en Bavière, de graves perturbations, du système électrique, s’avèrent, ne jamais, être liées, à des causes « physiques ». Or, à la présence, d’une toute jeune fille, employée, de dix-neuf ans, A. Schneider. Elles cessent, avec son départ. Il en aurait été, de même, avec un jeune britannique, M. Manning, en les années 1970. Il s’agirait, de psychokinèse : aptitude, non encore, scientifiquement, démontrée, à agir, sur les objets, par l’unique puissance, du mental. L’adolescence, par ses tourments, vulnérabilités, stress et, problèmes familiaux, en serait le temps, le plus propice. Ces inconscientes facultés, seraient la forte manifestation subconsciente, d’émotionnelles souffrances, particulièrement, intenses. Or, une meilleure connaissance, du cerveau humain, notamment, adojuvénile, nous en dira, bien plus.

 

Sur le portail Internet, de la légation diplomatique, du Royaume de Suède, à Paris, figurait une rubrique, s’adressant directement, aux jeunes, de France. Elle s’intitulait : « Salut, les Ados » ! Il s’agissait, de leur présenter, le beau pays scandinave, les modes de vie, de leurs homologues septentrionaux. Nulle, intention similaire, pour les adojuniors suédois, n’aura figuré, sur le site Web, de l’ambassade française, à Stockholm. Tant, il est vrai, que les cultures, du Nord, anglo-américaines, germaniques protestantes, font autrement cas, de leur jeunesse, que celles, du Sud latin, bien moins « avancées », en la matière. Exemple, à fort méditer, encore ! Comme, les autres, notre adojeunesse « méditerranéenne », a ses atouts. Or, en ses aléas méridionaux propres, elle désespère, frustrée, de tant, peiner, à être comblée. Tant, les obstacles, dressés, sur sa route, relèvent plus, du « dur parcours, du combattant, que du paisible cheminement ».

 

En la nuit, du 31 octobre, au 1er novembre 1970, a lieu, en France, l’une, des pires tragédies, qu’ait connues, notre pays. Cette affreuse catastrophe nationale, d’ampleur, exceptionnellement grave, frappe, toute une jeunesse. Du fait, de l’intolérable négligence, des adultes, à son égard. Le funeste cadre en est, la sinistrement célèbre, boîte de nuit, 5-7, de Saint-Laurent-du-Pont, en Isère. Discothèque, fort en vogue, à l’époque, dans toute la région, attirant, beaucoup, de juniors. Cette nuit-là, cinq cents jeunes viennent danser et, écouter, le groupe musical parisien, de rock, Storms. (France, 1967-1970).

 

À 1 heure 45, cent quatre-vingts, sont encore, présents. Un terrible incendie se déclare et, propage, à une vitesse foudroyante. Il enflamme, les décors, en polyuréthane, qui se mettent donc, à émettre, d’explosifs gaz, fort toxiques, asphyxiants. Les plastiques, en fusion, brûlent alors, les vêtements, en fibres synthétiques, des jeunes danseurs. Affolés, ceux-ci se précipitent, frénétiquement, en foule, vers les rares issues. Les deux voies, de secours, celle, de sortie, sont toutes closes, pour éviter, la resquille potentielle. L’entrée ne permet, hélas pas, de sortir, car barrée, de barbares tourniquets, d’acier, bloqués, qui ne se meuvent, que vers l’intérieur, non, l’extérieur.

 

Ce diabolique système se transforme, en piège mortel, pour les jeunes, qui s’y écrasent, en masse, entassés, carbonisés, asphyxiés et, piétinés. 146 juniors périssent, en d’abominables souffrances, à l’aube, de leur vie. Ils avaient, de quatorze, à vingt-sept ans, la plupart, mineurs, de moins, de vingt-et-un ans. Il y aura peu, de rescapés. Quatre succombant, ultérieurement. Des frères et, sœurs meurent, ensemble. En leurs hurlements, de douleur, d’effroi, au seuil, de leur agonie, certains, appellent leurs parents, en pathétique ultime vain, au secours. Nombre, de montres, sont retrouvées noircies, bloquées, à l’heure, de l’incendie. La plupart, des corps, sont affreusement mutilés, méconnaissables.

 

Certains, ne seront jamais, identifiés. La France entière, est saisie, par cette dantesque épouvante. Macabre vision, d’horreur, de 142 cercueils, de jeunes, alignés, en insoutenable, chapelle ardente. Par-delà, la mort, de façon, si émouvante, des amis, éplorés et recueillis, sur la dépouille torturée, de leurs pairs, demandent, que certaines bières, soient déplacées. Mises, côte à côte, afin, de rapprocher, en l’éternité, de l’Au-Delà, des copains qui, très proches, de leur vivant, s’aimaient. Tragiquement, le permis, de construire, les normes, de construction, sécurité, d’installation, d’équipements, de la boîte de nuit, n’étaient pas en règle.

 

Les autorités administratives s’abstiendront, de toute prévérification. Elles laisseront même, l’établissement fonctionner, illégalement, en l’état. La Justice condamnera, des responsables coupables, à des peines, d’emprisonnement, hélas, fort légères, toutes, avec sursis. Eu égard, à l’effroyable nombre, de victimes, aux atroces conditions, de leur décès, à leur si jeune âge ! En cette veille, de fête, des morts, ces jeunes, venus, pour s’amuser, comme, tous ceux, de leur âge, connaîtront, le plus ignominieux, des trépas : brûlés vifs et, asphyxiés. Un mémorial, en hommage, aux martyrs adojeunes suppliciés, sera inauguré, le 13 juin 1976, à l’emplacement même, du maudit dancing disparu. Leurs prénom, nom, âge, y sont gravés, en morne litanie.

 

Les infâmes tourniquets, qui ont empêché, la plupart, d’échapper, à leur fatal destin, sont fort pieusement, conservés, à l’arrière, du « cénotaphe ». Tel, l’éternel poignant reproche, lancinant, jeté, à la face, d’adultes, criminels, d’avoir laissé assassiner, leur propre jeunesse. Comme, le rappelle, l’amer avertissement réprobateur, apposé. Laissant, de malheureux parents, brisés, à tout jamais, qui ne s’en relèveront pas. Tant, et, tant, de vies, si précocement, prématurément, détruites, pour toujours, en la verdeur, de l’âge ! Quoi, de plus triste, indicible et, absurde, que la violente mort, le sépulcre, d’ « innocents êtres », encore, si jeunes ! Comme, nous l’avons, déjà, relevé, la jeunesse n’est pas seulement, victime, d’elle-même. Trop souvent, de la sotte folie, l’inconscience, sans bornes, l’irresponsabilité insensée, d’indignes, pitoyables, aînés1114.

 

Deux ans, plus tard, le 6 février 1973, la légèreté, l’incurie, des hommes, l’obsession, du lucre, mènent, au même type, d’absolue « calamité » ! Le collège, Édouard-Pailleron, du dix-neuvième arrondissement, de Paris, est ravagé, par un volontaire incendie. Seize jeunes y trouvent, très brutalement, iniquement, la mort. Les structures métalliques, du bâtiment, n’étaient pas faites, pour résister, à telle chaleur. Sous l’effet, du feu, elles sont devenues molles, au lieu, de rester rigides, si elles avaient été constituées, en acier et, béton. Des vides, matériaux inadéquats, provoquent aussi, grande vitesse, de feu, létales fumées. Là, encore, normes, de sécurité et, préalables contrôles, sont dramatiquement, défaillants. Que d’extrêmes malheurs, si évitables, servent, de cruelle leçon. L’intérêt, de nos enfants, passe, toujours, avant, celui, des adultes1115 !

 

La dialectique thèse, de notre réflexion morale, était d’analyser, les difficultés, obstacles, qui maltraitent, notre jeunesse. Par les héritages, du passé. L’antithèse en est, de constater, au présent, que nonobstant, ces hostiles aléas, les adojuniors ont, en eux, de belles capacités, de « résilience ». De combatives réactivités, exceptionnelles. La synthèse, de nos travaux, à leur terme, sera d’affirmer, avec force et, en guise, d’espoir, pour l’avenir, que la néogénération, de demain, peut encore, « parvenir ».

 

Si elle le souhaite, en dépit, de ses « misères », celles, de l’existence. Elle saura, « changer le monde, les affaires, des terrestres ». Pour les reconstruire, sur de nouvelles bases, recentrées, sur l’humain, non, plus, sur l’objet. Cela, sera, sa façon, à elle, de se grandir, pour « racheter les occasions, sans cesse, manquées, les errements », des temps antérieurs. À l’image, de l’instrumental air musical, synthétisé, Popcorn, l’adojeunesse se veut pétulante. Pétillante, « acidulée, piquante », pleine, de vie, d’entrain, par nature.

(Popcorn, « Hot Butter », groupe musical américain, 1971-1978, œuvre musicale electro-pop, S. Free, G. Kingsley, musicien germano-américain, 1922-2019, États-Unis, Royaume-Uni, 1969 et, 1972)1116.

 

De grandes leçons, de fraternités morales, symbolisées, par l’humanisme, de tolérance, sont mises en scène, par certaines œuvres, du septième art cinématographique. Ainsi, La Grande Illusion, (Film dramatique, de guerre, France, 1937), de J. Renoir (1894-1979), concernant, l’amitié, entre les peuples, même, en temps, de fratricide guerre 1117. Aussi, Entre les murs, de L. Cantet, Palme d’Or, du festival de Cannes, 2008. Mettant en scène, des adojeunes, touchants, d’authenticité, issus, de tous horizons, d’un collège, de l’Est parisien. (Film, de comédie dramatique, France, 2008)1118. Aidons, les adolescents et, les jeunes, à conserver, retrouver, tous leur allant, générosité, humanité. Afin, qu’ils ne restent pas, durablement, la « Génération Sos ».

 

Avec, pour principales ou, uniques caractéristiques, la détresse, les fracas, sarcasmes, le marasme, propres, à notre temps, blessé, désenchanté. Qu’ils deviennent, les « hérauts, de l’espérance », en vitalité et, liberté. Avec, le bel accomplissement serein, de juniors, pleinement, ennoblis, épanouis1119. Tel est, le devoir, de la « société civilisée », d’un siècle, qui se prétend, se dit, si évolué ! Lequel, en réalité, continue, à connaître, les pires barbaries, d’un bout, à l’autre, de la planète. En une optique, bien plus humaniste, le président américain, B. Obama (2009-2017), clôt, son double mandat, par un beau pendant, de son célèbre slogan, de 2008.

 

« Yes, We Can ! Oui, c’est possible » !, devient, ainsi :

« Yes, We Did ! Oui, c’est fait » !

 

Dans le film français, de C. Klapisch, Le Péril Jeune, (Comédie dramatique, 1994), une dame, « d’un certain âge », entre, dans une boulangerie. Y apercevant, des lycéens, elle s’exclame, en vrai cri, du cœur : « C’est plein, de jeunes, ici, c’est le péril jeune » ! Symptomatique référence, à peine voilée, au mémorable « péril jaune ». À la fin, du dix-neuvième siècle et, aux débuts, du vingtième, le monde occidental s’interroge et, s’inquiète fort, quant à un hypothétique et, supposé danger. Péril, que feraient courir, les nombreux peuples, d’Asie, au monde occidental. L’Extrême-Orient jaune étant ainsi, susceptible, de détrôner, l’occidentale suprématie blanche, dans le « gouvernement, de la planète ».

 

Ces irraisonnées, irrationnelles, peurs concernent, tout d’abord, la Chine, les Chinois, avant, que de s’étendre, au Japon et, aux Japonais. Ces occidentales inquiétudes sont renforcées, par la révolte nationaliste, des « Boxers », en Chine (1899-1901). Notamment, contre les étrangers, de l’Occident. Ce qui aboutit, en 1900, à l’attaque, des légations occidentales, de Pékin, par les troupes impériales, de la dynastie mandchoue, Qing (1644-1912) et, celles, des « révoltés ». Ensuite, à l’issue, de la guerre russo-japonaise, de 1904-1905, la marine japonaise l’emporte, détruisant, la flotte, de la Russie, dans le détroit de Tsushima. Inédite défaite inouïe, d’une nation blanche, par d’orientales troupes jaunes !

 

Ultérieurement, il y a, montée en puissance, de l’économie japonaise, des années 1960, à la décennie 1990. Puis, surtout, celle, de la Chine, depuis, les débuts, de notre siècle. Cela, avive, les craintes, des nations, d’Occident, de « perte, de leur domination mondiale ». Y compris, aux États-Unis d’Amérique, même. Malgré tout, la défiance, de la civilisation occidentale, à l’égard, de cultures allogènes, est parfaitement, non fondée. De même, le préjugé, d’adultes, concernant, les adojeunes, n’a pas plus, de légitime justification.

 

En l’œuvre cinématographique précitée, les joies et, les peines, les réussites et, les échecs ou, les espoirs et, les désespérances, de la jeunesse, émergent. Au printemps 1976, cinq lycéens, de terminale, achèvent, leur scolarité secondaire et, passent, leur baccalauréat. Dix années, plus tard, en 1986, quatre, d’entre eux, se retrouvent alors, dans une maternité, pour l’accouchement, de la femme, de leur cinquième camarade. Ce dernier, est tragiquement, décédé, peu auparavant, d’une overdose, de drogue. Reviennent alors, à leur mémoire évoquée, les émouvants souvenirs, de leur prime jeunesse.

 

Sur fond, d’initiatiques rites, révoltés, psychédéliques, amoureux et, musicaux. Au-delà, de cette juvénile fable, des temps, d’après, Mai-68, le principal enseignement, à retenir, de cette réaliste fiction cinématographique, est le suivant. De plus en plus, à la fin, de l’histoire, le mal-être, du jeune, qui mourra, apparaît, un peu plus, violent, tourmenté. Il s’enferme, en la révolte, le « nihilisme », l’autodestruction, l’absolu rejet. Il refuse même, de passer, son bac ! Rien, ni, personne, ne pourra, ne saura, suffisamment, le comprendre ni, lui venir, en aide, pour lui éviter, de commettre, l’irréparable.

 

Finir, par « sombrer », à tout jamais. Il disparaîtra, de façon, quasi volontaire, à un âge où, entre vingt-cinq et, trente-quatre ans, le suicide est la première cause, de mortalité, chez les jeunes adultes. « Conclusion », de ce film, c’est, à l’adolescence, que se nouent, les ferments, de ce qui fera, la plénitude ou, au contraire, les drames, de l’âge adulte. De toute une vie, peut-être. Sachons donc, accompagner, au mieux, ce fort crucial temps, de juvénilité, pour qu’il soit heureux. Également et, tout autant, pour que l’ensemble, du reste, de l’existence humaine, qui le suit, le soit, en égale importance. Si difficile gageure1120 !

 

Juliette Le Goff est l’héroïne, du roman, d’aventure, de H. Douriaux, Le Grand voyage de Juliette Le Goff. (France, 2004). En 1911, cette jeune fille bretonne, mineure, de dix-huit ans, apprend, que son frère aîné, officier de marine, a disparu. Au large australien, lors, du naufrage, de son navire. Juliette ne veut pas croire, à la probable mort, de son frère. Elle décide, alors, de partir, elle-même, à sa recherche. Elle s’embarque, à cette fin, comme, mousse, déguisée, en garçon. Elle affronte, avec courage, brio, toutes les duretés, de la vie, de marin, de l’époque. Subissant, péripéties et avanies, terribles tribulations, forte, d’acharnement et, de ténacité, de volonté.

 

Alors, Juliette finit, par retrouver, son frère, vivant, en bonne santé. Lequel, a pu être recueilli et, survivre, à son naufrage. Son intuition et, son désir, de ne pas renoncer, de croire, contre, toute évidence, à l’impossible, son « fraternel amour », auront triomphé, de tous les obstacles. Y compris, des pires. En particulier, Juliette aura eu, la force et l’audace, d’aller, à l’encontre, de l’opposition, de tous, à son projet. Ainsi, que des préjugés, les plus ancrés, les plus tenaces, contre, les femmes, de son époque, contre, l’adojeunesse, d’alors. La morale, de ce beau conte, de temps révolus, est que « la valeur, n’attend jamais, le nombre, d’années ».

 

Aujourd’hui, comme, hier, demain, les jeunes, de tout temps, toutes contrées, filles, comme, garçons, sont capables, de tous les courages. Toutes les obstinations, persévérances, tous les efforts, abnégations, renoncements, sacrifices. Pour atteindre, leurs objectifs et idéaux, les plus fondamentaux et, les plus nobles et dignes. Pourvu, qu’ils en soient convaincus ! Que les enjeux, en cause, leur paraissent, plus importants encore, que le lourd prix, à payer, pour les réaliser. Pourvu, aussi, que nous, adultes, sachions, les y encourager, motiver, porter, en toute confiance, à leur égard.

 

De façon, inconditionnelle, seule, marque, du véritable amour. Si nous croyons, en notre descendance, alors et, seulement alors, cette dernière, sera en mesure, de croire, en elle, se dépasser. Vaincre, ses pires démons, inerties, découragements, faiblesses. Inhérents, non, au jeune âge, mais, surtout, « au genre, à l’âme, humains ». Afin d’assurer, sa liberté, plénitude, son autonomie, plein accomplissement adulte. Pour qu’à l’issue, de la vie, la destinée, d’homme, ait été menée, à l’aune, la plus juste, telle, la plus valeureuse, qui soit1121.

 

Un exemple, parmi mille, de la « déliquescence morale », de la société adulte et, du pays. Cette jeune fille, de dix-neuf ans, en premier travail professionnel, de caissière, de magasin. Une responsable lui enjoint, de se débarrasser, d’un faux billet monétaire, auprès, du premier client âgé, à se présenter. Outrée, de cet ordre, ouvertement, si malhonnête, illégal, la jeune fille démissionne, porte plainte, en Justice, contre, sa hiérarchie. Magnifique comportement, de courage, droiture, comme, d’abnégation, malgré, les dures conséquences, qui s’ensuivent, d’une jeunesse, jugée amorale. Quand, ce sont, les adultes même, censés, donner l’exemple, le plus irréprochable, aux jeunes, qui ne cessent, de s’avilir, à leurs yeux !

 

En un pays, qui se perd, en sa « létale chute collective, sans fin ». Mort, une première fois, en ses turpitudes et, désordres révolutionnaires, (France, 1789-1799) et, la cinglante défaite subséquente, de Waterloo. (Belgique, 1815). Une deuxième, avec le dramatique échec, de Sedan. (France, 1870). Une troisième, en un malheur, dont la nation, ne s’est jamais, véritablement, relevée, lors, de l’infamante Débâcle. (France, 1940). Avec, lourdes pertes, humaines, économiques et, territoriales, terribles destructions, ignominieuse, triple occupation étrangère, successive. 1814 / 1815-1818. 1870-1873. 1940-1944. Outre, celle, de 1914-1918. Soit, quinze longues années, de pires spoliations allogènes, en cent trente ans, à peine ! Désastreuses et, indignes déchéances nationales, que bien peu, de puissances homologues, ont eu, à endurer, en leur histoire. Les enseignements, de ces tragédies, à répétition, ont-ils été tirés ? Il est, hélas, permis, d’en fort douter !

 

« Je me rappelle, surtout, que, pendant, toute la soirée, je sentis constamment, que j’agissais, des plus sottement. Faisant semblant, de m’amuser beaucoup, d’aimer boire beaucoup, de ne pas penser, un instant, que j’étais ivre. Je sentis constamment, que les autres agissaient, tout aussi sottement, jouant, la même comédie. Il me semblait, que chacun, séparément, se sentait, « mal à son aise », comme, moi. Supposant, qu’il était le seul, à éprouver, ce pénible sentiment, s’estimait obligé, de feindre, la gaieté, pour ne pas troubler, l’allégresse générale ».

(L. Tolstoï, écrivain russe, 1828-1910, Souvenirs – Enfance, Adolescence, Jeunesse, récit littéraire autobiographique, Russie, Adolescence, 1854, Jeunesse, 1857)1122.

 

De même, aujourd’hui, comme, hier, bien, des jeunes, « jouent, à faire heureux », sans l’être, au fond, d’eux-mêmes. Ils sont incités, à simuler, de « factices joies » ! Aidons-les, à cultiver, la vraie félicité, non, sa dérisoire illusion ! Pour que cette génération, puisse dire, avec bonheur, tel, ce garçon, de vingt-trois ans :

 

« J’adore rire, c’est, ce qui me rend heureux, en l’existence. J’aime la vie, elle est trop belle. Je suis chanceux, j’ai la santé. J’aime ma famille, elle est mon repère »1123.

 

L’(Andro)AdoJeunologie® se veut leçon, de vie, de tolérance, plénitude, d’ouverture, pour les juniors. La contemporaine société occidentale, a élaboré, un système, une conception, de l’existence. Lesquels, reposent, sur la centration, sur soi-même, le pouvoir, le profit, l’hédonisme. Le culte, de la réussite sociale, à tout prix, la compétition, la parfaite performance. En ce modèle, des plus conformistes, impératifs, exclusifs, de la « voie unique, inique », qui interdit, toute « déviation », les jeunes n’ont aucune place, véritable.

 

Ils sont sommés, de « se soumettre ou, démettre ». Qui n’est pas, « avec », cet « impérieux paradigme », est, d’autorité, décrété « contre », mis hors-jeu. Ce qui fait que, de plus en plus, d’adojeunes, sont, purement et simplement, « exclus, de tout ». Notre société est dépressive, perdue, en mal, de nobles valeurs, authentiques. Pour toute la néogénération, il n’y a, aucune disponibilité, écoute, attention ni, compréhension. À rebours, de ce « reniement », des juniors, par leurs aînés, l’(Andro)AdoJeunologie® est une inconditionnelle acceptation, des cadets. Qui tend, à les aimer, tels, qu’ils sont, avec leurs caractéristiques, tout à la fois, personnelles et, de jeunes. En un monde, si « sens dessus dessous », il s’agit, de donner, à tout junior, le « sens, de son existence ». De tangibles et, sûrs repères, comme, des enseignements, les plus éprouvés.

 

Pour une ferme guidance, gage, d’un plus heureux avenir, équilibré, responsable, structuré, rigoureux. En « un mot », pleinement, adulte !… Que l’on ne puisse plus, jamais, affirmer, que : « L’adolescence est comme l’art, tout le monde, critique, mais, personne, ne comprend » ! (Anonyme). L’adojeunesse est la « mauvaise conscience », d’un tragique monde médiocre, laid et, petit, notamment, le nôtre. « Qui ne lui dit rien, qui vaille », tant, il n’a, que si peu, à lui apporter ! Qui élude, toute l’éclatante « aura », de l’adolescence. Telle que, « transfigurée », par l’énigmatique personnage, du Tadzio, de – La – Mort à Venise, (Nouvelle littéraire, Allemagne, 1912), de T. Mann. (Écrivain allemand, 1875-1955).

 

Puis, drame cinématographique, (France, Italie, 1971), de L. Visconti, (Italie, 1906-1976)1124. Une juvénilité, capable, des actes, les plus héroïques ! Comme, le « suprême sacrifice », de ce jeune étudiant, de vingt-deux ans, mort, sur le campus, de son université, de Toulon. Ce tragique, 26 octobre 2012, suite, à de diluviennes pluies, d’ampleur exceptionnelle, une étudiante glisse, tombe subitement, en un canal, d’écoulement. N’écoutant, que son courage, son camarade se jette, à l’eau, pour sauver, sa condisciple. Comme, elle, il décédera, noyé. Il fêtait, en ce sinistre jour même, ses vingt-deux ans ! Il sera officiellement, décoré, à titre posthume, de la médaille d’honneur, pour acte de courage et, de dévouement.

 

Le funeste 19 août 1941, S. Tyszelman, vingt ans, surnommé Titi, issu, du quatrième arrondissement, de Paris, est fusillé. Pour avoir, alors, participé, sur les grands boulevards, à une manifestation patriote, contre l’occupant. Il avait déjà, marqué, son net refus, de la défaite et, de l’Occupation, le 11 novembre 1940, avec ses camarades, lycéens et étudiants, à l’arc de Triomphe, de l’Étoile. Avant, de quitter ce monde, il écrit, à ses parents :

 

« Si, dans ma vie, je vous ai, parfois, fait quelques « misères », pardonnez-moi ; d’ailleurs, je suis sûr, que vous m’avez déjà, pardonné1125 » !

 

Rejoignant, dans l’héroïsme et, par delà, la mort, tant, d’autres jeunes, encore. Comme, le célèbre, G. Môquet (1924-1941), exécuté, à l’âge, de dix-sept ans, pour actes, de grande bravoure civique. Il s’exprime, « horresco referens », en ultime adresse, à ses parents. Tout comme, de nombreux juniors persécutés, le feront, au cours, de notre Histoire, si troublée.

 

« Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier, ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et, je veux l’être, autant, que ceux, qui sont passés, avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Ce que je souhaite, de tout mon cœur, c’est que ma mort, serve à quelque chose. […]. À toi, petit papa, si je t’ai fait, ainsi, qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue bien, une dernière fois. Sache, que j’ai fait, de mon mieux, pour suivre la voie, que tu m’auras tracée.

 

Un dernier adieu, à tous mes amis, à mon frère, que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien, pour être, plus tard, un homme. Dix-sept ans et demi, ma vie aura été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est, de vous quitter tous. Je vais mourir, avec Tintin, Michel. Maman, ce que je te demande, ce que je veux, que tu me promettes, c’est, d’être courageuse, de surmonter, ta peine. Je ne peux pas, en mettre davantage. Je vous quitte, tous et toutes, toi, maman, Serge, papa, je vous embrasse, de tout mon cœur, d’enfant. Courage ! Votre Guy, qui vous aime ».

 

Rendons hommage, à tous ces admirables jeunes, si valeureux ! N’oublions pas, davantage, ces juniors, victimes, de leurs semblables, qui peuvent, en venir, à « se supprimer ». Notamment, proies, de chantages et, pressions, sur Internet et, les réseaux sociaux. Ces adolescents, qui sont assassinés, par d’autres jeunes, y compris, pour les motifs, les plus futiles et, même, sans nulles raisons invoquées !

 

« […]. Depuis, toujours, les fils se veulent, différents, des pères. Toutefois, rarement, aura-t-on vu, en l’Histoire, jeunesse, en si grandes ruptures, avec ses aînés. L’hiatus culturel est abyssal : brutale césure, d’une tradition, par l’anémie, des hiérarchies parentales, scolaires et, civiques. Qui fait, que la jeunesse ne trouve, plus même, contre quoi, se rebeller. Complètes conversions, de l’écrit, à l’image. Perte, des repères nationaux, par l’imprégnation cosmopolite, de la culture rock et, de ses dérivés. Effondrements, des repères spirituels. Désarrois, des adolescents, du divorce. Profonds changements, des modes, de vie, de nos adolescents. Depuis, la pilule contraceptive et, l’extension, de l’union libre, en un quart, de siècle, depuis 1968, l’on assiste, à un véritable cataclysme psychosocial… […] ».

(Extrait, d’un éditorial politique, de C. Imbert, journaliste français, 1929-2016, magazine, d’information, Le Point, France, 1994)1126.

 

L’on ne saurait, mieux dire, quant à une jeunesse française, désillusionnée, trahie, abandonnée ! Laquelle, ne fait, que tomber, de Charybde, en Scylla, depuis, déjà, trois longues décennies. Jugée, « disruptive », alors, qu’elle ne fait que, légitimement, prétendre, à son intégration !

 

« Sancte Pater, sic transit, gloria mundi » :

« Saint-Père, ainsi, passe, la gloire, de ce monde ».

 

Depuis, le Moyen Âge, lors, d’une intronisation papale, un religieux brûlait, aux pieds, du nouvel élu, de l’étoupe. Ce rituel a été aboli, depuis, le fort court pontificat, (Vatican, 1978), du pape, Jean-Paul Ier, (Saint-Siège, 1912-1978). Depuis, de fait, il n’y a plus, ni, tiare ni, couronnement pontificaux. Ce « rite » tendait, à réaffirmer, la nature humaine, non, pas, divine, de la papauté et, de son provisoire titulaire. En une visée, de service et, d’humilité, non, d’impériale suprématie ni, de domination ! De même, en une similaire optique, l’empereur, de Byzance, se voyait-il même, présenter, des cendres, ossements humains (395-1453). Antérieurement, lors, des parades romaines, de l’Antiquité, tout général victorieux, entendait, un simple esclave, lui dire :

 

« Hominem, te esse » ! « Toi, aussi, tu n’es qu’un homme » !

« Memento mori » ! « Rappelle-toi, que tu es mortel » !

 

Également, la célèbre parole biblique :

 

« Souviens-toi, que tu es né, de la poussière et, que tu redeviendras, poussière ».

(Livre de la Genèse, III-19)1127.

 

Plus, que jamais, en temps, de bouleversements, d’incertitudes, il convient, que les prééminents, mais, si faillibles adultes, conservent, toute leur humilité, à l’égard, de leurs descendants. Tout en maintenant, une éducative fermeté et, exigence, élevées ! Seul, genre éducationnel, qui convienne, aux juniors et, que ceux-ci attendent, de leurs aînés. À l’exclusion, de tout autre. Ce qui n’invalide, nullement, la « dimension affective », si indispensable, à tout harmonieux, développement humain. Particulièrement, celui, des adolescents et, jeunes.

 

« Les gens essaient, de nous rabaisser – Juste, parce que nous « roulons, notre bosse » – Les choses qu’ils font, semblent effroyablement déprimantes – J’espère mourir, avant d’être vieux ».

 

Saisissantes paroles, de la célèbre œuvre musicale, du groupe pop-rock britannique, The Who (1964-), My Generation, Ma Génération (1965). Elles auraient été écrites, par son guitariste, P. Townshend, le jour, de ses vingt ans ! Quant à ses juvéniles inquiétudes existentielles, d’avenir. Les paroles sont fortes et, désabusées, la musique, très dure et, frénétique. Nombre, d’adojuniors, en révolte, des années 1960, allaient se reconnaître, en cette « complainte ». Celle, d’une jeunesse déçue, par ses aînés, le morne sort, lui revenant, derechef. Cet ulcéré, cri du cœur, demeure, plus, que jamais, fort actuel, la « morsure », d’un bon demi-siècle, après ! Cette douloureuse réprobation, des jeunes, aux adultes, telle, que lancée, par les Who1128, n’est-elle pas, en réalité, avant tout, le fruit, d’un fort « cruel, défaut, d’amour » ?

 

Celui, d’une société, qui cultive, bien plus, l’indifférence, l’hostilité, que le congruent, don, de soi ? Tout particulièrement, à l’égard, de juniors mortifiés ? Oui, définitivement, oui, ce monde manque, dramatiquement, d’altruisme. Oui, la première souffrance, de nos jeunes, est ce terrifiant déficit, de cœur. Oui, les juniors en sont, tout prioritairement, « assoiffés » et, peu à peu, dépérissent, de n’en point trouver, en leur vie ou, si peu et, mal ! En un temps où, de façon, perverse et, malsaine, haïr, est plus considéré, comme, vertu et, force et, aimer, telles, tare et, faiblesse. À nous, adultes, d’aimer, ouvrons, toute grande, aux jeunes, la voie, de l’ « authentique fraternité » ! Seul, ce sur/humain dévouement, purement, oblatif : totalement, gratuit, désintéressé, comme, absolu, inconditionnel, leur assurera, le « salut », en l’espérance. Aussi, sûrement, que sa captative absence persistante, continuera, à les détruire, corps et âme, « à petit feu ».

 

« Le cœur a ses raisons, que la raison, ne connaît pas ».

(B. Pascal, 1623-1662, Pensées, apologétique, France, 1670)1129.

 

« L’on ne voit bien, qu’avec, le cœur. L’essentiel, est invisible, pour les yeux ».

(A. de Saint-Exupéry, 1900-1944, Le Petit Prince, conte poétique et, philosophique français, 1943)1130.

 

« Quand, bien même, parlerais-je, toutes les langues, celles, des hommes, comme, celles, des anges, s’il me manque, la charité, je ne suis, qu’airain, qui sonne, retentissante cymbale ».

(P. de Tarse, 10-64, Première Épître aux Corinthiens, I-13, livre, du Nouveau Testament biblique, Empire romain, Ier s.)1131.

 

« Qu’est-ce, que le monde, à nos cœurs, sans l’amour ? C’est une lanterne magique, sans lumière, mais, dès, que la flamme, commence, à briller, le mur se peint, de figures, de toutes formes, de toutes couleurs ».

(J. W. von Goethe, écrivain allemand, 1749-1832, Les Souffrances du jeune Werther, roman épistolaire, Saint-Empire, 1774)1132…

 

– Coaching Jeune XY – Paris 16 –


 

 

Osons, enfin, cette « révolution vraie, de l’amour », la seule et, l’unique, qui vaille, ici-bas ! N’ayons, pas peur, n’ayons, aucune peur, toujours, partout, oui, n’ayons, résolument, nulles, craintes, d’AIMER ! Quand, l’Homme aimera, de façon, inconditionnelle, sa descendance, « chair, de sa chair, sang, de son sang », l’humanité sera meilleure…


 

 

Je me suis rendu compte

Que pour s’en sortir

Il fallait le vouloir !


 

 

Clément, seize ans1133


 

 

POSTFACE


 

 

Le noir est

Dans notre beau pays

La couleur de la jeunesse


 

 

J. Giraudoux

Écrivain, France, 1882-1944


 

Intermezzo

Drame théâtral, France, 1933


 

 

Comment, vous, jeune de France, pourriez-vous, avoir foi, en votre collective destinée, quand, vos compatriotes aînés, doutent, tant, de la leur ? ! Quand, un classement international, place les Français, soixante-quatrièmes, sur soixante-cinq nations, quant à la confiance, en l’avenir, fin 2014 ? Seuls, les Italiens, étant moins optimistes, encore ! (Étude d’opinion Win, Gallup, Bva, Le Point, France, 2015). Votre jeunesse est, pourtant, un combat, pour la vie, l’accomplissement et, le plein dépassement, de soi. À la récente image, des si courageux jeunes, de Hong Kong, se battant, pour leurs libertés fondamentales.

 

Des étudiants, de l’Hôtel-Dieu de Paris, sauvant, un joyau médiéval, du patrimoine culturel mondial, la cathédrale Notre-Dame, de Paris, d’un criminel incendie, en 1871. Votre nouvelle génération nationale, souffre, d’un manque, de collective représentativité, en tant, que telle. Ce qui obère, son devenir, individuel et commun. Un Syndicat, des Intérêts, de la Jeunesse, Sij, serait fort utile, comme, bénéfique, en la matière. Nombre, de dommageables incohérences, frappent, celle-ci. Ainsi, la fin, de l’obligation scolaire, la possibilité, d’entamer, une carrière professionnelle, sont-elles fixées, à l’âge, de seize ans. Alors, que la majorité, civile et civique, l’est, à dix-huit, seulement !

 

– Coaching Jeune XY – Paris 16 –


 

 

Que les adojeunes, se battent ! Soit, pour obtenir, l’avancée, de leur majorité, à seize ans, soit, pour que l’obligation, de se former, soit prolongée, à dix-huit. À eux, de choisir ! Ainsi, majorités scolaire, professionnelle, civile, coïncideraient-elles, de façon, bien plus pertinente. Ces juniors éprouvent, une forte « conscience néogénérationnelle, de classe ». Quand, l’un, des leurs, est frappé, par le sort, tous, se sentent atteints, témoignent, de leur solidarité. Comme, lors, de la funeste mort, de leur pair, R. Fraisse, « tué, pour avoir été, au mauvais endroit, au mauvais moment ». (France, 2015).

 

Comme, pour exorciser ou, « expectorer », un commun malheur. La jeunesse aspire, à la transcendance morale. À la mesure, des jeunes mormons américains, partant attester, de leur spiritualité, de par, le monde. Il existe, un droit, des peuples, à disposer, d’eux-mêmes. Les jeunes devraient, autant, pouvoir trouver, à se gouverner, souverainement, en pleine responsabilité. Ils en sont capables. Quand, des lycéens, vandalisent, un cimetière, de l’Est, de la France, ils expriment, en cela, dévoiement et, marasme. Ceux, de nombre, de leurs semblables, en abattement, découragement et, tourment, ontogéniques, moraux.

 

Quand, leurs condisciples défilent, si dignement, pour rejeter, la déviance, des fautifs, ils font montre, de leur maturité et, morale rectitude. (Sarre-Union, 2015). Si, « on n’est pas sérieux, quand, on a dix-sept ans », (A. Rimbaud, 1854-1891, auteur, Roman, poème, France, 1870), l’on peut se montrer, grand et digne ! En 1905, un tout jeune lycéen, de quinze ans, écrit, une fiction littéraire, se décrivant, en général, menant, ses troupes, à la victoire, face, aux Prussiens. Il s’appelait, C. de Gaulle ! (Homme d’État, France, 1890-1970). Tant, il est vrai, que le « destin, d’homme », s’inscrit, déjà, en son adolescence. Notre jeunesse « a fort à faire », plus subordonnée, dépendante, conditionnée, que ses homologues, d’autres cieux, plus cléments.

 

Ce qui ne l’empêche, nullement, de se montrer, vaillante. Après, les attentats parisiens, de janvier 2015, les jeunes se mobilisent, massivement, contre, le fanatisme, l’intolérance. Des lycéens bordelais marchent, six cents kilomètres, pour se recueillir, au siège, de la rédaction massacrée, de Charlie Hebdo. Témoignant, du grand attachement, de la jeunesse, aux valeurs, les plus sacrées. En retour, ne la dupons pas, en fausses promesses, vaines, comme, autant, d’assignats, dévalués. Alors, qu’elle est, comme, « le levain, en la pâte ». (Matthieu, apôtre, Ier s., Évangile, Nouveau Testament biblique, XIII-33). À l’instar, des États-Unis, pour contrer, la Grande Dépression, des années 1930, nos cadets ont besoin, d’un New Deal (États-Unis, 1933-1938), une Nouvelle Donne. Pour « sortir, de leurs impasses ».

 

Que notre pays, ses dirigeants, son peuple, se lèvent, tout entiers, unanimement, pour déclarer, la jeune génération, « Priorité nationale ». En absolue urgence, avec actions et, résultats, non, simples déclarations, d’intention, comme, « à l’habitude ». Car, si problème, est terme tragique, solution, devient mot magique, s’il y a, afférents combats. Alors, l’inaction se fait, réaction, puis, l’action, proaction, pour le salut, d’une génération errante, privée, d’âme. Laquelle, désespère, tant, elle perçoit, peu ou, prou, confusément, que sa civilisation, nationale et européenne, est en pleine décomposition. Que, désormais, l’Histoire, du monde, s’écrit, s’accomplit, ailleurs. Dans les grands États-continents, tant, éloignés, d’Amérique, d’Australie, de Chine ou, d’Inde ! Les jeunes, de ces nations, peuvent croire, en l’avenir, comme, les études mondiales, le démontrent.

 

Tant, ils savent, que leur civilisation, « a le vent, en poupe », est l’avenir ! Quand, nos juniors français, européens, dépérissent, de voir, leurs contrées, péricliter. Ne symbolisant, guère plus, qu’un défunt passé, paré, des seules, gloires évanouies, de grandeurs, à tout jamais, disparues. Pourtant, notre hexagonale jeunesse, sait, se retrouver, autour, de fraternels idéaux nationaux, communs. Y communier, en certaines occasions. Ainsi, lors, de la victoire, de la coupe mondiale, de football, en 1998, en fraternisations françaises, même conjoncturelles, dites, « black, blanc, beur ». Les jeunes ont, de même, participé, en masse, au grand rassemblement national parisien, du 11 janvier 2015. Contre, les extrémismes, pour la tolérance, les libertés, générosités. La force, la grandeur, de la juvénile génération, est de savoir plus, aimer, que haïr. Elle a retenu, la magistrale « leçon », de Musset.

 

« […]. On est souvent, trompé, en amour, souvent, blessé et, souvent, malheureux ; mais, on aime et, quand, on est, sur le bord, de sa tombe, on se retourne, pour regarder, en arrière ; et, on se dit : J’ai souffert, souvent, je me suis trompé, quelquefois, mais, j’ai aimé. C’est moi, qui ai vécu et, non, pas, un être factice, créé, par mon orgueil et, mon ennui ».

(A. de Musset, poète, dramaturge français, 1810-1857, On ne badine pas avec l’amour, drame romantique théâtral, France, 1834).

 

Le jeune aspire, à vivre, a maxima, quand, tout, pour lui, est conçu, a minima. L’adojeunesse est trop grande, pour s’épanouir, en un monde, qui s’acharne, à ne lui imposer, que… « l’infiniment petit » ! Vouée, à la vie, elle s’éteint, avant même, que de mûrir ! L’adolescent demeure, tel, un personnage, très tourmenté, de l’Histoire, bien plus, qu’heureux. À l’exemple, de l’infortunée, M. Vetsera, (Autriche-Hongrie, 1871-1889), morte, à dix-sept ans, à Mayerling, (Autriche-Hongrie, 1889), dans les fort dramatiques conditions, que l’on sait. Avec l’archiduc, R. de Habsbourg (1858-1889), Prince héritier, de l’Empire d’Autriche-Hongrie. Même, son « éternel repos », sera troublé, par l’indigne profanation, de sa sépulture, à deux reprises.

 

L’adojeune prise fort, le matérialisme, le plus consumériste, non, tant, par adojuvénile hédonisme. Or, pour combler, en vain, l’abyssale vacuité morale, de notre temps, tout comme, les adultes, également. D’autant plus, qu’en France, les juniors n’existent pas, en tant, que tels, car, leur intrinsèque identité, même, est « niée ». Ainsi, l’adolescent est invisible, en droit, il est confondu, avec l’enfant, qualifié, d’enfant, en tant, que mineur, tout comme, l’enfant non pubère. Bien souvent, en dehors, du droit, l’on qualifie, les adolescents, d’enfants, notamment, dans le domaine scolaire, du secondaire. Plus encore, d’élèves, la qualité, de jeune, étant ainsi, éludée, occultée. Les médiatiques programmes, dits, de jeunesse, ne concernent, en réalité, que les seuls, enfants, des écoles primaires. Il est, ainsi, commode, d’effacer, l’existence même, de l’adojuvénilité, pour ne point avoir, à la reconnaître !

 

H. Carrère d’Encausse, (France, 1929-), Secrétaire perpétuel, de l’Académie française, a, jadis, évoqué, un « malheur russe ». (Le Malheur russe, essai historique, France, 1988). H. Amouroux, (France, 1920-2007), membre, de l’Académie des Sciences morales et politiques, parle, quant à son pays, d’un « peuple du désastre ». (La Grande Histoire des Français, sous l’Occupation, essai historique, France, 1976-1993, t. 1, Le Peuple du désastre, 1976). Notre jeunesse est plus frappée, du sceau, de l’indignité, que gratifiée, de la faveur nationale. Prenons garde, à ne plus « tolérer », les syndromes ou, la fatalité, d’un « juvénile malheur et, désastre » !

 

Comme, autant, d’iniques imprécations, si dommageables. Relevons, cette malheureuse génération, de l’abîme moral, en lequel, nous, adultes, la laissons, s’avilir. Il en va, du « salut, de tous ». Jeunesse exclue et, maintenue, en sujétion, à l’écart, de l’essentiel. Ainsi, en 2019, en France, deux millions, de nos juniors, de seize – vingt-cinq ans, sont-ils « inoccupés ». Soit, ni en études, ni en formation, ni diplômés, ni en emploi. L’un, des plus importants, taux occidentaux ! Ce qui est aberrant, dramatique, catastrophique, pour ces « forces vives, de la nation », que sont, les jeunes. Également, pour le dynamisme, en berne, du pays, entier. À leurs plus grand dam, pires dépens, comme, à ceux, de la société française.

 

Énième avatar, de la juvénile « microcéphalie », générée, par la non moins, « macrocéphalie » adulte. À telle enseigne, qu’un magazine, d’information, pourra, ainsi, titrer : Génération pigeon – Comment, notre modèle social, sacrifie les jeunes. (Le Point, dossier sociologique, France, 23 avril 2015). L’on ne saurait, mieux dire, cela, se passe, de tout commentaire ! L’actualité est défavorable, aux juniors. Si l’on procède, par « analepse », en retour, en arrière ou, « prolepse », en projection, d’anticipation, comme, en littérature, il en va, de même.

 

Les dernières décennies, ont été fort rudes, pour nos cadets. Hélas, les décennies, à venir, de cette première moitié, de siècle, ne laissent encore, rien augurer, de meilleur, pour l’ « adojeunosphère ». Même si, heureusement, le « pire », n’est jamais, certain ! Que la société, des aînés, sache donc, « trouver, son chemin de Damas ». Faisant, amende honorable, servant, positivement, la juvénilité, au lieu, de s’en servir et, honteusement, l’exploiter !

 

« En totalitarisme, l’individu, n’est rien, la collectivité, tout. L’homme n’y est pas, lui-même, mais, partie, du tout social. […]. Le totalitarisme simplifie, la vision, du dominé, au prix, de sa liberté, de conscience ».

(A. Koestler, écrivain anglo-hongrois, 1905-1983, Le Zéro et l’Infini, roman politique, Royaume-Uni, 1941).

 

De même, « En sa société, l’individu adojuvénile, n’est rien, la collectivité adulte, tout. Le jeune n’y est pas, lui-même, mais, partie, du tout social. Le primat adulte, sociétal, simplifie, la vision, du junior, dominé, au prix, de sa réelle, liberté, de conscience ». Qu’il sache donc, légitimement, se la réapproprier !

 

N’oublions pas, que le dernier Pharaon, de l’Égypte antique, (Ptolémée XV, 44-30 av. J.-C.), était adolescent. De même, que l’ultime Empereur romain d’Occident ! (Romulus Augustule, 475-476). La grande souffrance, des jeunes, les treize – vingt-quatre ans, est de n’être, que « moyens ». Coincés, étouffés, oubliés, qu’ils sont, entre les enfants, « petits » et, les adultes, « grands ». Médians, medium, en tout et, pour tout, ils n’ont, ainsi, « droit, à rien ». Ni, à la sollicitude, dont, bénéficient, leurs cadets, si fragiles ni, aux faveurs, revenant, de droit, à leurs aînés, si puissants. Les avantages, des plus faibles, comme, la gloire, des plus forts, font alors, le malheur, de ceux, qui ne sont donc, que des « entre-deux ».

 

Pour la jeunesse, demeure, la quête majeure, de la transcendance. Plus, que chez l’enfant, trop immature, « innocent », inconscient, plus encore, que chez l’adulte, trop désillusionné et, résigné, en renonciation. Les théologales vertus sont, ainsi, les siennes : la Foi d’adhésion, l’Espérance d’allégresse, la Charité de l’amour. (Nouveau Testament biblique, Moyen-Orient, Ier s.). De même, les vertus cardinales peuvent servir, la génération nouvelle : la Prudence, la Tempérance, la Force d’âme et, la Justice. (Scolastique, antique et chrétienne, médiévale).

 

Trois grandes œuvres musicales, sacrées, symbolisent, ces fortes métavaleurs, universelles qualités, intangibles, intemporelles. De celles, qui élèvent l’âme, appellent, au plein dépassement, de soi. Quintessence, de l’art, de trois compositeurs, de génie. La Messe, en si mineur (1724-1749), de Bach. (Saint-Empire, 1685-1750). La Grand-Messe, en ut mineur (1782), de Mozart. (Saint-Empire, 1756-1791). La Missa Solemnis, Messe Solennelle, en ré majeur (1827), de Beethoven. (Saint-Empire / Confédération germanique, 1770-1827).

 

Cela, rejoint, l’adojuvénile idéal, du « Rêve éveillé ». The Dream is Alive, Le Rêve continue. (Documentaire d’actualité, de cinéma Imax, sur les missions, des navettes spatiales, de la Nasa, G. Ferguson, États-Unis, 1985). Telle, pourrait être, de fait, la devise, de notre adojeunesse ! Ainsi, c’est un tout jeune homme, G. Rolland, qui remporte, la médaille d’Or, du concours Lépine, 2015. (France). Pour l’invention, de son réveil olfactif, le SensorWake.

 

La majeure partie, de la néogénération, est une « juvénilité, culbuto », se relevant toujours, en dépit, des coups, du sort, subis. Témoignant, en cela, de ses immenses capacités, de résilience. En dépit, de nos pseudo-réformes nationales, insuffisantes, notamment, économiques, qui, trop souvent, échouent. Comme, sous le roi, de France, Louis XVI (1754-1793), entre 1774 et, 1788. Avec les politiques gouvernementales françaises avortées, des ministres, Turgot (1727-1781), Necker (1732-1804), Calonne (1734-1802), Loménie de Brienne (1727-1794). Ce qui allait, précipiter, la chute, de l’Ancien Régime, (France, 1589-1789). Sachons, avancer, afin, d’éviter, que, trop malmenée, démobilisée, dépitée, notre descendance, rageusement, ne se retire, en son Aventin. Par adultes impérities !

 

Le 27 mai 2015, jour, de panthéonisation, de quatre résistants français, les jeunes, collégiens et lycéens, sont mis, à l’honneur. Ils suivent, chacun, des quatre cercueils, puis, se tiennent, à la place principale, devant, le Panthéon, en son milieu. Telle est, la vraie position, de la jeunesse, de France, au centre, de l’essentiel ! À cette occasion, le président de la République, F. Hollande, (Homme d’État, France, présidence 2012-2017), évoque, toute l’importance, de notre génération nouvelle, pour la nation, tout entière.

 

« […]. La jeunesse est la première qualité, que doit savoir garder, un vieux pays, comme, le nôtre. À nous, de lui faire la place, la place, qu’elle mérite. De lui donner, ses chances. De lui offrir, l’espoir, de la conquête. De la regarder, avec bienveillance. De ne jamais, distinguer, entre nos enfants. Quand, certains, rencontrent, des difficultés, de ne jamais, leur fermer, la porte. […] ».

 

Dont acte ! Le devoir, des aînés, est de guider, servir, l’adojuvénilité, en humilité. Afin, que l’hybris, de la démesure, de l’orgueil, soit remplacée, par les antiques vertus cardinales, déjà citées. Celles, de la Prudence, la Tempérance, Force d’âme et, Justice. Pour que la némésis, saintes colère, vengeance, lourd châtiment, des dieux, ne s’abatte, avec force et, fracas, sur les impudents ! Bâtissons donc, pour nos « successeurs ». Comme, avec, la toute nouvelle université-campus, de Paris-Saclay, (France, 2020), également, pôle scientifique, technologique et, d’entrepreneuriat. (France, 2022). Ensemble pluridisciplinaire innovant, de première importance, à international rayonnement, d’excellence, d’avenir, espérons-le. Destinés, à pallier, quelque peu, nos retards et, déficiences, en la matière. De fait, notre université n’est plus adaptée, à notre époque, la compétition mondiale, de plus en plus, vive.

 

Il s’agit donc, de la réformer, « de fond, en comble ». En instaurant, deux années, de transition préparatoire, entre notre baccalauréat et, l’entrée universitaire. À l’aune, des collèges américains. Sur dossier, certificat, de réussite, aux deux années probatoires. En vérité, les jeunes sont, « les plus humains, des humains », tant, ils sont attachés, à ce qu’est, la vie même, en son essence, la plus profonde. L’aspiration, à la plénitude, la plus accomplie, en joie de vivre, existentielles exaltation, pétulance. En vérité, authenticité, naturel. En un mot, la « foudroyante rage, d’exister, à pleins poumons, pleines dents, toute force et, vitesse ». Que l’adojeunophobie, cède le pas, à l’agit-prop, en faveur, de notre progéniture. Que la jeunesse, sache aussi, en sagesse, se modérer, en « justes milieux », fuyant, résolument, les extrêmes.

 

Ainsi, se veut, le sybaritisme, des raisonnables autogratifications, loin, de l’hédonisme débridé, tout comme, des excessifs ascétismes. Sachons, accepter, intégrer, accueillir, tout jeune, sans exception, en plein épanouissement. Pour que le « syndrome hikikomori », d’une adojeunesse, phobique sociale, à la japonaise, ne gagne, encore plus, de terrain, chez nous. Ce qui a déjà, hélas, commencé, avec des juniors, « retirés, du monde, par mal-être », ce qui est aussi, de la responsabilité, des adultes ! Les dix-neuvième, vingtième siècles, freudiens, ont fait, de l’enfance, surtout, débutante, l’Alpha et, l’Oméga, de toute l’existence humaine, individuelle. Notre vingt-et-unième siècle, nous fait comprendre, qu’en réalité, c’est, bel et bien, l’adojuvénilité, qui est, le « marqueur majeur ». Celui, qui décide, de l’orientation, de toute une vie, d’homme !

 

Non, « tout, n’est pas joué », à sept ans, âge, dit, « de raison ». Beaucoup, entre treize et, vingt-cinq ! C’est, à l’adolescence, à la jeunesse, que la personnalité, se construit, le plus profondément, définitivement. Plus, qu’à toute autre période, de l’existence, enfance, y compris ! Que l’on se le dise ! C’est, si ce temps crucial, de vie, est « raté », que le chagrin, la pitié, s’installent, durent. (Le Chagrin et la Pitié, documentaire historique, sur la France, de l’Occupation, M. Ophüls, France, 1971). Pour, surtout, le pire ! Que cette juvénilité, n’oublie jamais, que :

 

« Ce n’est pas, parce que, les choses sont difficiles, que nous n’osons pas, mais, parce que, nous n’osons pas, qu’elles sont difficiles » !

(Sénèque, philosophe stoïcien, homme d’État romain, Ier s.).

Qu’elle persévère, en l’espérance, sans défaitisme !

 

« La Cigale, ayant chanté, Tout l’été, Se trouva, fort dépourvue, Quand, la bise, fut venue. […]. Elle alla crier famine, Chez la Fourmi, sa voisine. […]. Que faisiez-vous, au temps chaud ? […]. – Nuit et jour, à tout venant, Je chantais, ne vous déplaise. – Vous chantiez ? J’en suis, fort aise. Eh bien ! Dansez, maintenant ».

(J. de La Fontaine, poète français, 1621-1695, La Cigale et la Fourmi, Première fable, Livre I, Ier recueil, récit de leçon de vie, France, 1668).

 

Ainsi, notre pays, paye-t-il, très cher, ses coupables incurie, impéritie, négligences, à l’égard, de sa propre descendance. Cette « gabegie généralisée » s’opère, tout d’abord, aux dépens, de l’adojeunesse, de France. D’innombrables études internationales, des plus indiscutables, démontrent, par rapport, à bien d’autres nations, du monde, ce fait. À quel niveau, de déchéance, de défaveur, d’abandon, la nouvelle génération hexagonale, est tombée.

 

Faute, d’avoir, ni su ni, voulu, prévoir, anticiper, agir, les autorités nationales réservent, à nos jeunes, le pire, bien plus, que le meilleur. Dernier pitoyable exemple, en date, à l’été 2017, des dizaines de milliers, de nouveaux bacheliers, privés, de tout accès, aux études supérieures. Par défaut, de places disponibles. Nul, autre, grand pays occidental, ne connaît, pareil scandale ! Le pouvoir politique, du quinquennat, 2012-2017, avait beaucoup promis, aux juniors et, bien peu, tenu. Celui, de la période, 2017-2022, n’augure, rien de bon, pour eux.

 

Ce qui démontre, que le problème, n’est pas idéologique, mais, national. À l’orée, de présidence, législature, gouvernement, nouveaux, rien, de significatif, n’est proposé ni, mis en œuvre, pour la juvénilité. Il est évoqué, le retour, d’un Service national, court, obligatoire. Est-ce-là, toute l’ambition étatique, pour nos cadets ? Cela, correspond-t-il, aux réalités, besoins, attentes, priorités, des plus jeunes ? Non ! Ils requièrent, un avenir, nullement, d’inutiles coercitions, en sus ! Nulles, avancées, pour eux, ne sont donc, à attendre, de la part, des actuels gouvernants.

 

Or, plutôt même, des régressions. Ainsi, pour la première fois, depuis, trois longues décennies, il n’y a, même plus, en 2017-2018, d’administration centrale ministérielle, spécifique, de la Jeunesse ! Ce qui signifie, très clairement, que cette dernière, ne sera, en rien, la priorité, des autorités, de la nation, au cours, des cinq années, à venir. Cette tragique erreur, cette faute morale majeure, ne pourront, que nuire, au pays, tout entier. Comme, depuis, toujours ou, presque. Il continuera donc, à régresser, en tout et, pour tout ou, presque !

 

« Nous sommes prêts, archiprêts. La guerre, dût-elle durer, deux ans, il ne manquerait pas, un bouton, de guêtre, à nos soldats ».

(E. Le Bœuf, maréchal de France, ministre de la Guerre, sénateur, du Second Empire français, 1852-1870, France, 1809-1888, adresse, au Corps législatif, Paris, 15 juillet 1870).

 

Ces ahurissants, péremptoires et, imprudents propos, sonnent, de façon, sinistre, à l’aune, de l’écrasante défaite militaire, de Sedan. Un mois et demi, plus tard, seulement ! (France, 1er septembre 1870). Triste bataille, en laquelle, tant et tant, de nos jeunes, perdirent la vie, furent blessés ou, mutilés, à jamais. En un conflit, aussi inutile, inepte, que mal engagé. Hélas, la leçon n’en sera pas retenue, d’autres tragédies, d’autres hécatombes juvéniles, suivront. Fort heureusement, nous n’envoyons plus, en masse, notre jeunesse, aux guerres, comme, aux revers, subséquents.

 

Or, à des combats, déconvenues, d’autres natures. Tout aussi, désastreux. Socioéconomiques, éducatifs, culturels, de valeurs… Faute, d’insertion-intégration, adéquate et satisfaisante, pour tous les juniors. En une société, de moins en moins, policée, de plus en plus, violente. Notre modèle, de civilisation, est-il, celui, imagé, du « sanguinaire nihiliste, la lame, entre les dents » ? Du « révolutionnaire, menaçant autrui, de mort, l’arme vengeresse, brandie » ? Ou, des dieux, de la Paix, des mythologies, grecque et, romaine, antiques ?

 

Notre monde contemporain aura-t-il, pour sa jeunesse, « La clémence, de Titus » ? (La Clemenza di Tito, K. 621, opéra italien, W. A. Mozart, 1756-1791, Saint-Empire, 1791). Se conformant, à ses pleins devoirs éducatifs, affectifs, matériels, de socialisation, comme, axiologiques, à l’égard, de sa descendance. Préférera-t-il, la laisser, s’abîmer, par défaut, d’enseignements, d’exemplarité, de renforcements moraux ? Actuellement, hélas, la seconde configuration, si toxique, pour la juvénilité, s’avère, plus effective, que la première. Tant, la néogénération, est bien plus, livrée, à elle-même, que fort réellement, guidée, par ses aînés. Or, elle est très exaspérée, par ces pseudo-adultes, aussi hypocrites, faux, dupeurs. Inexistants, à force, de n’être, que doucereux, cauteleux, patelins. Quand, il s’agirait, de se révéler, authentiques, sincères, solides.

 

Ce, qu’à raison, exigent, les cadets, de leurs devanciers. Malgré tout, cette cohorte, en dépit, de ses épreuves, représente, un grand bonheur. Comme, toute aurore, est une espérance. Quand, les crépuscules sonnent, le triste glas, des regrets, mélancolies, grands adieux. Voilà, pourquoi, l’adojuvénilité, est le seul temps, véritablement, allègre, de la vie humaine. Toute leur existence durant, les terrestres demeurent « fidèles » et, nostalgiques, de « l’ère bénie, de leurs vertes années ». De fait, il y a, une grandeur, une dignité, une noblesse morales, des enfants, des adolescents, des jeunes, du premier quart, de siècle, de vie. Lesquelles, ne se retrouveront, jamais plus, à nuls, autres âges, de l’existence. Les adultes sont, souvent, « acrimonieux », à l’égard, des jeunes, par jalousie, envie, rivalité. Dépit, de ne plus être, génération montante, mais, déclinante et / ou, d’avoir, plus ou, moins, « raté », leur propre jeunesse, déjà, défunte.

 

Rappelons, que lors, du débat présidentiel télévisé, de l’entre-deux tours, de 2017, tout comme, en 2012, pas un mot, n’est dit, sur les jeunes et, les questions, de jeunesse. Pas davantage, durant, toute la campagne électorale, visant, à désigner, le premier magistrat, du pays. Élection capitale, déterminant, pourtant, tout l’avenir national, pour cinq années entières ! Ce qui illustre, une fois, de plus, l’inexistence, des juniors, en France. Ces derniers, apprécieront et jugeront !

 

Cet état de fait est, d’autant plus, incompréhensible, inacceptable, regrettable, que la situation, des jeunes, de ce pays, est préoccupante. Comparativement, à celle, de la moyenne, prévalant, dans le monde occidental. Ainsi, un étudiant français, sur quatre, vit-il, sous le seuil, de pauvreté, aujourd’hui. En outre, dans la plupart, des pays homologues, surtout, du Nord, la grande majorité, des jeunes majeurs, étudiants ou, actifs, vivent, entre eux, en campus dédiés ou, logements indépendants. Non, chez leurs parents, comme, en France. Cela, est plus propice, à la maturité, l’épanouissement, l’autonomie juvéniles.


 

 

La santé, des jeunes français, se détériore. Les quatorze – vingt-deux ans, se nourrissent moins bien, que dans le passé, se droguent plus, dorment moins. Plus, se disent, en mauvaise santé : 15 pour cent, en 2017, 12 pour cent, en 2016. 90 pour cent, des étudiants, ne voient pas, de médecin, régulièrement. De plus en plus, pratiquent l’automédication. 45 pour cent, en 2017, 38 pour cent, en 2016. Il y a, un problème financier. En moyenne, les étudiants, de France, disposent, de 379 euros mensuels, pour vivre.

 

Soit, une centaine d’euros, en moins, qu’en 2007, une décennie, plus tôt : 470 euros ! 60 pour cent, sont en difficulté matérielle. Depuis, un an, l’argent, consacré, à l’alimentation, a baissé, de 10 pour cent. 9 euros, par jour, en moyenne. 38 pour cent, des jeunes, dépensent, moins, de cinq euros, par jour, pour se nourrir, contre, 22 pour cent, en 2016. L’essentiel, des dépenses juvéniles, ne va pas, à la santé et, l’alimentation, or, aux sorties, à la culture, aux achats divers. Presque, un quart, des étudiants, dorment, moins, de six heures, par nuit. Six sur dix, disent, mal dormir, à cause, du stress.

 

Un dixième, consomme, des anxiolytiques, antidépresseurs, calmants antistress. 83 pour cent, des étudiants, 61 pour cent, des lycéens, ont consommé, de l’alcool. Plus, d’un quart, des étudiants, 15 pour cent, des lycéens, fument. 30 pour cent, des étudiants – 25 pour cent, en 2016 – 14 pour cent, des lycéens, ont consommé, au moins, un stupéfiant psychoactif. Cannabis, cocaïne, amphétamines, héroïne… 77 pour cent, des étudiants, ne se font pas, toujours, dépister, concernant, le Sida, les Ist, Mst, quand, ils changent, de partenaire.

 

La moitié, jamais. 37 pour cent, des lycéens, 54 pour cent, des étudiants, n’usent pas, toujours, de préservatif. Deux lycéens et, étudiants, sur dix, ont de fausses croyances, sur les modes, de transmission, du Sida. Un étudiant, sur dix, pense, qu’il est possible, d’en guérir. Près, de 30 pour cent, ont de fausses croyances, sur les modes, de transmission. Or, 98 pour cent, des jeunes, affirment, avoir été informés, sur le virus, durant, leurs études.

(Baromètre annuel Smerep, mutuelle étudiante, étude, sur la santé, des lycéens & étudiants, France, 2017 / Article afférent, du magazine hebdomadaire, d’information, Le Point, France, 29 juin 2017).


 

Les inquiétantes données, évoquées, ci-dessus, ne sont, qu’une illustration, de plus, du lourd marasme aggravé, de notre jeunesse nationale. L’on ne peut plus persister, à se dire, in petto : bernique ! Ni, comme, disent, les anglophones : Don’t worry, be happy ! Ne t’en fais pas, réjouis-toi ! En diabolique, délétère, logique, de déni hexagonal, habituel. Multipliant, les rodomontades, de matamore, à la Tartarin de Tarascon. (A. Daudet, écrivain français, 1840-1897, Aventures prodigieuses, de Tartarin de Tarascon, roman, France, 1872).

 

Pour autant, cette « génération, à la peine », plus, que jamais, en l’adversité, demeure, vaillante, courageuse, méritante. « Elle se bat, pied à pied, coûte que coûte, avec l’énergie, du désespoir, pour sauver et, chèrement, sa peau ». Elle fait sienne, la devise : « Audaces, fortuna juvat ! La fortune sourit, aux audacieux » ! (Virgile, écrivain, poète latin, 70-19 av. J.-C., Aeneis, Énéide, épopée, Empire romain, 29-19 av. J.-C.). Elle n’élude pas, le commandement évangélique : « Levez-vous, n’ayez pas peur ! » (Matthieu, apôtre, Ier s., XVII-7, Évangile, Nouveau Testament, La Bible, Moyen-Orient, Ier s.). Elle ne renie pas, un mot, du serment, de ses lointains congénères, de l’Antiquité grecque.

 

« Je ne déshonorerai pas, les armes sacrées, je n’abandonnerai pas, mon « alter ego », là, où, je me trouverai posté. Je combattrai, pour les principes sacrés, ceux, des dieux, comme, ceux, des hommes. Je ne remettrai pas, à mes successeurs, la patrie, amoindrie, mais, plus grande et, plus forte, de mon propre chef et, avec le concours, de tous. J’obéirai, à ceux qui, tour à tour, gouvernent sagement, aux lois, en vigueur et, à celles qui, avec mesure, seraient établies. Si quiconque, entreprend, de les renverser, je ne le laisserai pas, agir, sur mon initiative ou, avec l’aide, de chacun. J’honorerai, les cultes, de mes ancêtres. […] ».

(Serment des éphèbes, Grèce antique, texte figurant, sur une stèle, du IVe s. av. J.C.).

 

Le devoir, des adultes, est de, toujours, faire prendre conscience, à leur descendance, de la relativité, du temps, de l’espace, des choses matérielles terrestres. L’être humain ne vit pas, au-delà, d’un siècle ou, guère plus. Les entités collectives étatiques, les empires, ne dépassent, généralement pas, le millénaire. Les religions, systèmes philosophiques, peuvent atteindre, les quelques millénaires. Les espèces vivantes existent, quelques millions, d’années. La vie cellulaire perdure, quelques milliards, d’années. L’univers se mesure, à l’échelle potentielle, de quelques dizaines, de milliards, d’années. Or, seules, certaines réalités, survivent, sans nulles, limites temporelles, au-delà, des humains, qui en sont, à l’origine. Il s’agit, des traits culturels, de civilisation, moraux, spirituels, intellectuels, de notre espèce anthropologique, métacognitive. La seule vivante, en un stade élaboré, avancé, sur notre planète.

 

Ces données métaphysiques ont donc, pour particularité originale, unique, d’être intemporelles, comme, universelles. Que la jeunesse se garde, des excès, d’activisme, de futilités, de volontarisme. Qu’elle prenne soin, d’observer, recul, réflexion, méditation.

 

« […]. Tout le malheur, des hommes, vient, d’une seule chose, qui est, de ne savoir pas, demeurer, en repos, dans une chambre ».

(B. Pascal, philosophe français, 1623-1662, Pensées, essai, de morale apologétique, France, 1670).

 

La vie ne saurait, se résumer, à une sorte, de commedia dell’arte, (Théâtre populaire comique, États italiens, XVIe s.), bouffonnerie permanentes. Arlequin, Scaramouche, Polichinelle, Pierrot, Colombine, Pantalon, Cassandre, Matamore et, Scapin… Autant, d’histrions, de baladins et, autres saltimbanques, fort talentueux et, des plus sympathiques. Lesquels, ne sauraient, toutefois, servir, de modèles paradigmatiques, absolus et, intangibles.


 

 

Redisons, ici, que « le mérite n’attend pas, la maturité, de l’âge ». Que les jeunes, n’oublient pas, que certains, de leurs semblables, ont assumé, de hautes responsabilités, fort précocement. Ainsi, certains parlementaires, députés français. M. de Montmorency-Laval, 1767-1826, élu, à vingt-deux ans, en 1789, à l’Assemblée nationale constituante. (Révolution, monarchie d’Ancien Régime, France, 1589-1789). P. Grappe, 1775-1825, élu, à vingt-et-un ans, en 1797, au Conseil des Cinq-Cents. (Première République, France, 1792-1804, Directoire, France, 1795-1799).

 

L. de Cambacérès, 1832-1868, est élu, à vingt-quatre ans, en 1857, au Corps législatif. (Second Empire, France, 1852-1870). C. Monjaret, 1922-2009, est élu, à vingt-quatre ans, en 1946, à l’Assemblée nationale. (Quatrième République, France, 1946-1958). G. Mahaman Condat, 1924-2012, est élu, à vingt-quatre ans, en 1949, à l’Assemblée nationale. (Quatrième République, France, 1946-1958). M. Maréchal-Le Pen, 1989-, est élue, à vingt-deux ans, en 2012, à l’Assemblée nationale. (Cinquième République, France, 1958-). De nos jours, L. Pajot, 1993-, est élu, à vingt-trois ans, en 2017, à l’Assemblée nationale. (Cinquième République, France, 1958-).


 

L’avenir, des jeunes, de France, d’Europe, est, avant tout… européen ! En 2017, l’Union Européenne a soixante ans. La plupart, des juniors, de notre pays, y adhèrent, mais, 70 pour cent, s’inquiètent, pour son avenir. 82 pour cent, estiment, la construction européenne, positive. Pour un jeune, sur deux, la libre circulation, des personnes, est le premier point fort, de l’Union. Les échanges culturels, universitaires, comme, le programme Erasmus, sont cités, à 36 pour cent. La paix, à 33 pour cent. La monnaie unique, à 20 pour cent. Les échanges commerciaux, à 18 pour cent. Cependant, les jeunes français sont déçus, par l’Union, d’un point de vue, diplomatique, économique, administratif.

 

Ils regrettent, « l’absence, de position commune, sur la scène internationale », à 32 pour cent, à égalité, avec « le poids, des lobbys ». « La croissance inégale, selon, les pays », à 30 pour cent. La « bureaucratie », à 17 pour cent. « Le net manque, de rapprochement, entre les peuples », à 17 pour cent. « Le manque, de contrôle, aux frontières ». Un jeune, sur cinq, souhaite, le départ, de la France, de l’Union, que l’Hexagone abandonne, la monnaie unique. 61 pour cent, disent, « partager, des valeurs, une histoire, communes, avec les autres pays, de l’UE.

(Étude OpinionWay, pour le quotidien français, d’information, 20 Minutes, mars 2017, échantillon représentatif, de 837 jeunes, de 18-30 ans, méthode, des quotas, 20 Minutes, article, de L. Cometti, France, 24 mars 2017).


 

En illustration, à l’ « apport, de la jeunesse, au monde », rappelons, tout, ce que le Japon contemporain, doit, à l’un, de ses fils, les plus illustres. Jeune souverain qui, plus, que tout autre, aura, puissamment, contribué, à la prospérité, au rayonnement, renouveau, de l’Empire du Soleil Levant, moderne. Il s’agit, de l’Empereur, Mutsu-Hito, Meiji. (Homme d’État, souverain régnant, Japon, 1852-1912, règne, 1867-1912). Ce dernier nom, Meiji, désignera aussi, l’ère (1868-1912), de son règne. Il accède, au trône impérial japonais, adolescent, dès l’âge, de quatorze ans. Héritier, de l’une, des plus anciennes institutions dynastiques, mondiales, à ce jour, depuis, l’Antiquité.

 

Premier monarque, de ce qui sera, l’Empire du Japon (1868-1945). Meiji signifie « gouvernement éclairé ». À l’image, des Lumières, en l’Europe, du dix-huitième siècle. Le pays sort alors, de son isolement séculaire. Il se rapproche, de l’Occident, s’industrialise et, bouleverse, son organisation sociale, économique, éducative, décuple, son niveau techno-scientifique. Par des réformes drastiques, sans précédent. Mutsu-Hito abolit, le vieux système féodal, l’institution, du shogunat, dictature militaire, de fait. Il institue, une Constitution (1889), un Parlement élu (1890). Les castes sont supprimées, l’égalité, de tous, est affirmée. Les terres sont redistribuées. L’éducation est proclamée, désormais, obligatoire.

 

Les étudiants vont se former, en Occident. L’armée est réorganisée, à l’allemande. Elle est basée, sur la conscription (1873). Sa flotte bat la Chine, (Corée, 1894-1895), la Russie, (Tsushima, 1905). Une puissante économie moderne, capitaliste, émerge, avec un commerce florissant, sur le modèle, du Royaume-Uni. Un empire japonais extérieur, se constitue. Pour la première fois, le pays devient, une grande puissance mondiale. Faisant craindre, en Occident, un « péril jaune ». Mutsu-Hito permet, à l’institution impériale, de diriger, effectivement, son pays, sous son règne et, jusqu’à la fin, du Second Conflit mondial, 1939-1945. (Empire du Japon, 1868-1945). Le shinto devient, « religion d’État » (1871). Les préfectures administratives sont créées (1871).

 

À tous points de vue, le jeune empereur initie, une révolution, culturelle, politique, inédite, pour sa nation. Notamment, un système, d’éducation nationale, obligatoire, moderne et, publique, de type américain, est créé (1872). Mutsu-Hito est l’une, des « représentations, de l’Histoire mondiale », les plus éclatantes, exceptionnelles, d’une régénérescence intégrale, d’un pays, d’un peuple. Par un très jeune dirigeant, déterminé, visionnaire, brillant. Démontrant, une fois encore, les extrêmes vertus, qualités, talents, de l’ardente juvénilité !

(E. Arcambeau, auteur français, 19e/20e s., Mutsu-Hito, l’Empereur du Meiji – 3 novembre 1852- 30 juillet 1912, biographie historique, France, 1912, rééd., 2013 / C. Galan, spécialiste, du Japon & J.-M. Olivier, historien français, 20e/21e s., dir., Histoire du & au Japon – De 1853 à nos jours, ouvrage historique, France, 2016).


 

Allons Enfants se définit, comme : un « parti politique jeune, transpartisan, participatif. Géré, par des étudiants, jeunes actifs, de dix-huit, à vingt-cinq ans. Un Think Tank, contribuant, au renouvellement, des idées, par des propositions novatrices, progressistes, humanistes ». Cette heureuse initiative, audacieuse, pionnière, inédite, en France, est à saluer ! Il s’agit, notamment, d’un mouvement, de jeunes, œuvrant, par et, pour, les juniors. Au-delà, plus largement, au service, du pays et, de la société, tout entiers. Nonobstant, à l’origine, son bureau exécutif, comme, dans un parti traditionnel, était constitué, de notabilités adultes, non, de jeunes anonymes, exclusivement. Ce qui illustre, la difficulté, de la jeunesse, de cet État, à pleinement, s’affranchir, de la « tutelle », des aînés. Toutefois, depuis, les cadres ont été rajeunis, ce qui est fort heureux !

 

Notons, également, l’intéressant travail didactique, de ce jeune étudiant, de vingt-trois ans, en 2020, H. Travers. Lequel, sur Internet, via, sa chaîne vidéo, YouTube, HugoDécrypte, éclaire l’actualité, pour tous ses pairs. Interrogeant, en outre, des personnalités politiques. Jusqu’au président de la République française, E. Macron, (Homme d’État, France, mandat présidentiel 2017-2022), en personne, en 2019 ! Tout ceci, participe, de la construction adulte, de la jeunesse, de son apport sociétal, propre et, doit donc, à ce titre, être encouragé.

 

À l’opposé, de ces positives et, fructueuses entreprises juvéniles, prenons garde, à certaines actuelles, carences éducatives, accrues. Menant, une enseignante, excédée, par les incivilités, de ses élèves lycéens, pourtant, favorisés, à les admonester, vertement. Leur reprochant, à juste titre, non, pas, « d’être mal élevés, mais, non élevés, du tout » ! De même, le père, d’un collégien, de quatorze ans, s’étonne-t-il, que son fils ignore, le sens, d’un terme, aussi courant, que celui, d’ « éphémère ». Le premier émet alors, l’hypothèse, que son rejeton « hiberne, en classe ou, que l’enseignement est nul ». Telle est, de fait, la problématique, en cause !

 

Cela, n’empêche nullement, les jeunes, de savoir distinguer, les bons maîtres, d’être conscients, de ce qu’ils leur doivent, de leur en être reconnaissants. Ainsi, le jour, de son départ, à la retraite, un enseignant, de collège, en activités sportives, est-il, tout particulièrement, honoré. Les sept cents élèves, de l’établissement, l’ovationnent follement, en une interminable, émouvante, haie d’honneur ! Enseignons, à notre jeunesse, la foi, en soi, le travail acharné, la force mentale. Pour qu’elle s’accomplisse, sous les meilleurs auspices, hic et nunc, ici et, maintenant. En une « juvénilité équilibrée, mesurée, ni Artaban ou, Petit Chose ni, faraude ou, honteuse ». Pour une nouvelle génération affirmée, maîtresse, d’elle-même, avec la pleine humilité, qui sied, à l’authentique sagesse !

 

Les Anciens, de l’Antiquité gréco-romaine, accordent, la plus haute importance, aux jeunes, à la juvénilité. À l’aube et, aux fondements, de notre civilisation occidentale. Ainsi, Hébé, en la mythologie grecque, fille, de Zeus et, d’Héra, est-elle, la déesse, de la jeunesse, la vitalité, la vigueur juvéniles. Veillant, aussi, sur les jeunes mariés. De même, l’adolescent, Ganymède, personnifiera-t-il, par excellence, la juvénilité, dans les mythes grecs antiques. En la mythologie, de l’Antiquité romaine, Juventas, fille, de Jupiter et, de Junon, est la déesse, de la jeunesse masculine. Devenant adultes, les jeunes hommes lui versaient, une obole, lors, de leur prise, de la toge virile. Marquant, leur accession, à la maturité. Donc, à l’âge, du service militaire.

 

Héraclès, fils, de Zeus et, d’Alcmène, est l’un, des héros, les plus adulés, de la mythologie grecque antique. Devant expier, un crime familial, il doit alors, réaliser, douze travaux, hors, du commun. Ce qui exigera, de lui, une décennie entière, de labeur… herculéen.

 

1- Tuer, le lion de Némée et, ramener sa dépouille.

2- Exécuter, l’hydre de Lerne.

3- Capturer, la biche de Cérynie, créature d’Artémis.

4- Attraper vivant, le sanglier d’Érymanthe.

5- Nettoyer, de façon inédite, les écuries d’Augias.

6- Exterminer, les oiseaux du lac Stymphale.

 

7- Dompter, le taureau crétois de Minos.

8- Se saisir, des juments de Diomède.

9- Prendre, la ceinture d’Hippolyte.

10- Battre, le géant Géryon et, s’emparer, de ses bœufs.

11- Dérober, les pommes d’or des Hespérides, gardées, par Ladon.

12- Subir, le passage, aux Enfers, pour en déloger Cerbère et, le présenter enchaîné.

 

À l’image, d’Héraclès / Hercule, la jeunesse, d’aujourd’hui, a pour tâche, elle aussi, de réaliser, douze grandes missions existentielles. Pour atteindre, son plein accomplissement adojuvénile, de vie. Afin, d’accéder, à la maturité adulte, la plus authentique, réussie et, comblée, possible.

 

1- Veiller, à votre bonne santé, physique, psychique, sociale, par vos parfaite hygiène, auto/discipline, de vie.

2- Vous assurer, d’un bon équilibre psychomoral, mental, en cultivant, votre saine psyché cognitive, émotionnelle, comportementale.

3- Entretenir, d’harmonieuses relations familales, affectives, sociales, par l’entremise, de liens apaisés, avec vous-même, autrui.

4- Œuvrer, à votre complète insertion sociale, en développant, vos compétences et, suivant, vos voies, qui vous le permettent, le mieux.

5- Être, en mesure, d’assurer, votre subsistance matérielle, personnelle, en vous rendant utile, à vos contemporains, mettant, en œuvre, des aptitudes rétribuées.

6- Vous astreindre, à une solide formation, d’études, aussi complète, que possible, au maximum, de vos capacités, en mobilisant, vos savoirs, d’excellence.

 

7- Vous engager, en votre pérenne, intégration professionnelle, par la maîtrise, de vos savoirs-faire spécifiques, originaux, maximaux.

8- Vous réaliser, par vos loisirs, votre culture, exigeants, de qualité, enrichissants, par votre entretien, de centres d’intérêts éclectiques, constants et, gratifiants.

9- Opter, pour un corpus dense, de vos valeurs, idéaux et, adhésions, en dépassement, de vous, par la guidance, de vos principes, repères sûrs, faisant sens, à votre vie.

10- Structurer, votre personnalité, en maturité progressive, vers votre plein adultisme idoine, par vos optimisme, volontarisme, élévation, de vous constructifs.

11- Privilégier, tous les ferments, de vos épanouissement, réalisation, de vous, plénitude, par vos sérénité, créativité, acceptation de vous, d’autrui, humanisme.

12- Conserver, quoi, qu’il en soit, votre foi, en vous, autrui, la vie, votre destin, en vos motivation existentielle, éthique individuelle, par vos persévérance, ambition, pour progresser.

 

Comme, Héraclès, Persée est un jeune héros, de la mythologie grecque antique. Lui échoit, la mission, de tuer, la Gorgone Méduse, au regard pétrifiant, ceux, qui le croisent. Il en sera, le vaillant vainqueur. Il sauve, ensuite, la princesse Andromède, des attaques, d’un monstre marin et, l’épouse. Thésée est, également, une autre figure héroïque mythique, juvénile, de l’ancienne Grèce. Il est le dompteur vainqueur, du taureau de Marathon. Minos, roi, de Crète, vainqueur, des Athéniens, exige, de ces derniers, tous les neuf ans, le sacrifice, de sept jeunes hommes et, sept jeunes filles. Livrés, en holocauste, au monstre, Minotaure. Thésée se rend, en Crète, pénètre, le labyrinthe, antre, de la créature, à corps humain, tête, de taureau, la tue, sans coup férir. Il regagne Athènes, sain et sauf. Séjournant, à Delphes, Thésée tranche, sa chevelure, en fait offrande, à Apollon.

 

Cela, est à l’origine, d’un rituel athénien, subséquent. Les jeunes hommes, de l’Antiquité, consacreront, également, désormais, leur chevelure, à une divinité. Après, l’avoir fait pousser, jusqu’à, leur puberté, ce rite symbolise, leur accès, à l’âge adulte. Ces fabuleux récits démontrent, que nos aînés, de l’Histoire ancienne, avaient une vision, tout autrement, positive, de la jeunesse. Bien plus valeureuse, comparativement, à la nôtre, avant, l’ère moderne. (Antiquité et, Moyen Âge). Le jeune est alors, considéré, comme, capable, hardi et, d’apport bénéfique, à sa société, ses contemporains. Depuis, (Époques moderne et, contemporaine), le junior est appréhendé, comme, inapte, paresseux et, source, de désagréments, pour autrui. « La confiance, le crédit, l’adhésion, à la juvénilité, se sont mués, en défiance, débit, rejet » !

 

« Il était, un petit navire, Qui n’avait jamais, navigué. […]. Il partit, pour un long voyage, Sur la mer Méditerranée. […]. Au bout, de cinq, à six semaines, Les vivres vinrent, à manquer. […]. On tira, à la courte paille, Pour savoir, qui serait mangé. […]. Le sort tomba, sur le plus jeune, Qui n’avait jamais, navigué. […]. On chercha alors, à quelle sauce, Le pauvre enfant, serait mangé. […]. Pendant, qu’ainsi, l’on délibérait, Il monta, en haut, du grand hunier. […]. Il fit, au ciel, une prière, Interrogeant, l’immensité. […]. Mais, regardant, la mer entière, Il vit des flots, de tous côtés. […]. Au même instant, un grand miracle, Pour l’enfant, fut réalisé. […]. Des petits poissons, dans le navire, Sautèrent, par et, par milliers. […]. On les prit, on les mit, à frire, Le jeune mousse fut sauvé. […] ».

(Il était, un petit navire, d’après : Méridien, comédie-vaudeville, France, 1852. Livret, de L.-F. Nicolaïe, dit, Clairville, poète, chansonnier, dramaturge français, 1811-1879, et al., musique, de E. Montaubry, compositeur français, 1824-1883).

 

Quand, les temps sont fastes, la société adulte dominante condescend, à « octroyer », à sa jeunesse, quelques menues « prébendes ». Or, malheur, aux cadets, si la « disette », vient, à frapper, les aînés. En ce cas, les juniors sont les premiers, à en pâtir. Au seul, profit, de leurs seniors. Dans le monde professionnel, les jeunes sont, toujours, « taillables et corvéables », à merci. Derniers, embauchés, premiers, licenciés. Devant subir, en silence, sous peine, de ne jamais, « faire carrière ».

 

Le pire est réservé, aux jeunes filles, jeunes femmes. Endurant, une « double peine ». Celle, de la juvénilité, comme, les garçons et, celle, du sexe féminin. Dont, nombre, d’hommes adultes, notamment, à pouvoir hiérarchique, usent et, abusent, sans, nulle, vergogne, toute honte bue. À tort et, à travers. Multipliant, pressions, harcèlements, voire, agressions caractérisées. Chantages, à l’emploi, au maintien, de poste, à la promotion et, au renvoi, pur et simple. Aux fins, d’obtenir, de gré ou, de force, des faveurs indues, malséantes et, hors, de propos.

 

Si, par malheur, la jeune collaboratrice refuse ou, parle, se plaint, elle est, la plupart, du temps, réduite, au silence et, boutée dehors. Privée, de son emploi. De façon, outrageante et, ignominieuse. Outre, que les jeunes femmes, comme, leurs aînées, sont moins reconnues, payées, promues, dans le monde, du travail. Ce, par rapport, à leurs homologues masculins, de même rang. Par le plus grand, des « hasards », le mousse est condamné, à servir, de repas, aux marins affamés, en perdition. Certes, pas, le capitaine ou, un matelot confirmé ! Or, par sa seule, foi, en lui, son destin, refus, de la fatalité, le jeune sacrifié est sauvé. Non, par les adultes, de leur fait !

 

« J’ai du bon tabac, dans ma tabatière, J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas. J’en ai du fin et, du bien râpé, Mais, ce n’est pas, pour ton vilain nez ! J’ai du bon tabac, dans ma tabatière, J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas ».

(J’ai du bon tabac, chanson populaire enfantine, de G.-C. de Lattaignant, poète français, 1697-1779, d’après : La Servante au bon tabac, concerto comique, de M. Corrette, compositeur et, organiste français, 1707-1795, France, 1733).

 

Traditionnellement, à toutes époques, toutes contrées, la juvénilité, par principe, n’est pas « vouée, au meilleur, mais, au pire ». Sous prétexte, d’apprentissage, d’inexpérience, comme, d’insuffisance, d’immaturité, les jeunes sont contraints, à un véritable, « bizutage social ». Tout autant, injustifié, inique, inutile, que contre-productif. Imposé, par leurs devanciers, en archaïque, « droit, d’aînesse ». Les juniors sont, alors, découragés, dépités, démobilisés, au lieu, d’être motivés, entraînés, galvanisés. Empêchés, à donner, le meilleur, d’eux-mêmes, ils se limitent, au strict minimum.

 

Privant, l’ensemble, de leur société, de leur précieux, indispensable, apport. Au détriment, des anciens, comme, du leur, soit, de tous. Plus, que jamais, le monde regorge, de tout, ce dont, à besoin, la génération montante, pour s’épanouir, prospérer, enrichir, à son tour, l’univers. Or, par égoïsme, caprice, « privilège, d’antériorité », les prédécesseurs refusent, arbitrairement, ouvertement, aux successeurs, l’essentiel. Pourtant, légitime, en réalisation, de soi. Ainsi, l’image, du meilleur tabac, dénié, signifie, que la jeunesse, n’est pas jugée « digne », d’être gratifiée, mais, mortifiée. Ne pouvant, progresser, elle ne grandit pas, reste assujettie !

 

« La ville écrase, la forêt, Pour y installer, son décor, Sans songer, au bruit, que ferait, Le chant, de tous les oiseaux morts. On cimente, le paysage, On bétonne, les horizons, Nous voici, arrivés, à l’âge, De raison. Le petit sentier, de l’école, Est une autoroute, à six voies, Qui mène, à la piste, d’envol, Où, les Boeing, hurlent, de joie. Il y a, du goudron, sur la plage, Et, du gas-oil, sur le gazon. […]. On a piétiné, les ballades, Et, les refrains, de nos printemps, On en a fait, des marmelades, Pour des vieillards, de dix-sept ans. […].

 

Les décibels, nous assassinent, Les scooters, nous bouffent, le cœur, Et, la télé, dans les cuisines, Nous explique, notre bonheur. Quand, on veut rêver, les nuages, Ont la forme, de champignons. […]. Rien, à faire, petit bonhomme, Mets, ta tête, sous l’oreiller. Grand-mère, a bouffé, une pomme, Et, c’est à nous, de la payer. Tiens-toi tranquille, reste sage, Enfoui, au creux, de ta maison, Et, laisse, laisse, passer, l’âge, De raison ».

(L’Âge de raison, chanson, texte, de F. Blanche, auteur français, 1921-1974, musique, de H. Leca, compositeur français, 1914-1981, France, 1965).

 

L’âge, dit, « de raison », qualifie, de façon ancestrale, depuis, le dix-septième siècle, l’enfant, d’environ, sept ans. Devenant, capable, de constructions intellectuelles élaborées. Comme, de prendre, pleine conscience morale, de ses actes. Sous, l’Ancien Régime, (France, 1589-1789), garçons et filles sont, définitivement, intégrés, au monde adulte, en responsabilité, autonomie. Leur premier septennat existentiel, étant écoulé. Or, d’un point de vue social, sociologique, sociétal, ce qui avait cours, aux temps passés, est révolu. Tout particulièrement, depuis, un bon demi-siècle.

 

De façon, cognitive, émotionnelle et, comportementale, l’ « âge, de raison », est, surtout, celui, des adojeunes, de quinze – vingt-quatre ans. Ainsi, le significatif texte, cité, ci-dessus, évoque, l’âge, de dix-sept ans, non, de sept. Il date, du milieu, de la décennie 1960, époque même, de la césure historique, évoquée. Ce sont les juniors, qui sont « rattrapés, par les pleines réalités, du monde adulte, tel, qu’il est ». Avec tout, ce que cela, implique, pour eux, bien plus, que les enfants, même, « grandis ». Quel est donc, ce contexte, depuis, la fin, des Trente Glorieuses, (Occident, 1945-1975) ? Hélas, notamment, pour nos jeunes, « bien plus, indéniablement, de malus, que de bonus » !

 

Une urbanisation croissante. Une écologie fort altérée. Des pollutions généralisées, tournant, aux empoisonnements collectifs. Un pervertissement alarmant, des esprits, intoxiquant, tout particulièrement, la juvénilité, par essence, vulnérable. Un espace-temps, de fureur, fracas et, d’emballements, exaspérés. Non, de paix, sérénité, mesure. Une décérébration, par médias omniprésents, inquisiteurs, interposés. D’illusoires évasions, psychédéliques. Une génération, de Baby-Boomers, en fin, de carrière ou, retraités, qui ont dilapidé, toutes les richesses et, les ressources disponibles. Aux dépens, des cohortes juvéniles, d’aujourd’hui, qui se retrouvent, ainsi, fort démunies.

 

À qui, leurs indélicats, imprévoyants et, insouciants, aînés, ne laissent, que dettes, pénuries et, désastres, de toutes sortes. Une jeunesse, qui n’a, alors, plus, le loisir, devenu, introuvable luxe indécent, de la guillerette impavidité, de ses inconséquents, récents, ancêtres ! Devant, « dare-dare, en payer, le prix exorbitant ». La philosophie, de ce « conte, des temps modernes », est que les actuels juniors, en sont réduits, à l’impuissance. Courber l’échine, sous l’orage, en espoir, d’hypothétiques embellies. Muselés, par l’ingratitude, de leur triste sort. Anesthésiés, de factices conforts. Attendant, que leur juvénilité volée… trépasse !

 

« Bon voyage, Monsieur Dumollet, À Saint-Malo, débarquez, sans naufrage, Bon voyage, Monsieur Dumollet, Et revenez, si le pays vous plaît. Si vous venez voir, la capitale, Méfiez-vous, des voleurs, des amis, Des billets doux, des coups, de la cabale, Des pistolets, des torticolis. […]. Là, vous verrez, les deux mains, dans les poches, Aller, venir, des sages et, des fous, Des gens bien faits, des tordus, des bancroches. Nul, ne sera jambé, si bien, que vous. […]. Des polissons, vous feront, bien des niches, À votre nez, riront bien, des valets, Craignez, surtout, les barbets, les caniches, Car ils voudront, caresser vos mollets. […]. L’air, de la mer, peut vous être contraire, Pour vos bas bleus, les flots sont un écueil. Si le séjour, enfin, pouvait vous déplaire, Revenez-nous, avec bon pied, bon œil ! […] ».

(Bon voyage, Monsieur Dumollet, d’après : Le Départ, pour Saint-Malo, vaudeville, de M.-A. Désaugiers, compositeur, dramaturge, poète français, 1772-1827, France, 1809).

 

État, à part entière, l’adojeunesse, de notre siècle, est, tout autant, une transition, un passage, un cheminement, entre l’enfance et, l’adultisme. Les adultes étant, quant à eux, parvenus, à destination. L’objectif, des juniors humains, est, ayant quitté, l’ère enfantine, de rejoindre, celle, de la pleine maturité. Réalité intangible, intemporelle, universelle, de notre espèce. Voyage, qui n’est pas, sans encombre, aléas, adversité, de toutes natures. À l’image, de celui, du Sieur Dumollet, du vaudeville, de Désaugiers. Il s’agit, de même, pour tout jeune, en pérégrination, vers son devenir adulte, d’éviter, maintes chausse-trappes.

 

D’accoster, à bon port, sans avoir fait naufrage. De se défier, autant, des inconnus malintentionnés, que des proches familiers. Des cadeaux empoisonnés, que des dommageables manigances, intrigues. Tout jeune, se doit, avec clairvoyance, discernement, de bien différencier, son prochain fréquentable, de celui, qui ne l’est pas. Flatteries, tout comme, attaques, doivent être tenues, en fort grandes, prudence et réserve. La traversée, entre enfance et, adultisme, étant, des plus périlleuses, hasardeuses, délicates, un « accident, de parcours », est toujours, possible. Il convient, alors, que tout junior, puisse, à tout moment, avec l’aide, des adultes, bénéficier, d’une « deuxième chance ».

 

Ce qui signifie, pouvoir se donner, le temps, de la réflexion, « faire une pause », « reculer, pour mieux sauter », changer d’avis. Opérer, certains détours, voire, rebrousser chemin, tergiverser, se réorienter… Ce qui est, en d’autres termes, le « droit, à l’erreur », jeunesse, oblige. L’essentiel étant, quel, que soit, le trajet choisi, effectué, de bien arriver, sain et sauf, en territoire adulte ! Nombre, de contes, peuvent être considérés, comme, des allégories, illustrant, par analogie, métaphore, l’ « oppression », de la jeunesse. Ainsi, que l’ingéniosité, de celle-ci, à triompher, des pires adversités.

 

Ainsi, le Petit Poucet, avec ses frères, retrouve-t-il, son chemin, grâce, aux cailloux blancs, qu’il a, préalablement, eu la présence d’esprit, de « semer », sur sa route. Puis, il parvient, à dérober, à l’ogre, ses bottes, de sept lieues, permettant, à la fratrie, d’être hors d’atteinte. (C. Perrault, littérateur français, 1628-1703, Le Petit Poucet, conte, Contes de ma mère l’Oye, recueil, de contes de fées, France, 1697). Puisse, la juvénilité, compter, d’abord, sur elle-même, ses atouts, qualités propres, pour parvenir. Avec, tous les repères, de guidance, nécessaires et, les meilleurs moyens, pour progresser, au mieux et, au plus vite, en son existence.

 

Trois jeunes cochons quittent, leur famille, pour prendre, leur indépendance. Le premier se construit, une demeure, de paille, le deuxième, en bois, le dernier, de brique. Le loup détruira, les deux maisons légères, dévorera, ses occupants, mais, ne pourra, venir à bout, du logis, le plus solide ni, de son propriétaire. Le prédateur s’introduira bien, par la cheminée, mais, se tuera, en tombant, en une marmite, de soupe bouillante. C’est, alors, sa proie initiale potentielle, qui en fera, son dîner ! (Les Trois Petits Cochons, conte traditionnel européen, XVIIIe s.).

 

La morale, de l’histoire, pour la nouvelle génération, est, que seule, une solide préparation, de vie, permet, de surmonter, les duretés existentielles. L’incurie, l’insouciance, la négligence coupables, ne mènent, qu’au pire. Seuls, la prévoyance, les précautions, l’effort sérieux, permettent, de se prémunir, des aléas. Tout, dépend donc, des décisions, en conscience, for interne, libre arbitre, de chacun. En adojuvéniles responsabilité ou, impéritie.

 

Un jeune canard est rejeté, par ses congénères, car, il ne leur ressemble, en rien. Maltraité, ostracisé, il est contraint, de quitter, les siens. Après, maintes péripéties, avanies, le caneton arrive, à un lac, peuplé, de magnifiques cygnes. S’y mirant, il découvre, qu’il est, en réalité, l’un, d’eux. Qu’il n’a donc, jamais, été, le vilain petit canard, qu’il croyait être et, que l’on avait tenté, de lui faire croire, qu’il était. (H. C. Andersen, dramaturge, conteur, poète danois, 1805-1875, Le Vilain Petit Canard, conte, pour enfants, Danemark, 1842). Tout jeune, se doit, au préalable, d’être conscient, de son identité, de savoir, qui, il est, véritablement.

 

S’aimant, tel, qu’il est, envers et, contre tout et, tous. Indifférent, à son image. Quelle, que soit, l’opinion, d’autrui, à son égard. Le junior doit, se prémunir, contre, l’injustice, l’exclusion, la discrimination. La vraie tolérance, de toutes les différences et, singularités, devant être, la loi universelle. D’autant plus, que toute dissemblance, a priori, défavorable, peut se révéler être, en réalité, un avantage, valorisant et, recherché. Ce qui fait passer, du statut, si peu enviable, de paria méprisé, à celui, fort appréciable, de sujet charismatique, des plus admirés. En éclatante revanche, sur le sort. Ainsi, est, la jeunesse, souvent, incomprise, vilipendée, écartée, car, jugée indigne, déchue, seconde. Alors, qu’elle est, en réalité, digne, d’intérêt, car, valeureuse, capable et, riche, de ses positives spécificités.

 

En une nuit glaciale, du Nouvel An, une petite fille, marchande, d’allumettes, sans acheteurs, se retrouve seule, transie et, découragée. Dans le silence, de la neige, elle se réfugie, alors, en un renfoncement. Elle se réchauffe, à la lueur, de ses allumettes, qu’elle consume, une à une. Chacune, lui laisse entrevoir, des visions extatiques, de fastueux intérieurs, de fête. Le seul être, qui l’ait aimée, sa grand-mère, récemment, disparue, lui apparaît, alors. Pour l’emporter, avec elle, en l’Au-Delà, de la paix éternelle.

(H. C. Andersen, dramaturge, conteur, poète danois, 1805-1875, La Petite Fille aux allumettes, conte, Danemark, 1845).

 

Ainsi, la jeunesse est-elle, le « pur parent pauvre », de l’humanité, intemporelle et, universelle. Mortifiée, pénitente, abandonnée, par le monde opulent, des aînés. Iniquement, privée, de l’essentiel moral, spirituel, axiologique. Le salut, l’apaisement, pour la trépassée, du conte, viendra, d’une aïeule, bonne et, affectueuse. De même, que les jeunes, peuvent être soutenus, par des semblables et, adultes, bienfaisants et, bienfaiteurs, à leur égard. La symbolique, de la flamme fugace, symbolise, la fulgurance, de la juvénilité et, de toute existence humaine. Or, aussi, de leur intensité, densité et, valeur, ontologiques, ontogéniques, uniques, au sein, des espèces vivantes, de la création terrestre.

 

« Jeune homme, réjouis-toi, en ta jeunesse, livre ton cœur, à la joie, pendant les jours, de ta juvénilité, marche, dans les voies, de ton cœur et, selon, les regards, de tes yeux ».

(L’Ecclésiaste, XII-1, La Bible, Moyen-Orient, IIIe s. av. J.-C.).

De fait, en dépit, de sa défaveur, la néogénération est espérance !

 

Début 2017, une institution britannique, pour l’éducation, la fondation Varkey, diffuse, une étude fort intéressante et, significative. Celle-ci révèle, que les jeunes français, sont « les plus pessimistes, quant à l’avenir ». Juniors italiens et, turcs, suivent. Vingt mille jeunes, de tous continents, ont été interrogés. Les juniors hexagonaux craignent, tout particulièrement, les extrémismes, le terrorisme, les difficultés d’emploi. 67 pour cent, des quinze – vingt-et-un ans français, se disent heureux, 10 pour cent, malheureux. Ils sont parmi, les moins satisfaits et, épanouis, des jeunes, du monde, questionnés. 53 pour cent, des juniors, de notre pays, estiment, que « le monde, se dégrade », 6 pour cent, à peine, qu’il s’améliore. 81 pour cent, redoutent, surtout, extrémisme, terrorisme.

 

Le défaut, de débouchés professionnels, inquiète fort, aussi. Notre jeunesse, de France, comparativement, aux autres jeunes, d’Occident, est celle, qui a, le plus, peur, de l’immigration légale. Lui est, le moins, favorable. 27 pour cent, à peine, approuvent, l’aide, aux migrants, en matière, de conditions, de vie, de travail. Alors, que la nouvelle génération mondiale, soutient, majoritairement, les migrations. (Enquête internationale Jeunesse, fondation Varkey, Royaume-Uni, 2017, Agence France Presse, France, 8 février 2017). Ceci, démontre fort, une fois, de plus, que la juvénilité française, est en position, de repli, de défensive, d’anxiété. Du fait, qu’elle est, plus, que d’autres, encore, en Occident, en marasme, maltraitée, délaissée.

(M. Fize, sociologue français contemporain, Jeunesses à l’abandon, ouvrage de sociologie, France, 2016).

 

Il est temps, qu’il soit, en France, pleinement, reconnu, que la jeunesse nationale, « mérite, un sort meilleur, que celui, qui lui est fait ». En l’intérêt même, de la nation, tout entière. Ne pas y souscrire, serait, tout à la fois, pour raisons, d’équité, une faute, une erreur. La casuistique sépare, la faute morale personnelle, en conscience, for interne, devant mener, à résipiscence, d’une part. De l’erreur, tout aussi lourde, mais, de bonne foi, hors conscience, en for externe, à amender, de l’autre. La faute est un défaut, de raisonnement moral, éthique, axiologique. L’erreur, un déficit, de clairvoyance mentale, émotionnelle et, comportementale. Le « déni, de jeunesse », français, est une faute ontologique, qui consiste, à défavoriser, la partie juvénile, du corps social national, par purs préjugés iniques. Cela, est une lourde erreur, d’intelligence, car, en sabordant, la part, la plus dynamique, de sa population, le pays se prive, ainsi, d’avenir.

 

Rendons alors, hommage, à tous ceux, qui se dévouent, sans compter, si généreusement, bénévolement, pour les jeunes. Notamment, les plus défavorisés, méritants. Ainsi, O. Vallet, enseignant, du supérieur, héritier, d’une imposante fortune, qu’il a intégralement, offerte, à une fondation, portant, son nom. Au sein, de la Fondation de France. Laquelle, fournit, des bourses, d’études, aux collégiens, lycéens, étudiants, défavorisés, les plus brillants, de Paris, du Bénin, du Vietnam. Grâce, soit rendue, à ce généreux mécène, bienfaiteur, de la jeunesse. L’un, des principaux, en Europe, en terme, d’éducation.

 

Dans la plupart, des grands pays occidentaux, l’on réserve, aux juniors, le meilleur, en matière éducative, sociale, d’infrastructures afférentes. Cela, marque, le degré, d’évolution, de progrès, de ces nations, lesquelles, avancent, d’autant. Cela, indique, le poids, le respect et, l’importance, accordés, aux plus jeunes. Notre pays est bien plus, « avare » et, recule, dans le concert, des nations ! En France, le meilleur, n’est pas réservé, à la jeunesse. Un signe, « qui ne trompe pas » : les superbes installations scolaires, universitaires, de pays comparables, au nôtre. Nos écoles et, universités, qui menacent ruine, font pâle figure, nous font, littéralement, honte !

 

Nous nous égarons, sans cesse, en vaines polémiques, inerties, picrocholines guerres, au lieu, d’agir. Illusoirement, repliés, en nos tours d’ivoire, bastilles et, autres, improductives thébaïdes. Or, n’oublions jamais, que l’adojeunesse est l’avenir, des États, « par définition ». De plus en plus, de jeunes, d’aujourd’hui, connaîtront, les débuts, du vingt-deuxième siècle ! Nous, adultes, préférons, éluder, surseoir, nier, une génération, qui, alors, sans cesse, oscille, entre délétères minimalismes et, maximalismes. Les positionnements extrêmes, étant, les seules façons, pour elle, d’ « exister » et, pleinement.

 

En un monde et, une société, qui ne sont faits, « ni avec, ni par, ni pour, elle-même ». Les juniors, de France, sont paralysés, du fait que, dès, leur plus jeune âge, l’on ne cesse, de leur « taper, sur la tête », au lieu, de les encourager. Pourtant, la jeunesse n’a, en rien, démérité, bien au contraire. Ainsi, à l’été 2015, trois jeunes gens, au péril, de leur vie, parviennent, à mettre, hors d’état, de nuire, un terroriste, dans le train rapide, Amsterdam-Paris. Évitant, sans doute, par leur héroïsme, un terrible carnage. L’adojuvénilité est l’âge, tout premier, des plus ardentes et, folles aspirations.

 

Toutefois, il n’existe, en France, nul, réel parti politique, indépendant, de jeunesse. Or, surtout, des émanations juniors, de partis politiques conventionnels, existants. Sous l’étroite férule, des sourcilleux, ombrageux, aînés adultes. Le jeune français est fils, fille, de la puissante Grande Nation, pendant, deux longs siècles. Du Roi de France, Louis XIII (1601-1643), à l’Empereur des Français, Napoléon Ier (1769-1821), du dix-septième siècle, au début, du dix-neuvième. De l’action, du Premier ministre, le cardinal de Richelieu, (France, 1585-1642), à l’effondrement, de la bataille de Waterloo. (Belgique, 1815). Aux dix-neuvième et, vingtième siècles, défaites militaires, chute, de l’empire colonial, obligent, il sera ressortissant, d’une « puissance, fort moyenne ».

 

Avec le vingt-et-unième siècle, son pays lui apparaît, bien « restreint ». Quand, l’Europe, elle-même, son continent, s’efface, peu à peu, de l’aréopage, des contrées planétaires majeures. De quoi, méditer, sur le destin, la vanité, des nations. Symbole, de ce « déclassement national », même, les réfugiés, les migrants, du Moyen-Orient, ne souhaitent pas, pour la plupart, s’installer, en l’Hexagone ! Ils plébiscitent, majoritairement, l’Angleterre, l’Allemagne, les pays scandinaves, pour ce qui est, de l’Europe. États plus prospères, donc, attractifs, pour eux. Ce qui est signe, fort alarmant, qui ne trompe pas. La France n’attire pas, les immigrés, d’un certain « niveau » socioculturel, professionnel. Seulement, surtout, ceux, plus « modestes », d’autres horizons.

 

Il est vrai, que notre pays « se traîne, fort misérablement », en lenteurs et, blocages, aussi interminables, que lamentables ! Un exemple, parmi mille : la fondation culturelle d’art, Pinault, contrainte, de s’exiler, en un lointain palais vénitien. Alors, qu’elle devait, initialement, s’établir, à la nouvelle île Seguin, de Boulogne-Billancourt. Les travaux d’aménagement, ne cessant, de prendre, maint retard. La France a, ainsi, retardé l’implantation, d’un grand pôle artistique, qui plus est, français, sur son sol, pour d’ineptes raisons. Lequel, n’ouvre, alors, à Paris, à l’ancienne Bourse de commerce, qu’en 2021.

 

Ce type, de « contre-productifs exemples », est, hélas, légion ! Ce qui ne peut, qu’encore plus, inciter, nos jeunes, les plus dynamiques, à déserter, leur propre patrie, pour des cieux, plus attrayants, pour eux. Une grande part, d’entre eux, s’étiole, faute, d’idéal, de vie, authentiquement, motivant, épanouissant, qui élève. En un monde, de plus en plus, « aseptisé : inodore, incolore et, sans saveur » ! La juvénilité est le temps, de la passion, forte et belle, quand, celui, de la maturité, doit, toujours, être celui, de la pleine et, entière raison.

 

Or, cette adojeunesse française se trouve, ès qualité, de plus en plus, discriminée. Non seulement, par rapport, aux adultes, mais, aussi, entre jeunes, eux-mêmes. Selon, le milieu familial, de naissance, les parents, l’éducation reçue, la place, dans la fratrie. La date, de naissance, l’âge, le sexe, avec force avantages, aux garçons. Comptent aussi, le prénom, l’aspect physique, le type, d’études accomplies, le milieu et, le niveau socioculturels et, économiques, d’origine et, le lieu, de résidence. La provenance géographique et, ethnique. L’établissement, de formation, fréquenté, sa nature et, les diplômes obtenus. Interviennent, le ou, les premiers emplois, occupés, les réseaux, milieux sociaux, d’appartenance. Conditionnant, la possibilité, de faire carrière ou, pas… Tous vecteurs psychosociologiques, d’exclusion ou, d’insertion juvéniles.

(J.-F. Amadieu, sociologue français, Les clés du destin, livre, de sociologie, France, 2006).

 

La jeunesse ne peut s’accomplir, « quand, ce que le monde adulte, lui fait voir, est laid, au lieu, d’être beau. Quand, ce qu’il lui fait entendre, est dissonant, au lieu, d’être harmonieux. Quand, ce qu’il lui fait toucher, est visqueux, au lieu, d’être soyeux. Quand, ce qu’il lui donne, à sentir, est malodorant, au lieu, d’embaumer. Quand, ce qu’il lui fait goûter, est si mauvais, au lieu, d’être bon ». Les juniors méritent l’optimum, d’être « hissés, vers le meilleur, de l’exigence, non, pas, abaissés, vers les pires, des vilenies ». Contrairement, aux adultes, ils ont besoin, d’une double reconnaissance. D’abord, en tant, qu’humains, à part entière, ensuite, comme jeunes, ès qualité. Pour l’écrivain, E. Hemingway, (États-Unis, 1899-1951), Paris est une fête ! (Récit autobiographique, États-Unis, 1964). La juvénilité l’est, tout autant !

 

– Coaching Jeune XY – Paris 16 –


 

 

Ainsi, sous la Révolution française (1789-1799), la Convention nationale (1792-1795), avait-elle, institué, une fête annuelle de la Jeunesse. Au début, du printemps. L’auteur colombien, G. Garcia Marquez (1927-2014), conte l’histoire, de toute une famille, vouée, à vivre, « un siècle, d’ostracisme ». En sa fort célèbre, œuvre littéraire, Cent ans de solitude. (Fiction, de réalisme magique, Argentine, 1967). Par un funeste oracle, prophétique. Que notre jeunesse ne soit, de même, livrée, à la damnation éternelle. Celle, de la déshérence, de la déréliction et, l’abandonnisme, moraux. Qu’elle soit, tout au contraire, promise, aux plus beaux destins, ceux, du devoir accompli, du sens donné et, de la trace laissée, au temps, du grand départ ! Tragique Minotaure titan, enfin, transcendé, transfiguré, en lumineux être Sage !


 

 

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