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Accueil – Expert 15/24 – Méthode – Spécialités – Avis/Cas – Confiance
Public XY – (Andro)Jeunesse 2 – AndroJeunoPratique – Résumé – Contact

































































































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VOS « ATTACHEMENTS »
Vos Vie Familiale / Affectivité
(Andro)Juvéniles

































































































La famille est plus importante
Que les individus qui la constituent

































































































M. Isegawa
Écrivain, Ouganda, Pays-Bas, 1963-

































































































Chroniques abyssiniennes
Saga littéraire ethnologique, Pays-Bas, 1998

































































































Une affection
Est une conviction

































































































V. Hugo
Écrivain, France, 1802-1885

































































































Les Misérables
Œuvre littéraire, sociophilosophique
Historique, France, 1862
Existe-t-il, une famille « renouvelée », pour vous, jeune ? Les missions, de l’institution familiale, auprès, de vous, restent intangibles, bien, qu’exercées, fort autrement, que par le passé. Nous nous interrogerons, également, sur votre « destin familial », de junior. Seront, aussi, successivement, abordées, votre affectivité globale juvénile, puis, ses trois composantes, que sont l’amitié, l’amour et, la sexualité de jeunesse. Votre lien social sera étudié, dans la sociologie.

































































































En la seconde moitié, du dix-huitième siècle, une jeune fille, Suzanne, est contrainte, par ses parents, d’entrer au couvent et, d’y prononcer, des vœux religieux. Étant, une enfant naturelle illégitime, sa mère souhaite, laver sa propre faute passée. Suzanne veut rompre ses vœux, intente, à cet effet, un procès, à la communauté conventuelle. Elle subit, en rétorsion, les pires avanies et, perd son procès. Elle est transférée, en un autre monastère, dont elle s’enfuit.
Elle vit fugitive, dans la peur, espérant l’aide, d’un protecteur. Telle est, l’intrigue, de La Religieuse, (France, 1796), le roman-mémoires littéraire, de l’écrivain et, philosophe français, D. Diderot (1713-1784)286. Son enseignement reste actuel. Tout jeune, a droit, à sa liberté et, son libre arbitre, sa pleine latitude, de conscience et, de décider, à sa guise, de son sort. Les parents ne peuvent imposer, mais, doivent « éclairer » ! Leurs enfants sont souverains maîtres, de leur corps, leur esprit et, âme.
La jeunesse, même mineure, ne s’appartient, qu’à elle-même, n’en déplaise, aux adultes ! Les parents ont le droit et, le devoir, d’inculquer, à leurs enfants, des valeurs, en une optique éducative, morale. Il revient, aux jeunes, de les faire leurs ou, pas, au plus profond, de leur « for interne ». Outre, la famille, les juniors plébiscitent aussi, l’amitié, valeur cardinale, à son zénith, à leur âge. Au temps, de « Mai-68 », quatre jeunes, Christian, Gérard, Michel, Thierry, font connaissance et, deviennent amis, au lycée Pasteur, de Neuilly-sur-Seine.
Ils mettront, à profit, leurs solide amitié et, talents, pour devenir, depuis quatre décennies, les acteurs de comédie, parmi, les plus populaires, de ce pays. Créant, avec d’autres, la célèbre troupe, du Splendid, café-théâtre, créé, en 1974. L’on aura reconnu, C. Clavier, G. Jugnot, M. Blanc, T. Lhermitte. Ainsi, la jeunesse sait transcender, sublimer, les liens amicaux, pour en livrer, le meilleur, durablement. Comme, l’exceptionnel destin, de la « bande, du Splendid », en témoigne !

































































































Ce qui importe n’est pas tant, le fait que nous ayons vécu
C’est la différence que nous avons faite, dans la vie des autres
Qui déterminera le sens de l’existence, que nous avons menée

































































































N. Mandela
Homme d’État, Afrique du Sud, 1918-2013

































































































VOTRE INDISPENSABLE
[ « REFUGE LIGNAGER » DE JUNIOR ]
Entre, les Trente Glorieuses prospères (1945-1975) et, les Quarante Piteuses impécunieuses (1975-2020), vous, jeune, êtes passé, de « famille, je te hais », à « famille, je t’adore ». Face, à la crise économique, une éducation moins autoritaire, plus respectueuse, il est plus intéressant, pour vous, junior, de vous « éterniser, à la maison ». Avec votre famille verticale. Plutôt, que de « courir l’aventure, risquer l’inconnu, tirer le diable, par la queue », avec tous les dangers, que cela représente.
La prospérité rend hardi et, favorise toujours, l’indépendance. Le marasme paralyse, renforce, les dépendances, avec les aînés, bien mieux lotis ! Le rôle familial, auprès, de vous, jeune, est affectif, éducatif, de socialisation, économique. Vous, junior, vous identifiez fort, à votre famille, projetez, pour la plupart, d’en fonder une, à votre tour. Pour votre néogénération, l’on est passé, d’une fort pesante famille « fardeau », à une libérale famille « réassurance ».

































































































Laurent a dix-sept ans. Il est interne, en une institution scolaire, en Belgique. Nous sommes, en 1955. Son père a disparu, pendant un raid aérien, lors, du fort récent, Second Conflit mondial (1939-1945). Le professeur de français du jeune est original, fascinant, énigmatique. Il donne alors, à Laurent, l’envie d’écrire. Ce dernier se demande même, si son père, qu’il croyait « perdu, à tout jamais » et, son enseignant, si intrigant, ne sont pas, une seule et même personne. Avec un camarade, le jeune garçon mène des investigations, pour vérifier Son Hypothèse. Il cherche, à faire éclater la vérité et, « avouer », par son « père », la filiation soupçonnée. Telle est, l’intrigue, du film, Sans Rancune ! (Y. Hanchar, comédie dramatique franco-belge, 2009)287. La trame est intéressante, puisqu’elle met l’accent, sur le lien au père, des garçons adolescents.
Le besoin, d’identification paternelle masculine, adulte. Le vide, manque, du père, absent. De plus en plus, de jeunes mâles, de treize, à vingt-quatre ans, souffrent, de la carence paternelle. Par décès, abandon, départ ou, même, présence, mais, alors, mutilante, par excès de dureté ou, au contraire, d’inconsistance. En tous ces cas, le jeune souffre alors, de manque d’amour et, de reconnaissance. Il cherche, à tout prix, des « modes, de compensation et, de substitution ». De même, entre filles et mères. Moins, entre enfants et, parents, de sexes opposés. Or, la jeunesse est, avant tout, « épiphyte ». Telles, les espèces végétales éponymes, croissant, grâce au support, d’autres plantes. De même, le jeune requiert, un soutien moral adulte, notamment, familial, sans faille, pour bien grandir.

































































































– Jeune Occidental –
« Ataviquement Conditionné », Par Votre Famille
Famille, est un terme, qui date, de 1337, qui vient, du « latin, familia, de famulus, serviteur. – Sens restreint – les personnes apparentées, vivant, « sous le même toit » et, spécialement, le père, la mère, les enfants. – Sens large – l’ensemble, des personnes, liées, entre elles, par le mariage, par la filiation ou, exceptionnellement, par l’adoption ».
(Dictionnaire, de la langue française, Robert, France, 2007)288.

































































































L’on peut, aujourd’hui, en France, ajouter, l’union libre, le Pacs, Pacte Civil de Solidarité (1999), le mariage, de couples monosexe (2013), l’homoparentalité. La famille, des jeunes, est, avant tout, au sens nucléaire, le tout « premier cercle », de leurs proches et, d’eux-mêmes. Unis, par les liens, de la conjugalité, la parentalité, du sang, de l’ascendance-descendance. Depuis, quarante ans, une dépression sociale, économique, politique, comme, morale, frappe, l’Occident. Il y a, un net « assouplissement », des exigences éducatives parentales. L’on est alors, passé, chez tous les jeunes, de la famille « repoussoir », à la famille « refuge ». Les avantages, de pure « sauvegarde », l’emportent, sur les inconvénients « dirigistes », réels ou, supposés.
Lors, des trois décennies prospères (1945-1975), suivant, le Second Conflit mondial (1939-1945), il y a, des rigidités structurelles familiales. Possibilités, de prendre autonomie, plus facilement, précocement. Cela, mène, la jeunesse, à se « libérer » et, plus vite, d’un milieu familial, perçu, comme, plutôt, « normatif et, oppressif »289. Pour chaque jeune, le passé historique familial, était plus strict, autoritaire. Sa famille verticale est, globalement, aujourd’hui, à tendance « libérale » et, « protectrice », en situation, de « distanciation ». Ce qui a, des conséquences, fort importantes, pour son devenir.
Pour le jeune, les rôles paternels, tout comme, maternels, demeurent, très différenciés. Certains rapprochements s’observent, les prérogatives maternelles progressent, au détriment, de celles, des pères290. La famille est libérale, car, la dominante éducative actuelle, est moins, de contrôler, que de tenir compte, des désirs, de ses enfants. En accordant, de larges libertés et, compréhensions. L’affect l’emporte, sur la norme. La famille est protectrice car, en monde incertain, elle est le dernier rempart. Qui permet, le plus souvent, de préserver, les jeunes, du pire, en société, plus inégalitaire et, dure.
Entre ces derniers et, les aléas agressifs, du monde extérieur. La famille s’éloigne, de ses membres, car la vie moderne est bien moins, à l’agrégation, du groupe, qu’à la totale liberté, de mouvement, individualiste, de tout sujet. Il arrive, que les jeunes, ne fassent pas, grande différence, entre leurs parents, en leur « lien quotidien », avec eux. Généralement, toutefois, la mère conserve, son poids psychoaffectif, éducatif, scolaire, de gestion, d’intendance journalière. Le père est perçu, comme, plus lointain, détenteur, de l’autorité, assurant, l’ordre, la discipline. Voire, le néant.
Sanctionnant, à l’occasion, toutes les dérives, en charge, des « choses graves, capitales ». Nonobstant, les deux types, de prérogatives, se sont très rapprochées. Du fait, du travail professionnel, des femmes, de l’égalité, des sexes, des luttes, du féminisme. Les pères ont perdu, leur monopole, financier et, matériel, sont parfois, affaiblis, par le chômage. Il arrive aussi, qu’ils soient « plus affectifs, que coercitifs », que leur conjointe soit considérée, comme, plus autoritaire. Ils participent, un peu plus, aux tâches ménagères, quand, leur compagne, se livre, au bricolage et, jardinage. L’ « ordre ancien » est aussi, entamé, par la monoparentalité.
La plupart, des mineurs, de parents séparés, vivant, avec leur mère. Il l’est, également, en cas, de biparentalité. Par un réel effacement, désengagement affectifs, éducatifs, de socialisation, voire, économiques, des pères. Ceux-ci conservant, toutefois, généralement, leur plein rôle, de soutien matériel et, financier. Tels sont, les effets, d’une certaine « crise, de la masculinité, la paternité », en Occident. Le modèle patriarcal perdure, mais, le système matriarcal gagne, du terrain.
En 1979, sort un drame cinématographique américain, de R. Benton, Kramer vs. Kramer, Kramer contre Kramer291. Avec, comme, acteurs principaux, D. Hoffman, M. Streep. D’après, le roman psychosociologique éponyme, de l’écrivain américain, A. Corman. (États-Unis, 1977). Il évoque, essentiellement, de façon, assez nouvelle, l’atomisation, de la cellule familiale et, les souffrances, qu’elle occasionne, notamment, pour les jeunes. Le contexte est un divorce, un petit garçon, Billy, la « garde », de l’enfant, confié, à son père, Ted. Une mère, Joanna, qui se bat, pour le reprendre.
Cette fiction lucide, réaliste, prémonitoire, annonce, les très dures et, nouvelles réalités « éclatées », de nombreuses familles occidentales, des quatre décennies ultérieures292. Les jeunes adhèrent, massivement, à l’institution familiale, car, elle leur assure, aujourd’hui, confort matériel, gratifications affectives. Sans trop, limiter, pour autant, leurs libertés propres. Les avantages dépassent fort, les inconvénients. Les contreparties exigées, des parents, en échange, de leurs « bons offices », demeurent, généralement, acceptables, pour les rejetons293.
L’on s’attarde volontiers, plus tardivement, au cocon parental, en syndrome Tanguy. Vingt-huit ans, encore, au foyer familial et, qui prolonge, ses études. Bien plus, qu’en phénomène Marc, plutôt, antérieur, à la crise, des Quarante Piteuses. Qui quitte, ses parents, à l’âge, de dix-sept ans, pour s’engager, dans la marine marchande. En la comédie cinématographique française, d’É. Chatiliez, Tanguy (2001)294. Contrairement, à l’enfance, la « vraie vie », du junior, se passe, pour l’essentiel, ailleurs. Parents, fratrie, sont « détrônés », par une vie sociale, propre et, autonome. Au profit, des pairs monogénérationnels, amis, comme, amants.
La réalité familiale nucléaire, des parents et, enfants, n’est plus aussi, monolithique, linéaire, que dans un passé, pas si lointain. Unions, désunions et, réunions parentales et, familiales se banalisent. Influent, en avatars, le plus souvent, des plus malheureux, sur les jeunes concernés. Ententes et, mésententes, entre les parents, ont une influence psychoaffective capitale, sur les juniors. De plus en plus, de ces jeunes, vivent, au sein, de familles monoparentales, le plus souvent, avec leur mère. Ce qui n’est pas toujours, très loin, s’en faut, des plus faciles, à vivre. Généralement, la mère travaille, par nécessité matérielle, le jeune est chez lui, assez seul. De plus en plus, de juniors, ont aussi, des parents non mariés, en union libre.
Le lien parents-enfants peut être biologique ou, adoptif. Cela, n’est jamais, indifférent, pour les protagonistes concernés. Les parents, des jeunes, pères et, mères, peuvent être, en activité professionnelle active, en recherche, d’emploi ou, inactifs et, au foyer. Notamment, concernant, les mères ou, déjà, préretraités ou, retraités. Cela, a des incidences induites, sur les jeunes et, leur vie. Les relations familiales intergénérationnelles, sont plus apaisées. La compréhension, parfois, trop complaisante, à l’égard, du junior, l’emporte, sur la « stigmatisation moralisatrice », d’antan. Or, ni le « terrorisme éducatif » ni, le « laxisme didactique », ne servent, la jeunesse, mais, lui nuisent.
Quand, l’on vit, plus, « côte à côte », que véritablement, ensemble, il est plus facile, de bien s’entendre. Les classiques conflits, de jadis, parents-enfants, plus ou, moins, aigus, n’en ont pas tous disparu, pour autant. Ainsi, l’on « se heurte », tout d’abord, fort méchamment, quant aux résultats, des études. Aussi, pour les sorties, l’usage informatique et, téléphonique mobile. Plus, que pour les autres domaines, de la vie, du jeune et, de la famille ou, sur tout autre sujet. L’institution, du mariage, est « quasi déclinante », révoquée et, révocable, à tout moment. De plus en plus, remplacée, par le Pacs, Pacte Civil, de Solidarité (1999), l’union libre.
De même, la famille nucléaire classique, qui regroupe, exclusivement, les deux parents unis et, les enfants, depuis, le dix-huitième siècle, est « atomisée ». Recompositions familiales, homoparentalité, progressent. Certes, elle demeure, un refuge affectif, très sécurisant, plébiscité, comme, tel. En réalité, il ne s’agit, déjà, plus, que d’une « presque coquille, vidée, de sa substance », à impact surtout, utilitariste. « Outil, quasi jetable », la famille se fait, défait, refait, de plus en plus, vite, « à tort et, à travers ». Elle n’est plus, en mesure, d’aider, véritablement, le jeune, à se re/structurer, car elle est autant, déstructurée, déstructurante et, à « géométrie variable », que lui-même !
Il appartient, aux parents adoptifs, d’aider, le jeune, à « bien s’épanouir », dans le contexte, de l’adoption. En la vérité, des choses, sans s’opposer, à d’éventuels liens, avec le pays, d’origine et, les parents biologiques. Si cela, est possible et, si le junior adopté, le souhaite. Il incombe, aux parents, de ne jamais, oublier, l’intérêt, de leurs enfants, en privilégiant toujours, trop, avant tout, leurs préoccupations, de couple. Aux dépens, de leurs rejetons. Il serait fort judicieux, de développer, les structures, de médiation familiale, parentale, conjugale, éducative, affective, propres, à résoudre, les conflits, crises domestiques.
Comme, le fait, par exemple, l’École des Parents. Il s’agit, d’apprendre, aux couples, à faire plus, de concessions mutuelles. Ne plus, se déchirer, au moindre différend. Mieux, prendre en compte, l’intérêt, de la progéniture. Des parents, qui s’aiment et, s’entendent, manifestement, sécurisent le jeune, l’encouragent, en sa vie affective. Les parents, en conflit, perturbent fort, le junior, en « cassant », sa quiétude affectivo-familiale. Leur séparation peut être, potentiel négatif, pour le jeune295.
Même si, le conflit parental, étant devenu insupportable, il peut alors, éprouver, un sentiment temporaire, de soulagement, que la rupture, y mette fin. Le fait, que le père travaille et, soit très satisfait, fier, de son métier, permet, à tous ses enfants, notamment, ses garçons, une certaine structuration identificatoire. De projection, vers leur propre, future vie adulte et, professionnelle potentielle. Si cet emploi paternel, prend une part excessive, cela, peut nuire, aux descendants, par sentiment, d’absence, abandon et, indifférence.
Le travail, de la mère, permet, tout autant, surtout, pour ses filles, d’opérer, le même processus, de consolidation, réassurance mentale. S’il épanouit leur mère, cela, aura aussi, des effets bénéfiques, sur les juniors. S’il prend trop, de place, les jeunes souffriront, d’un manque excessif, de présence affective maternelle. Si la profession parentale, préoccupe négativement, les ascendants, s’ils la vivent mal, les enfants en souffriront, aussi, par capillarité, bien compréhensible. Le chômage ou, la mise, à la retraite, précoce, prématurée ou, l’inactivité, du père, au foyer, fragilisent, les descendants. Surtout, si les parents le ressentent, eux-mêmes, difficilement et, comme, une inique exclusion.
Cela, peut générer, des craintes, notamment, d’un point de vue financier, matériel. Les fils, en particulier, souffrent, d’une image paternelle amoindrie, par son inactivité. En une société, où, l’homme est évalué, prioritairement, à l’aune, de sa position socioprofessionnelle. Cette exemplarité contre-productive, peut les décourager, à se battre, pour bien réussir, eux-mêmes. L’inactivité, de la mère, peut aussi, retentir, de la même façon, sur ses filles. À une époque, où, l’émancipation, l’épanouissement, des femmes, passent, bien plus, par leur accomplissement professionnel, que leur réussite affective.
Trop, de présence parentale, à la maison, peut être ressentie, par le jeune, comme, une surveillance. Une intrusion, un étouffement accrus, dans son existence et, ses libertés juvéniles. En revanche, l’inactivité, des parents, peut aussi, être perçue, par les juniors, comme, une disponibilité relationnelle et, d’aide accrue, en leur faveur. Les liens familiaux, sont souvent, réduits, au minimum nécessaire, même, les repas, sont, de moins en moins, pris en commun. La « vraie vie », des jeunes, comme, des parents, se passe ailleurs et, autrement. L’essentiel, ne s’y dit pas, les relations restent formelles, convenues296.
Cela, permet, d’éviter, les conflits aigus, qui ont pu, à ce prix, se raréfier, diminuer, d’intensité. Quand, les sujets, de « discorde », sont abordés, la confrontation frontale réapparaît. Ils sont généralement, esquivés, pour « avoir la paix ». La tranquillité, d’évitement, prévaut alors, au détriment, de la sincérité et, l’authenticité. Les rapports familiaux sont faussés, « intéressés ». Les relations pères-fils sont, bien trop souvent, « ratées ». Elles sont basées, sur la dureté, l’incompréhension, l’absence, l’indifférence, alors, le fils est affaibli. Soit, sur la complaisance, le laxisme ou, une fausse complicité, de très mauvais aloi.
Ce qui donne, des fils immatures et, suffisants. Nos jeunes hommes sont, bien trop peu, confrontés, à l’autorité masculine adulte. Notamment, paternelle, indispensable, dont, ils ont tant, besoin, pour se structurer. De plus en plus, ils vivent, sans leur père ou, avec un père lointain. Les enseignants, juges et, personnels soignants, médecins, psys… sont, de plus en plus, de sexe féminin. Ainsi, seront fabriquées, des générations entières, de « garçons perdus », qui ne pourront jamais, devenir des hommes, pleinement, accomplis, faute, d’idoine renfort. Le lien mère-fille n’est, souvent, guère, meilleur.
Il va, de la rivalité-jalousie, avec des filles survoltées, à une proximité possessive excessive, tout aussi destructrice. Pour des filles, peu autonomes et, étouffées ou, vaniteuses. La dualité père-fille est, trop souvent, vécue, sur le mode, de la sévérité et, la « mise, sous tutelle ». En méfiance, notamment, des possibilités, d’approche, par l’autre sexe, avec des filles inhibées. Soit, sur celui, d’une « cajolerie séductrice », hors de propos, pour filles se comportant, comme, des « vamps ». Quant au vécu, mère-fils, il s’égare, bien trop souvent, encore. Soit, dans la manipulation autoritaire, de pouvoir, de la première, sur le second, qui devient inconsistant ou, révolté.
Soit, dans l’effacement « servile », au bénéfice abusif, d’un fils, « tyranneau intriguant caractériel ». Âges, milieux, parcours, personnalités, études, géographie résidentielle, influent, sur le pôle familial. L’équilibre relationnel, parents-jeunes, est bien plus rare. Quand, l’on n’a rien, à se dire ou, presque, l’on se fuit. Pater et, mater familias n’ont plus, fondamentalement, de rôle, assez clairement identifié et, défini. La famille est devenue, un « pauvre mille-feuille » disparate et, dispensateur, de gratifications matérielles. Le vrai partage oblatif est, désormais et, souvent, remplacé, par la satisfaction, des seuls, catégoriels intérêts, individuels, captatifs.
La famille n’est, souvent plus, un groupe uni, mais, un « agrégat », de volontés personnelles, aveugles et, divergentes. Elle peut être qualifiée, de « firme », terme employé, pour la famille régnante britannique. Il s’agit donc, de recréer, de vraies, « solidarités morales » familiales. En encourageant, le dialogue, entre parents et, entre parents et, enfants297. Que ce soit, vis-à-vis, de leur enfant, du même sexe ou, du sexe opposé. Individuellement ou, par rapport, à l’ensemble, de la fratrie, des rejetons. Il importe, que les liens soient mieux équilibrés, sans favoritismes ni, défavoritismes, trop, de distanciations ou, pas assez.
À la jeunesse, la fratrie conserve une importance, un enjeu, utiles, au mûrissement, même si, l’impact, est très minoré, par rapport, à l’enfance298. Que chacun, puisse être, à sa juste place, que la famille, retrouve son âme. Après, l’enfance, les relations fraternelles, sont plutôt, éclipsées, par celles, des pairs, peuvent être conflictuelles ou, indifférentes, inexistantes. Elles peuvent aussi, être, des plus harmonieuses, enrichissantes. Elles sont complémentaires, d’autres types relationnels, notamment, amicaux.
Il est bon, qu’elles perdurent, en bonne intelligence, pour l’équilibre, de tous299. De même, les relations familiales « élargies », extérieures, au cercle limité, des parents, frères et sœurs, perdent, de leur intensité. Elles ont, toutefois, un « certain prix », aux yeux, des juniors, en particulier, concernant, les grands-parents. Comptent aussi, malgré, les éloignements, de la vie moderne, les oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et, nièces, parents, des amis et, amis, des parents… Souvent, ces liens sont assez distendus, par la distance géographique. Or, ils peuvent appuyer, compléter, positivement, ceux, qui seront entretenus, avec les parents et, la fratrie.
En particulier, les cousins, en sus, des amis, du même âge, surtout, donc, les grands-parents. Lesquels, peuvent être, une autorité morale, affective, qui éclaire. Certains membres, de la famille extranucléaire, peuvent aussi, utilement, jouer le rôle, de médiateurs, conseillers extérieurs neutres. En circonstances difficiles, pour les juniors300. Les beaux-parents, parfois, prédominent, aux dépens, de l’un, des parents, du sang. Du fait, des recompositions familiales. Il s’agit, pour eux, de trouver, un plus juste, très délicat, équilibre, entre l’intrusion abusive et, l’indifférence ou, l’hostilité marquées. En présence discrète, mais, attentive, en fonction aussi, des attentes, souhaits, des jeunes concernés, à l’égard, des nouveaux conjoints, des parents.

































































































La comédie dramatique et, série de télévision française, de Tf1, Une Famille formidable, (J. Santoni, réalisateur, France, 1943-2018), existe, de 1992, à 2018. Elle dépeint, l’histoire mouvementée, les péripéties, de la famille, en partie « recomposée », Beaumont. Parents et enfants, puis, petits-enfants. Les acteurs, notamment, principaux, sont « épatants » de naturel, comme, de pétulance. En particulier, A. Duperey, B. Le Coq, qui jouent, les rôles centraux, des parents, puis, grands-parents, fort attachants. Jacques et Catherine Beaumont. Respectivement, spécialiste gastronomique, restaurateur et, médecin pédiatre, puis, « quasi retraités ».
Au total, leurs enfants sont six. En particulier, toute leur période tumultueuse et, changeante, d’adolescence et, de jeunesse, y est fort bien illustrée. En plus, d’un quart de siècle, de télédiffusion, toutes les évolutions, des adultes, comme, celles, des jeunes, sont disséquées. Scolaires, comme, professionnelles, psychoaffectives, domestiques, matérielles, comme, des loisirs, valeurs. De façon fictionnelle, certes, toutefois, crédible, réaliste. Tout l’aspect foisonnant, aléatoire, remanié et, difficile, mais, aussi, chaleureux, réconfortant, pétillant, de la plupart, des familles occidentales contemporaines, pour les juniors, est démontré. Avec grands brio et, sensibilité. Ce qui n’est pas, toujours, le cas, des productions télévisuelles !
Au travers, des joies et des peines, des réussites et revers, des conflits et solidarités, des ruptures et continuités. La fiction illustre très bien, à quel point, la famille demeure encore, malgré, ses vicissitudes contemporaines, un havre de paix, de refuge et, soutien irremplaçable. Tout particulièrement, pour les jeunes, de treize – vingt-cinq ans. Auquel, aspirent tant, que plébiscitent, la plupart, d’entre eux, de toutes cultures et, tous milieux301. Le slogan juvénile vengeur, des années 1960 : « Famille, je te rejette » !, devient alors, dans la décennie 2020 : « Famille, je t’aime » !
Il y a, un demi-siècle, en un monde stable et rassurant, la famille est perçue, par les jeunes, comme, un affreux carcan insupportable. Qui brime leur liberté, leur originalité propre et, leur nature même. Aujourd’hui, en un univers très mouvant et, fort inquiétant, délétère, même, la famille est aimée, du jeune, comme, seul repère, réconfort inconditionnel. En un temps où, plus rien ni, personne, n’apparaît, « sûr et, digne de confiance ou, d’adhésion ». Aux adultes, qui ont tant failli, à faire en sorte, que les juniors, puissent plus croire et, espérer ! De fait, le devoir premier, le plus noble et sacré, de l’humanité, est, depuis, son origine, de veiller, à l’élévation et, l’accomplissement axiologiques, de sa descendance.

































































































– Précieux Rôles de Vos Liens de Parenté –
Auprès de Votre Néogénération
Les parents contemporains accordent, une « préférence » marquée, à leur rôle affectif et, économique. Au détriment, de leur mission éducative et, de socialisation. Face, à un nouveau monde extérieur, hostile et âpre, votre famille est un cocon affectif, fort prisé, par vous, jeune, mais, incertain. La concurrence, avec vos partenaires sentimentaux, d’élection, votre groupe, des pairs, est des plus vives. La conception, de l’amour parental, par l’adulte, est souvent, égocentrique et, narcissique. Quoi, qu’il arrive, la complaisance, pour vous, est trop systématique, par pure vanité, de vos géniteurs. Ce qui est, tout particulièrement, des plus nocifs et, antiéducatifs.




















