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Jeune XY(Andro)JeunesseAndroJeunoPratique 2RésuméContact


 

 


[ HARDIMENT CRÉDITER, « RÉ/ENCHANTER » ]

VOTRE (ANDRO)JEUNESSE


 

 

Il s’agit, d’appeler, de nos vœux, une néogénération, de France, aussi « ardente », que celle, du monde. De provoquer, une progression française, en votre acceptation jeunologique. Nouer, un lien didactique, des plus pacifiés, entre vous, jeune et, vos enseignants. Pour un junior fort épanoui.


 

 


« Quel regard, portez-vous, sur la jeunesse, d’aujourd’hui » ? À cela, l’ancien leader étudiant, de Mai-68, D. Cohn-Bendit, répond, près, d’un demi-siècle, après.

 

« Je déteste, être le grand-père, qui donne, des leçons, aux jeunes. Je trouve cela, désagréable. D’autant, qu’il est beaucoup plus, difficile, d’être jeune, aujourd’hui. Dans mon temps, on était péremptoire et, on pouvait dire, n’importe quoi, on avait le droit, d’être « dingue ». Aujourd’hui, c’est plus difficile. Je n’ai pas, un regard négatif, sur les jeunes. Ils essayent, il y en a, qui sont admirables. Il faut arrêter, d’être dur, envers, la jeunesse ».

(Interview, de D. Cohn-Bendit, homme politique, par C. Joly, dans le quotidien, d’information, Metronews, France, 18 décembre 2013)234.

 

Ces propos, d’une figure historique, de la cohorte, baby boomer, des Trente Glorieuses, (Occident, 1945-1975), sont, des plus parlants. De fait, Dany le Rouge nous dit, qu’il nous faut, cesser, d’être moralisateur, avec, les juniors, sous prétexte, qu’ils sont jeunes. Il reconnaît, qu’un certain « âge d’or », de la jeunesse, est passé, que celle-ci, « galère » plus, aujourd’hui, que jadis. Qu’il y a, un demi-siècle, les temps étaient, plus cléments, légers, riants, pour la jeune génération. En dépit, de ses protestations, d’alors. D. Cohn-Bendit, quittant, la vie politique et, publique, observe, avec bienveillance, la néogénération, de ce début, de siècle. Il nous dit, que l’on peut croire, en elle.

 

Qu’elle est, « de bonne volonté », fait, ce qu’elle peut, dans l’adversité. Que certains jeunes, sont même, remarquables. Que notre société demeure, trop réticente, rétive ou, hostile, même, face, à sa propre descendance. Alors, même, qu’elle a été, désirée, choyée, aimée, comme, jamais, en l’Histoire, des hommes. Tel est, le « testament politique », d’un ex-jeune, figure, du passé, à ceux, d’aujourd’hui. Une illustration, à ceci, fort significative, nous est rapportée, par un garçon, de vingt-et-un ans. En voiture, il est indûment, gêné, par un autre automobiliste, d’âge mûr. Il le lui fait, poliment, observer. Au lieu, de « faire amende honorable », le « géronte » vocifère, éructe, déblatère, n’admettant pas, ses torts, envers, un jeune ! Sans commentaire !


 

 


– Pour Votre (Andro)Néogénération de France –

Aussi Vive, que Celle du Monde


 

 

Comme, A. Peyrefitte, l’a bien montré, notre société française souffre, d’être verticale, rigide, sans rigueur. (Homme politique, écrivain français, 1925-1999, Le Mal français, essai sociopolitique, France, 1976, 1996, 2006)235. Quand, d’autres, sont horizontales, souples, organisées. Nous privilégions, la défiance, la polémique, le repli, sur soi. Au lieu, de la confiance, du consensus, de la libre participation, qui ont cours, ailleurs, à vos dépens, junior. Portons, votre jeunesse, vers votre « meilleur », plutôt, que vous considérer, comme, sujet « périssable » et, jamais, richesse incomparable. Une étude, de 2008, puis, de 2011, démontrent, que les jeunes, nord-américains, nord-européens, croient plus, en leur avenir personnel et, surtout, collectif.


 

 


Sont plus confiants, sereins, « sûrs, d’eux », que les juniors français. (Fondation, pour l’Innovation politique, Les jeunesses face à leur avenir / La jeunesse du monde, enquêtes sociologiques internationales, France, 2008 et 2011)236. Ces derniers, sont parmi, les plus négatifs, craintifs et, pessimistes ! La France, les Français, n’aiment pas, leur jeunesse, ne croient pas, en elle, la maltraitent, en conséquence. Ils lui font « payer », ce qu’elle est, représente. Taux, d’accidents, de la route, suicides, échecs scolaires, chômage, mal-être, délinquance, problèmes, de santé, addictions, désocialisation…, parmi, les pires, d’Occident.

 

Aux États-Unis, notamment, les cabinets, de teen life coaching : coaching de vie, pour juniors, sont « monnaie courante ». Ils sont le reflet, d’une société, d’ « avant-garde », qui croit fort, en l’avenir. Contrairement, à la vieille Europe, la France « frileuse », repliée, sur les « oripeaux », d’un passé révolu, les méchants préjugés, d’un autre âge. En matière jeunologique, comme, en tant, d’autres, le « Nouveau Monde », porte bien son nom.

 

Les jeunes, des « grands pays » émergents, comme, la Chine, l’Inde, le Brésil, sont les plus optimistes, quant à eux-mêmes, leur avenir personnel. Même, concernant, l’avenir, de leur pays, contrairement, aux jeunes, d’autres nations, comme, en France, en Europe. La majorité, des juniors, s’inquiètent, pour leur pays, mais, apprécient, leur époque, de vie. Les jeunes semblent, même, penser, que le temps historique, en lequel, s’inscrit, leur existence, est favorable, à la nouvelle génération. Que le réel moderne, de leur siècle, le temps, plus, que l’espace, est de nature, à leur « offrir, le Graal ».

 

Or, que leur pays respectif les freine, par ses trop lourds blocages et, limites ou, pesanteurs socioéconomiques, culturels, organisationnels, mentaux. Mondialisation, surtout, globalisation internationale, planétaire, paraissent plus porteuses et, vecteurs, d’avancées, pour les jeunes, que leur seule, aire nationale propre. Par définition, restreinte. 91 pour cent, des juniors chinois, considèrent, la globalisation mondiale, comme, une « occasion ». 52 pour cent, seulement, des jeunes français. Lesquels, sont donc, les juniors interrogés, les plus rétifs, à la globalisation. Sauf, les jeunes turcs, marocains et, grecs, qui y sont favorables, à 49 pour cent.

 

Les chiffres sont, de 87 pour cent, pour les juniors indiens. 81 pour cent, pour les jeunes, du Brésil. 76 pour cent, quant aux juniors suédois. 71 pour cent, des jeunes américains. 71 pour cent, des juniors, de Russie. 69 pour cent, des jeunes, en Espagne. 66 pour cent, des juniors allemands. 65 pour cent, des jeunes britanniques. La moyenne européenne, est de 65 pour cent, d’adhésion juvénile, à la globalisation. La mondialisation est l’internationalisation, des États, entreprises, organisations collectives. De façon, institutionnelle, systémique et, « officielle ».

 

De la production, circulation, des biens et, des personnes. Elle existe, depuis plus, d’un siècle, déjà, dès, la fin, du dix-neuvième siècle. La globalisation, qui caractérise, le monde actuel, est due, à l’essor, des télécommunications, notamment, informatiques, depuis, la fin, du vingtième siècle. Outre, l’intégration, des organismes, propre, à la mondialisation, la globalisation ajoute, celle, des personnes. Surtout, de leur propre « conscience » individuelle. Cela, concerne, tout particulièrement, les jeunes, notamment, par le biais privilégié, pour et, par eux, des technologies de l’information, la communication, Tic.

 

Internet 2.0, partage interactif, réactif et, dynamique, des contenus, échanges, en continu et, temps réel, réseaux sociaux, forums. Chats, de discussions, en direct ou, supports mobiles tactiles… La jeunesse, du monde, cultive, une conscience planétaire humaine, bien éloignée, des anciennes consciences, de classe et, nationales. En cosmopolitisme, humaniste et universaliste. La nouvelle génération actuelle, est la toute première, à être pleinement, « globale et globalisée », dès, sa naissance. Les juniors européens, comparativement, à leurs aînés, voyagent, bien plus, à l’étranger, que jadis237.

 

Désirent plus vivre, hors, de leur pays, maîtrisent, plus et mieux, l’anglais. Seuls, un quart, des jeunes français, sont satisfaits, de la situation générale, de leur pays, la France. Un tiers, des juniors allemands. 61 pour cent, des jeunes chinois. 17 pour cent, des juniors français, pensent l’avenir, de leur pays, prometteur. 25 pour cent, des jeunes allemands. 49 pour cent, moins, de la moitié, des juniors français, se disent assurés, d’avoir, un bon travail, en l’avenir. Contre, 65 pour cent, des jeunes européens, 70 pour cent, des juniors, du monde, 71 pour cent, des jeunes allemands !

 

Seul, un junior, de France, sur deux, soit, 53 pour cent, croit, son avenir personnel prometteur, contre, 61 pour cent, de la jeunesse européenne. Les trois quarts, des jeunes français, pensent, que l’avenir, de leur pays, n’est pas prometteur. Quand, 83 pour cent, des juniors indiens, 82 pour cent, des jeunes chinois, « croient, en l’avenir », de leur pays respectif. La jeunesse, de France, est l’une, des plus défaitistes, du monde ! Il ne peut en être, autrement, quand, la France et, sa société entière, sont si hostiles, au monde étranger et, à la globalisation planétaire. Qui sont, pourtant, la « seule voie, de salut », en un univers ouvert !

 

À l’heure où, l’Hexagone se replie, si frileusement, sur son seul, pré carré national, au lieu, de s’ouvrir, sur l’univers. À l’image, du petit village gaulois, d’Astérix et Obélix, assiégé, par Rome, toujours, sur la méfiante défensive. Même si, 83 pour cent, des jeunes français, sont contents, de leur vie. 53 pour cent, des juniors français, estiment, leur avenir personnel, prometteur. 73 pour cent, des jeunes chinois. 75 pour cent, des juniors suédois. 79 pour cent, des jeunes canadiens. 87 pour cent, des juniors brésiliens. 90 pour cent, des jeunes indiens. L’avenir, de leur pays, est jugé prometteur, par 83 pour cent, des juniors indiens.

 

72 pour cent, des jeunes brésiliens. 81 pour cent, des juniors américains, pensent, que leur avenir, est prometteur ! 74 pour cent, des jeunes britanniques. 56 pour cent, des juniors allemands. 43 pour cent, des jeunes japonais. 72 pour cent, des juniors brésiliens, pensent, que l’avenir, de leur pays, est prometteur. 65 pour cent, des jeunes canadiens. 63 pour cent, des juniors suédois. 59 pour cent, des jeunes russes. 43 pour cent, des juniors sud-africains. 37 pour cent, des jeunes américains. 34 pour cent, des juniors britanniques. 20 pour cent, des jeunes espagnols238.

 

17 pour cent, des juniors grecs. Les jeunes, des grands pays émergents, de ceux, à la pointe, des nouvelles technologies, sont les plus optimistes. Suivis, par les pays scandinaves, anglo-saxons. Concernant, l’avenir personnel, celui, de son pays ou, l’espoir, d’un bon emploi futur, les plus positifs, pour les trois items, sont les juniors, des grands pays émergents. Comme, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie. Également, ceux, de pays, très favorisés : Canada, Australie, Scandinavie. Les jeunes, qui croient, en leur avenir personnel, en un bon métier futur, mais, pas, en l’avenir, de leur pays, sont les juniors, des États-Unis.

 

Du Mexique, de l’Afrique, du Sud, de l’Union Européenne, hors, Scandinavie, Grèce. Les jeunes japonais, grecs, ne croient, ni en leur avenir personnel, ni en celui, de leur pays, ni en un bon emploi futur. La confiance, en son avenir personnel, professionnel, est toujours, plus forte, que celle, en celui, de son pays, pour les juniors, de toutes nations. Sauf, pour les jeunes chinois. La jeunesse japonaise, est la plus pessimiste, puisqu’elle est la seule, à n’être « satisfaite, de rien », même, de son époque, qu’elle rejette, à 61 pour cent. Alors, que 59 pour cent, de la jeunesse mondiale, l’apprécie.

 

En compensation, à ce pessimisme intérieur, les jeunes japonais adhèrent, à la globalisation planétaire, aux trois quarts. Contre, 65 pour cent, seulement, des juniors européens. Les jeunes nippons attendent donc, leur salut, de l’extérieur. Ainsi, que des néotechnologies et, de l’Internet. Leur passe temps favori est Internet, à 93 pour cent. La famille est plébiscitée, par la jeunesse mondiale. 98 pour cent, des jeunes indiens, estiment important, d’accorder, du temps, à sa famille, taux maximal enregistré. 79 pour cent, des juniors japonais, taux minimal.

 

95 pour cent, des jeunes indiens, accordent, de l’importance, à leur famille, ce, en l’élaboration, de leur identité personnelle. 73 pour cent, des juniors japonais. 90 pour cent, des jeunes indiens, sont « satisfaits », de leur famille. 87 pour cent, des juniors américains. 85 pour cent, des jeunes européens. 69 pour cent, des juniors japonais. La famille est le fondement, de la société, pour 94 pour cent, des jeunes chinois239. 70 pour cent, des juniors français. 65 pour cent, des jeunes suédois. 47 pour cent, des juniors français ou, russes, veulent fonder, un foyer. 60 pour cent, des jeunes russes, ambitionnent, d’avoir, des enfants. 58 pour cent, des jeunes français.

 

52 pour cent, des juniors allemands. 49 pour cent, des jeunes britanniques. 33 pour cent, des juniors chinois. 24 pour cent, des jeunes indiens. Le premier projet, d’avenir, des juniors, du monde, est l’acquisition, d’un logement. À 68 pour cent, des jeunes français, qui arrivent, en tête. 63 pour cent, des juniors chinois. 96 pour cent, des jeunes chinois, estiment important, de donner, du temps, aux amis. 91 pour cent, des juniors russes. 81 pour cent, des jeunes japonais. Les juniors sont moins satisfaits, de leurs amis, que de leur famille. Donner, du temps, aux amis, est peu jugé, comme, un critère, de vie satisfaisante.

 

Seuls, 29 pour cent, des jeunes australiens, 26 pour cent, des juniors britanniques, 8 pour cent, des jeunes russes, 6 pour cent, des juniors japonais, le pensent. À l’inverse, de l’amour, qui définit, selon, les jeunes, du monde, une vie satisfaisante. 55 pour cent, des juniors britanniques, le pensent. 46 pour cent, des jeunes américains. 35 pour cent, des juniors français. 11 pour cent, des jeunes russes. 83 pour cent, des juniors, du monde, pensent, que la formation, est une dimension importante, de leur identité. 86 pour cent, veulent, un enseignement universitaire, totalement, gratuit, pour tous.

 

Pour les quinze ans, à venir, le premier objectif, des jeunes, du monde, est d’acquérir, leur logement. Le deuxième, est de gagner, beaucoup d’argent. Le troisième, est d’avoir, des enfants. Le quatrième, est d’obtenir, un diplôme universitaire. Les juniors, des pays émergents, sont les plus nombreux, à plébisciter, les études, notamment, supérieures. Également, la gratuité universelle, de leurs formations universitaires. L’éducation, la recherche, sont aussi, les deux domaines professionnels, qui attirent, le plus, les jeunes, du monde, comme, métiers futurs. Ce qui concerne, un cinquième, des juniors interrogés.

 

45 pour cent, des jeunes européens, voient, dans le chômage, l’une, des plus importantes menaces, contre, la société. Plus, que le terrorisme ou, le changement, du climat. Ils craignent, le chômage, plus encore, que leurs aînés adultes. Seuls, la moitié, des juniors, du monde, sont contents, de leur travail. 64 pour cent, en Inde. 61 pour cent, en France. 58 pour cent, en Afrique, du Sud. 45 pour cent, en Chine. 30 pour cent, au Japon. 70 pour cent, des jeunes, du monde, se disent, assurés, d’avoir, un bon emploi, à l’avenir. Ce qui augure, d’une confiance, en soi, et, en son avenir personnel, toute juvénile240.

 

Sauf, les juniors japonais, à 32 pour cent, les jeunes, des pays favorisés, hors, d’Europe, sont quasi, aussi optimistes, que leurs pairs, des grands pays émergents. Les juniors européens, sont bien moins confiants. Seuls, 49 pour cent, des jeunes français, pensent, avoir, un « travail satisfaisant », plus tard. Pour les juniors, du globe, un bon emploi est, avant tout, bien payé. Seuls, les jeunes chinois, japonais, scandinaves, ne placent pas, le vecteur financier, en tête. 71 pour cent, des juniors russes, placent, l’argent, en tête, pour l’intérêt, d’un travail. Une bonne ambiance, est le deuxième critère, d’un emploi valable, pour les jeunes.

 

Les juniors français, le pensent, à 55 pour cent. Les jeunes européens, à 51 pour cent. L’intérêt, du métier, arrive, en troisième place, avec des différences, selon, les pays. Les juniors français, à 57 pour cent, donnent, de l’importance, à l’intérêt, de l’activité exercée, mais, le salaire, reste en tête, à 62 pour cent. Quand, les jeunes scandinaves veulent, d’abord, un travail intéressant. L’intérêt, du travail, est très peu prisé, par les juniors indiens, chinois, brésiliens. Comme, critère, de vie satisfaisante, l’intérêt, de l’activité d’emploi, est secondaire. L’essentiel, se trouve donc, ailleurs.

 

La santé, la famille, comme, l’amour, viennent, en tête. Or, la passion, du travail, est, souvent, considérée, aussi importante, que l’argent ou, de donner, du temps, aux amis. Les études, la profession, constituent bien plus, l’identité, pour les jeunes, que la religion, la nationalité, l’appartenance ethnique. 83 pour cent, des juniors, du monde, pensent, que la formation, est un vecteur important, de leur identité. 97 pour cent, en Inde. 90 pour cent, au Brésil. 89 pour cent, en Chine. La profession est un élément « important », de l’identité, à 93 pour cent, en Inde. 81 pour cent, au brésil. 78 pour cent, en Chine. 70 pour cent, en Europe.

 

66 pour cent, aux États-Unis. 48 pour cent, au Japon. Un travail utile, à la société, importe plus, que le prestige, les congés. Pour 49 pour cent, des jeunes mexicains. 33 pour cent, des juniors brésiliens. 29 pour cent, des jeunes chinois ou, des juniors américains. 23 pour cent, des jeunes européens. Les juniors accordent peu, d’importance, au prestige, de l’emploi. 20 pour cent, pour les jeunes indiens. 17 pour cent, pour les juniors brésiliens241. 4 pour cent, pour les jeunes français. Les responsabilités, dans l’emploi, ont une forte importance, pour 18 pour cent, des juniors indiens.

 

Les occasions, de carrière, sont importantes, pour 44 pour cent, des jeunes indiens. 40 pour cent, des juniors russes. 35 pour cent, des jeunes britanniques. 22 pour cent, des juniors français. 10 pour cent, des jeunes japonais. La célébrité n’intéresse, que 6 pour cent, de la jeunesse mondiale. Dans l’emploi, le secteur agricole n’intéresse, que 6 pour cent, des juniors, du monde. La construction, 8 pour cent. L’industrie, comme, l’artisanat, 9 pour cent, chacun. Le commerce, 10 pour cent. Or, plus, de 70 pour cent, des jeunes, veulent opter, pour les services. Avec l’éducation, à 22 pour cent. La recherche, à 20 pour cent.

 

Puis, la banque, la finance, à 19 pour cent. 38 pour cent, des juniors européens, n’ont pas, de religion, d’adhésion. 46 pour cent, professent, la foi chrétienne. Seuls, 28 pour cent, des jeunes français, adhèrent, au christianisme, soit, guère plus, du quart. La moitié, des juniors français, sont sans religion. La majorité, des jeunes, de France, n’ont aucune, croyance spirituelle. 43 pour cent, des juniors espagnols, sont chrétiens. Contre, 60 pour cent, des jeunes italiens242. 70 pour cent, des juniors polonais. 76 pour cent, des jeunes roumains. 86 pour cent, des juniors turcs, sont musulmans.

 

80 pour cent, des jeunes français, sont, peu ou, pas, intéressés, à donner du temps, pour la religion. Or, les juniors sont disposés, à le faire, à 90 pour cent, au Maroc. 72 pour cent, en Afrique, du Sud. 68 pour cent, en Inde. 58 pour cent, au Brésil. 50 pour cent, aux États-Unis. 24 pour cent, en Europe. 22 pour cent, en Chine. 13 pour cent, en Russie. Dans tous les pays, les jeunes attachent, grande importance, à l’aspect religieux, de leur identité. Or, un cinquième, seulement, de juniors français. Plus, qu’au temps, à consacrer, au religieux. « Le rattachement l’emporte, sur l’engagement ».

 

7 pour cent, des jeunes européens, considèrent, la foi religieuse, comme, « valeur prioritaire, à transmettre », à leurs enfants. 4 pour cent, des juniors français. 21 pour cent, des jeunes américains, brésiliens. 29 pour cent, des juniors turcs. 36 pour cent, des jeunes sud-africains. 56 pour cent, des juniors marocains. 31 pour cent, des jeunes français ou, allemands, les moins nombreux, souhaiteraient, que l’on donne, plus, de place, aux valeurs spirituelles, dans la société. 44 pour cent, des juniors européens. 56 pour cent, des jeunes américains. 71 pour cent, des juniors brésiliens. 75 pour cent, des jeunes indiens.

 

80 pour cent, des juniors sud-africains. 88 pour cent, des jeunes russes. 89 pour cent, des juniors chinois. 77 pour cent, des jeunes européens, considèrent, la famille, comme, fondement, de la société. 87 pour cent, des juniors brésiliens. 94 pour cent, des jeunes chinois. 10 pour cent, des jeunes français, rejettent, toute sexualité, hors mariage. 20 pour cent, des juniors européens. 40 pour cent, des jeunes américains. 60 pour cent, des juniors sud-africains. 85 pour cent, des jeunes marocains. 87 pour cent, des juniors français, 85 pour cent, des jeunes britanniques ou, allemands, tolèrent, les autres orientations sexuelles, que la leur.

 

40 pour cent, des juniors marocains. 30 pour cent, des jeunes chinois. 94 pour cent, des juniors américains ou, français, appellent, de leurs vœux, l’égalité pleine, entre les sexes. 91 pour cent, des jeunes allemands ou, britanniques243. La moitié, des juniors marocains, rejettent, ce critère, de bonne société. 30 pour cent, des jeunes japonais. 26 pour cent, des juniors européens, pensent, que le bonheur, serait supérieur, sans technologies, de pointe. 51 pour cent, des jeunes indiens. 88 pour cent, des juniors, du monde, se disent, des plus intéressés, par les voyages.

 

87 pour cent, par la musique. 83 pour cent, par l’Internet. 76 pour cent, par le cinéma ou, le théâtre. 73 pour cent, par la lecture. 71 pour cent, par le sport. 69 pour cent, par la télévision. 61 pour cent, par les musées. 59 pour cent, par les jeux vidéo. 83 pour cent, des jeunes français, aiment, le cinéma. 81 pour cent, des juniors américains. 83 pour cent, des jeunes, du monde, aiment, à être beaux. 49 pour cent, aiment, à suivre, la mode. 62 pour cent, des juniors, du monde, aiment, le numérique. 37 pour cent, utilisent les réseaux, dits, sociaux. 21 pour cent, chattent. 38 pour cent, utilisent, l’Internet mobile.

 

52 pour cent, des jeunes européens, veulent, une répartition équitable, des richesses. 47 pour cent, prisent, la performance individuelle. 67 pour cent, des juniors français, veulent, répartir, les biens. 34 pour cent, des jeunes américains. Prime, la performance personnelle, pour 83 pour cent, des juniors russes. 65 pour cent, des jeunes américains. 50 pour cent, des juniors allemands. Les jeunes anglo-saxons prisent, une société, avec le moins, d’impôts, possible, plutôt, qu’avec, une bonne protection sociale. 72 pour cent, des juniors américains, veulent, moins d’impôts. Au pays, du laisser faire, laisser passer.

 

62 pour cent, des jeunes canadiens. 52 pour cent, des juniors australiens. 86 pour cent, des jeunes chinois, veulent, plus, de protection sociale. 82 pour cent, des juniors russes. 71 pour cent, des jeunes suédois. Bénéficier, d’allocations, de chômage, rejeter, un emploi, étranger, à ses qualifications, n’est pas, un droit, pour 63 pour cent, des juniors britanniques. 52 pour cent, des jeunes australiens. 49 pour cent, des juniors américains. Or, il s’agit, d’un droit, pour 63 pour cent, des jeunes français. 70 pour cent, des juniors suédois. 85 pour cent, des jeunes européens, disent, que l’enseignement supérieur gratuit, est un droit.

 

71 pour cent, des juniors américains. 85 pour cent, des jeunes européens, jugent, que les soins gratuits, sont un droit, en l’absence, de revenus. 64 pour cent, des juniors américains. 64 pour cent, des jeunes indiens, sont fiers, des riches, de leur pays. 57 pour cent, des juniors chinois. 16 pour cent, des jeunes français. 41 pour cent, des juniors indiens, associent, argent et, vie satisfaisante. 64 pour cent, des jeunes chinois, ont pour objectif, de gagner, beaucoup, d’argent, dans les quinze prochaines années. En prospérité nationale. 54 pour cent, des juniors australiens, canadiens, allemands.

 

53 pour cent, des jeunes américains. 48 pour cent, des jeunes français, veulent gagner, beaucoup, d’argent. 47 pour cent, des juniors européens. 50 pour cent, des jeunes japonais, 47 pour cent, des juniors américains, ne veulent pas payer, pour les retraites, des anciens. 44 pour cent, des jeunes canadiens. Contre, 39 pour cent, des jeunes français ou, des juniors européens. En revanche, 83 pour cent, des jeunes indiens, 77 pour cent, des juniors chinois, 73 pour cent, des jeunes russes, 56 pour cent, des juniors allemands, acceptent, de payer, les retraites, des aînés. 52 pour cent, des jeunes européens.

 

71 pour cent, des juniors chinois ou, indiens, ont confiance, en leur gouvernement. 51 pour cent, des jeunes suédois. 36 pour cent, des juniors canadiens. 30 pour cent, des jeunes américains ou, allemands. 17 pour cent, des juniors français. 68 pour cent, des jeunes chinois, font confiance, à leur parlement. 50 pour cent, des juniors suédois. 36 pour cent, des jeunes australiens. 24 pour cent, des jeunes canadiens ou, américains. 17 pour cent, des juniors français. Qui ne croient, à leurs institutions, qu’à, un tiers. Symbole même, de la crise politique et, de régime, grandissante, de leur pays244.

 

La jeunesse mondiale actuelle, contrairement, à celle, des décennies 1960, 1970, aspire, à la sécurité, la loi, l’ordre, plutôt, qu’à la liberté personnelle. Sauf, trois jeunesses, qui préfèrent, la liberté. En tête, les jeunes français, qui plébiscitent, la liberté, à 55 pour cent. Puis, viennent, les juniors japonais, à 54 pour cent. Puis, les jeunes grecs, à 53 pour cent. Il s’agit, des trois jeunesses, issues, de sociétés occidentales ou, occidentalisées, de type, fort « autoritaire ». En lesquelles, les juniors éprouvent, plus, qu’ailleurs, en Occident, le besoin, de plus, de souplesse.

 

De se libérer, de contraintes rigides, appréhendées, comme, bien plus lourdes, étouffantes, qu’ailleurs. Plus globalement, jeunes français, japonais, grecs, figurent, parmi, les juniors, d’Occident et, du monde, interrogés, les plus pessimistes, insatisfaits, méfiants, en malaise. À l’inverse, 77 pour cent, des jeunes chinois, 68 pour cent, des juniors russes, 66 pour cent, des jeunes britanniques, 64 pour cent, des juniors australiens, aspirent, à la loi et, l’ordre. Les jeunes, du monde, ont la certitude, de pouvoir, décider, eux-mêmes, de leur vie, à 79 pour cent. En tête, les juniors indiens, le pensent, à 90 pour cent. Les jeunes russes, à 89 pour cent.

 

Les juniors japonais, le pensent, à seulement, 46 pour cent. Les jeunes, de la planète, pensent, nécessaire, de transmettre, aux enfants, le sens, de l’indépendance. Notamment, les juniors chinois, à 58 pour cent. Les jeunes français sont, parmi, les rares, à penser, l’inverse. 36 pour cent, d’entre eux, veulent, inculquer, le sens, de l’obéissance, 12 pour cent, seulement, la vertu, d’indépendance. Ce qui démontre, de nouveau, que la jeunesse, de France, souffre beaucoup, de l’autoritarisme, de sa société nationale. Notamment, à l’égard, des juniors. Or, qu’elle a et, parfaitement, intégré, assimilé, les canons, de son éducation-conditionnement, à la soumission.

 

Les ayant, tant subis, elle les reproduira, pour sa descendance et, ainsi, de suite, indéfiniment. Raison, pour laquelle, la société française, évolue moins, que d’autres, demeure, l’une, des plus rétives et, restrictives. En matière, de poids, d’influence, permis, à sa descendance juvénile. Tel est, le résultat, d’une société, qui se défie fort, de sa jeunesse, ne lui prête, nullement, crédit. Contrairement, à d’autres, en Occident. La jeunesse mondiale se dit prête, à la révolte, pour combattre, l’injustice. Un jeune, sur deux, pense, qu’il est acceptable, de désobéir, à la loi245.

 

Ce, pour vaincre, les injustices sociétales. 71 pour cent, des juniors indiens. 57 pour cent, des jeunes français. 54 pour cent, des juniors brésiliens. 47 pour cent, des jeunes européens, chinois. 42 pour cent, des juniors américains. 35 pour cent, des jeunes japonais. Concernant, le patriotisme, 59 pour cent, des juniors européens ou, français, refusent, de mourir, pour défendre, leur pays. 80 pour cent, de jeunes japonais. 75 pour cent, de juniors espagnols. 65 pour cent, de jeunes allemands. 58 pour cent, de juniors russes. 56 pour cent, de jeunes britanniques.

 

Or, 76 pour cent, des juniors indiens, sont prêts, à mourir, pour leur patrie. 71 pour cent, de jeunes chinois. 55 pour cent, des jeunes grecs. 47 pour cent, des juniors américains. Un tiers, des jeunes français, acceptent, leur mort, pour leur pays. Un tiers, des juniors, du monde, interrogés, pensent, que la société, est intolérante, avec des gens, comme, eux. 53 pour cent, des jeunes turcs. 48 pour cent, des juniors japonais. 29 pour cent, des jeunes européens. 25 pour cent, des juniors chinois. 18 pour cent, des jeunes russes.

 

70 pour cent, des juniors, du monde, estiment, que les gens, de leur pays, ont la possibilité, de choisir, leur vie, comme, ils l’entendent. 87 pour cent, des jeunes canadiens, australiens. 86 pour cent, des juniors américains. 82 pour cent, des jeunes indiens. 64 pour cent, des juniors français. 50 pour cent, des jeunes turcs. 44 pour cent, des juniors grecs. Les jeunes européens sont moins, toniques et, optimistes, que les juniors anglo-saxons, émergents. 79 pour cent, des jeunes, du monde, pensent, qu’ils peuvent, personnellement, souverainement, décider, de leur propre vie. 90 pour cent, des juniors indiens. 89 pour cent, des jeunes russes.

 

87 pour cent, des juniors canadiens. 86 pour cent, des jeunes australiens. 70 pour cent, des juniors espagnols, 67 pour cent, des jeunes grecs. Plutôt, que la tradition, la stabilité, 61 pour cent, des juniors turcs, aspirent, au changement social. 59 pour cent, des jeunes grecs. 44 pour cent, des juniors japonais. 41 pour cent, des jeunes américains. Quant à, l’intégration nationale, 89 pour cent, des juniors indiens, disent, se sentir, appartenir, à leur société. 80 pour cent, des jeunes brésiliens. 79 pour cent, des juniors chinois. Ensuite, 65 pour cent, des jeunes espagnols246. 60 pour cent, des juniors italiens. Seulement, 56 pour cent, des jeunes français.

 

Les juniors croient, au changement sociétal, possible. 80 pour cent, des jeunes, du monde, pensent, que les gens, peuvent changer, la société, par leurs choix, actions. 91 pour cent, des juniors sud-africains. 84 pour cent, des jeunes australiens. 81 pour cent, des juniors grecs ou, canadiens. 72 pour cent, des jeunes français. Puis, 70 pour cent, des jeunes japonais. Le militantisme politique intéresse, 47 pour cent, des juniors israéliens. 42 pour cent, des jeunes marocains. 37 pour cent, des juniors indiens. 33 pour cent, des jeunes chinois. 26 pour cent, des juniors brésiliens. 23 pour cent, des jeunes suédois. 21 pour cent, des juniors américains.

 

15 pour cent, des jeunes canadiens. 12 pour cent, de nos jeunes français. L’engagement associatif attire plus, les juniors. 60 pour cent, des jeunes indiens. 46 pour cent, des juniors français. 45 pour cent, des jeunes brésiliens. 38 pour cent, des juniors chinois. 36 pour cent, des jeunes allemands. 35 pour cent, des jeunesses européennes. 34 pour cent, des juniors américains. 19 pour cent, des jeunes russes. 12 pour cent, des juniors japonais. Moins, d’un jeune français, sur deux, est satisfait, de l’époque, à laquelle, il vit. Ce qui obère, son équilibre !

 

Or, trois quarts, des juniors canadiens247, australiens, sud-africains, polonais, finlandais ou, suédois. Moins, d’un jeune français, sur deux, est satisfait, de sa propre situation économique, personnelle. De tous les juniors, interrogés, les jeunes français, sont les plus nombreux, à souhaiter, une « répartition équitable, des richesses », à 67 pour cent. Les moins nombreux, de tous, à priser, la performance individuelle, à 33 pour cent. Ce qui est parfait et, à saluer, d’un point de vue moral. Or, désastreux, en matière, de dynamisme, de progrès, de changement, d’un pays, d’une société et, d’une jeunesse.

 

Même, les juniors russes, qui sortent, pourtant, de décennies, de communisme, sont les plus nombreux, à plébisciter, la performance individuelle. À 83 pour cent. Sans doute, en raison, de l’échec, si profond, de ce dernier. Ils sont, les moins nombreux, de tous les jeunes, du monde, interrogés, à souhaiter, la répartition, des richesses, à 17 pour cent. Cela, en dit, hélas, bien long, sur l’état, de grande « sclérose », du système socioéconomique et, culturel, de la société française. Lequel, a fini, par « corrompre », l’esprit même, de ses infortunés juniors, pourtant, l’avenir, l’unique futur, l’espérance, de leur pays !

 

Ce qui ne laissera pas, d’inquiéter, pour ce dernier. Parmi, les vingt-cinq jeunesses nationales, enquêtées, seuls, les jeunes français, de façon révélatrice, ont une opinion, aussi décalée et, si extrême, sur le sujet. Préférant, « l’assistanat collectif, à la libre entreprise, individuelle », seul gage, pourtant, de prospérité, réussite, d’épanouissement. Cette passionnante, enquête internationale, distingue, trois types, de jeunesse. « Forte, moyenne faible ». Elle démontre, d’abord, le dynamisme, l’optimisme, la confiance, des jeunesses, des grands pays, émergents. Afrique, du Sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique, Russie…

 

Ensuite, une vision juvénile, restant, à dominante positive, tonique, dans le monde anglo-américain, scandinave, germanique, est-européen. États-Unis, Canada, Australie, Finlande, Suède, Allemagne, Royaume-Uni, Estonie, Hongrie, Pologne et, Roumanie. Également, Israël. Puis, des juniors désabusés, inquiets et, qui doutent. Ceux, du Japon, de l’Europe méridionale : Grèce, Italie, Espagne, France. Aussi, jeunes turcs, marocains. De fait, la jeunesse, de France, est à l’image, de son pays : en pleine tourmente, crise et, désarroi. Un État, qui n’est pas ou, plus assez, à la « hauteur », de ce qu’il devrait être, au regard, de son Histoire passée, pourtant, si illustre ! (Reynié, 2011)248.


 

 


Le 20 juin 1913, le journal français, Le Figaro, relate, la visite, à Paris, de quarante-sept scouts, de San Francisco. Ces jeunes américains, de onze à vingt ans, donnent leur avis, sur leur séjour. Les plus jeunes, notent, l’ordre, le confort, la propreté, la courtoisie, le nombre, d’autos, les arbres, l’uniformité, des immeubles. La richesse, du Louvre, les trois coups, au théâtre, les pantalons rouges, des soldats ou, les cafés, en terrasse, la montée, à la tour Eiffel. L’animation, sur la Seine, le tramway, le théâtre, sans orchestre, les baguettes, de pain. Les marchandes, de rues, les vêtements, la barbe, des hommes. Les scouts, plus âgés, s’étonnent, en outre, de la maîtrise, de l’anglais, l’allemand, par les scouts français. Ils ont admiré le Louvre, l’obélisque de la Concorde, le tombeau de Napoléon.

 

Apprécié, la politesse, la serviabilité, des juniors, de France, le bon accueil, la gastronomie, la gaieté. Ils ont été surpris, de la consommation, de vin… Aujourd’hui, comme, hier et, demain, la jeunesse, du monde, est unie, par des traits communs néogénérationnels, de similitude, d’âge. Elle diffère, par des spécificités nationales, socioculturelles et, économiques, de mentalités, civilisation. Tels sont, les enseignements, de ce reportage, à la veille, de la fin, d’une ère, du début, d’un conflit mondial (1914-1918). D’une « uniformisation », de l’univers. (É. Berr, journaliste français, 1855-1923, Impressions californiennes, article sociologique, quotidien, d’information, Le Figaro, France, 1913)249. Un temps, somme toute, plus « civilisé », que le nôtre, avant, le tragique siècle, d’après.


 

 


– Provoquer, un Sursaut Français –

En Votre Acceptation (Andro)Jeunologique


 

 

La « problématique », de votre jeunesse, de France, n’est pas, fondamentalement, psychique, sociale, sociologique, économique. Elle est, avant tout, grandement, morale, sociétale, comme, culturelle. Votre nouvelle génération, des années 2020, souffre, de l’absence, d’une dimension, ontologique et axiologique, en votre vie. Faute, d’équanimité et d’ataraxie, transmises, par vos aînés adultes. En état subséquent, de « déshérence et, de déréliction », affectives et spirituelles, aggravées. Ce qui vous prive, jeune, d’espérance et, d’accomplissement, de vous.


 

 


Pour la première fois, en notre Histoire humaine, peut-être, la génération, des adultes, n’est plus, en mesure, d’inculquer l’exemple. Le verbe, le message, de passage intergénérationnel. À la classe d’âge suivante. Quant à la dimension culturelle, évoquée, plus haut, l’on peut dire, que la société occidentale, en son ensemble, française, en particulier, n’est plus, en état, d’épanouir, sa jeunesse. La société française se bat plus, sans et, contre, sa descendance, qu’elle ne se mobilise, avec et, en sa faveur. Le rapprochement, de certaines valeurs, plus permissives, entre aînés adultes et, cadets jeunes, n’y change rien. Avant, 68, jeunes et, adultes se démarquaient, en s’opposant.

 

Depuis, trente ans, un apparent consensus transgénérationnel, une crise, de civilisation, sans fin, sans fond, privent, la jeunesse, de toute existence. La « vident, de toute substance ». « Asséchée, de l’intérieur, surtout, de l’extérieur », la néogénération s’étiole, « s’éteint, à petit feu ». Le problème, de la jeunesse, de France, est d’être… française ! En un pays, une société, si hostiles et fermés, cultivant, sa « jeunophobie », à longueur, de temps et, d’espace. Ce que, fort justement, G. Tirot, qualifie, de « France anti-jeune » ! (G. Tirot, essayiste français, France anti-jeune – Comment la société française exploite sa jeunesse, essai sociologique, France, 2008).

 

En ces conditions, la néogénération est niée, en ses réalités, spécificités, volontés. Ne jamais, la « reconnaître », empêche, de lui accorder, tout particularisme. De même que, certains peuples, se voient, encore, en notre siècle, refuser, toute indépendance et, toute autonomie ou, toute reconnaissance. Demeurant, sous le joug, illégitime et, si abusif, voire, criminel, d’États et, de peuples, « nantis oppresseurs ». Brimant, sans vergogne, de faibles nations, à leur merci250.

 

Ainsi, les adultes « abusent, de leur adultisme, pour dominer, les jeunes » ! Comme, l’a toujours, si bien dit, avant nous, depuis, des décennies, notre expert français contemporain, de la jeunesse, le sociologue, M. Fize. (M. Fize, Le Deuxième homme – Réflexions sur la jeunesse et, l’inégalité des rapports, entre générations, France, 2002)251. Cela est, tout particulièrement, vrai, d’un pays, la France, qui demeure, encore et, avant tout, adultocentrique. Vertical, rigide, autoritaire, oligarchique, ploutocratique, patriarcal, matriarcal, élitiste et, malthusien… Dès, sa naissance, le junior est « matraqué », de toutes parts, par ses parents, sa famille, l’école, le monde, du travail et, la société…

 

La permissivité, le laxisme, la démagogie, le libertarisme, l’hédonisme, le matérialisme, consumérisme, qui prévalent, depuis, cinq décennies, ne modifient, en rien, la réalité. Tout ceci, n’implique, nulle, tolérance réelle, à l’égard, de la jeunesse française. Autant, rejetée, marginalisée, maltraitée, aujourd’hui, qu’il y a, cinquante ou, cent ans. Certes, de façon, plus douce, souriante, mais, pour autant, plus hypocrite, manipulatrice, insidieuse, donc, toxique et, si dommageable. En ces conditions, nulle, véritable jeunologie, prise en compte et, en charge réelle, des juniors, n’est possible et, n’existe ! À titre collectif, avec des politiques, un ministère plein, des Jeunes et, des Droits de la Jeunesse.

 

Individuel, avec, de meilleures réalités, de vie. Nier, la jeunesse, son particularisme et, ses besoins, attentes, permet, de « s’en défaire », de ne rien faire ou, presque ! Aujourd’hui, les discriminations, inégalités, entre, les générations, sont plus fortes encore, qu’au sein même, de celles-ci. À l’avenir, les retraités seront plus nombreux, que les juniors ! Au milieu, de ce siècle, un tiers, des Français, aura l’âge, de la retraite ! Proportionnellement, les jeunes seront, encore moins, nombreux, que maintenant. Les vieux, dominants, « écraseront », en force, les jeunes, dominés.

 

Les idéaux, avantages, des « Anciens », l’emporteront donc, largement, sur ceux, des « Modernes ». Le statu quo, l’immobilisme, le conservatisme, ne pourront, alors, que prévaloir, sur le changement, les avancées, la réforme. La jeunesse sera amenée, à payer et, « se sacrifier », pour les âgés. Bien plus, que ces derniers, n’ont eu, en leur propre jeunesse, à le faire, pour leurs aînés, de l’époque. Une future « guerre, des générations », pourrait donc, à l’avenir, se substituer, à l’ex-« lutte, des classes ». Le tout, aux adultes, notamment, mûrs, rien, aux jeunes ou, presque, serait un désastre, pour ce pays, tous ses habitants, sans exception.

 

Sauf, sursaut drastique et, bien peu probable, en la si sinistre, conjoncture actuelle. La crise socioéconomique a « bon dos ». Quand, c’est, avant tout, « la scélérate incurie, la crapuleuse impéritie, l’obscène malfaisance, l’ordurière désinvolture, si négligente », des aînés, au pouvoir, qui saccagent, monde et peuples. L’actuelle jeunesse, anémiée, subit, les inconséquences, de la jeunesse, prospère, d’hier. La néogénération, si pléthorique, du « Baby Boom », née, entre 1940 et, 1960, constitue, la génération « Papy Krach ». Pour partie, à la retraite, actuellement ou, aux sommets, des pouvoirs.

 

Qui a « profité et, profite, de tout », au maximum, laissant, le minimum, de possibilités et, d’avantages, à ceux, nés, après 1990. Notamment, les jeunes, des années 2020. L’écart, de prospérité, entre les juniors, de moins, de trente ans et, les adultes, de plus, de cinquante, ne cesse, de se creuser. Une « prime-bonus, à l’ancienneté », un fort « malus-sanction, à la jeunesse ». Mobilité, évolution sociales, sont mortes. Le taux, de chômage, des jeunes actifs, de moins, de vingt-cinq ans, est de 4 pour cent, en 1968, 19 pour cent, en 2019. Il a été multiplié, par cinq, en un demi-siècle ! Mirifique « exploit national » !

 

La néogénération, d’aujourd’hui, n’aura jamais, à sa maturité, les avantages, dont jouissent, les adultes, mûrs et âgés, actuellement. Lesquels, en leur propre jeunesse, ont bénéficié, de bien plus, de « privilèges », que la nouvelle génération, de notre temps. La prospérité, des anciens, repose, en partie, à notre époque, sur la pénurie, des jeunes. Les juniors sont privés, d’emploi et, d’emploi stable, intéressant, bien rémunéré, correspondant, à leur vrai niveau, de formation, compétence. Non pas, seulement, du fait, du marasme économique, mais, aussi, car, l’emploi, des seniors, est « surprotégé », comparativement, à celui, des jeunes.

 

Derniers recrutés, premiers licenciés. La précarité juvénile s’inscrit, entre salariat, des aînés, et, éjection, des plus pauvres. D’où, l’indifférence, à son égard. La nouvelle génération, actuelle, est plus et, mieux formée, diplômée et, apte, que ses aînés. Elle est, moins bien lotie, paradoxe, aussi imbécile, que néfaste, pour la société, tout entière. Le pays investit beaucoup, dans l’éducation, de sa jeunesse. Or, en pure perte, puisque, ses compétences, ne sont pas employées ou, si mal et, si peu. La plupart, des diplômes « ordinaires », ne servent plus, en France, à « parvenir »252.

 

Or, tout juste, à éviter, le chômage. En outre, pas, pour tous les diplômés. Le jeune n’est pas un « incapable », mais, la mentalité, le système sociétal français, le sont, à son encontre. Qui élèvent, d’exorbitantes exigences, si grotesques, pour conserver, aux plus âgés, toutes leurs prébendes. Maintenir, la jeunesse, en survie, « hors, du royaume électif, réservé, des aînés ». En une conception ultrarigide, de pénuries, fermeture, limitations, d’étroitesse d’esprit. Quand, d’autres pays, occidentaux septentrionaux, ont une pratique, des jeunes, bien plus souple, généreuse, ouverte, large, évoluée.

 

Les départs, en retraite, des Baby-Boomers, les besoins, de l’économie, seront encore, à l’avenir, inférieurs, à l’afflux, des jeunes diplômés, cherchant, un premier emploi. Avec, à la clé, au moins, cent mille jeunes, « de trop », chaque année, qui resteront alors, un certain temps, des chômeurs. Outre, le marasme économique, les charges, salariales et sociales, qui pèsent, sur l’entreprise, pour chaque jeune, employé, sont abyssales, en France. Les employeurs ont donc, tout intérêt, à recruter, maintenir, en l’emploi, le moins, de juniors, possible. Délétère perversité, du vieux système socioéconomique, fiscal, français.

 

Dans le secteur public, comme, privé, l’objectif premier, est de remplacer, le moins possible, les travailleurs âgés, cessant, leur activité. Ainsi, la plupart, des départs, en retraite, ne permettent, en rien, le recrutement, des jeunes. La croissance économique française, demeurant, « quasi nulle », l’embauche, de juniors, ne sera pas prioritaire, de sitôt ! Outre, que le vieillissement, de la population, nuit, à la croissance, prospérité socioéconomiques, d’une nation. Le dynamisme collectif, comme, lors, des Trente Glorieuses, (Occident, 1945-1975), requiert, plus, de jeunesse, non, de la sénescence.

 

Chômage, dépression, décroissance, ont donc, encore, de beaux jours, devant eux. Aux dépens, des jeunes, bien plus, que des adultes mûrs. Le taux, de chômage, des juniors actifs français, est plus, du double, de celui, de leurs compatriotes adultes. Or, aussi, le double, triple ou, quadruple, de celui, des jeunes, d’autres pays occidentaux ! En dépit, d’une nouvelle réglementation, les services publics, les entreprises, continuent, plus, que jamais, à exploiter, la jeunesse. En stages « bidon-corvées », inintéressants et, non ou, sous-payés, qui servent, bien plus, les adultes, en place, que les juniors, eux-mêmes. Pur prétexte, pseudo éducatif, d’exploitation253.

 

Les adultes savent, que les jeunes, ont besoin vital, de stages, pour leur CV, leur intégration professionnelle. Alors, ils en usent, abusent. L’excès, de stages, empêche aussi, de créer, des emplois, notamment, pour les juniors et, en supprime, un bon nombre. Ce qui entretient, le fort chômage, qui sévit, en France, bien plus, que dans la plupart, des pays, d’Occident. En bref, le stagiaire, n’a que des devoirs, quasi, aucuns droits, si ce n’est, de « se faire exploiter ». Dans nombre, de grands pays, comme, aux États-Unis, les juniors, en stages, sont bien considérés. Occupés et, rémunérés, au même titre, qu’un collaborateur habituel, de plein exercice !

 

Les mêmes abus, concernent, les jeunes travailleurs intérimaires. L’épineuse question, de l’emploi et, du chômage, des jeunes, est traitée, d’un point de vue social, non, économique, depuis, des décennies. D’où, l’échec patent, de ces politiques, comme, la mise à l’écart juvénile, qui perdure, d’autant. Il y a, aussi, le fort délicat problème, des retraites, non résolu, à ce jour. Nos juniors actifs, d’aujourd’hui, contribuent, de plus en plus, aux retraites, des aînés. Alors, qu’ils n’auront jamais, la pareille, à la mesure même, de leurs pleins et, réels efforts contributifs. En spoliation.

 

Qu’ils devront, se débrouiller, eux-mêmes, pour leur propre retraite. Ainsi, les jeunes actifs payent deux fois : une fois, pour les « vieux », une fois, pour eux-mêmes. Alors, que dans le même temps, les « vieux » bénéficient, de généreuses retraites, pendant, deux décennies, en moyenne. Bien plus, élevées, que les cotisations, qu’ils auront payées, tout au long, de leur activité professionnelle. « Tout, pour les vieux, rien, pour les jeunes » ! Tel est, l’inique système, si obsolète, déshonnête, à la française ! Quand, nombre, d’adultes, cyniques, dévoyés, osent, encore, parler, d’ « acquis sociaux ».

 

En réalité, véritable, honteux « contrat, de dupes, léonin », anti-jeunes et, pro-adultes / anciens. En France, les seniors partent, bien trop tôt, en retraite, comparativement, à la moyenne occidentale. Ce qui creuse, encore bien plus, les déficits, au détriment, des jeunes. D’autant plus, que cela, ne favorise, en rien, l’embauche, de ces juniors. Les nouveaux retraités étant, de moins en moins, remplacés, à leur poste, laissé vacant. Il s’agit, aussi, d’avoir, plus, d’actifs, moins, d’inactifs, pour avoir, plus, de cotisations sociales / retraite, de cotisants, moins, de bénéficiaires. Noble ambition, vouée, à l’échec, en la conjoncture254.

 

Au-delà, la dette sociale, du pays, est gigantesque, tous les comptes sociaux, sont déficitaires, dépassant, allègrement, la centaine, de milliards, d’euros. Quant à, la dette publique globale, du pays, de 2360 milliards, d’euros, au début 2019, son montant abyssal, se passe, de tout commentaire. Démentielle et, coupable gabegie, des aînés, si profitable, à eux seuls, mais, à payer, par les seuls, jeunes actuels, comme, futurs. La France, d’aujourd’hui, rappelle, celle, de la fin, de l’Ancien Régime (France, 1589-1789). Blocages, féodalismes, conservatismes, comme, culte, de l’ancienneté, plus, que du seul, mérite.

 

Corporatismes, clientélismes, corruptions, gérontocraties, blocages, de toutes sortes. Une hiérarchie, en faveur, de l’âge, au détriment, de la jeunesse. En une telle conception, seuls, les plus, de trente ans, commencent, à être « pris, en compte ». Même, les plus, de quarante, pour les vraies responsabilités. Les plus, de cinquante, soixante, pour les fonctions dirigeantes. Quels, que soient, les qualifications et, mérites, les plus jeunes, doivent « attendre, leur tour, l’âge minimal officieux, requis ». Le travail stable confère, statut, sécurité, protection, aux aînés installés, non, aux juniors. Exclus et, ne servant, que de faire-valoir255. En un contexte français, à dette publique, atteignant, la quasi-totalité, du Pib !

 

Le « statut », de plus en plus, exigé, en France, pour exister, travailler, pénalise fort, en tout premier lieu et, par excellence, les jeunes. Les droits sont égaux, mais, non, les chances. La réussite dépend moins, du mérite propre, que des héritages financiers, matériels et, familiaux. Acquis, patrimoines et, naissance, dominent, le seul mérite, par « privilège dynastique ». Pas, de réussite sociale, d’avancement juvéniles, sans, transmissions héréditaires et, héritées. Ni, relations, réseaux. Reproduction sociale et, société figée, telles sont, les caractéristiques, de la France, de l’an 2019, comme, de celle, de 1789.

 

Pourquoi, ce qui n’était plus, à juste titre, toléré, sous la monarchie capétienne, du roi, Louis XVI, (Souverain régnant, France, 1774-1792), le serait-il, en la Cinquième République, (Régime politique, France, 1958-), du président, E. Macron, (Homme d’État, France, 2017-2027) ? La question reste posée et, sans réponse, pour les juniors ! Corps, statuts, privilèges, d’avant 1789 ou, 1870, sont recrudescents, en force ! Chacun, possède ou, veut acquérir, sa charge, prébende, dignité, à l’image, même, de la patrimonialité des Offices, d’Ancien Régime : vénalité et, hérédité. Les corporatismes l’emportent, sur l’intérêt général. Une société, très pervertie, où, tous les moyens, sont bons, pour parvenir, à tout prix.

 

Conserver, tous ses avantages, acquis, petits, moyens et, grands. À l’image, des Épices ou, Pots de vin, de l’Ancien Régime, (France, 1589-1789), « redevance », des plaideurs, aux juges, pour les rétribuer. Voire, les amener, à l’occasion, à se prononcer, non, toujours, en vertu, de l’équité, mais, possiblement, selon, les intérêts, parfois, illégitimes, dévoyés, même, des payeurs. De même, que le prévaricateur, trahit, les devoirs, les plus sacrés, de sa charge. Le privilégié, d’aujourd’hui, est à l’abri, de tout, tous, menacé, par rien ni, personne. En monde, plus insécure, incertain, pour le jeune.

 

Ainsi, la soi-disant République, s’est vidée, de toute substance. Elle n’est plus digne, alors, de se qualifier, de Res Publica, la Chose publique, celle de tous, du peuple. Persister, à évoquer, le « Pacte républicain, le principe républicain », devient, « indécent et barbare ». Quand, le type monarchique, d’avant 1789, est quasi revenu, dans les faits. L’âge moyen, des dirigeants, en tous domaines, demeure élevé et, le renouvellement, des cadres, se fait, à l’inverse, toujours, moindre. Le cumul récurrent, des mandats électifs, aggrave, cela. En « gérontocratie », de fait. Aux dépens, là encore, de la jeunesse. Qui, pour survivre, choisit, de plus en plus, l’exil étranger, en contrées, plus prometteuses, pour elle, que sa propre patrie.

 

Les juniors, en France, sont devenus, démographiquement, minoritaires. Le pays a perdu, deux millions, de jeunes, depuis, quarante ans. Jeunesse vilipendée, comme, problème, en soi, incompétente, dangereuse. Une génération, sans identité ni, unité, aux yeux, des adultes. Ni, légitimité ou, existence, positive, positivée. Pour le moment, encore, les juniors n’ont pas, de sentiment, de véritable « communauté néogénérationnelle ». Plutôt, de réelles différences, de classes socioéconomiques, culturelles. Or, la variable, d’âge, est devenue, en notre siècle, plus prégnante, que toute autre, quant aux jeunes.

 

La société adulte a, habilement, voulu, su, réussi, à diviser, la jeunesse, pour mieux, régner, contre elle. Car, son intérêt n’est pas, que les juniors s’unifient, se dressent, contre elle et, prennent le pouvoir, à ses dépens. Raison, pour laquelle, les questions, de jeunesse, ne sont pas regroupées, au sein, d’un seul ministère, des Jeunes et, des Droits, de la Jeunesse. Comme, pour tout « domaine ministériel ». Or, réparties, entre tous les autres ministères. Voilà, la vraie raison. Le nouveau délégué interministériel, à la Jeunesse, est bien censé, coordonner, l’action Jeunesse, de tous les ministères256.

 

Or, il ne peut « rien faire », car il relève, de l’autorité directe, de son ministre, de tutelle. Au sein, du ministère de l’Éducation, en charge, de la Jeunesse. D’autant, que ce délégué est, aussi et, avant tout, directeur de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative. Il est sans pouvoirs et sans moyens. Les autres ministères, très jaloux, de leurs prérogatives, « pré carré », refusent, de céder, en quoi, que ce soit, de leurs prébendes. Ils refusent, de collaborer, avec une autorité étrangère, à leur ministère. Elle-même, non souveraine, car inféodée, à un autre ministère et, ministre, que les leurs. Voilà, comment, les choses se passent – mal !

 

Il eût fallu, que ce délégué, ne dépende, directement, que du seul, Premier ministre. Or, mieux encore, soit, une autorité administrative, pleinement, indépendante, comme, le Défenseur des droits. La seule vraie réforme, de progrès, étant, l’instauration, d’un ministère, d’un ministre, autonomes, de plein exercice, des Jeunes / des Droits, de la Jeunesse. Redisons-le, encore. Les juniors n’ont pas, de leader unique, puissant, charismatique, tel, D. Cohn-Bendit, (Homme politique, Allemagne, France, 1945-)257, en mai-1968. Pas, d’organe représentatif, principal. Or, ils sont occupés, à assurer, leur « survie » individuelle, en un univers, si dur, hostile, pour la plupart. Privés, de toute influence et, pouvoir, par leur précarité. Ce qui ne les marginalise, que plus.

 

Mai-68 était possible, en ère, de prospérité, n’aurait pu avoir lieu, en 1938 ou, 1998. En outre, les jeunes n’ont pas, la latitude, de s’exprimer largement, dans les médias, d’y défendre, leurs intérêts, points de vue. Seuls, les adultes ont, ce si puissant moyen, de communication, de leurs opinions, à leur disposition. Or, de nos jours, seule, une présence médiatique, écrite et audiovisuelle, donne, tout son poids, à une cause. Les juniors disposent, certes, de l’Internet, mais, cela, n’est pas suffisant. L’aide, des familles, ne fait, que fort aggraver, les inégalités, la dépendance, des jeunes.

 

Elle les « empêche, de mourir, mais, les ligote, pieds et poings », tout autant. Elle les prive, de toute possibilité et, velléité, de révolte, d’opposition ou, de rébellion. Tant, il est, moralement, matériellement, impossible, de s’en prendre, à ceux, qui assurent, votre survie, même. Diaboliques, « piège et arme », des adultes, plus dirigés, contre, les juniors, que vrai bienfait, pour eux. Donner, du poisson, plutôt, qu’apprendre, aux jeunes, à pêcher, permet, de les maintenir, en tutelle, impuissance. En ces conditions, les pauvres libertés illusoires, dont bénéficient, les juniors, d’aujourd’hui, par rapport, à ceux, d’avant, 1968, sont dérisoires !

 

Le coup, le plus sinistre, sardonique, a consisté, à persuader, les jeunes, qu’ils ne valaient rien et, n’étaient rien. Ils s’en sont, eux-mêmes, convaincus. D’où, leur résignation, à leur triste sort, leur inertie, à se défendre, eux-mêmes et, leurs intérêts. Quand, le « bourreau » persuade, sa « victime », que son châtiment est, non seulement, fondé, mérité et, légitime, mais, en outre, bénéfique, pour elle. Laquelle, victime, « se dirige alors, d’elle-même, vers le lieu, du supplice, se laisse, sans coup férir, passer la corde, au cou ». Quand, elle ne s’en saisit pas, elle-même, le bourreau, n’en demandant pas, tant.

 

Alors, les juniors, ne s’apprécient pas, eux-mêmes, car, les adultes, ne les gratifient, ne les acceptent pas, en France. La jeunesse n’est pas solidaire, d’elle-même, car, empêchée, de s’unir, s’unifier. Toujours, fractionnée, isolée, chacun-e, en son coin, solitaire. D’autant plus, que la mentalité nationale, reste, encore, toujours, à l’individualisme ombrageux. Cette juvénilité n’est, qu’une « somme, d’embûches », non, de plénitude. En plus petits, dénominateurs communs, négatifs, répulsifs. Non, en plus grands, positifs et, attractifs. Il n’y a pas, unité juvénile transcendante, mais, marasme humain, d’une génération pénitente.

 

Chaque jeune, se croit, seul, au monde, indigne, déchu, ne s’unit donc, pas, à ses semblables. Ce qui cause, sa perte, individuelle, comme, celle, de la jeunesse, en son ensemble. Certaines minorités défavorisées, ont pris conscience, de leur identité, ont donc, pu, bien défendre, avec succès, leur cause. Ce n’est pas encore, le cas, de la juvénilité, ainsi, toujours, défaite, dominée et, si perdante. Elle ne vaincra, que quand, cette « conscience, de classe, néogénérationnelle », existera. Ainsi, le « malheur individuel juvénile », pourra-t-il, se muer, en vrai « bonheur, en commun ». La « jeunesse-ressource », remplacera, la « juvénilité-boulet ».

 

Cela, passera, aussi, par le combat politique et, un parti politique, de la Jeunesse, transcourants. Tout comme, les peuples colonisés, de l’Histoire, ont, jadis, eux-mêmes, « arraché, leur indépendance », à la force, du poignet. Tant, que les jeunes, au lieu, d’unir leurs forces, continuent, à s’opposer, se déchirer, « en rivaux, non, en frères », ils resteront « enchaînés », manipulés. Les adultes attisant, la concurrence, la « lutte, des places », entre juniors, par leur « malthusianisme, anti-jeune ». Notamment, en raréfiant, pleinement, l’emploi disponible, accessible, à la jeunesse258.

 

Qui est alors, toujours, en pires mal-être. Le problème, de la néogénération, de France, est, bel et bien, n’en déplaise, à certains, avant tout, franco-français, donc, culturel. Avant tout, un système, de civilisation, national, « féodal », une structuration mentale adulte, rigide, verticale et, autoritaire, font le « malheur, de la jeunesse française » ! Les jeunes, de « 68 », retraités, d’aujourd’hui, ne sont pas coupables, des crises socioéconomiques, bancaires, financières, de 1973, 1979, 1987, 1993, 2008 et, au-delà. Ils sont fort coupables, d’avoir, plutôt, « laissé faire », plus, qu’agi et, plus songé, à « sauver, leur propre peau, préserver, consolider, leurs acquis ».

 

Qu’à bien préparer, la « sauvegarde », des générations futures. Comme, le désastre écologique, environnemental, naturel, climatique, de la planète, le démontre, fort bien, aussi. Une gestion, à court terme, du présent, pour eux, d’abord, non, à moyen et, long termes, pour la descendance et, l’avenir. Redisons, encore, avec force, que les médias et, de tous types, confondus, participent, allègrement, à la marginalisation, la stigmatisation, ridiculisation, de la juvénilité. En ne l’acceptant, sur leurs ondes, colonnes, que sous, leur plus « mauvais jour ».

 

Sordides téléréalités, jeux débiles, extrêmes cas répulsifs, déviants, drames juvéniles… Ce qui perd, la France, sa société, est de privilégier, la pleine maturité, l’acquis, l’installé, même, sclérosés. Quand, les plus grands pays, occidentaux septentrionaux, favorisent, bien plus, la jeunesse. L’innovation, la hardiesse et, les potentiels prometteurs, inédits, des débutants. Ce qui fait, toute la différence décisive. Raison, pour laquelle, nulle, Silicon Valley, n’a jamais, été, ne sera jamais, possible, en France ! Car, ce pays, n’admet pas, la performance, d’entrepreneurs, de vingt ans.

 

Le « Very High Tech », de pointe, made in France, à l’américaine, la japonaise, l’allemande, n’est donc, pas, « pour demain ». Il en va, hélas, de même, en matière, de pensée intellectuelle, morale, savante. La France a disparu, des « radars mondiaux », en la matière, depuis, au moins, trente ans. Faute, de renouvellement, de l’esprit. Là, encore, les bien « vieux caciques et, mandarins », bloquant, l’expression, de leurs cadets ! Contraints, à l’exil étranger, pour émerger. Ce qui fait que, dans la plupart, des domaines, ce sont, toujours, les mêmes, « têtes d’affiche, inamovibles », qui pérorent, sans fin, à tort et, à travers, dans les médias259.

 

Monopolisent, antennes, colonnes, verbe, depuis, des « lustres ». Avec, la même « pensée unique et, anti-jeune », depuis, trois décennies. Toujours, les mêmes intervenants, les mêmes discours, sans cesse, rabâchés, remâchés. Un peu, comme, le vieil enseignant, délivrera, les mêmes cours, depuis, des années. Jamais ou, presque, de nouveaux penseurs et, nouvelles pensées. Toujours, la France, d’Avant, jamais, celle, d’Après. D’où, « dégringolades », sans fin, en tous domaines ou, presque, du pays, dans les classements internationaux.

 

En tout et, pour tout, le pays privilégie, « statu quo, maintien, bien plus, que renouvellement et, innovation ». Toujours, les mêmes décideurs, depuis, des décennies, en l’économie, la politique, les médias, la culture, l’administration, le monde intellectuel… Toujours, les mêmes conceptions, éculées, si obsolètes, des plus immuables. « Nihil novi, sub sole / Rien, de nouveau, sous le soleil », nous dit, l’Ecclésiaste. (Livre de la Bible hébraïque, I-9, Moyen-Orient, v. IIIe s. av. J.-C.). Rien, en réalité, ne change, vraiment ni, n’est nouveau. Or, il suffirait, que les hommes, le veuillent, en décident, ainsi.

 

Par la foi, en tous les possibles, ledit homme, « soulève, les montagnes ». (Nouveau Testament, Évangiles de Marc et, de Matthieu, Moyen-Orient, Ier s., La Bible)260. Il parvient même, à se transporter, jusqu’à l’astre lunaire ! De progressistes durs, en leur jeunesse, les adultes mûrs, d’aujourd’hui, se sont bien prestement, mués, en conservateurs mous. Évolution, des plus classiques, conventionnelles. Notre époque n’est donc, plus, aux progrès ni, même, désormais, au maintien, des garanties, déjà, acquises, mais, aux régressions, de toutes sortes. En tous domaines !

 

Particulièrement, pour les jeunes. Car la règle, tacite et implicite, qui prévaut, veut, que les aînés, ont le « droit naturel », de conserver, ce qui est déjà, crédité. Or, que nos juniors, nouveaux venus, ne sauraient, y prétendre, faute, d’avoir, déjà, « obtenu », auparavant. Nous l’avons dit, bonus, aux « Anciens », malus, aux « Modernes ». Une sorte, d’abominable, « délit-déni, de juvénilité ». En dépit des élections de 2017 et, 2022, « d’aigrefins aînés, continuent, à allègrement, duper, spolier, trahir, tout une néogénération, mortifiée » ! Oui, Nihil novi, sub sole, en doulce France ! (Tirot, 2008)261.


 

 


En 1966, les juniors sont proclamés, « hommes de l’année », par le magazine, d’information, américain, Time. Deux ans, avant, Mai-68 ! Symbole, dès, cette époque, de l’importance, accordée, par la société nord-américaine, à sa jeunesse. Pour, ce qu’elle représente, en dynamisme, avenir, pour l’ensemble, du nouveau monde. Impensable, en « frileuse France, anti-jeune », même, un demi-siècle, après ! En 2019, c’est la jeune, G. Thunberg, seize ans, leader écologiste suédoise, des jeunes, défenseurs du climat et, de la planète, qui est distinguée. Comme, personnalité de l’année.


 

 


– Nouer un « Lien Didactique Pacifié » –

Vous, (Andro)Jeune / Enseignants


 

 

La plupart, d’entre-vous, junior occidental, d’aujourd’hui, êtes en études et, formation. Cela, signifie, que la majeure partie, de votre temps, celui, qui est ouvrable, sera consacré, à celui, de l’école, secondaire ou, supérieure. L’essentiel, de vos efforts, ambitions, objectifs, de vie, aussi. Tant, l’on sait, le caractère capital, de vos « apprentissages », pour devenir adulte, réussir, dans votre vie, vous accomplir. Être jeune, consiste d’abord, à apprendre, connaître, savoir, comprendre, découvrir, expérimenter… Missions premières, de l’école, de vos études, junior enseigné.


 

 


D’où, l’importance primordiale, des enseignants, de l’enseignement, de la façon, de transmettre. De la relation, pédagogique et humaine, qui lie, les professeurs et, leurs élèves, notamment, dans le secondaire. De ce rapport didactique dépend, en grande partie, la totale réussite, comme, l’épanouissement, des jeunes scolarisés. Or, l’école, l’éducation scolaire, sont, par définition, strictes, contraignantes, verticales. Quand, la société et, la jeunesse, notamment, plastiques, libertaires, horizontales, sont aux antipodes. D’où, des difficultés relationnelles, fort accrues, entre enseignés et, enseignants. Lesquels, ne se comprennent plus.

 

D’où, corrélativement, l’urgence impérieuse, de former, les pédagogues, aux arcanes, de la communication éducative idoine, entre sachants et, apprenants. Ainsi, qu’à la bonne gestion, maîtrise, des situations, de crise. Ce qui, globalement, permet, de mieux enseigner. D’assurer, une bien meilleure harmonie, d’échanges réciproques interactifs, entre, maîtres et, élèves ou, étudiants. De façon, structurelle, comme, conjoncturelle, bilatérale, comme, multilatérale.

 

Face, aux dérapages, de certains élèves, les enseignants peuvent être, tout naturellement, tentés, par se laisser submerger, d’émotions négatives. Donc, de réagir, tout aussi négativement, ce qui ne fait, qu’envenimer, la situation, le conflit, déjà, fort aigus, entre, le professeur et, le ou, les jeunes, concernés. L’objectif adapté, le plus urgent, est donc, de maîtriser, les émotions induites, de ralentir, le rythme cardiaque, trop élevé. L’hypoventilation respiratoire le permet. Il s’agit, de vider, calmement, ses poumons, à fond, d’inspirer, peu, d’air, conservé, peu, de temps262.

 

Pour expirer, ensuite, comme, un ballon, se dégonflant. Cela, permet, de s’apaiser, de calmer son pouls. Pour relativiser, la situation, mieux, s’en distancier, l’enseignant peut l’observer et, l’analyser, froidement, objectivement. Il s’agit, de prendre en compte, tous les paramètres, de ce qui se passe, de ce qui a trait, au jeune, à son attitude et, ce qui la sous-tend. Pour mieux comprendre et, agir. Ne pas réagir, viscéralement, mais, réfléchir, demeurer impavide, avant, de proagir, avec pertinence, autorité naturelle, assurance respectueuse.

 

En s’adaptant aussi, calmement et fermement, à l’état, du junior. Les émotions néfastes, sont issues, des pensées automatiques négatives, qui perturbent, la saine réflexion, le plein réalisme pragmatique. Ces cognitions nocives sont donc, à juguler. Il s’agit, alors, de les surveiller, les traquer, pour mieux, les annihiler. La plupart, sont en nombre, fort limité, toujours, récurrentes, identiques, fidèles répliques, des anxiétés, doutes et, tracas. La pensée négative, gâte les émotions, fabrique, stress et, nervosité néfastes. Ce qui altère, fausse, l’appréhension, des réalités, des choses et, des jeunes. La pensée négative suscite, une interprétation, tout autant, négative, toxique.

 

Aussi sûrement, que la pensée positive, crée, une vision positive. Positiver, relativiser et, se distancier, rester, mentalement, solide, en froide objectivité. Telle est, la loi, de la paix intérieure, pour bien enseigner, bien gérer, sa pratique pédagogique et, ses élèves. Le calme protège, la saine aptitude, lucide et pragmatique, à cogiter, évaluer, justement, pour l’attitude, la plus adaptée, aux situations. La maîtrise, des pensées, émotions, comportements, permet, de se ménager, d’être proactif, non, réactif. De dominer, activement, les événements, au lieu, de les subir, passivement.

 

En assurance, sans stress, mais, en estime, confiance, bonne affirmation, de soi. Respect, de soi, en tant, qu’enseignant, respect, de tous ses élèves, adolescents, du secondaire ou, juniors, du supérieur. Alors, la force, mentale et physique, ne s’effondre plus, en stress délétère, mais, se renforce, en sérénité, rayonnement, intérieurs et, extériorisés. Cela, rejaillit, favorablement, sur les jeunes, en confiance, sécurité, apaisement, travail optimisé. Est plus efficace, pour la discipline, l’ordre, en stricte rigueur, quand, les élèves « dérapent ». En fermeté et, souplesse, souplesse et, fermeté. Seule, voie éducative idoine, avec les juniors263.

 

Plutôt, que les régulières, « explosions professorales », qui ne font plus effet, au jeune, si elles constituent, la norme habituelle, excessive, abusive. Tel, un médicament, une drogue, ne font plus effet, à force, d’être surconsommés. De même que, pour capter l’attention, d’un auditoire inattentif, il est plus efficace, de baisser, d’un ton, le niveau sonore vocal, de l’orateur, que de le hausser. Émotions, pensées automatiques jugulées, sont source, d’une force, d’entraînement, qui optimise, les cours, entraîne, les élèves, leur bénéficie, des plus optimalement.

 

L’analyse fonctionnelle regroupe, toutes les données, d’une difficulté, les ordonne, pour bien comprendre, ce qui se passe. En cernant, le problème, ses tenants et, aboutissants, les objectifs idoines, les outils, de solutions. Cinq stades, s’imposent, à cet effet. Comprendre, l’essence intrinsèque, de la difficulté, pour l’enseignant. S’assurer, que le blocage, relève, de la fonction enseignante, d’un point de vue, légal et éthique. Préciser, les acteurs, intervenants, liés, à la problématique juvénile et, les interactions, entre eux, pour une meilleure résolution, d’équipe. Définir, les comportements, actions, à entreprendre, vite et bien, en ne retenant, que les plus adéquates.

 

Disséquer, chaque attitude, à adopter, intervention, à mener, puis, opter, pour les meilleures. En l’intérêt, prioritaire et majeur, de l’élève, choisir, décider et, agir, en retenant, la conduite, ayant, le plus, d’avantages, de sûreté. Le moins, d’inconvénients et, de risques, pour le jeune et, en sa faveur. Pour optimiser, au mieux, ses intérêts, son avenir. Le délicat équilibre, est à tenir, entre la coercition administrative, la sanction, du junior, lui-même et, la valorisation, de ce jeune. Chaque situation juvénile sera, au préalable, éclaircie, pour bien comprendre, mieux décider.

 

La mission enseignante officielle, du secondaire, est d’instruire, d’éduquer, d’orienter. Les principaux acteurs éducatifs, dont, la collaboration interactive, est indispensable, sont fort nombreux, comme, complémentaires. Enseignants, élèves, chefs d’établissement et, adjoints, conseillers principaux et, assistants d’éducation. Infirmiers, médecins, psychologues scolaires, assistants sociaux, conseillers, d’orientation, psychologues et, parents. Tous ces intervenants, séparément, comme, ensemble, contribuent, à la réussite, des jeunes, ainsi, qu’à leur total et, entier épanouissement. Ils ne sont pas, « de trop », tant, la tâche est immense, ardue264.

 

Pour la bonne marche, des études, établissements, d’enseignement. Avant, de décider, du « sort », d’un élève, de la conduite, à tenir, à son égard, il convient, préalablement, d’envisager, toutes les options, possibles. Sans exclusive ni, parti pris ou, préjugé. Le comportement, le plus favorable, aux intérêts majeurs, du jeune, mais, aussi, de l’enseignant, sera donc, retenu. En l’objectif, la préoccupation, permanents, de ne causer, aucun préjudice, au junior, de ne pas accentuer, la difficulté. Tout en veillant toujours, très soigneusement, à prendre en compte, la personnalité et, le milieu familial, des jeunes.

 

Pour leur faire correspondre, la meilleure solution afférente, adaptée. Tout junior a besoin, pour devenir adulte accompli, de limites, de cadres et, règles. À respecter strictement et, avec l’aide, des adultes. À l’école, le règlement intérieur, d’établissement, doit être respecté, par tout collégien, lycéen. Dans le supérieur, il en va, de même, pour ce qui est, des « lois internes », de la communauté universitaire étudiante. Des diverses écoles, d’enseignement postsecondaire. Sans compter, les limitations propres, exigées, par chaque enseignant. S’imposent, rigueur, discipline, respect265.

 

L’idéal étant, que les règles, ainsi fixées, imparties, ne soient ni, trop contraignantes, rigides ou, abusives ni, trop souples, laxistes ou, insuffisantes. En terme, d’exigence légitime, fondée, bénéfique. D’où, l’intérêt fondamental, d’un minimum, de concertation, comme, d’accord, dans l’équipe pédagogique. Pour harmoniser, les règles communes, de façon, pertinente, crédible, signifiante. Pour que tous les élèves, puissent alors, s’y retrouver, s’y référer, plus aisément, systématiquement, volontiers. Il appartient donc, à chaque enseignant, de définir, ses propres seuils, limites, infranchissables.

 

En matière, de tolérance, comme, de rejet, dans sa pratique pédagogique. Les limites seront légitimes et, très bien « équilibrées » : ni trop élevées ni, trop relâchées. Car sinon, elles sont abusives et, toxiques. Si la règle est juste, équitable, comme, convaincante, en légitimité, elle sera comprise, comme, telle, par les juniors. Au travers, de ses bénéfices et, intérêts, bien compris, par eux. Elle sera, d’autant mieux, acceptée, respectée, par les jeunes, sans – trop – de mauvaise volonté et, contrecœur. Pour cela, les limites seront claires, compréhensibles, sans ambiguïté, précisément, expliquées et exprimées, aux élèves.

 

Les règles seront, strictement, systématiquement, imposées, au junior, dès, le début, d’année scolaire. En automatismes et, réflexes acquis. Très régulièrement, rappelées, autant et, aussi souvent, que nécessaire, en cours, d’année. Chaque fois, qu’il sera contrevenu, à la loi scolaire commune, la réaction sera immédiate, ferme. Par application, des dispositions et, sanctions, déjà, préalablement, définies, avant, irruption, des incidents. Bien connues, maîtrisées, mises en œuvre, par chaque enseignant. Les sanctions seront toujours, immédiates et impératives.

 

Car, les simples menaces et, admonestations virtuelles, non appliquées, sous forme punitive, concrète, contraignante, sont toujours, inopérantes. Elles « sapent », totalement, l’autorité, la crédibilité et, la légitimité enseignantes. Les règles, sanctions, limitations, ne seront jamais, l’objet, de remise en question ni, de la part, des jeunes élèves ni, de celle, de l’enseignant. Ce dernier n’aura, jamais, à justifier, de ses décisions, pour couper court, à toute velléité juvénile, d’inutiles contestations. Les juniors respectent, généralement, d’autant, leur professeur, son cours, que le maître, les respecte, pleinement. Avec, force fermeté, sympathie, bienveillance.

 

À l’égard, de chaque jeune, qui doit se sentir, personnellement, considéré, accepté, reconnu, de façon, inconditionnelle. Ce qui le motivera, à bien exercer, son métier, d’élève. Une classe n’est pas, un bloc monolithe, mais, un ensemble, de juniors, tous différents, à individualiser, comme, tels. Tout élève scolarisé, sera encouragé, par des félicitations positives, méritées, en cas, de bon travail et, bon résultat réussi. Sinon, par la critique négative, mais, constructive, productive. Il s’agit, de faire comprendre, au jeune, qu’un mauvais résultat, est fort temporaire, limité, à un travail donné, dans le temps, amendable.

 

Ne reflète ni, sa personne même et, sa valeur humaine ni, l’ensemble, de ses capacités, ses compétences scolaires. Outre, la note décevante, les appréciations professorales sauront relativiser, mettre en perspective, pousser, à aller, de l’avant, par le travail, le progrès. L’insuccès ne sera présenté, que telle, une étape provisoire, qui ne peut, que s’améliorer, ultérieurement, en effort, ténacité, pensée positive. L’on ne se contentera pas, de relever, les insuffisances, l’on soulignera, les réussites, efforts, progressions juvéniles, pour encourager, congratuler. Les avancées importent, bien plus266 !

 

Tout jeune, tout travail, résultat, du junior, seront valorisés. Afin, de saluer, ce qui est bon, encourager, à améliorer, ce qui est moyen, motiver, à rectifier, ce qui est mauvais. En un mot, savoir discerner, « même, quand, cela, ne va pas, ce qui va, malgré tout, par surcroît ». Même, ce qui est positif, de façon marginale ! L’élève est, avant tout, un jeune. Il ne se résume pas, à ses seuls, résultats scolaires, mais, est à prendre, globalement, en compte. Au travers, de toutes, ses qualités humaines, ontologiques et, ontogéniques. Pour être en mesure, de bien travailler, s’épanouir, tout junior, a besoin, de pouvoir, entretenir, de bons liens, avec autrui : pairs et, adultes.

 

Il sera donc, veillé, à ce que chacun, soit bien intégré, bien équilibré, avec, par, ses camarades, enseignants, sa classe, son établissement. Cela, prendra, la forme pratique, d’un questionnaire, écrit et anonyme, au cours, du premier trimestre. Les résultats seront, ensuite, communiqués, à la classe, commentés, par les jeunes. Il en sera tiré, tous les enseignements, pour améliorer, ce qui peut et, doit l’être. En cas, de blocages récurrents, endémiques, comme, perturbateurs. Sans oublier, pour autant, de saluer, les progrès, efforts, de chaque élève.

 

Toutes les difficultés, seront débattues, entre élèves, adultes responsables, de l’établissement scolaire, enseignants et, autres. Parfois, avec des intervenants neutres, extérieurs, en tant, que médiateurs. En vue, d’un règlement pacificateur, amiable, entre, toutes les parties prenantes. Toutes les informations utiles, seront recueillies, par le questionnaire anonyme. Les résultats seront analysés et, discutés, par tous les protagonistes. Tous les juniors, seront incités, à s’exprimer, à tour de rôle et, très équitablement. Toutes les solutions utiles adéquates, seront évoquées, les meilleures, retenues, puis, appliquées. Tout l’accord, de règlement, de la crise, sera finalisé, par écrit. Cette procédure régulatrice sensibilise, les jeunes, à leurs attitudes et, actes.

 

À leurs excès, abus et, au besoin, impératif, de paix scolaire, pour étudier, réussir et, s’épanouir, dans les meilleures conditions possibles. Le processus aide, aussi, les enseignants, à prendre, en considération, les justes observations, récriminations, des élèves. Pour améliorer, de la façon, la plus optimale, leur pratique pédagogique, de communication relationnelle, avec les juniors. Il est indispensable, de tenir, le plus grand compte, des intéressés, eux-mêmes267 ! Quoi, qu’il en soit, les enseignants, les acteurs scolaires ont, toujours, intérêt, à travailler, en concertation, interactions, permanentes. Entre collègues et, pairs, comme, au sein, d’équipes pédagogiques. Pour coordonner, leur action, en l’intérêt même, des jeunes et, pour parfaire, leur pratique éducative. Tout ce qui sert, les scolarisés, est capital. (Allamand, Chosalland, 2005)268.


 

 


Joe, un garçon adolescent, quitte, la maison familiale, pour passer l’été, dans les bois, avec deux amis. Ils y bâtissent, un logement rustique, pour s’y installer, pendant, les vacances. En un premier temps, tout se passe, de façon idyllique, en liberté, loin, des adultes, en pleine nature et, bonne intelligence. Puis, une camarade est introduite, dans le groupe, ce qui sème, zizanie, rivalité et, discorde. L’harmonie initiale fera, alors, place, à la violence, la brouille, la fin, du rêve commun, d’accomplissement, de soi. Ainsi, se déroule, l’intrigue, du film, The Kings of Summer, Les Rois de l’été.

 

Cette œuvre, de fiction, de cinéma, est très intéressante, juste, car, elle rend bien compte, de la psychologie, des aspirations juvéniles. Rappelons, que nombre, de violences scolaires ont, pour origine, le fait, que l’école, n’ « appréhende », que des élèves. Oubliant, qu’ils sont et, avant tout, des jeunes et, éludant, alors, les réalités, besoins, attentes juniors. Le film illustre bien, l’illusion forte, de la quête, de l’ « état, de nature », notamment, rousseauiste, du retour, à la « vie primitive », des temps archaïques. Avec, le mythe ancestral, du « bon sauvage ».

 

Auxquels, les jeunes hommes, peuvent être sensibles. Qu’ils avaient tenté, en escapades rurales ou, exotiques, dans la « mouvance, de 1968 ». Il y a, aussi, la très forte quête juvénile, de liberté, d’autonomie et, d’indépendance, d’être entre soi, entre jeunes, fort loin, de la tutelle adulte. Raison, pour laquelle, les vacances estivales, sont si prisées, par les juniors. Comme, symbole, de libération, des contraintes et, des sujétions habituelles, imposées, par les aînés. Ce film révèle aussi, la figure mythique, légendaire, de la « femme fatale, tentatrice, corruptrice ». Qui attise, la convoitise, des hommes, les détourne, de l’essentiel, les dresse, en rivalité, dissension. Il s’agit, surtout, d’une ode, à l’amitié, si chère, aux jeunes, entre pairs, de même âge et, sexe, en harmonie et, réalisation, de soi.

(The Kings of Summer, comédie dramatique, de cinéma, du réalisateur américain contemporain, J. Vogt-Roberts, États-Unis, 2013)269.


 

Le fabricant, de crayons, dit, au crayon : « Tu dois savoir, cinq choses, avant, d’être introduit, dans le monde. Souviens-t’en, toujours, tu seras, le meilleur crayon, possible.


 

 


1- Tu pourras faire, de grandes choses, te laissant guider, par la main.

2- De temps, à autre, tu subiras, un dur aiguisage, impératif, pour devenir, un meilleur crayon.

3- Tu sauras, corriger, tes erreurs.

4- Ta part principale sera, en ton intérieur.

5- Tu devras persister, à écrire, laisser, une trace significative, même si, cela, est difficile ».


 

 


[ LA TRIPLE CONTRIBUTION INTELLO-DISCIPLINAIRE ]

DE VOTRE ANDROJEUNOCONSULTING


 

 

Votre AndroJeunologie® est une guidance, psychosociologique juvénile masculine, qui opère, une « recomposition », fort bénéfique. Elle est, aussi, une science, de l’éducation, dispensant, les incisifs apprentissages, nécessaires, pour votre jeunesse mâle. Elle se veut, une anthropophilosophie morale, du junior, un culturalisme. Prenant en compte, votre sphère culturelle, nationale, de jeune autochtone, concerné, comme, celle, d’autres juniors allogènes. En esprit comparatiste, d’enrichissement, d’ouverture, sur l’extérieur. Le « multilatéralisme » androJeunologique est gage même, pour vous, de son efficacité270.


 

 


Souvent, le jeune s’interroge, souffre, quant à son passé, d’enfant. Il prend alors, conscience, que sa vie actuelle juvénile et, future, d’adulte, ne le gratifiera, peut-être, voire, probablement pas, autant, qu’il ne l’avait cru, rêvé. D’où, sa douloureuse déception. Le jeunesse est, alors, le désillusionnement, de l’enfance, tout comme, celui, de la maturité, à venir. Or, merveille, de la pleine « plasticité » psychique, néogénérationnelle, la juvénilité est, également, tout autant, l’une, des plus formidables espérances, de l’existence humaine ! Bien plus, que l’enfance et, l’adultisme ou, la vieillesse. Pourtant, les juniors, des années 2020, baignent, en permanence, en un « sordide univers ambiant ». De laideur, violence, médiocrité, bêtise, perversion et, malsanité, pouvoir, force, d’artifice, de superficialité et, de bassesse.

 

Tout, ce qui est noble, élevé, spirituel, tout, ce qui extirpe, le jeune, au-dessus, au-delà, de lui-même, lui est inconnu, rendu inaccessible. Par la coupable incurie, le défaut, d’exigence morale, de la société, dite, adulte. D’où, le malaise collectif croissant, plus encore, qu’individuel, de la jeunesse, comme, groupe d’âge, d’identité générationnelle. Confronté, au vide moral et, ontologique. Marginalisé, exclu, rejeté. Obligé, à se replier, sur son seul, pré carré néogénérationnel. Il aimerait, faire « plus, mieux », en est largement, empêché, par le système sociétal adulte, français. Même, entre juniors, il y a, certes, solidarités, plénitude, mais, aussi, beaucoup, de duretés. Car, en plein marasme juvénile, agressivité, rivalités, envies, jalousies, sont légion. Il n’y a pas, de félicité, possible, quand, l’on partage, avant tout, lourds mal-être, négatifs, bien plus, encore, que grands bonheurs, positifs.


 

Que le junior retienne les cinq lois citées, pour être meilleur.


 

 


1- Vous pourrez faire, de grandes choses, guidé, par votre conscience.

2- Les épreuves, de votre vie, vous renforceront, grandiront.

3- Vous saurez, vous corriger, dépasser, amender.

4- Vos cœur, for interne, primeront.

5- Vous laisserez, ainsi, votre marque unique !

 

Tout jeune est tel, le crayon, de l’allégorie. Mû, par un dessein spécial, fait, pour l’exception, l’excellence. À lui, d’accomplir, son destin, pour réaliser, sa mission terrestre, guidé, par sa raison morale supérieure !


 

 


– Vos Psychosociologie AndroJuvénile –

« Recomposition » Bénéfique


 

 

Votre AndroJeunoConseil® est un processus, de déconditionnement, du négatif, de recomposition, du positif, si bénéfique, pour vous, garçon  junior. Cela, signifie, qu’il s’agit, de bien vous aider, à abandonner, progressivement, vos habitudes néfastes. Puis, à les remplacer, peu à peu, par vos réflexes, de pensées, d’émotions et, de comportements, plus adéquats et, positifs.


 

 


K. Noland, peintre et, sculpteur américain (1924-2010), produit sa toile, Provence, en 1960271. L’œuvre se présente, comme, un labyrinthe circulaire, de couleurs éclatantes : rouge, bleu, jaune, de nouveau, bleu, du centre, vers la périphérie. Chaque teinte étant séparée, de la suivante, par un étroit cerclage, de blanc. Cela, ressemble fort, aussi, à une cible, pour arbalète ou, à une simple succession, de cercles concentriques272. De même, la jeunesse est une période cruciale, de l’existence humaine, fragile, incertaine et, malaisée. En laquelle, il est très facile, si courant, de se perdre, en les méandres, chausse-trappes, faux pas, de l’inexpérience. Ainsi, que des pires conceptions, illusoires, erronées et, délétères. En son « labyrinthe, le jeune doit être guidé, vers l’issue ».


 

Les juniors développent une maturité, en construction, un idéalisme, une vulnérabilité, des failles. Voire, une candeur, une témérité, des débordements, présomptions, prises de risques. Ils peuvent aussi, ainsi, constituer, la proie, toute privilégiée, victime et crédule, plus ou, moins, consentante, de toutes sortes, de « prédateurs ». Plus ou, moins, bien intentionnés, adultes ou, congénères. Ils peuvent, également, être les « boucs émissaires », les laissés pour compte, défavorisés, d’une société faite, avant tout, avec, par, pour, les adultes.

 

Surtout, en période, de crise, socioéconomique, morale, en laquelle, leurs aînés, sont prioritaires, aux dépens, des cadets. La nouvelle génération progresse, également, vers l’adultisme, par vagues, paliers et, étapes successifs, du cœur, vers les extrémités. Comme, un poids, jeté, à l’eau, suscitera, des mouvements, d’ondes aquatiques circulaires, d’importance, encore et toujours, croissante. Tous les cercles concentriques, de la peinture, de Noland, sont tranchés, continus, lisses et, nets. Seul, le dernier, le plus large, extérieur, les autres, étant intérieurs, est fort irrégulier, comme, accidenté, friable, poreux, troué.

 

Avec, des excroissances anarchiques, périphériques. Comme, pour symboliser, qu’une vie n’est jamais, complète et pleine, achevée et définitive, aussi belle, riche, réussie, soit-elle. Même, après, le trépas, toute existence humaine conserve, en mystère, sa part d’ombre, comme, de lumière. De même, l’AndroJeunologie® procède, par mouvements, touches, très progressifs. Chaque avancée acquise prépare, rend possible, comme, effective, la suivante. Ainsi de suite, jusqu’au développement terminal, satisfaisant et, de façon, quasi exponentielle.

 

Il appartient, ensuite, à tout jeune concerné, de poursuivre son cheminement, vers la sagesse, par lui-même et, du mieux, qu’il le peut. L’AndroJeunoConseil® est une complète, psychosociologie juvénile, des garçons, de quinze – vingt-quatre ans. Les néojeunes collégiens, de douze -quinze ans, constituent, l’ère, du dépassement. Les jeunes lycéens, de seize – dix-huit ans, celle, des décisions. Ils sont mineurs, dépendants. Leurs aînés, majeurs, plus autonomes.

 

Les surjeunes étudiants, de dix-neuf – vingt-et-un ans, sont, le temps, de l’autonomie. Les adujeunes actifs, de vingt-deux – vingt-quatre ans, celui, de la stabilisation. L’ensemble, de nos douze – vingt-quatre ans, constituant, la jeunesse. La première tâche, de la juvénilité, est de re/définir, son identité. Physique, psychique, morale, affective, sociale, sexuelle, nationale, familiale, relationnelle, économique et, historique. Philosophique, spirituelle, sociétale, scolaire, professionnelle, récréative, culturelle, idéologique et, juridique…

 

Le néojeune, de douze à quinze ans, se détache, de sa famille, s’ouvre, à la sexualité, aux relations, avec ses pairs. Tous les acquis antérieurs, sont rejetés. Le jeune homme se cherche et, bâtit, une nouvelle identité. Il tente, tant bien que mal, d’assembler et d’accorder, les éléments épars, de sa personnalité, encore, si incertaine. À consolider, sa perception, de lui-même, auprès, d’autrui, notamment, congénères. Ce qui conduira, à la vie affective, sociale, puis, professionnelle. Le néojeune passe, de l’emprise familiale, parentale, à celle, de ses semblables juniors. Il est déchiré, entre son besoin, de protection, sécurité, guidance et, celui, de liberté, souveraineté, d’autonomie273.

 

D’affirmation, de sa personne. Infantilismes, velléités, de sécession, cohabitent donc, encore, en ces pleins débuts, de jeunesse. Le jeune masculin affermit, son identité, en se frottant, à ses pairs monogénérationnels. Les nouveaux codes, rigides et incontournables, du groupe, permettent, de remplacer, l’identité enfantine antérieure, par une nouvelle identité de junior. Individuelle et, surtout, collective. Par la socialisation, la sociabilité, communautaires juvéniles. Le groupe est monosexué, constitué, de jeunes, de même sexe, au début, de la jeunesse.

 

Puis, devient hétérosexué, au milieu, de la juvénilité, avec des juniors, des deux sexes. Puis, éclaté, à la fin, de la jeunesse, avec, de plus en plus, la primauté, donnée, aux seuls, couples affectifs exclusifs, hétérosexuels. Un langage particulier sera inventé, pour singulariser, encore plus, ce groupe d’âge. De même, que des codes vestimentaires, très spécifiques. L’amitié prend une importance cruciale, à cette époque. Elle repose, sur des activités et, des comportements, en commun, en débuts, de jeunesse. Puis, sur des partages cognitifs, émotionnels, affectifs et, d’attitudes, comme, d’action, en fin, de période. Pour grandir, encore.

 

L’adaptation, aux cursus secondaires, est, souvent, très délicate, tant, aux débuts, des études collégiales, qu’à ceux, du lycée. L’aide, des parents, comme, des enseignants, est cruciale, à cet égard. Fierté, peurs, des jeunes collégiens, de sixième, puis, lycéens, de seconde, coexistent. Pour, généralement, laisser place, à de l’assurance, de l’aisance, en quatrième et, première. Le groupe, d’amis, est alors, toujours, d’un réconfort, fort précieux. Le lien, aux enseignants, est capital, les parents sont, définitivement, supplantés, par le groupe, des pairs. Le jeune, de seize à dix-huit ans, s’affirme, alors, de plus en plus.

 

La difficulté est la contradiction, entre sa volonté, de rompre, totalement, avec toute tutelle et, les possibilités limitées, de réelles liberté, indépendance. Avec, toutes les exigences, que cela, implique fort, mais, que le jeune n’est pas encore, en mesure, d’assumer. Qu’il ne veut, sûrement pas, par surcroît ! Un hiatus, entre désir, de souveraineté et, de ses commodités, mais, nette incapacité et / ou, refus, d’en endosser, les servitudes. Le junior veut être autonome, rejette, les adultes, leur primauté, mais, sait, qu’il a encore, besoin, de ses aînés, pour grandir et, y parvenir. Il veut s’émanciper, mais, y peine274.

 

D’où, ses états d’âme, souvent, chagrins, son agressivité, farouche et ombrageuse, face, à toute contrainte, autorité adultes. La subjectivité l’emporte encore, beaucoup, sur l’objectivité, l’émotion irrationnelle, sur la raison, la réflexion. L’originalité, pour se distinguer, est de mise. Le jeune cherche donc, à affirmer, sa personnalité, son identité propre, à tout prix. Les crises, conflits, oppositions, sont fréquents. Il est, tout à la fois, des plus conformistes, avec les pairs, contestataires, avec les adultes. Or, dans l’ensemble, les juniors, de l’âge, du lycée, suivent, sans trop rechigner, les conseils, orientations adultes, leur paraissant, légitimes et bénéfiques, pour eux.

 

Surtout, si cela, correspond, à leurs inclinations personnelles. Le modèle adulte et, sociétal est plutôt, rejeté, par les jeunes, qui le jugent, non, sans raison, répulsif, injuste, nocif et, en faillite. Ils souhaitent, tout à la fois, s’y intégrer, pour réussir, tout en espérant, tout autre chose, un « autre monde ». D’où, l’inconfort, de cette génération, qui sait, devoir, en passer, par les exigences draconiennes, des normes adultes, en vigueur. Tout en rêvant, encore et toujours, à des « lendemains, qui chantent, autrement : plus et mieux, où l’on rasera, peut-être, gratis » !

 

En notre siècle, les adultes ostracisent, rejettent, la jeunesse, bien plus, que les juniors, excommunient, leur société, comme, leurs aînés. La nouvelle génération, ne peut plus espérer, comme, il y a, encore, un demi-siècle, « le meilleur », mais, craindre, « le pire ». Tant, elle ne se voit, réserver, qu’une part, toujours, plus congrue. En dépit, des sacrifices, de plus en plus, lourds, et, de plus en plus, exigés, pour son insertion adulte. Les jeunes bénéficient de permissivité, mais, non, de vraie tolérance, leurs libertés sont, bien plus, illusoires, qu’effectives.

 

La pensée juvénile devient, de plus en plus, conceptuelle, le raisonnement, de plus en plus, logique et, abstrait. La volonté, d’intellectualisation, d’affirmation, d’idées, est grande, mais, cela, reste encore, fort, à nuancer, affiner. Élargir, relativiser, structurer mentalement, s’imposent et, font encore, défaut. Rigidités et, dogmatismes, absolutismes et, égocentrismes, perdurent, encore. L’adultisation, de la pensée jeune, exige encore, l’ordonnancement, la tempérance, du raisonnement. Cela, sera rendu, mieux possible, en appréhendant, l’ensemble, des tenants et aboutissants, ainsi, que des opinions, d’autrui. De façon, concomitante et, pleine et entière275.

 

Alors, le jeune saisira, pleinement, son holisme intellectuel, mental. Il sera ainsi, mieux, plus, en mesure, d’affûter, ses argumentaires, d’idées. Pour bien apprendre, le junior sera capable, d’intégrer, adéquatement, les bonnes informations, les meilleurs apprentissages. Il saura, les traiter, de façon idoine. Puis, il pourra, les utiliser, diffuser, sur le mode approprié. Le devoir, des adultes, est d’aider, tout jeune, à bien maîtriser, ces trois processus intellectuels, successifs, d’apprentissages. Bien apprendre, à apprendre, mieux, prendre conscience, des cheminements mentaux, intellectuels, pour le meilleur usage, des cognitions, métacognitions.

 

Non, les savoirs bruts, seuls, mais, surtout, la bonne exploitation, des données savantes, comme, des processus cérébraux, qui y mènent. L’apprentissage authentique est celui, qui fait intégrer, par le junior, les connexions logiques synaptiques. Entre les avancées, des élucubrations intellectuelles et, les performances liées, réalisées, par l’élève. Ce dernier, se devra, de comprendre, que son niveau scolaire, est très directement lié, à ses pensées, émotions, attitudes, actes, moyens, mis en branle, pour réussir. D’où, l’intérêt, d’œuvrer, positivement, sans relâche, pour « s’en sortir ».

 

L’adulte permettra, au jeune homme, de développer, une pensée critique originale, personnelle. La réflexion prendra ainsi, le pas, sur la simple mémorisation. Le surjeune, de dix-neuf à vingt-et-un-ans, s’investit, de plus en plus, dans la quête, de l’altérité et, en l’enracinement, affectif et amoureux. Le groupe, des amis, de même sexe et, des deux genres, le cède, désormais, en importance, au couple sentimental, avec un partenaire affectif, de sexe opposé. Homosexuel, pour une infime minorité, de jeunes. La pérennité, des liens, ainsi, noués, est supérieure, à celle, des amours, des âges antérieurs, du temps, des études secondaires.

 

Nonobstant, le groupe, d’amis, continue, à avoir beaucoup, de prix, aux yeux, du junior. Cela, lui permet, d’être soutenu, d’entretenir, des liens propices, également, à l’autonomie, la motivation, comme, la collaboration interactive. La relation, aux adultes, relève souvent, du devoir, de l’obligation. Alors, qu’entre jeunes, il s’agit, de choix et, plaisirs, librement, partagés, entre pairs néogénérationnels, égaux et complémentaires, qui se comprennent. En communion, de valeurs similaires, propres. Les plus grands, « dénominateurs » positifs, communs, plutôt, que les plus petits, très négatifs276.

 

Mises en commun, d’aptitudes, de buts, projets, responsabilités, rôles, très spécifiques. En socialisation juvénile, des plus enrichissantes. Nombre, d’étudiants, éprouvent, des difficultés, à bien, se motiver, au cours, de leurs études supérieures. Soit, qu’ils aient choisi, leurs études, par défaut, non, adhésion. Soit, qu’il s’agisse, d’études vocationnelles, mais, pour autant, arides, du fait, de la somme, de travail, qu’elles impliquent. À l’égard, desquelles, le jeune a du mal, à faire face. Ce qui le décourage. Peut le conduire, à l’abandon, pur et simple, de son cursus.

 

Soit, encore, que le junior, aime ses études, y travaille, durement, mais, avec un rendement décevant. Faute, de réelles aptitudes, méthode et, d’organisation adéquate, des tâches. La « motivation, des études », notamment, supérieures, repose beaucoup, sur l’appréhension, la compréhension, de la valeur ou, des finalités, de l’intérêt, des formations et, travaux induits. Faute, de sens, le jeune décroche. Il y a, donc, devoir pédagogique, explicatif, d’orientation, de soutien, d’encouragement, de la part, des adultes, enseignants et, autres, qui fait encore, trop souvent, défaut. Trop, de juniors, sont encore, « livrés, à eux-mêmes ».

 

La motivation juvénile vient, de la bonne appréhension, des implications, exigences, des acquisitions. Il s’agit, de fait, ni de sous estimer, de façon, trop optimiste ni, de surestimer, sur le mode défaitiste, le degré, de difficulté, des formations. Dans le premier cas, il y a, risque, de démobilisation, manque, d’effort et, d’échec. Dans le second, tendance, au découragement, donc, également, toutes chances, d’échouer. Le niveau, d’effort, requis, d’un cursus, sera, alors, évalué, avec réalisme, si le but impliqué, est bien perçu. De même, que les comportements, jalons, pratiques, moyens afférents, ce, dans le respect, des limites, de temps, imparties.

 

Cela implique, une méthode, de travail, optimale. L’adujeune, de vingt-deux – vingt-quatre ans, entre en phase, d’engagements, pleins et entiers, de nature adulte. Tout d’abord, à l’égard, de lui-même. Cela, consiste, à éprouver, sa valeur, par la conscience, la maîtrise, de soi, pragmatique et, plus distanciée. Par l’apprentissage, de la relativité. Le jeune connaît, fort bien, désormais, tous ses aptitudes, limites, acquis, mérites, le plein sens, donné, à sa vie. Cela passe, par les expérimentations diverses. L’identité est, de mieux en mieux, pleinement, définie, assumée277.

 

La réalisation, de soi, peut s’accomplir, harmonieusement, est en cours évolutif, satisfaisant. Choix, décisions ou, actions sont fondés, car les pensées, émotions et, comportements sont dominés, équilibrés. Les liens familiaux sont distanciés, mais, apaisés. La maturité affective et, sexuelle est accrue. Estime, confiance, affirmation, de soi, insertion sociale, collaboration et, intimité, sont renforcées. Le junior assume, tous ses choix moraux, personnels. Blocages, révoltes, mésententes sont révolus. L’engagement, envers autrui, s’accroît, par aptitudes, à mieux communiquer, échanger.

 

Lesquelles, tiennent, autant compte, des réalités, besoins, attentes, des autres, que de soi-même. Les vieux groupes juvéniles, fusionnels, sont désormais, caducs. Chaque jeune s’appréhende, comme, étant unique, spécifique et, ressent, ses pairs, comme, distincts, différents, de lui. Dans le respect, mutuel et réciproque, interactif et interpersonnel. Le junior devient capable, de s’exprimer, en toute liberté, authenticité, sans craindre, le jugement, le rejet, de ses semblables. En acceptation inconditionnelle, bilatérale, multipolaire, de type, pleinement, adulte. En distanciation, d’avec, son image, l’opinion, d’autrui.

 

Conscience morale, capacité, d’introspection, sont bien plus abouties. Les liens, à autrui, se fluidifient, car se connaissant mieux, lui-même, le jeune perçoit mieux, ses congénères juvéniles, mais, aussi, les adultes aînés. Il ne subit plus, sa destinée, mais, il la conduit, en libres choix, souverains et réfléchis. En conscience, libre-arbitre, ce qui ne peut être, le propre, de juniors, encore, observateurs. Le jeune adulte devient, totalement, acteur, partie prenante, de son devenir existentiel. Il se prend, en charge, ne laisse plus, ce soin, à d’autres, parents, compris.

 

L’accomplissement, de soi, juvénile passe, alors, par un vrai projet existentiel et, des entreprises, actives et dynamiques, pour bien, y parvenir. En effort, ténacité, motivation, buts, certitudes, confiance, volonté, action, résultats positifs. Le junior va, ainsi, se lancer, corps et âme, dans un parcours et, une visée concrets. En aptitudes et, « vertus », allant, croissantes. Le jeune est conforté, par la maîtrise, de l’ensemble, de son existence, ce qui le rassure, sur lui-même et, ses capacités. L’encourage, de plus en plus, de mieux en mieux, à persévérer et, progresser, en perfectionnements accrus. Par re/touches successives, vers la maturité278.

 

Il se sent, de plus en plus, capable, du meilleur, satisfait, de lui-même. L’idée, de dépassement, de soi, s’annonce, déjà. L’optimisme est de mise, avec la foi, en soi, ses capacités, autrui, la vie, son destin. Assurance, résolution, se consolident. Le junior, devenu adulte, est celui ou, celle, qui est, désormais, pleinement, « comptable, de son destin humain », pour la vie entière. L’adujeunesse est le plein temps, de l’affirmation, de soi, et, de ses préférences, des choix et, décisions, de l’autonomie, l’identité, fixée et assumée.

 

Ce, en tout domaine, totale capacité. La responsabilité et, les ouvertures, intellectuelles et morales, grandissent. Les capacités, de raisonnement, d’abstraction et, de réflexion synthétique globale, se consolident et, s’affinent. Créativité, inventivité, sont à leur « zénith ». Les projections, d’avenir, et, la culture, de valeurs propres et, librement choisies, se précisent. Le jeune en est, aussi, de plus en plus, capable.

 

Nonobstant, même diplômés, les juniors savent, que l’emploi, leur est, très largement, barré et, réservé, aux aînés adultes. L’âge, de début, de la pleine stabilité socioprofessionnelle, ne se situe, de nos jours, même plus, à vingt-cinq ans, mais, à trente ! Ce qui correspond, aussi, à l’âge moyen, de la mise en couple « durable » et, de la naissance, du tout premier enfant. Les adujeunes savent donc, qu’à tous points de vue, le monde, ne les attend, nullement, et, les « rejette ».

 

Qu’ils devront « attendre », de plus en plus, longtemps, travailler, de plus en plus, durement, pour obtenir, de moins en moins, de gratifications. D’où, la morosité, le marasme, qui caractérisent tant, une néogénération française, dont, personne, ne veut. Qui perçoit, qu’elle est, d’abord, un fardeau encombrant, dont, l’on s’ingéniera, à « se débarrasser », au mieux et, au plus vite. « Cachez donc, ces jeunes, que je ne saurais voir » ! (Duclos, Laporte, Ross, 1995)279.


 

 


Par un contexte, de société, civilisation, fort défavorable, la jeunesse se vit, de plus en plus, comme, le « nostalgique âge d’or, d’un paradis perdu ou, même, jamais, atteint ». En une propension humaine, sans cesse, croissante, à avilir, bien plus, qu’à ennoblir. Le temps est loin où, un François-Joseph Ier, de Habsbourg-Lorraine (1830-1916), pouvait, sans nul, coup férir, régner, comme, Empereur d’Autriche. Dès, ses dix-huit ans, en 1848.

 

Alors, que cette juvénilité, n’oublie pas, que sa réussite dépend, de son talent optimisé, son travail acharné, son avance maintenue ! En priorité, par excellence, en toute occurrence. Notre nouvelle génération est tels, ces enfants médiévaux, de conte légendaire. Voués, au pire, à cause, de la coupable incurie, impéritie, forfaiture, de leurs indignes aînés adultes. Ce qui les mènera, à leur tragique perte. (Der Rattenfänger von Hameln, L’Attrapeur de rats de Hamelin ou, Le Joueur de flûte de Hamelin, légende allemande, Saint-Empire, XIIIe s.).


 

 


– Sciences de l’Éducation d’AndroJunior –

Vos « Incisifs » Apprentissages


 

 

Vous, jeune d’aujourd’hui, attendez, des adultes, notamment, vos parents, enseignants, une présence, une autorité, assumées. De la fermeté, sans failles et, de la rigueur, affirmée. De la sécurité, continue, de la stabilité, assurée. Un encadrement, exigeant et, une guidance, sûre. Vous avez besoins, de libertés, d’autonomie, de latitude, d’initiative. De confiance, en vous-même, en vos aptitudes et, compétences, valeurs et, spécificités néogénérationnelles. Les « bons adultes » sont ceux, qui sont réalistes, lucides, pragmatiques et, sûrs, d’eux.


 

 


Les pères sont, pour les juniors, symboles, de la loi, de l’ordre, du pouvoir, des limites et, des obligations, de réussite, notamment, des études. Les mères représentent, la chaleur, du foyer, les « choses domestiques », la sphère affective. Le plein réconfort, le soutien, l’encouragement, l’intime, la tolérance, l’écoute et, la compréhension. Les jeunes souhaitent, que « chacun, reste, à sa juste place ». Les juniors, en tant, que tels, les adultes, comme, figures matures, accomplies. Selon, l’étymologie latine, l’adolescent, adolescens, n’est-il pas, celui ou, celle, qui est, en train, de grandir ? L’adulte, adultus, celui, qui, logiquement, a déjà, fini, de croître280 ?

 

Les jeunes demandent, à être aidés, guidés, poussés, motivés, par les adultes. Or, non, à ce que, l’on fasse, à leur place, pour eux. Ce qui les empêche fort, de bien, mûrir, d’apprendre, de connaître, comprendre, savoir et, savoir être et, faire. Mentorat, n’est jamais, « mise, sous cloche ». Les juniors veulent être associés, à la fixation, des règles, principes, qui régissent, leur vie, pour mieux, les appliquer, être responsabilisés. Ils réclament, patience, attention et, dialogue, liberté, de pensée, balises, pour ce faire.

 

Exigence, principes limpides, cohérents, considération, ordre, loyauté sincère, liberté, d’expérience, pour enseignements instructifs. Les juniors aspirent, à traiter, eux-mêmes, les choses matérielles, en exemplarité, des adultes. À savoir résister, aux pièges, du « consumérisme excessif », refuser, se prémunir, contre les dangers, abus, du monde exogène. L’autorité adulte, du passé, est bien morte. En décennie 2020, les adultes, parents, surtout, veulent éviter, tout conflit, toute opposition, avec, leurs jeunes.

 

Pour sauvegarder, le lien affectif. L’essentiel, devient les « bons temps », partagés. Non plus, l’inculcation, de règles, de vie, de valeurs ou, d’idéaux. Le danger, est qu’un « trop plein », de gratifications, automatiques, systématiques, si facilement, obtenues, empêche, les juniors, de s’affirmer, grandir, en s’opposant. Puisqu’il n’y a plus, d’oppositions. Il leur est juste, opposé, le vide, l’absence, le manque, de l’essentiel, consistant. Ce qui est terrifiant, non structurant, non maturatif. Les jeunes sont, les premiers perdants, de ce « contrat, de dupes », leur faisant croire, qu’ils n’ont toujours, que de seuls, droits et, jamais, des devoirs.

 

Il y a encore, quelques décennies, les juniors avaient hâte, de devenir adultes, autonomes, prendre, leur indépendance. Vivre, entre eux, loin, des adultes, de leur famille. Aujourd’hui, ils rechignent et, répugnent, à cela, car ils rejettent, les impératifs, efforts et, adulent, confort et, facilités. Envies, plaisirs et, désirs, s’émoussent, face, à la pléthore matérielle, en dépit, de la crise économique. Ne reste alors, plus, en rictus, hautement blasé, que la dédaigneuse moue, du caprice infantile. De qui, est bien trop, matériellement, gavé, pour apprécier, quoi, que ce soit, même, en mieux ou, plus.

 

En une dramatique vacuité, morale et ontologique ! Désastreux état, voulu, installé, par les adultes, eux-mêmes, trop gâtés et, issus, de la mouvance Soixante-huit ! Les jeunes hommes veulent profiter, de tout, mais, à la condition expresse, de n’offrir, aucune contrepartie, en échange. Or, la vie, ne fonctionne jamais, ainsi, ne peut, le faire. D’où, les très lourdes désillusions, de cette néogénération, quand, il lui faut bien, quitter, le foyer parental, entrer, dans la vie active. Elle ne s’y adapte pas, cela, lui occasionne, de fort dommageables déboires.

 

Face, au monde, du travail, à la loi, aux contraintes économiques, de la vie, de couple et, plus tard, de la parentalité. La jeunesse, des années 2020, souffre, d’un triple syndrome, d’excès : matériel, pédagogique et, affectif. Trop, de biens, de confort. Pas assez, de règles, comme, de discipline. Bien trop, de gratifications sentimentales, émotionnelles, d’attachement. Matérialismes, consumérismes, hédonismes forcenés, gangrènent, l’infortunée néogénération, de notre siècle, comme, jamais, auparavant. Même, dans les milieux, les moins favorisés. Car telle, est donc, la « scélérate loi suprême », médiatisée, à outrance. Si l’on veut exister, à ses propres yeux et, ceux, d’autrui281.

 

Sans effort ni, mérite particulier ou, en récompense, mais, de façon, inconditionnelle, même, non désirée ou, sollicitée. Par harcèlement, aussi. Les adultes cèdent alors, trop souvent et, facilement, par lassitude et, pour acheter, à bon compte, la « paix familiale » et, relationnelle domestique. Par bonne ou, mauvaise conscience et, par peurs, de perdre l’affection, de leurs jeunes ou, de s’attirer, de leur part, des rétorsions. Nous sommes passés, d’un excès éducatif, du refus, à un excès pédagogique, de l’acceptation. D’un abus, de non et, manque, de oui, à trop, de oui, pas assez, de non !

 

Cette véritable marée, de l’avoir, limite, considérablement, la créativité, de la jeunesse, son inventivité, son ingéniosité. Contrairement, à ce que l’on pourrait croire. De fait, recevoir, si facilement, tout, tout de suite, sans effort ni, même, véritable envie, ne fait, qu’ « endormir », l’intelligence, l’imaginaire. Bien plus, que cela, ne les stimule. Ainsi, le son, l’image, multimédia, les écrans, de toutes sortes, n’éveillent pas, autant, la profondeur, l’agilité, de l’esprit juvénile, que les sources intellectuelles écrites. Ils sont même, plutôt, des plus abrutissants, car causes, de surexcitations multisensorielles, souvent, par trop, excessives.

 

Ils participent, bien plus, en cela, télévision, Internet, compris, à la « crétinisation », formatée et forcenée, des masses, qu’à l’élévation morale. Celle, des individus, comme, des peuples, des nations. En délétère conditionnement, plus, qu’en libertés, libérations, des consciences. La « machine, à pléthore, décérébration » a, tout bonnement et, simplement, tué, tout rêve et, tout accomplissement, de soi, du junior ! Jadis, le jeune croulait, littéralement, sous l’excès, de règles, lois et, principes impératifs. Désormais, c’est l’inverse, il défaille, par total manque et, absence, ultranocifs, de structurations, normes, d’interdits, de limites.

 

Au lieu, de baliser, la jeunesse, d’en être, pleins guides, éveilleurs, exemples, modèles, les adultes suivistes, se contentent, d’observer. D’opiner, de « laisser faire, laisser passer », pour reprendre, le vieux principe, du libre-échange, économique et commercial. Ils sont spectateurs éducatifs, au lieu, d’être acteurs didactiques. Autorité, responsabilité, adultes, se muent ainsi, en « évanescence, évaporation », anti-jeunes. Il y a, défaut, de limites inculquées, du possible ou, non, du légitime ou, pas, de l’autorisé ou, non, du souhaitable ou, pas, du bien, du mal. En désastre éducatif282.

 

Le junior lacunaire est, alors, inconscient, de la règle normative. La personnalité juvénile est très incomplète, car la frustration, le manque, l’attente, l’effort, le report, le désappointement, l’insatisfaction, ne sont plus tolérés. Le contentement, en tout, doit être immédiat et, total. À défaut, il y a, effondrement ou, rage infantile, du caprice inassouvi. La responsabilité incombe, toujours, à autrui, jamais, à soi, par lâche, injuste, défaussement. En victimisation, passivité et, subissement, tout autant, erronés, factices ou, illusoires, que toxiques et, dangereux.

 

Il y a, replis, sur soi, égoïsme, égocentrisme, égotisme, quand, faute, de nettes et, strictes limites, le jeune se sent, non comblé. Anxieux, stressé, sous le primat, de ses noires émotions. Il exige, tempête, tonitrue, en rage et, rejet, d’autrui, narcissique, vaniteuse, manichéenne, obsession, de ses seuls, intérêts. Aux dépens, de tout, ce qui n’est pas, « soi ». La loi, ses limites, doivent être, fermement, posées, de façon, idoine, juste, cohérente, pertinente, appropriée. Respectées, par les adultes, eux-mêmes, en exemplarité, modèles, vrais référents, aînés. Puis, de façon, précise, claire, nette, sans ambiguïtés possibles, pour en fixer, sens et signification, au junior.

 

Démissions, abstentions, négligences, comme, interventions, contre-productives, des adultes, à l’égard, des jeunes, ne sont, qu’autant, d’attentats. Aux dépens, de nos cadets. Tout cela, conduit, la jeunesse, à la privation, de son autonomie, sa responsabilisation, ses capacités, à penser, adéquatement, par elle-même. Croyant, bien faire, voulant, trop bien, agir, les adultes, les parents, notamment, font mal. En vertu, de l’adage, selon, lequel : « Le mieux, est l’ennemi, du bien ». Ils pensent, éprouvent, font, à la place, du junior. Ce qui, ne lui rend pas, service, mais, l’enferre, en l’immaturité et, la dépendance, à vie.

 

Adultes, parents, ne peuvent pas être, les éternels et complets, « deus ex machina », des jeunes. À eux, de construire, leur vie, avec, certes, l’assistance adulte, mais, de surcroît, à leurs propres efforts, non, en suppléance totale ! « C’est, en forgeant, que l’on devient forgeron » ! (Adage, France, fin XVe s.). Empêcher ou, encore, ne pas – assez – favoriser, les fort indispensables, impératifs, apprentissages existentiels, de la jeunesse, par elle-même, la tue ! Car cela, revient, à la priver, d’adultisme accompli, parfois, même, à vie. Car ainsi, les juniors n’apprennent rien et, en perdent même, le goût, la force, la capacité et, l’envie283.

 

Ils s’étiolent, en une fort perverse et, malsaine immaturité, déresponsabilisée, incapacitante. L’abus, l’excès affectifs, sont les plus destructeurs, car ils nuisent, drastiquement, à l’équilibre sentimental, émotionnel et, des liens, du jeune. « Qui trop embrasse, mal étreint » ! (Adage, France, XIVe s.). De fait, une affectivité parentale débordante, à l’égard, du junior, étouffe, littéralement, ce dernier, avec un pernicieux effet, fort égal, au manque. Si le défaut affectif fragilise, l’excès écrase. Il est même, des parents, qui ne supportent pas, que le jeune soit, en rien, frustré.

 

Alors, ils devancent, ses moindres désirs, réels ou, supposés, le couvrent, de sollicitudes affectives, au grand dam, du junior. Qui n’en demande, pas tant, souffre alors, bien plus, de ce trop plein, qu’il ne s’en sent, positivement, gratifié. L’adulte peut aussi, ainsi, vouloir, au travers, de son enfant, combler, ses propres déficits affectifs, passés, de jeunesse. En tragique, vaine, illusion. Au détriment, de sa descendance. Également, pour « compenser, pallier », une mésentente conjugale, ce qui est, tout autant, nocif, pour le jeune, sans issue, pour les parents. Les pires dysfonctionnements conjugaux, ne sauraient nuire, aux pleines responsabilités parentales, aux désastreux dépens, des juniors.

 

L’école, aussi, n’est pas exempte, de dévoiements éducatifs, à l’encontre, des jeunes. Le goût, des études, y est, dans le secondaire, comme, dans le supérieur, de plus en plus, supplanté, par les sociabilités interjuvéniles. L’obsession, du paraître, physique, vestimentaire. Du faire, récréatif, consumériste, matérialiste, hédoniste, addictif, entre juniors. De l’avoir, ostentatoire, de « confort », des possessions, les plus prisées. Aux dépens, de l’être, personnel, humain, éducatif. Le pur, utilitarisme fonctionnel et, de l’emploi, des formations, diplômes, participe, de ce délitement éducatif scolaire.

 

Comme, nous l’avons déjà, vu, en matière, éducative familiale, sociétale, adulte, globalement. Comme, la famille et, la société, l’école se doit donc, d’édicter, des règles impératives, claires et fermes, de discipline, de tous. Qui s’appliquent, à tous, sont suivies, par tous : adultes et, jeunes. De même, que des valeurs morales, pédagogiques, non moins, incontournables, en l’intérêt, même, de tous, les acteurs éducatifs. La jeunesse se veut, se croit, fort « libre », mais, ne l’est, en réalité, nullement ! De fait, elle est constamment, soumise, aux influences et, pressions, de la société, qui impose, des critères, d’intégration284.

 

Des congénères juvéniles, qui fixent, les attitudes acceptées, acceptables, par le groupe, de pairs. Des parents, qui surveillent, le bon suivi, comme, la réussite, des études et, activités périscolaires, culturelles, sportives, l’obtention, des diplômes. Nous l’avons dit et, redit : notre époque sacralise, l’avoir, le faire, le paraître et, rejette, l’être, « parent pauvre », de ce siècle. D’où, la tyrannie, des marques, de la mode, des apparences, des canons, du look, à laquelle, les jeunes se sentent tenus, de souscrire. Sous la pression générale.

 

Les juniors veulent être, indépendants et adultes, pensent l’être, mais, ne maîtrisent encore, en rien, les conditions, de leur autonomie, matérielle et psychique. L’adultisme accompli, leur échappe encore, par défaut, d’apprentissages, d’expérience, idoines suffisants. Seul, le temps, y pourvoira. Il s’agit, d’être capable, de raisonner et, d’agir, de façon, souveraine et, progressivement. Cela, passe, par la maturité cognitive, émotionnelle et, comportementale et, par la distanciation-désidéalisation, à l’égard, des parents, des adultes. Peu à peu, le jeune comprend, que ses aînés, ne peuvent tout, pour lui. Il apprend, à ne compter, surtout, que sur, par, lui-même, ses capacités et, qualités propres.

 

Pour bien, mieux, faire face, aux « aléas, de la vie ». Alors, il commence, de plus en plus, lui-même, à dépasser, difficultés et obstacles, de façon, plus personnelle, libre, souveraine. Les juniors finissent donc, par assumer, leurs propres responsabilités individuelles. Ils savent, désormais, qu’ils sont comptables, d’eux-mêmes, de leur destinée spécifique et, non, autrui. Que tout, ici bas, se mérite, s’obtient, par l’effort, la ténacité et, l’abnégation. Non, par privilège, de qui, s’est contenté, de naître. Éduquer, n’est pas offrir, mais, éclairer, donner, les outils, aptes, à se battre, pour frayer, soi-même, son propre chemin.

 

Si l’exigence adulte est trop faible, le jeune végète et, se démobilise. Si elle est trop forte, il se décourage et, s’effondre ! Or, notre société, de performance, compétence, d’excellence maximales, à tout prix, parents, compris, exclut, de plus en plus, de jeunes. En détruit, un nombre croissant. Ces juniors développent, alors, un syndrome acquis, d’impuissance, d’indignité, de déchéance injuste, qui les enferme, dans le désespoir. Seuls, comptent, les résultats, non, les progrès et, efforts, ce qui fait, que les juniors, en viennent, à fort douter, d’eux-mêmes, comme, de leurs aptitudes propres285.

 

Ils deviennent négatifs, pessimistes, défaitistes, amers, ne tentent plus rien. En un délétère, cercle vicieux, puisque, leur échec induit, ne fait, que les conforter, en leur extrême marasme, négativisme, défavorables et, contre-productifs. La cohérence, la pertinence éducatives, sont capitales. Ni terrorisme ni, laxisme, mais, fermeté, juste et souple, de façon, continue, sans relâche. De l’enfance, à la jeunesse. Avec « permissions », interdits, limites. Sanctions et, récompenses, encouragements et, freins. En tous les cas, ce n’est jamais, la personne même, du jeune, qui sera punie ou, gratifiée.

 

Or, toujours, ses attitudes, comportements, actions ou, résultats. Trop, de règles ou, pas assez, nuisent. Un juste milieu, s’impose. La complaisance est gage, de malheur, frustration. Seule, la fermeté, garantit, aux jeunes, d’être heureux, comblés, matures, autonomes. Tout jeune, requiert, des adultes, parents, enseignants ou, autres, qui savent, où, ils vont, s’affirment, affichent, une pensée appropriée. Même, en opposition, aux tendances juvéniles. Cela, permet, aux juniors, d’avoir, la meilleure confiance, en eux-mêmes.

 

Faute, d’un monde extérieur, plus accueillant, nourricier, nombre, de jeunes, se replient, sur leur univers interne, virtuel, du son, de l’image, numériques. De façon, artificielle, superficielle. En isolement, exacerbations, des stress, mais, non, en sérénité ni, en réelle détente. Car les écrans vidéo, écouteurs audio, ne font, qu’exciter, survolter, sensoriellement. Ils n’apportent ni, paix ni, apaisement, du corps, du cœur, de l’âme, de l’esprit. L’adulte, quel, qu’il soit, n’est pas, le pair, alter ego, du junior, mais, son aîné, positionné, en un autre plan. La différenciation intergénérationnelle est capitale, pour aider, le jeune, à grandir.

 

Ce qui n’empêche pas, partages réciproques complémentaires et, compréhension mutuelle. Or, chacun, à sa juste place. Les jeunes respectent, d’autant plus, règles, contrats, qu’ils ont, eux-mêmes, participé, ès qualité, à leur élaboration. En une société, qui encourage, l’immaturité, l’irresponsabilité, la médiocrité et, la bêtise, notamment, de la jeunesse. En particulier, à des fins, purement, mercantiles, consuméristes, matérialistes et, financières ou, hédonistes. Aux adultes, à faire respecter, les engagements cocontractés. Ils doivent, d’abord, donner, eux-mêmes, l’exemple, du respect, de la parole donnée. Puis, veiller, à ce que leurs enfants, souscrivent, de même, à leur devoir286.

 

À sanctionner, fermement, mais, justement, en cas, de manquement. Le dernier mot revenant, toujours, aux aînés, « gardiens et garants, de l’ordre préétabli », en accord, de tous, juniors et, seniors. Ainsi, les jeunes apprennent, le plein respect, de la parole donnée, donc, engagée. Certaines choses, peuvent être négociables, à l’avance, mais, en les limites, du légitime, du raisonnable, de l’acceptable. En concessions et, confiance réciproques. La bonne école est juste, exigeante et, rigoureuse. Elle motive, pousse, les jeunes, à se dépasser, pour réussir et, s’épanouir. Elle fait sens, en guidance, apprentissages.

 

Elle encourage, à se sublimer, en émulation, effort, ténacité, ordre, méthode, autodiscipline. Les juniors, eux-mêmes, attendent, limites, interdits, règles. Respect mutuel, entre tous et, sécurité. En un contexte scolaire, où, violences, harcèlements, de toutes sortes, de plus en plus, graves, se multiplient. Du collège, aux débuts, des études supérieures. Il est capital, que les parents respectent, eux-mêmes, les autorités scolaires, les enseignants, de la façon, la plus scrupuleuse. Ainsi, que les légitimes sanctions, prises, contre leur progéniture. Sinon, le jeune aura l’impunité, de la complaisance, la plus abusive.

 

À défaut, comme, c’est, de plus en plus, souvent, le cas, l’ensemble, du système, en pâtit. Surtout, en réelle antipédagogie, le junior, justement sanctionné, par l’école, mais, abusivement, défendu, par ses parents, en tire, un fort désastreux sentiment, d’impunité. De toute puissance infantile et, de mauvais aloi. Il continuera, alors, ses provocations et, mauvaises conduites. Il restera confiné, en son immaturité, sa déviance, son échec.

 

La juste sanction scolaire se doit, donc, d’être toujours, acceptée et, par le jeune fautif et, par ses parents. En conscience, que tout écart, mérite châtiment et, pénitence et, que chacun est, moralement et légalement, tenu, d’accomplir, ses devoirs. Ni plus ni, moins, sous peine, de le « cher payer ». Qu’il ne sert, à rien, d’ergoter, de contester, se défausser, de façon illusoire, déloyale, mensongère, lâche, sans assumer, ses actes et, responsabilités. Nous avons, une jeunesse « déboussolée », faute, de transmissions adultes adéquates, « éclairantes » et, fermes.

 

Qui s’illusionne, totalement, fort convaincue, que l’existence est une grande fête, une gratification, un contentement absolus, permanents. Qui ne comprend donc, absolument rien, au « fonctionnement, de la vie »287. Ni à ce qui lui arrive, quand, vient le temps, où, la réalité, la rattrape, que rien ou, presque, ne va favorablement, comme, escompté. Quand, l’impéritie est sanctionnée, « rien, ne va plus » ! Le jeune s’était fort convaincu, qu’il pouvait prétendre, au maximum, sans même, devoir donner, le minimum, en échange !

 

Les principes, « donnant-donnant », « gagnant-gagnant » sont, alors, éludés. À son plus grand dam. La société, des loisirs, fausse, terriblement, le jugement, de la nouvelle génération. Laquelle, exige, « toujours plus et, plus encore »288, l’avantage maximal, sans même, la moindre contrepartie. Y compris, la plus minimaliste. Elle confond, allègrement, la vie, avec ses perpétuels loisirs, plaisirs, envies, désirs, sans nuls efforts. (Bisschop, 2006)289.


 

 


Les juniors n’ont ni argent, ni patrimoine, ni pouvoirs. Qu’ils en fassent, un atout, plutôt, qu’un handicap. Qu’ils en tirent, bénéfice, pour être, authentiques humains, aller, à l’essentiel. En partages féconds, entre individus, notamment, pairs. Qu’ils en profitent, pour être « meilleurs », que leurs aînés, empêtrés, de leurs prébendes. Moins tributaires, de purs intérêts matériels et, de volonté, de domination, qu’ils n’en soient, qu’encore plus, idéalistes et, humanistes.

 

Car, telle, est la voie, de la sagesse, de l’avenir, de la liberté, l’accomplissement, de soi. Il ne faudrait pas, également, que le premier problème, des jeunes, de France, soit… d’être français, de vivre, en France. De fait, redisons, encore, que leur difficulté première, est d’ordre culturel, moral, éducatif. Plus encore, que psychique, social, économique. Prenons garde, en l’intérêt, du pays, que cette jeunesse, ne déserte, en masse, à l’étranger, « trouvant mieux, ailleurs, pas assez bien, chez elle » ! Ce qui arrive, désormais, de plus en plus. Notamment, pour les juniors, les mieux formés et, les plus brillants.

 

Qui iront donc, servir, des nations étrangères, non, la leur, au plein détriment, de cette dernière. Trouvant, sous des cieux, plus cléments, bien plus, d’emploi, de possibilités, de création, d’entreprise, de responsabilités, de confiance, faite, aux jeunes. De meilleurs salaires, moins, de charges, un meilleur niveau et, une meilleure qualité, de vie. Un pays, en lequel, il fait bon vivre et, non, en lequel, la jeunesse, étouffe ! Attention, à ce que, la France, ne finisse, par perdre, ses juniors, les plus dynamiques, à force, de les « trahir » ! Dé-fi-ni-ti-ve-ment !

 

Autre exemple, symptomatique, de la minoration, de la juvénilité, en France. Nombre, d’ouvrages, en toutes disciplines, tous domaines, ont trait, tout à la fois, aux enfants et, aux jeunes. Ce qui est, d’un non-sens, d’un archaïsme, absolus. Ces deux catégories, d’âges, sont, totalement, étrangères, l’une, à l’autre. Les associer, n’a aucune valeur, nul fondement, scientifiques. Il s’agit, de toujours, les séparer. La jeunesse peut, doit être, associée, à elle-même, non, à l’enfance. Ainsi, l’adjectif juvénile, remplacera, celui, d’infanto-juvénile, caduc.


 

 


– AnthropoPhilosophie, Culturalisme –

« Combats » de Votre AndroJuvénologie


 

 

Nous avons déjà, dit, à quel point, votre jeunesse, de France, était tributaire, comme, toute autre, de votre culture, d’origine. Dès, votre naissance, vous êtes influencé, forgé, conditionné, par votre pays, vos société, nation. Ce sont ces derniers, qui vous font initier, un type éducatif, comportemental, de mœurs, mentalités, spécifique. Ce que l’on pourrait, alors, qualifier, de véritable « éthologie juvénile ». Vous, junior, êtes donc, français, latin, européen, occidental, mais, aussi, vrai « citoyen du monde ».


 

 


Les jeunes, bien au-delà, des disparités, liées, à l’habitat rural, urbain, périurbains, à la taille, de l’agglomération, de résidence, se disent, attachés, au local. À leur région, d’origine, leur ville, village. Toutefois, les différences régionales, se sont fort amoindries, depuis, le dix-neuvième siècle. Surtout, les Trente Glorieuses, leur prospérité (Occident, 1945-1975). Nous avons vu, que les jeunesses, des pays, dits, en développement, émergents, connaissent encore, des difficultés spécifiques. Malgré, des progrès continus. Elles ressemblent, encore, pour la majorité, d’entre elles, à ce qu’étaient, les jeunes, d’Occident, d’avant, le Second Conflit mondial (1939-1945). La néogénération occidentale s’est uniformisée, mais, avec les divergences majeures, soulignées.

 

Comme, évoqué (tome I), les juniors anglo-saxons, nord-américains, australiens, scandinaves, germaniques, sont mieux intégrés, en leur propre société. Celle-ci est plus encourageante et, compréhensive, épanouissante, que la nôtre. Elle est, aussi, plus optimiste, positive, ouverte, constructive. Cela, est affaire, de mentalité, conception, de la vie, d’histoire. Les jeunes, de ces nations, nord-occidentales, sont donc, généralement, bien plus confiants, équilibrés, mûrs, autonomes.

 

Mieux, que ceux, de l’Europe orientale, notamment, slave et, de l’Europe méridionale latine. Notre jeunesse relève, de cette dernière. Elle a donc, encore plus, de difficultés, que celle, d’autres nations, de l’Occident septentrional, à s’insérer, être reconnue, indépendante, libre. Cela, se fera, plus tardivement, plus malaisément. L’éducation parentale, le système scolaire, l’organisation sociale, sociétale, « gérontocratique », plus fermés, rigides, hostiles, moins tolérants, contribuent, à cet état, de fait. « Sus, aux jeunes, haro, sur eux »290 !

 

Notre jeunesse française est donc, plus subordonnée, conditionnée, dépendante, que d’autres. Or, au-delà, de ces différences socioculturelles, historiques et, mentales, les vecteurs et, les ferments, de rapprochement, comme, d’homogénéité, ont fini, par l’emporter. L’inédite prospérité économique, matérielle, financière, sociale, technologique, médicale, la révolution, des mœurs et mentalités, datent, de plus, d’un demi-siècle. Elles ont rapproché, peuples et néogénérations, du monde et, surtout, de l’Occident.

 

Plus encore, depuis, la plus haute Antiquité, gréco-romaine, soit, quatre millénaires, l’Occident européen, avec son prolongement, nord-américain, s’est bâti, autour, de fortes valeurs philosophiques. Éthiques, morales, spécifiques et, communes. Notre jeunesse française, au-delà, de son histoire nationale propre, est ainsi, pleinement, tributaire, directement, héritière, d’une pensée occidentale originale. Notamment, depuis, les magistraux enseignements, du philosophe grec, Socrate » (470-399 av. J.-C.). Même si, la plupart, de nos jeunes, suivent des cours, de philosophie, en classe, de terminale, à la fin, de leurs études secondaires, ils n’ont, ipso facto, pas conscience, de cela. Si éloigné, de leurs préoccupations291 !

 

Il est vrai, qu’il s’agit, d’un enseignement philosophique littéraire, conceptuel, abstrait. Plus que, d’une véritable éducation, à la philosophie historique, morale, politique. Il convient donc, de rappeler, au jeune, quelles sont, les grandes lignes, de cette ontologie occidentale. Dont, est directement, issue, notre civilisation, d’Occident. Laquelle, est, alors, à la base, de notre façon, de « concevoir le monde », de penser, ressentir, d’agir. Fondement persistant, de l’éducation, encore, inculquée, à notre jeunesse. Après, les Égyptiens, les Crétois, bien auparavant, la pensée ordonnée, prend toute sa source, en Grèce antique, sept siècles, avant, notre ère.

 

La grande question fondatrice est alors, celle, qui oppose, la notion, d’unicité, à celle, de multiplicité, d’immutabilité, d’évolutivité. Tout à la fois, un, comme, multiple, l’univers se transcende, ainsi. Telles sont, les interrogations, de la philosophie présocratique. Héraclite, (Philosophe grec, 540-480 av. J.-C.), met l’accent, sur la nature, fort mouvante, de toutes choses terrestres. Sur le fait, que chaque réalité implique, toujours, quelle, qu’elle soit, son contraire. Ainsi, la force a-t-elle, pour pendant, la faiblesse et, inversement. À l’opposé, Parménide, (Philosophe grec, 544-470 av. J.-C.), croit, en l’immuabilité, de toute chose humaine.

 

Selon lui, l’être dépasse le temps, comme, l’espace. L’existant domine le néant, notion, toute ontologique. Pythagore, (Philosophe grec, 580-495 av. J.-C.), est à l’origine, de grandes découvertes, de mathématiques. Sa philosophie repose, sur le postulat, selon lequel, l’harmonie commande, la nature, au travers, du nombre. Ce dernier, est la « mesure, de toute chose humaine ». Ainsi, l’arithmétique « prosaïque », devient-elle, mathématique « abstraite ». Ce qui conduit, tout droit, à la pensée rationnelle. Les oligarchies, aristocratiques, comme, familiales, des cités grecques, disparaissent, au sixième siècle, avant Jésus-Christ.

 

Solon, (Homme d’État grec, 640-558 av. J.-C.), assoit, la démocratie athénienne, sur l’égalité et, la liberté, en proscrivant, notamment, pour partie, l’esclavage. Puis, le pouvoir, d’un seul ou, « tyrannie », l’emporte, non, par hérédité, mais, par charisme propre et, soutien, du peuple. En réalité, la démocratie athénienne est rétablie. Puis, elle périclite, quand, la Macédoine, soumet la Grèce. La démocratie, est le pouvoir, par le peuple, des citoyens, d’Athènes, le démos. Ce dernier, donne tous pouvoirs, à l’Assemblée ou, Ecclésia, qui assure, le gouvernement effectif, de la Cité, en toute matière. Le Conseil ou, Boulé exerce, le pouvoir exécutif, sur mandat, de l’Assemblée.

 

La démocratie est l’harmonie, entre l’autorité collective et, la liberté personnelle. C’est la loi, qui gouverne, non, les hommes, car elle est, l’émanation directe, de la volonté, du peuple. La Cité, car démocratique, dépasse, la personne, de l’individu, du citoyen. Socrate, (Philosophe grec, 470-399 av. J.-C.), peut être considéré, tel, « initiateur, de la pensée occidentale ». L’objectif socratique fondamental, est la connaissance intérieure. La sagesse suprême réside, avant tout, en l’être. La nature humaine, transcende et dépasse, tout individu terrestre. L’esprit domine, le corps, l’immatériel, le matériel. L’âme est plus importante, que la pensée.

 

Elle est source, d’harmonie, par le bien, la vertu. L’ignorance crée le mal, de même, que la connaissance, notamment, de soi, suscite, le bien. Ainsi, la maïeutique sera-t-elle, la science, qui contribue, à l’expression, des âmes, par le dialogue. Socrate ne laisse, aucun écrit, car, le verbe vivant, prime, sur l’écrit figé, à l’image, de la métaphysique orientale, voire, ésotérique. Car il faut, non pas, concevoir, toute chose, mais, la vivre, l’appliquer. Ainsi, tout se décante, de soi-même, sans nul besoin, de dogme analytique, asséné. De préceptes autoritaires, vertement, imposés292.

 

Socrate n’étudie pas, la nature, contrairement, à ses prédécesseurs, philosophes antiques. Or, l’être humain, lui-même et, son essence, avant tout, morale. Il devient, en cela, même, le fondateur, de l’éthique universelle. Platon, (Philosophe grec, 428-348 av. J.-C.), est élève, de Socrate. Sa dialectique, n’est pas une logique, mais, une spiritualité. Il s’agit, de devenir meilleur, en un cadre rationnel, sensé, le logos. Le dialogue consiste, à se mettre, à la place, d’autrui, sans, se laisser aveugler, par sa propre opinion. La vérité l’emporte alors, sur le pouvoir. La pensée passe, par essence, par l’échange.

 

Le fondement même, de la dialectique, est l’analogie. Cette dernière éclaire, une difficulté intellectuelle, en la confrontant, à des principes, bien plus familiers et, abordables. Les allégories mythiques servent, notamment, ce dessein. Platon forge une doctrine, du savoir, qui a, pour soubassements, l’ambivalence, du réel, comme, l’indestructibilité, de l’âme humaine. La connaissance est loisible, à l’homme, par la dialectique ou, logos. Qui le délivre, de sa servitude, sa barbarie, en le menant, à la sagesse, à la raison et, l’intelligence. Au Bien, à la liberté. La beauté, l’amour, élèvent, aussi, l’humain. Outre, la vérité, la justice.

 

Ainsi, corps et âmes, se complètent, mêlent, pour le plus grand « accomplissement », des terrestres. L’idée, la permanence, l’âme, la pensée, le divin, le semblable, ainsi, que la raison, l’emportent, sur l’objet. Or, aussi, le mouvement, le corps et, le ressenti, l’humain, la diversité et, la passion. La philosophie conduit, de l’illusion factice, à la réalité vraie. Platon pense, que l’univers est créé, par un Dieu, de bonté, à son image. C’est l’âme, qui donne, tout son sens, sa noblesse, à l’être humain. Aristote, (Philosophe grec, 385-322 av. J.-C.), est un disciple, de Platon. Il sera précepteur, d’Alexandre le Grand. (Homme d’État, Macédoine, 356-323 av. J.-C.).

 

Il influence Avicenne, (Philosophe persan, 980-1037), T. d’Aquin, (Théologien italien, 1224-1274), Maïmonide. (Philosophe andalou, 1135-1204). Platon distingue, les sciences contemplatives : mathématiques, théologie… Les sciences pratiques, comme, l’éthique ou, la politique. Puis, les sciences, des arts. Il crée la logique. De fait, la solidité structurelle, du raisonnement, assoit sa validité, sa pertinence et, non pas, son contenu. Afin, qu’une démonstration, soit cohérente, il convient, que tout énoncé, implique, un sujet et, un attribut. À cet égard, il est fait appel, au syllogisme.

 

Grand art dialectique, de toujours, excitant, la verve enflammée, des polémistes, de tous poils293. Déduction logique, issue, de la conjonction, de deux propositions, les prémisses, majeure et mineure. Le syllogisme peut être hypothético-déductif ou, catégorico-déductif. Dans le premier cas, si les prémisses sont vraies, toute conclusion subséquente, l’est, aussi. Dans le second, les prémisses étant vraies, les conclusions afférentes, le sont, également. Le syllogisme donne un enseignement, fondé, sur une urgence impérieuse ou, une donnée visible, irréfutable. Une prémisse vraie, donne une conclusion véritable, par démonstration.

 

Cette dernière est avérée, quand, la base, de la déduction, est une « vérité première ». Il ne s’agit, que d’une déduction dialectique, lorsque le fondement, n’est constitué, que d’une idée, fort bien admise. Aristote lie connaissance et, sens. Selon lui, la perception sensorielle est capitale. Les cinq sens sont les mieux aptes, à bien faire percevoir, à l’homme, la « réalité existentielle ». L’on part toujours, du particulier, au général. Aristote associe toujours, le biologique, à l’intellect. La physique permet l’appréhension rationnelle, de l’univers matériel. L’observation l’emporte alors, sur l’expérience. Mathématique et, physique sont distinctes. Ainsi, séparées, elles ne s’en renforcent, pas moins.

 

Il s’agit, de s’inscrire, avant tout, en les champs, du réel. Les vertus morales transcendent, les idées intellectuelles. Aristote s’essaie, à ériger, en un système, l’ensemble, des savoirs antiques. La matière est faite, de terre, d’air, d’eau et, de feu. La chaleur est liée, au feu, la sécheresse, à l’air, la froideur, à la terre, l’humidité, à l’eau. De même, en santé humaine, le bilieux, sera chaud et sec, l’atrabilaire, froid et sec, le flegmatique, froid et humide et, le sanguin, chaud et humide. Pour Aristote, la forme épouse, l’essence, du réel. Tout, a une forme. L’acte permet, à l’être, de se réaliser, par l’accomplissement effectué, mené, à son terme.

 

Puis, la puissance permet, d’aller, d’un état, à un autre. Ainsi, le jeune est-il, un adulte potentiel. Si l’acte est une réalité aboutie, l’état, de puissance, n’en est encore, qu’au stade, de l’hypothétique, non encore, advenu, car virtuel. L’ontologie ou, science, de l’être, repose, sur dix catégories, caractérisant, toute chose terrestre. L’essence, la quantité, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la position, la possession, l’action, la passion. Aristote associe, physique et métaphysique, matérialité et spiritualité, ontologie, théologie. Il manie, avec génie, dialectique, sémantique et, litote294.

 

Science, d’un être « ordinaire », science, de l’Être « supérieur ». Corps, comme, âme, seraient indissolublement, liés, en unité. Puis, Aristote fait la distinction, entre le droit naturel et, le droit légal. Il n’existe pas, à ses yeux, de principe intangible, absolu, du bien moral. La seule quête, universelle et intemporelle, est celle, du bonheur, unique sens, à la vie humaine. Cela passe, avant tout, par la vertu. C’est, cette notion même, de recherche éperdue, du bonheur, pursuit of happiness, qui sera mise, en exergue. Cela, en la Constitution, des États-Unis d’Amérique, en 1787. Alors, que Platon se demandait, pourquoi, savoir, Aristote cherche, à bien comprendre, comment, savoir.

 

St Paul, (Apôtre romain, v. 10-67), écrit ses Épîtres, entre 50 et 63. Elles annoncent, les quatre Évangiles canoniques, officiels. Les trois Évangiles synoptiques, de Marc, (Évangéliste, Moyen-Orient, Ier s.), Matthieu, (Apôtre, Moyen-Orient, Ier s.), Luc. (Évangéliste, Moyen-Orient, Ier s.). Outre, l’Évangile, de Jean. (Apôtre, Moyen-Orient, Ier s.). Paul de Tarse est donc, le plus ancien théologien chrétien. Par lui, le rayonnement, universel et apostolique, de l’Église du Christ, s’affirme. Ainsi, le peuple unique, rejoint-il, le Dieu unique. La foi juive est refondée. La sainteté ne s’enracine plus, en la loi, mais, en la parole, du Christ. Telle, que mise en valeur, en les Écritures évangéliques bibliques.

 

Prière individuelle, contemplation, idée, de résurrection et, communion mystique, introduites, par les religions orientales, sont alors, mises, en avant. En l’empire romain, la foi chrétienne officialisée, est une question, de conscience, de libre arbitre individuel, de libre choix propre et, éminemment, assumé. Non plus, un usage civil, juridique. À l’image, de la « Sainte Trinité consubstantielle » : Père, Fils et, Esprit, l’être humain est, tout à la fois, corps, âme et, esprit. Romain, par la citoyenneté, Grec, de culture, Paul conserve, sa pleine judéité, en union, avec le Messie.

 

Le mot d’ordre est à l’unité, de tous les peuples, en Christ, car la dignité humaine, en la foi nouvelle, implique, l’égalité, entre tous. Il n’y a plus, selon lui, nulles distinctions, entre les êtres, puisque tous, ne font qu’un, en Christ. Saint Paul l’affirme, haut et fort, en son Épître aux Galates. (Nouveau Testament biblique, Moyen-Orient, Ier s.). « Il n’y a plus, ni hommes, ni femmes ; ni Juifs, ni Grecs ; ni hommes libres, ni esclaves, tous, ne faites plus, qu’un, en Jésus-Christ ». Il demeure, un devoir-vertu sacré, d’obéissance, de soumission. De la femme, à l’homme, de tous, à l’autorité publique, aux commandements divins, notamment. Distinguant, le temporel, du spirituel295.

 

Aux deux premiers siècles, de notre ère, judaïsme et, christianisme se séparent, à jamais. La foi grecque, n’est plus, de mise. Durant, les trois premiers siècles, de notre ère, le christianisme et, ses adeptes, seront rejetés et, persécutés, par les autorités romaines. De fait, la nouvelle religion, remet fort, en cause, l’autorité, la puissance impériales, uniques. Or, en 313, l’Édit de Milan, décrète, la liberté, du culte chrétien. En 325, l’Empereur Constantin Ier, (Rome, 272-337), en fait, la religion officielle, d’État. Il s’était, lui-même, converti, au christianisme, en 312. L’homogénéité spirituelle, de Rome, se reconstitue donc, autour, de la foi chrétienne.

 

L’Empereur assure, sa forte puissance, par la sacralité, de sa foi. L’idéal grec est rejeté, car dépourvu, de toute Révélation. Seul, le christianisme a, désormais, plein droit, de cité. Il s’organise, se fédère alors, de façon institutionnelle, avec le rituel, des célébrations eucharistiques. Les édifices, du culte : églises, cathédrales, une hiérarchie ecclésiale : clergé, prélats, Souverain pontife. S’élabore, surtout, un corps doctrinal inédit. Se pose, tout d’abord, l’interrogation capitale, de la nature même, de la personne, du Christ : divine ou, humaine. Déité, à part entière ou, envoyé terrestre, du divin.

 

En 325, le Premier Concile de Nicée, décrète, que Jésus, est le fils de Dieu, et, en tant, que tel, Dieu, lui- même. Le Christ Sauveur se voit donc, reconnaître, une nature divine. Est, également, proclamé, le dogme, d’un « Dieu unique trinitaire ». La symbolique, de la croix, de l’enfer, le primat, du siège apostolique, de Rome, sont, tour à tour, reconnus. La théologie prime désormais, sur la philosophie, la foi, la pensée. Le christianisme conserve, du judaïsme, le refus, des idoles et, le concept temporel linéaire, qui part, d’un début et, aboutit, à un achèvement rédempteur. À l’opposé, du temps cyclique, des anciens Grecs.

 

En revanche, il y a, abandon, rejet, des rites sacrificiels, d’apaisement, de protection, des divinités. L’homme « victime » est à l’image, de Dieu, lui aussi, « victime expiatoire », de ce fait. Tout en rejetant, idolâtrie et paganisme, il est admis, que le Christ, la Vierge Marie, les Martyrs et, les Saints, puissent être, matériellement, représentés. En une optique, de foi et, dévotion. Telle est, la vision, du Deuxième Concile de Nicée, de 787. En 1054, Rome et, Byzance se séparent, à tout jamais. Rome tentera, alors, d’assimiler, Antioche, Alexandrie, Jérusalem et, Constantinople. Le christianisme est religion d’État296.

 

Saint Augustin (354-430) est théologien, évêque d’Hippone, en Afrique du Nord. Son exégèse, contenue, tout entière, en une œuvre majeure : La Cité de Dieu (413-426)297, en fait, l’un, des plus grands théoriciens, du christianisme, à ce jour. Augustin assure, le premier, le lien, entre la philosophie, de la raison et, la foi chrétienne. Premier, grand philosophe chrétien, de l’humanité, il élabore, deux idées fondamentales : la Subjectivité et, l’Histoire. Pour la philosophie antique, il s’agit, avant tout, de fixer, l’objectif primordial, de toute vie terrestre : le Bien, seul, unique, vecteur, de bonheur humain.

 

Augustin pense, quant à lui, que le désir possessif, comme, hédoniste, de l’homme, l’aliène, le « perd ». Seuls, l’idéal, de l’accomplissement existentiel et, l’immanence ontologique, sont aptes, à le rendre heureux. La foi l’emporte donc, sur la raison. La Révélation, par la méditation intérieure introspective, est la seule « voie, du Salut ». La Vérité révélée est inscrite, au sein même, de chaque terrestre humain. L’absolue quête, de vérité, transcende, le doute. L’homme existe, fondamentalement, par ses errements, même. Ledit doute, mène, à la certitude absolue. Dieu est au plus profond, de la pensée humaine. Aux corps, esprit et, âme, de tout homme.

 

Cela, signe, l’immortalité, de l’âme. Toute chose humaine, est marquée, du sceau, du divin. La foi est adhésion, au Christ, aux Écritures, à l’Église universelle, à la Vérité révélée. C’est la raison, qui autorise, la foi. Cette dernière est quête, l’intelligence est aboutissement. La foi est humilité, le savoir, orgueil. La première, dépasse, le second. Chacun, de ces deux éléments, mène, à l’autre. La Loi, de Dieu, est impérative, elle s’impose, à tout homme. Foi et, science se rejoignent. La vérité est unique. Augustin ne reconnaît ni, passé ni, avenir. Or, seulement, le présent, du passé : la mémoire. Le présent, du présent : l’intuition.

 

Puis, le présent, du futur : l’attente. Il s’agit, de relativiser, le passé. Privilégier, le présent, signe, de la liberté humaine, sous le primat, de l’Esprit Saint. Le Dieu, d’éternité, est donc, gage, de félicité, en un temps éternel, qui protège, de toute vacuité. Ainsi, le temps n’est-il plus, malédiction, mais, Salut. La conscience, de l’homme, colore, sa perception, du temps. Au travers, de la mémoire, du passé, l’attente, de l’avenir, l’attention, du présent. Le temps n’est donc, pas, une valeur absolue, objective, mais, au contraire, toute relative et, subjective, en fonction, de la conception, même, des hommes.

 

Le mal ne vient pas, de Dieu, mais, de sa créature terrestre. Le mal, rejet, de Dieu, est le fait, du libre arbitre humain, alors, que le bien, n’est possible, que par la grâce, qui transcende, le péché originel, source, de mort. La grâce n’est donc, pas permise, par le mérite, de chacun, n’est pas accessible, à tous. Elle n’est loisible, que par l’amour oblatif, absolu. Seul, le Saint-Esprit, délivre, le plaisir, du péché, assure, la liberté, alors, que le seul, plaisir, est toujours, péché, servitude, déchéance. Si, persécuter, la foi, est injustice, car cruel, persécuter, l’impiété, est juste, car le fruit, de l’amour divin.

 

Saint T. d’Aquin, (Théologien italien, 1224-1274), est le théoricien, de la scolastique, par excellence. Il formalise, la doctrine officielle, de l’Église universelle, en opérant, la synthèse, entre les Écritures, les Pères fondateurs et, Aristote. T. d’Aquin relie, la foi, à la raison et, la raison, à la foi. Il pense, de fait, que cette dernière, sert fort, l’intelligence et, que philosophie, théologie, sont complémentaires. Se renforcent, mutuellement, en un corpus commun, de la sagesse. Foi, raison, sont compatibles. La philosophie est science, dialectique et, pensée. La théologie, religion, spiritualité, adhésion morale. En leurs particularismes298.

 

Le savoir, du raisonnement, la croyance, de l’esprit, ne peuvent, que s’harmoniser, car ils sont autant, l’un, que l’autre, issus, de Dieu. La nature est œuvre divine. Depuis, 1879, le thomisme est, du fait, du pape, Léon XIII, (Saint-Siège, 1810-1903), philosophie officielle, de l’Église. M. Luther (1483-1546) est un religieux augustin, germanique. Sa conception, de Dieu, n’est pas celle, d’un juge inflexible, mais, d’un « rédempteur compassionnel ». La foi ne condamne pas, mais, sauve. Les dérives, de l’Église, de son temps, le révoltent. Les protestataires, qui le rejoignent, deviennent, ainsi, protestants.

 

La prééminence, de la papauté, la scolastique, les dévotions, comme, les indulgences, les pèlerinages, les carêmes, sont rejetés. Seuls, deux sacrements, sur sept, sont acceptés : le baptême, l’eucharistie. Les pasteurs, de la toute nouvelle religion chrétienne, dite, protestante, qui se sépare alors, du catholicisme, peuvent se marier. L’autorité spirituelle n’est plus considérée, comme, « supérieure », au pouvoir politique, puisque, ce dernier, provient, de Dieu. Le clergé ne domine pas, les fidèles. Le Salut vient, de soi et, la Vérité ne provient, que des Écritures. L’autorité réside, en Dieu, en sa seule, parole, non plus, au sein, du clergé séculier.

 

Entre Dieu et, l’homme, il n’y a nuls, intermédiaires, donc, nulle Église. Le Salut ne provient, que de la grâce, par le libre-arbitre, car la rédemption, de l’homme, ne vient, que de Dieu. La foi dépasse, la seule, morale. M. Luther est le partisan, d’une religion, d’État, d’un État fort, puisqu’il est issu, de Dieu. Or, ainsi, il se fera plus, le défenseur, des puissants, de l’autorité, que du peuple, des humbles. J. Calvin, (Théologien, 1509-1564), Français, de Genève, est plus radical, que Luther. Il distingue, la prédestination, de la liberté. La Réforme calviniste prendra appui, sur les écrits, de saint Paul, (vers 10-67), axés, sur la Grâce.

 

Les intermédiaires, entre Dieu et, l’homme, comme, pour Luther, sont inutiles. Seule, l’Écriture, mène, à la Vérité, donc, au Salut, de la Vie éternelle. L’Église, des hommes, est donc, faillible, en tant, que telle, doit donc, être, à ce titre, résolument, réformée, en permanence. Luther s’interroge, sur les réalités, plutôt, que sur la nature divine. Alors, que Calvin veut comprendre, l’essence, de tous les ressorts, de la foi. Il exige, une « Église structurée », libérée, de toutes autorités temporelles, sous la seule, obédience, des fidèles. Le calvinisme croit, résolument, en la prédestination totale, de la vie299.

 

Catholiques, orthodoxes, anglicans, croient, en la transsubstantiation : présence, du corps et, sang, du Christ, dans le Pain et, le Vin. Dans le luthéranisme, Pain et, Vin coexistent, avec, le Corps et, le Sang. Pour le calvinisme, il n’y a nulle, transformation. Avec, le protestantisme, le lien direct, de l’homme, à Dieu, est affirmé. Le fidèle l’emporte, donc, sur l’Église. Le travail, de l’homme, est valorisé, puisque, le labeur terrestre, est une grâce, rendue, à Dieu. La richesse, qui en résulte, est une marque, de Salut. Le travail est signe, de vocation, de prédestination. La volonté divine, y réside.

 

Ainsi, celui, de Dieu, comme, celui, de l’Église, ainsi, que le labeur, de l’homme, se rejoignent-ils, en un dessein, tout à la fois, divin et, terrestre. L’oisiveté est, donc, contraire, à la nature et, à la dignité humaines, car elle s’oppose, ainsi, à la volonté, de Dieu. Le protestantisme promeut plus, l’autonomie, la prospérité, que l’égalité. En cette logique, le prêt, à intérêt, fort condamné, jusqu’ici, est admis. Sinon, en un cadre, de charité, tout au moins, en matière, de production, d’entreprise économique. Le travail est une pleine valeur, la richesse matérielle, légitime, en soi, en dehors, de toute jouissance. En ascèse, effort, sacrifice, de soi.

 

Tout ceci, annonce, l’épargne, l’investissement, le capitalisme, à venir. Tout en maintenant, que la seule, richesse authentique, ne pourra être, qu’immatérielle, spirituelle. Le protestantisme est, avant tout, un individualisme pragmatique, relativiste et, pluraliste. Or, la prédestination individualiste protestante, va à l’encontre, de l’idée, de liberté humaniste, de la Renaissance. En réaction, au protestantisme, alors, naissant, la Contre-Réforme ou, Réforme catholique, relance, l’Inquisition, en 1542, crée, la Compagnie de Jésus, en 1540. Le fondateur, de cette dernière, I. de Loyola, (Espagne, 1491-1556), veut restaurer la foi, par l’éducation.

 

Les jésuites, alors, multiplient, les établissements, d’enseignement, catholiques, internationalisent, le catholicisme. Le Concile de Trente, (États pontificaux, Saint-Siège, 1545-1563), réaffirme, le plein dogme, de l’Église universelle, de Rome, basé, sur la pensée morale, d’Aristote et, de saint Thomas d’Aquin. Le Salut ne peut provenir, que du libre-arbitre, comme, de la Grâce, par le truchement, des sacrements, des indulgences, pénitences. Le protestantisme promeut, l’individu citoyen, le pouvoir temporel, des États, séparé, de l’autorité ecclésiale et, indépendant, d’elle. Comme, la « société civile ». Le politique se sépare alors, définitivement, du religieux300.

 

La papauté, l’Église, ne contrôlent plus, les souverains, qui ont leurs pouvoirs propres. L’État moderne émerge. L’Église n’est plus, un pouvoir temporel. Il s’agit, désormais, pour tout citoyen, d’obéir, au pouvoir politique, avant, de le faire, à l’autorité ecclésiale. R. Descartes, (Philosophe français, 1596-1650), adosse sa pensée, à la raison. En son Discours de la méthode, (France, 1637), il élabore, quatre principes fondamentaux, qui conditionnent, toute connaissance.

 

1- Ne peut être tenu, pour vrai, que ce qui ne laisse place, à aucun doute.

2- L’on résout mieux, les problèmes, en les subdivisant.

3- Toujours, partir, du simple, vers, le complexe.

4- Opter, pour l’exhaustivité.

 

Ainsi, la rationalité, la plus pragmatique, est-elle érigée, en vertu, règle de vie. La raison doit l’emporter, sur les divagations, de l’esprit. C’est le doute, le plus constructif, qui mène, aux certitudes, les plus fructueuses. Le doute est issu, de la raison, car il surgit, face, à l’incertain. Le doute est lié, à la volonté, car il implique, un désir, de remise en cause. La compréhension humaine, est fort bornée, mais, la volonté, de l’homme, est sans limites. L’homme pensant est le fondement, de toute philosophie. Son esprit et, son âme, le caractérisent, plus, que son corps.

 

Avant, Descartes, il y a, l’esprit psycho-intellectuel, de la pensée, la matière physique, du corps et, des choses matérielles, séparés, l’un, de l’autre. Au-delà, l’âme métaphysique, spirituelle, lien, entre les deux. Descartes veut promouvoir, la science objective, vérifiable, le libre arbitre, l’entière maîtrise, de la volonté. Il relie, le corps et l’âme, par les pleins sens et, l’imagination. Le corps et, l’âme sont distincts, selon lui, mais, sont unifiés, en l’humain. Pour lui, l’homme n’est pas parfait, mais, faillible. La sagesse consiste, alors, à user, de son libre-arbitre, pour corriger, ses erreurs et, s’améliorer.

 

« Perfection et, perfectionnement » sont permis, par la liberté, de création, non, par nature. Tout, peut être, connu et changé. La vérité scientifique est issue, de l’interaction, entre la « pensée abstraite et, l’objet réel ». La connaissance vraie s’opère, par le truchement, de l’intuition et, la déduction. L’homme perçoit, le monde, par le qualitatif, de sa sensibilité et, par l’entendement scientifique, mathématique, de la matérialité, seul, vrai, savoir intellectuel. Le savant, homme, de sciences, est, avant tout, mathématicien ou, ingénieur301.

 

La connaissance est, avant tout, axée, sur les idées, plutôt, que sur l’expérience. L’homme est libre et, existe, par la force, de sa réflexion, de son jugement. Il est le maître, de la nature. Or, il n’en reste, pas moins, un être « fini », alors, que Dieu, est le symbole même, de l’infini et, l’absolu. L’homme est, avant tout, un être, de pensée et, d’idée. Il demeure, sous le primat, de Dieu. Foi et, raison sont séparées. L’entendement s’aide, de la volonté, pour « bien agir ». La métaphysique mène, à la physique et, cette dernière, à la technique, au profit, de l’homme. La liberté et, la volonté, dans le détachement, mènent, au bonheur.

 

Dans l’acceptation, comme, dans le rejet. Il est encore, plus important, de « bien faire, que de bien penser ». Cette première capacité, de volonté, d’action, illimitée, est bien plus accessible, à l’homme, que la seconde, de compréhension, qui est bornée. L’homme est libre, en ne s’opposant pas, à ses semblables. Il s’agit, de cultiver, les émotions intérieures, de l’âme, au détriment, des passions extérieures, de l’esprit. Descartes est le fondateur, de la philosophie moderne, car, toute sa doctrine morale, scientifique, est basée, sur la raison. Non, sur les seules, tradition et, foi, comme, auparavant. Le raisonnement permet, le pragmatisme réaliste, l’objectivité, l’empirisme, la rigueur logique.

 

B. Pascal, (Philosophe français, 1623-1662), est un concepteur majeur, qui marque la pensée, tant scientifique, que métaphysique. Il est très proche, de la foi janséniste, en sa conception, du Salut, tout augustinienne. Il s’agit, de considérer, que le péché originel, abaisse l’homme, par son désamour, de Dieu, au profit, de l’adhésion, à sa seule, personne. Le jansénisme est une morale, des plus exigeantes, ascétiques, qui se rapproche, en cela, d’un certain calvinisme. L’homme, être déchu, est faible. Les certitudes, de la foi, sont très supérieures, aux doutes, de la raison.

 

Le jansénisme est plus, gallican, qu’ultramontain, car il promeut plus, l’Église, de France, que l’Église universelle, de Rome. Il s’oppose, aux jésuites, prise, l’Antiquité chrétienne et, la conscience individuelle ou, la liberté personnelle. Pascal défend, avec brio, sa foi janséniste, dans Les Provinciales, (France, 1657), œuvre épistolaire magistrale, la plus lue, au Grand Siècle (XVIIe s.). La casuistique jésuitique, y est combattue. Les Pensées, de Pascal, (Apologétique, France, 1670), constituent, une profonde réflexion, sur la nature humaine, très au-delà, des sciences, de la philosophie. L’homme est faible, mais, il bénéficie, d’une capacité, de pensée, illimitée. Le monde est infini, l’univers, insoupçonné.

 

L’homme oscille, entre néant et, absolu. Le bonheur n’étant pas, à sa portée, il ne lui reste, que le seul, divertissement. Cela, est aux antipodes, de la réflexion, la mort est au bout. La raison n’est ni, exclusive ni, bannissable. La foi est précieuse, elle ne s’oppose jamais, à la raison. L’homme est « perdu », face, à l’infiniment petit et, l’infiniment grand. La mystique chrétienne seule, permet, d’appréhender, grandeur et petitesse, leurs fondements. L’absolu humain s’est corrompu, dans le péché originel. Seul, le divin, peut le racheter. Cette faute consubstantielle, explique la nature, profondément indigne, déchue, de l’homme.

 

La raison renforce la foi. Par ses passions, l’homme est incapable, de bien agir, sous le primat, de la raison. Pascal relie, science et foi. La raison est analytique, la foi, intellectuelle. Providence et, Révélation divines, fondent l’ensemble. Pour autant, Pascal estime, que foi et raison, science et religion, sont des domaines, strictement, distincts. Lesquels, n’ont pas, à interférer, les uns, avec les autres. Or, la science a ses limites. Elle est, comme, inachevée et, elle n’est pas, une vérité universelle. Elle dépend, du temps et, de l’espace, des hommes et, choses, des circonstances, aussi302.

 

Des champs entiers, comme, la morale ou, la sagesse, lui sont étrangers. Si la raison et, la science sont finies, la foi, quant à elle, est du domaine, de l’infini et, l’absolu. L’homme étant réduit, à lui-même, sa seule voie, de Salut, réside, en Dieu et, la foi. L’ordonnancement social humain est dérisoire, il importe peu, d’y influer, car, l’absolu moral, n’y est pas. C.-L. de Secondat, Montesquieu, (Philosophe français, 1689-1755), publie, son œuvre majeure : De l’esprit des lois, en 1748. (Traité, de théorie politique, France). Il distingue, quatre types, de régime politique. La république démocratique, basée, sur la patrie, la loi et, l’égalité.

 

L’individualisme en est, le travers principal. La république aristocratique repose, sur la modération, mais, peut mener, au despotisme. La monarchie constitutionnelle cultive, l’honneur et, les pouvoirs intermédiaires. L’abolition, des privilèges nobiliaires, cléricaux, urbains, peut favoriser, l’État, soit populaire, soit despotique. Puis, le despotisme se bâtit, sur la crainte, du peuple, le caprice, du despote. Le régime politique démocratique idéal, est celui, qui voit, le pouvoir, exercé, par une assemblée. À condition, que les citoyens, y détiennent, suffisamment, de vertu politique, sagesse, propres. Ce qui n’est pas, la règle commune303. Alors, Montesquieu privilégie, le système monarchique.

 

Afin, d’éviter, tout despotisme, royal ou, populaire, il convient, de séparer, tout pouvoir, en trois « pôles » distincts. Il s’agit, des pouvoirs exécutif, législatif et, judiciaire. L’Autorité législative est exercée, par le Parlement, qui vote, la loi, le souverain, qui y consent. L’Exécutif revient, au monarque, sous contrôle, du Parlement, pour exécuter, les lois. Parfois, le Législatif peut juger. La Justice assure, l’équité. F.-M. Arouet, Voltaire, (Philosophe français, 1694-1778), se veut, avant tout, l’apôtre, de la tolérance. Considérée, par lui, comme, une vertu, un devoir, moraux. Il s’oppose, à toute persécution, iniquité.

 

Avec, Voltaire, le Salut n’est plus, le monopole, de l’Au-Delà, mais, devient accessible, à tout homme, lors, même, de son parcours terrestre. D. Diderot, (Philosophe français, 1713-1784), est l’un, des grands rédacteurs, de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers. (France, 1751-1773). Sa pensée repose, sur l’homme et, non, Dieu. Sur la place, de l’humain, en l’univers, non, sur le rôle, du divin, en l’ordonnancement terrestre. Ainsi, Diderot, fait-il profession, d’athéisme, de matérialisme, résolus, ouvertement, affichés et, assumés. Il défend, le principe monarchique, mais, à condition, qu’il soit modéré, laïque.

 

Il appelle, de ses vœux, un contrôle, par l’État, de la propriété, du commerce et, de l’économie. Il pourfend, tout à la fois, la religion, les riches et, les intellectuels. Dans l’Encyclopédie, Diderot affirme, que l’homme est le fondement, de la connaissance, du savoir et, non, Dieu. Il s’oppose, à tout système, tout totalitarisme, tout dogmatisme. La liberté humaine, est mise en exergue. J.-J. Rousseau, (Philosophe, France, 1712-1778), est d’origine genevoise, calviniste. Il place, au-dessus, de tout, le champ politique, en tant, que « haute vertu morale ». Le mal peut-être combattu, en en supprimant, la cause.

 

Rousseau aime la nature, surtout, la « vraie », celle, qui préexiste, à l’homme. Elle est préférable, à la science. L’homme est fort mauvais, plus encore, quand, il est savant. L’ « état, de nature », est donc, le meilleur, qui puisse être. La sociabilité amoindrit, alors, l’être humain, plus, qu’elle ne le grandit. L’homme est naturellement bon, or, c’est la société, qui le pervertit. La liberté est le premier critère, qui ira distinguer l’homme, de l’animal, car elle lui est propre. Capable, d’imitation, l’être humain peut, se perfectionner, donc, « muter, du tout au tout »304. Améliorer, sa condition.

 

La socialisation stimule, développe, tout homme. Ce dernier n’est pas, un pécheur originel. Il est capable, de s’aimer, d’aimer, même, d’avoir pitié. C’est la vie, en société, qui mène, l’être humain, à s’aimer. L’homme est de « bonne volonté », mais, il est corrompu, par la société, ses intérêts et, ses « passions », personnels. Par la possession et, la propriété matérielles, aussi. Le propre, de l’homme, est d’opprimer, d’exploiter, ses semblables. Or, la conscience humaine et, la raison, promeuvent, la morale, forgent, le particularisme, des hommes. Si la « condition humaine » est mauvaise, la nature intrinsèque, de l’homme, est bonne.

 

Rousseau croit plus, à la « déchéance, à l’indignité », de l’homme, qu’à la vertu, au progrès, de l’espèce humaine. Loin, de faire positivement, évoluer, l’humanité, les savoirs, les connaissances, l’ont dévoyée. L’inégalité, est le tout premier vecteur, de l’avilissement humain. Initiateur, du romantisme futur, Rousseau rejette, la « raison philosophique », au bénéfice, de la conscience morale. Il veut, de fait, séparer, le bien, du mal, la passion, du sentiment. Il réfute, l’inégalité, la propriété abusive. Le genre humain étant, « un et, indivisible », la justice s’impose.

 

Seuls, quelques-uns, profitent, du travail, de l’esclavage, de la pauvreté, de la majorité. Pour Rousseau, le commerce n’est pas facteur, de concorde, de prospérité. Alors, la subsistance est préférable, à la production. L’État est, avant tout, protecteur, des riches, en échange, de la paix, de la protection, des masses. Le plus fort est toujours, plus favorisé, que le faible. Pour plus, d’égalité, la famille, l’éducation, ont un rôle central, à jouer, auprès, de la jeunesse. Dans, Du Contrat social ou, Principes du droit politique, (Livre de philosophie politique, France, 1762), J.-J. Rousseau affirme, que le peuple, est le fondement même, de tout pouvoir légitime.

 

L’homme est bien fait, pour être libre ! La volonté commune et, l’intérêt général, doivent l’emporter, sur les égoïsmes particuliers. Libre arbitre et, libre consentement, doivent prévaloir. Le « destin collectif » dépasse, la personne individuelle. Servir, la communauté, est également, en cela, même, bien défendre, ses propres intérêts personnels. La liberté naturelle et, les tentations illimitées, se perdent fort, ainsi, au profit, de la liberté civile, de la propriété individuelle. C’est, ce qui sépare, l’homme, de l’animal. Le citoyen n’est plus assujetti, au pouvoir, en échange, de droits. Il n’est plus, sujet mineur, soumis, toléré.

 

Il devient, un acteur, qui crée, mène, sa société. La liberté est garante, de la conscience, par l’entremise, de l’association et, la souveraineté populaires. Raison et, connaissance, de la loi, rendent libre. L’appartenance, à la communauté nationale, dépasse, le « droit personnel ». Le consentement, que le sujet donne, à sa société, doit être libre, éclairé. C’est le contrat social naturel, préexistant, qui le permettra. La souveraineté nationale, telle, qu’elle émerge, avec la Révolution française (1789-1799), est en germe, en ce postulat rousseauiste. Ainsi, la Cité antique est-elle devenue, République contemporaine.

 

Le peuple s’est constitué, en citoyens, libres et égaux, en droits, comme, en devoirs, qui fondent, l’autorité souveraine. Or, Rousseau se définit, un État trop puissant, gage, de libertés moindres. Jean-Jacques distingue, trois régimes politiques : la royauté, l’aristocratie, la démocratie. Il préconise, l’aristocratie élective, sous direct contrôle populaire. Pour lui, la légitimité gouvernementale, est républicaine. La liberté est l’obéissance, à la seule loi. La loi, de l’égalité, est la même, pour tous. La loi est au-dessus, de tous, nul, n’est au-dessus, d’autrui. En vertu, du principe supérieur, selon, lequel, l’homme en vaut, un autre305.

 

La sagesse antique, la foi médiévale, l’humanisme de la Renaissance, la culture savante, du siècle de Louis XIV (XVIIe s.), la philosophie des Lumières (XVIIIe s.), ont marqué leur temps. La Révolution française (1789-1799) est un tournant. Elle clôt, l’ère moderne, annonce, l’époque contemporaine. À cet égard, la Déclaration des Droits de l’Homme et, du Citoyen, du 26 août 1789, constitue, un texte majeur. Elle s’inspire, du droit naturel, de la pensée religieuse, des idées anglaises, de la philosophie des Lumières. De la souveraineté nationale rousseauiste, de la tolérance voltairienne, de la séparation des pouvoirs, de Montesquieu…

 

Avec la fin, de la monarchie, la citoyenneté se substitue, au sacré. La démocratie française catholique vient, de la Révolution, (France, 1789-1799), alors, que, dans les nations occidentales protestantes, du Nord, elle est issue, de la Réforme. Le droit français est romain, en cela, dépendant, de l’État. La nouvelle République promeut, la Liberté, l’Égalité, la Fraternité, sa devise. E. Kant, (Philosophe allemand, 1724-1804), est l’initiateur, de l’idéalisme moderne, qui tend, à l’autonomie, de tout humain, sa liberté. Il s’interroge, sur la métaphysique du savoir. La force, de penser, ressentir. La morale d’action.

 

Sur la religion, de l’espérance. L’anthropologie propre, à l’humanité terrestre. G. W. F. Hegel (1770-1831) est un philosophe allemand, du sens. Car, pour lui, toute occurrence et, toute réalité, tout résultat, constituent, un phénomène, se conforment, à une logique. Telle est, la « phénoménologie » hégélienne. La logique est, pour lui, tout fondement, de l’Histoire. F. Nietzsche, (Philosophe allemand, 1844-1900), s’oppose, à la métaphysique, au platonisme, à toute morale, d’absolu, à la foi spirituelle. Au profit, de toutes les libertés et, rationalités. Le monde n’est pas absurde, mais, le fait, d’en déduire, un sens et, des valeurs.

 

Nietzsche croit plus, en la déchéance, de l’homme, qu’en sa rédemption. Produit, selon lui, de la démocratie, des religions. La technique a créé un bonheur, illusoire et factice. Il croit plus, en l’art, qu’en la science, en la création, qu’en la connaissance. Nietzsche appelle, de ses vœux, la puissance et, stigmatise, la faiblesse. Seul, compte, désormais, l’homme, car Dieu a « disparu ». Le péché n’existe pas, mais, l’homme est faible, incapable, d’être bon. Or, en réalité, il ne doit pas être, un coupable, par avance, tout désigné. Un impuissant, un diminué, un esclave, mais, un être libre, régénéré, comme, fort306.

 

Car, à tout jamais, débarrassé, de toute tutelle, notamment, divine. Ainsi, est exalté, un nihilisme pessimiste, quant à l’homme, la vie terrestre, qui rejette, les valeurs. Estime, que l’existence, ne vaut pas la peine, d’être expérimentée, car plus rien, n’a de sens. Du fait, qu’il n’y a plus, ni fin, ni unité, ni vérité, ni absolu, ni cohérence. Seule, la volonté, de puissance, peut faire sens. Il s’agit, du ressort principal, fondamental, de l’âme, comme, des comportements humains. Cela n’est pas, à la portée, de tous et, tous les hommes, ne sont pas égaux ! Pouvoir, vouloir, tel est, le grand dessein, du genre humain.

 

Il y a, d’un côté, les rares appelés, élus et, de l’autre, la grande masse, des assujettis déchus. Nietzsche prône, l’existence dionysiaque, qui magnifie, la vie, en tous ses aspects. Vivre, dangereusement, tel est, le plus grand idéal, humain. À cet égard, le fort peut l’emporter, sur le faible. Le « grand homme », le puissant, est à l’image, de Napoléon Ier. (Homme d’État, France, 1769-1821). De même, « l’homme fort » est, naturellement, fait, pour dominer, « la faible femme ». Création et puissance, sont indissociables et, vont, de pair. L’esthétique est, tout à la fois, action et création. Une sorte, de « morale physique, intellectuelle, comme, spirituelle »307.

 

En dualisme effréné, entre la beauté apollinienne et, la volonté dionysiaque. L’art combat, la désespérance, par la volonté, la puissance et, la force. Or, à la fin ultime, de son existence, Nietzsche finira, par reconnaître, que la morale, la métaphysique, la religion, permettent, de croire, en l’existence. L’amour, de la vie, l’emportera donc, en réalité, chez lui, sur ses si fort négatives, constructions nihilistes, initiales. Le libéralisme promeut, la complète décentralisation décisionnaire, l’économie capitaliste, de marché, la propriété privée. Il se veut, pragmatique et réaliste, en acceptant, l’humain, tel, qu’il est : intéressé, calculateur, rationnel.

 

Concurrence et inégalités, égoïsmes, même, mènent, à l’intérêt général. Durant, tout le dix-neuvième siècle, de Waterloo, à Sarajevo, entre 1815 et, 1914, les économies, politique libérales, l’emportent. Le libéralisme anglo-saxon est basé, sur l’autonomie individuelle, l’esprit, de libre entreprise, l’aptitude, à se gouverner, soi-même. Comme, son nom, l’indique, le libéralisme est, avant tout, basé, sur la liberté, de l’homme. La société civile est alors, destinée, à avoir préséance, sur tout pouvoir étatique, central. L’individu se suffit, à lui-même, prime, sur tout système organisé.

 

La volonté individuelle, sans entrave, domine, tout pouvoir extérieur, d’autorité. La loi n’est pas, une contrainte supérieure, absolue, mais, une valeur individuelle, relative, acceptée. Tel est, le schéma anglo-américain. En France, le libéralisme associe, tout à la fois, la force, de la loi, à celle, de l’État, l’État, de droit, la puissance administrative. L’État y est, garant premier, de la liberté. Loi, État, règle générale, se confondent. Ainsi, à la française, « despotisme éclairé » et, libéralisme, se rejoignent-ils, de façon, paradoxale. La Cinquième République, (France, 1958-), est, peut-être, plus proche, d’un certain bonapartisme, démocratisé, que d’un réel libéralisme, politique et économique, anglo-saxon.

 

Le libéralisme français sépare, les Églises et l’État, pour la liberté de conscience, de penser (1905). Il distingue, la vie politique et, l’action économique, pour la liberté du commerce, et, de l’ « initiative personnelle ». Il dissocie, la sphère privée et, le domaine public, l’État et, la société civile, pour protéger, l’individu, garantir, l’impartialité, la puissance, des pouvoirs publics. Dans les bornes, de l’intérêt général. L’ensemble est centré, sur la vérité et, l’homme. Ce qui mène, ainsi, à la justice, l’équité. Protégeant, le sujet, du groupe.

 

La vérité donne, la liberté, de penser, par la raison pure, des droits inaliénables. La vie, de l’homme, en société, repose, non seulement, sur le contrat politique, mais, tout autant, sur de libres relations interindividuelles. Entre sujets, fort souverains. A. de Tocqueville, (Philosophe politique français, 1805-1859), est l’auteur, du célèbre : De la démocratie en Amérique. (Essai politique, France, 1835 et 1840). La démocratie libérale, est la liberté, de conscience, l’égalité politique et, civile. Le christianisme a assuré, l’égalité, des hommes, devant Dieu. Il appuie donc, l’égalité, des hommes, devant la loi. L’égalitarisme va à l’encontre, de toute liberté.

 

La démocratie est, non seulement, régime politique, type, de gouvernement, mais, surtout, forme sociétale, d’égalité sociale, comme, d’individualisme. L’égalité démocratique, est à fondements chrétiens. Égalités et libertés, ne peuvent, qu’aller, toujours, de pair. La société civile défend, les droits, de l’Homme, un relativisme culturel, scientifique, par souci, d’égalité. Autonomie, rationalité, esprit critique, quête, de plénitude, de prospérité, sont les principaux moteurs, du citoyen. En démocratie et, société libérales. Quand, la société autocratique, voit, le pouvoir vertical, issu, d’en haut. De façon, arbitraire, autoritaire, brutale308.

 

La démocratie assoit, l’autorité horizontale, de participation, de libre autodétermination. Le danger en est, la « sacralisation », des intérêts individuels privés, au détriment, du bien public commun. Dans l’intérêt général, la liberté personnelle ne saurait donc, être absolue. La liberté est l’autonomie, qui l’emporte, sur tout déterminisme, culturel et naturel. La liberté vraie n’est pas, pur égoïsme matériel, mais, authentique préoccupation morale, à l’égard, de tous, toutes. La dignité s’enracine, dans le lien social, loin, de toutes oppressions, en l’idéal, de la liberté. L’homme s’élève, se libère, avant tout, par autrui et, la vie, en collectivité.

 

L’homme libre se gouverne, lui-même. Liberté, Égalité, Plénitude, sont les trois grands moteurs, de l’humain. Il importe, alors, que la quête, purement, matérielle, hédoniste, individualiste, de confort et, de sécurité, ne se fasse, au détriment, des « choses, de l’esprit ». Tels sont, les pires dangers, de la démocratie, de l’égalité et, la liberté. Car, le devoir, la sollicitude, envers soi, peuvent faire oublier, l’obligation, à l’égard, d’autrui, de la collectivité. En un tel contexte individualiste, les pouvoirs publics, ont toute latitude, de gouvernement tutélaire, sur la communauté soumise.

 

Sans entraves. Dans le champ sociétal, politique collectif, d’État, de droit, les citoyens s’en remettent, aveuglement, au bon vouloir, de l’État. Germe, de tout totalitarisme. D’un point de vue, individuel, la concurrence, l’envie, exacerbées, entre tous, sont ferments, de dissensions, de dislocation, du lien social, d’exploitation, d’autrui, de faille. Les droits civils, pour tous, doivent donc, être des « garants ». Ainsi, que les libertés, la décentralisation, la foi religieuse. M. Heidegger, (Allemagne, 1889-1976), est un philosophe majeur, en Europe, du vingtième siècle. Il est très influencé, par la théologie « scolastique », le thomisme, ainsi, que par la philosophie antique présocratique.

 

Il combat, la raison, l’individualisme, comme, l’universalisme. Il défend, le patriotisme et, la tradition, la métaphysique et, la science, de l’être ou, ontologie. Selon lui, l’homme est, avant tout, voué, à la mort, dès, sa naissance, plus encore, qu’à la vie, elle-même. Contrairement, à l’animal, l’homme sait, qu’il est mortel, que le temps terrestre, lui est, des plus comptés. Cette conscience et, cette certitude, de la mort, conditionnent, la façon humaine, de penser. L’homme meurt, « à petit feu », à la mesure, du temps fugace, qui passe, très vite et, sans nul, retour309.

 

Il est, en lui-même, plus, une existence, un être, qu’un esprit, synthèse, de l’âme et, du corps. Heidegger est anti-humaniste, en ce sens, qu’il considère, que l’homme, n’est plus, la mesure, de tout. Selon lui, contrairement, à la théorie humaniste, métaphysique, l’homme n’est ni, abstrait ni, universel. Avant, que de comprendre, l’humain perçoit. La pensée, celle, de l’Être, est au-delà, de toute métaphysique. La vérité ne repose ni, sur la science ni, sur la métaphysique. Le primat, des sciences et, techniques, va à l’encontre, de la plénitude morale, de l’homme. Ainsi, au lieu, d’être le maître, de la matière, l’être humain, en devient, le jouet.

 

Ce qui finit, par donner lieu, aux pires, des « uniformités, nivellements totalitaires ». Alors, pour contrer, ces extrémités, il convient, que la pensée humaine, demeure, le moteur, de l’essentiel et, domine, la technique et, le matérialisme, non, l’inverse. J.-P. Sartre, (Philosophe français, 1905-1980), rejette, toute notion, de « nature humaine », car elle est reliée, à celle, de Créateur, inexistant, selon lui. Le théologisme, comme, le naturalisme, font, de chaque humain, un être, doté, d’une intrinsèque structure, préétablie, d’aptitudes potentielles. L’homme ne peut évoluer, que dans ce cadre étroit et, des plus « bornés »310.

 

Alors, ainsi, la conscience se réduit-elle, à de simples latitudes, impératifs, des plus naturels. L’existentialisme, créé, par Sartre, est antinomique. La conscience est fort dépourvue, de toute nature. Elle n’est fondée, que par la réalité, dont, elle s’empare ou, découle, car toute pensée, est toujours, liée, à du concret. La conscience « fait » le monde, mais, elle lui reste étrangère, extérieure. En une sorte, de « transcendance mutuelle ». La conscience pourra reposer, sur l’irréalité. L’imagination, l’idéal, les projets, y président. Elle n’existe pas, pour elle-même, ne se réduit pas, à elle-même. Le fondement, de toute vie humaine, est d’exister. Le projet humain est de vivre. L’homme se crée, lui-même, définit, sa propre nature.

 

Il ne la subit pas, comme, un impératif, à jamais, prédéfini. L’homme peut même, choisir, d’être inhumain, de renier, sa propre nature. Il est, au-delà, de tout déterminisme, préfixé. Toute personne, est le fruit, de sa conscience. Cela marque, sa liberté intrinsèque. La conscience est invincible, elle est donc, la liberté, même. Le choix humain n’est pas, conditionné, par la réalité, mais, la crée, façonne, l’appréhension, que le sujet, en a. L’ego ne fait pas partie, de la conscience, il est tapi, en soi. La subjectivité est la conscience ! L’ego est lié, à la subjectivité, mais, il n’en fait pas partie. Il n’est que, dans la conscience réfléchie. L’engagement humain est la découverte, des latitudes, de sa vie, dans les actes, qui la concrétisent. À partir, des pensées, affects. (Rampnoux, 2007)311.


 

 


Il est trop peu, fait crédit, aux juniors, d’aujourd’hui. Pourtant, nombre de souverains, des Francs, puis, de France, ont commencé, à régner et/ou gouverner, fort jeunes. Notamment, Clovis Ier (466-511), en 481, à quinze ans, pour les Mérovingiens. Charles II (823-877), en 843, à vingt ans. Louis III (864-882), en 879, à quinze ans. Charles III (879-929), en 898, à dix-huit ans. Louis IV (921-954), en l’an 936, à quinze ans, pour les Carolingiens. Philippe Ier (1052-1108), effectivement, en 1066, à ses quatorze ans. Louis VII (1120-1180), en 1137, à dix-sept ans.

 

Philippe II, dit, Philippe Auguste (1165-1223), en 1180, dès quinze ans. Louis IX, dit, saint Louis (1214-1270), effectivement, en 1234, à vingt ans. Philippe IV, dit, Philippe le Bel (1268-1314), en 1285, à dix-sept ans. Charles VI (1368-1422), effectivement, en 1388, à vingt ans. Charles VII (1403-1461), en 1422, à dix-neuf ans, pour les Capétiens. Charles VIII (1470-1498), effectivement, en 1484, à quatorze ans. François Ier (1494-1547), en 1515, à vingt ans. Charles IX (1550-1574), effectivement, en 1563, à treize ans, pour la dynastie, des Valois.

 

Louis XIII (1601-1643), effectivement, en 1617, à quinze ans. Louis XIV (1638-1715), effectivement, en 1655, à seize ans. Louis XV (1710-1774), effectivement, en 1726, à seize ans. Louis XVI (1754-1793), en 1774, à dix-neuf ans, chez les Bourbons312. En nulles matières, la valeur n’attend, le nombre, d’années. Certains, de ces fort jeunes monarques, ont marqué, l’Histoire ! Non seulement, durant, tout leur règne et, en leur maturité, mais, tout autant, dès, leurs débuts ! Pourtant, aujourd’hui, plus, que jamais, la jeunesse française est « niée, reniée, réduite, à la part, la plus congrue ».

 

« Je te défends, de me jamais, voir. […]. Je t’abandonne. […]. Je te renonce, pour mon fils. […]. Je te déshérite. […]. Je te donne, ma malédiction. […] ». (Harpagon, à son jeune fils, Cléante, Molière, dramaturge, comédien français, 1622-1673, L’Avare, comédie théâtrale, acte IV, scène 5, France, 1668). Loin, d’être acceptés, intégrés, considérés, nos juniors sont rejetés, marginalisés et, mésestimés. Par une société adulte, qui « les voue, aux gémonies ». Tout comme, Harpagon, assurait, son fils, Cléante, de ses pires vindicte et imprécations !


 

 


À notre âge l’on change, l’on apprend, l’on pense beaucoup […]

La religion donne des valeurs et, principes qui nous encadrent

Je pense qu’il faut la vivre, s’en servir pour réfléchir


 

 


Thomas, quinze ans313


 

 


3


 

 

VOTRE « RÉPONSE »


 

 

Appréhender, Vos Réalités

Besoins, Attentes Andro-Néogénérationnels


 

 


Jeunesse, l’âge du possible


 

 


A. Bierce

Écrivain, États-Unis, 1842-1914


 


Le Dictionnaire du Diable

Recueil de définitions, États-Unis, 1911


 

 


Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage

Traversé, çà et là, par de brillants soleils


 

 


C. Baudelaire

Poète, France, 1821-1867


 


L’Ennemi, Les Fleurs du mal

Poème, France, 1857


 

 

Votre AndroJeunoConseil® prend, en considération, le particularisme, de votre nouvelle génération masculine. Il contribue, à ranimer, votre énergie, doper, vos aptitudes, vous « apaiser », jeune. Également, réaliser, « à tout prix », votre grand dessein androJuvénile d’adultisme, celui, de votre vie !


 

 


Le devoir, de tout junior, est de croire, vouloir, pouvoir, afin, de parvenir. Cela, est du ressort et, à la portée, de chacun, d’entre eux. Car, « la vie est une lutte, en sacrifices / gains ». D’autant plus, que les jeunes, pas plus, que leurs aînés, n’échappent, aux « pires tragédies, de l’Histoire ». De l’éruption volcanique, du Vésuve, en 79, anéantissant, Pompéi, Herculanum, (Empire romain), au massacre, de la population, d’Oradour-sur-Glane (France), en 1944. De l’anéantissement atomique, d’Hiroshima, de Nagasaki (Japon), en 1945, au séisme / tsunami, de 2004, dans l’océan Indien, (Sumatra, Indonésie). Tout junior, se doit, de se battre, pour atteindre, son autonomie, en motivation, confiance, en soi, épanouissement. Avec, l’une, des valeurs, les plus prisées, par la jeunesse : l’amitié. Notamment et, tout particulièrement.

 

« Tu n’es encore, pour moi, qu’un petit garçon, tout semblable, à cent mille petits garçons. Et, je n’ai pas besoin, de toi. Et, tu n’as pas besoin, de moi, non plus. Je ne suis, pour toi, qu’un renard, semblable, à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin, l’un, de l’autre. Tu seras, pour moi, unique, au monde. Je serai, pour toi, unique, au monde »…

 

Sublime définition, de l’échange ! (A. de Saint-Exupéry, poète français, 1900-1944, Le Petit Prince, conte poétique et, philosophique, États-Unis, 1943)314. En une société, qui prétend tant, communiquer, en permanence, tous azimuts, entre tous. Or, en laquelle, chacun, n’écoute, que lui-même, devient, incapable, de parvenir, à l’entendement, d’autrui.

 

« Chacun, est libre, d’être libre. – Imagine ! – Le rêve est réalité. – Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent ! – L’imagination prend le pouvoir. – Prenez vos désirs, pour des réalités ! – Soyez réalistes, demandez, l’impossible ».

 

Autant, de mots d’ordre juvéniles, de Mai-68. Plus, d’actualité, que jamais, pour notre jeunesse, en 2020, un bon demi-siècle, après ! Qu’elle demeure, vigie, avant-garde !


 

 


Nous avons autant besoin

De raisons de vivre, que de quoi vivre


 

 


Abbé Pierre, H. Grouès

Homme d’Église, France, 1912-2007


 

 


[ PRENDRE EN CONSIDÉRATION L’UNICITÉ ]

DE VOTRE JEUNESSE MÂLE


 

 

Votre AndroJeunologie® se focalise, sur vos réalités complexes, de jeune homme, d’aujourd’hui, d’un point de vue, conjoncturel, comme, structurel. En visant, l’ « émancipation, de votre parole », de junior. Comme, le font, par nature, certaines, émissions radiophoniques, dites, de « libre antenne ». Vos impératifs, les plus urgents, de jeune, tels, que définis, selon, les standards, de M. Fize, (Sociologue français contemporain)315 ou, A. Maslow, (Psychologue américain, 1908-1970)316, sont satisfaits. Votre situation unique, de junior concerné, est prise en compte. Il convient, de porter, les ambitions, de votre « génération, dite, Y ou, Z », en classe d’âge, à part entière, non, à part.


 

 


1917. Cal et, Aaron, sont deux jeunes frères, vivant, avec leur père, agriculteur, en Californie. Ils croient, leur mère morte, alors, qu’elle est partie, à leur naissance. Cal pense, que son père, le rejette et, s’en sent, incompris. Il ne s’en croit, que plus mauvais, indigne. Il finit, par découvrir, l’existence, de sa mère. Le père fait faillite et, Cal veut, s’enrichir, pour l’aider et, ainsi, s’en faire, aimer. Telle est, l’histoire, du drame, de cinéma : À l’est d’Eden. (Réalisation : E. Kazan, États-Unis, 1955). Tiré, du roman éponyme, (États-Unis, 1952), de J. Steinbeck. (Écrivain américain, 1902-1968).

 

Le titre est issu, du Livre de la Genèse. (Ancien Testament biblique, IV-16, Moyen-Orient, VIIIe-IIe s. av.J.-C.). À propos, de la fuite, de Caïn, fils, d’Adam et Ève, suite, au meurtre, de son frère, Abel. « Caïn se retira, de devant, l’Éternel et, séjourna, dans le pays de Nôd, à l’est d’Éden ». J. Dean, (Acteur américain, 1931-1955), tient le rôle, de Cal et, tout comme, lui, n’a pas connu, sa mère ni, l’amour, de son père. Le thème est donc, celui, du manque affectif juvénile, si fréquent, notamment, par carences parentales, surtout, entre pères et, fils. Avec, tous les maux, induits ! À la fin, du film, la fiancée, de Cal, avertit, le père, mourant, de ce dernier.

 

« C’est affreux, de ne pas être aimé. Rien, n’est plus affreux, au monde. […]. Ça vous rend méchant, violent, cruel et, c’est cela, que Cal, a éprouvé, toute sa vie. […]. Vous ne lui donniez pas, votre amour. Vous ne lui demandiez pas, le sien. […]. Vous devez, lui faire, comme, un « signe », que vous l’aimez, sans cela, il ne sera jamais, un homme ! Il ne cessera pas, de se sentir, en faute et, seul, à moins, d’être délivré. […] ».

 

Tout, est dit et, reste, tant, à méditer317 ! Par essence, les parents ont, toujours, plus, de devoirs, à l’égard, de leurs enfants, que, l’inverse.


 

           

– Libérer Votre Parole Médiatique –

D'(Andro)Junior, Conjoncture / Structure


 

 

Appréhension, est un terme féminin, de 1265. Il est issu, du latin, apprehensio. « Fait, de saisir, par l’esprit. Opération, par laquelle, l’esprit atteint un objet, de pensée, simple ».

(Dictionnaire, de la langue française, Robert, France, 2007)318.


 

 


L’AndroJeunoConseil® a pour but, de bien comprendre, appréhender, l’ensemble, des spécificités, problématiques juvéniles générales. Comme, de chaque junior suivi, en particulier. En l’optique, de définir, d’appliquer, la meilleure solution adéquate. Afin, d’aboutir, au résultat, le plus performant, pertinent, possible. En fermeté, compréhension, les juniors concernés sont traités, en adultes ou, quasi-adultes, pour les amener, à dépasser, leur condition, d’ « assujettis inachevés ».

 

Pour ne plus considérer, que leur essence, d’ « humains en marche », à part entière. L’AndroJeunologie® constitue, une approche nouvelle performante, exigeante, en l’ « art d’accompagner », les quinze – vingt-quatre ans mâles, vers l’adultisme accompli. Elle n’a, certes pas, vocation, à guérir, des atteintes psychiques ni, à résorber, des troubles ou, souffrances aigus, mais, « éveiller, des consciences », éclairer. Sous l’angle d’approche, cognitif, émotionnel et, comportemental.

 

Le jeune a besoin, d’insertion sociale, d’adultisme. En maturité, autonomie, responsabilité. Exister, grandir, s’intégrer. Il requiert, de l’épanouissement, par la liberté, l’indépendance, la maîtrise, du milieu, le développement personnel. Le sens profond, donné, à la vie, l’acceptation, de soi, un bon relationnel, à autrui. Le junior a, également, des « aspirations morales », au-delà, du dialogue, de l’écoute, la reconnaissance, de la prise, en compte. Le drame, de notre civilisation, est cette rupture, des transmissions intergénérationnelles, catastrophique, pour nos descendants.

 

Le mal, le plus cruel, dont souffrent, nos juniors, est de l’ordre, de la déréliction, la déshérence, c’est-à-dire, l’ « abandon moral », pur et simple ! En droit pénal, « cas d’école », naturellement, hypothétique, cette maltraitance pourrait, même, être incriminée. Sous le chef, d’inculpation, de « non-assistance, à néogénération, en danger » ! L’AndroJeunoConseil® prend en compte intégral, les « trois grands cercles concentriques », du vécu juvénile. Le premier, a trait, à l’essence intrinsèque, de la jeunesse, ce qui fonde, ses spécificités, les plus propres.

 

Par exemple, sa psychologie, ses modes relationnels, aspirations. Le deuxième cercle, est le monde, des juniors : milieu scolaire, pratiques culturelles, rapport, à la famille… Le troisième, concerne, l’environnement général extrinsèque, du jeune : sociétal, comme, mondial, avec, ses retentissements, sur la juvénilité. Par exemple, le système politique, économique, social et, idéologique global, qui a un fort impact, sur la néogénération, d’un pays, continent, une sphère culturelle. Au même titre, que sur les adultes. La société occidentale peine, à « élever », ses jeunes, au plein sens philosophique, du terme, car elle repose, sur un triple pilier, néfaste, pour sa descendance.

 

Il s’agit, du consumérisme, de l’avoir, avec, ses modes de vie mercantiles, son obsession, du niveau, de vie, confort, marketing, des marques et, de la « customisation ». Suit, ensuite, le matérialisme, du paraître : argent, pouvoir, superficialité, artifice. Individualisme excessif, délirants désirs, de puissance, suprématie, supériorité, vanité, de l’arrivisme social. Culte forcené, de l’excellence, la plus perfectionniste. Orgueil, de la connaissance, du savoir, de la découverte. Vient, enfin, l’hédonisme, du faire, sur le mode infantile, du plaisir, désir, de l’envie, à assouvir, à tout prix. En l’immédiateté, la précipitation irréfléchie. Au détriment, de la plénitude juvénile, de l’être, le primat imposé, aux « masses avides », étant, de jouir, s’imposer, s’oublier. S’étourdir, s’abrutir, s’assommer, jusqu’à l’hébétude. Tant, le marasme moral, grandit.


 

 


F. Chopin compose, son Concerto pour piano et orchestre, numéro 2, en 1829, à l’âge, de dix-neuf ans. (F. Chopin, compositeur franco-polonais, 1810-1849, Concerto pour piano, numéro 2, en fa mineur, opus 21, Pologne, 1829)319. Il s’agit, en réalité et, chronologiquement, du premier. En trois forts mouvements : maestoso, larghetto, allegro vivace. Cette « œuvre magique » est représentative, de la musique, dite, romantique, de la première moitié, du dix-neuvième siècle. Au même titre, que les Nocturnes. (F. Chopin, pièces, pour piano seul, France, Pologne, 1827-1846).

 

Tout le charme poétique, de l’infini, de chacune, des existences humaines, s’y développe, crescendo320. L’on dit, la jeunesse, d’aujourd’hui, comme, d’hier ou, de demain, littéralement, « ivre, de fureur, bruit, mouvement, sensations brutes désordonnées ». En réalité, nulle, autre génération, n’est autant, capable, de sensibilité, d’introspection, de générosité. Au passé, au présent, à l’avenir. Tel, un « jeune souffle épique, salvateur, fort, régénérant, le vieux monde ». À l’image, des sublimes envolées musicales, du compositeur virtuose, en ses lyriques exaltations.


 

L’âme grandiose, du piano, de Chopin, évoque, l’immensité sans fin, de l’univers, la beauté insigne, des paysages terrestres, de la vie humaine. Il rejoint, la quête, de la juvénilité, d’une transcendance, à laquelle, elle aspire, si éperdument ! Très, au-delà, des contingences, d’un quotidien, trop souvent, borné, voire, désespéré, incapable, de répondre, à cette attente, de paix intérieure indicible. Telle, que l’exprime, Chopin, en son œuvre majeure, si unique, alors, qu’il avait, pour une part, d’entre elle, l’âge, même, de ces juniors. L’AndroJeunologie® tend, également, toujours, à éveiller, la sensibilité profonde intérieure, des jeunes masculins suivis.

 

Car, cela est primordial, pour leur équilibre, richesse et, bon développement personnel, durable. Toute nation, toute société, modernes et développées, libres et démocratiques, se doivent, de donner la parole, à leur jeunesse. De plus en plus, en notre siècle, cette dernière, se saisit, elle-même, de ce droit élémentaire, pour s’exprimer, sans ambages ni, nulles entraves. Elle s’approprie, notamment, le formidable espace d’opinion, que constitue, l’Internet mondial. Avec, les chats, forums, blogs, réseaux sociaux, webradios, webtélés, webjournaux, faits, par et, pour, les seuls, juniors.


 

 


Sans compter, vos émissions quotidiennes nocturnes, de libres antennes, des radios jeunes, qui s’adressent, spécifiquement, à vous. Ces émissions vous permettent, de vous exprimer, aussi, d’interagir, en direct, sur l’antenne, avec les jeunes animateurs et, d’autres juniors. Évoquons, l’une, des plus « mythiques », d’entre elles, Lovin’Fun, sur Fun Radio. (Groupe radiophonique-télévisuel français, RtlM6Rtl Group Luxembourg-Bertelsmann Allemagne). Elle a trait, à tous vos sujets, de préoccupations, de jeune. Notamment, concernant, la sexualité et, l’amour. Avec, pour cible principale, vous, treize – vingt-cinq ans. Cela, débute, en septembre 1992, jusqu’en juin 1998. Puis, après quinze ans, d’interruption, l’émission reprend, le 19 août 2013 et, perdure, jusqu’en juillet 2021.


 

 

Le principe reste, encore et toujours, le même. Un jeune animateur, Karel, ainsi, qu’un médecin pédiatre, le Dr C. Spitz, dit, le Doc. Ce dernier répond, en direct, aux questions audio et, Internet, des juniors auditeurs. Tous les soirs, du dimanche au jeudi, de 20 heures à 22 heures. (www.funradio.fr/emission/lovinfun – France, Fm, 101.9). Le Doc officiait, déjà, à la même émission, Lovin’Fun, en première saison, celle, des années 1990. (www.facebook.com/ lovinfun)321. La nouveauté actuelle consiste, en une interactivité, conviviale et permanente, entre les appels téléphoniques, des jeunes et, les supports Internet, de l’émission.

 

Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, le site de la radio… Le tout, est filmé, visible, en vidéo, sur le Web. Sans compter, la possibilité, de réécouter ou, d’écouter, la totalité, en différé et, en permanence, en podcast, sur Internet. Le concept a autant, de succès, auprès, des juniors, des années 2010-2020, que pour leurs devanciers, des années 1990. Preuve, s’il en est, que quand, les jeunes, ont l’occasion, de s’exprimer, ils le font, « en masse », pour se dire, avoir, des réponses, à leurs interrogations. Ce qui démontre que, dans notre société, en apparence, surinformée, les juniors ne trouvent pas encore, réponse, à tout.

 

Ni, écoute suffisante, des adultes. Lovin’Fun fait donc, de façon, fort ludique, didactique, quasi-œuvre, de « mission, d’intérêt général ». Presque, de « salubrité publique », pour les jeunes, de ce pays. En informant, rassurant, conseillant, relativisant, temporisant ou, dynamisant. Ce qui répond, aux attentes, aux réalités, besoins juvéniles. Il nous a semblé, fort intéressant, d’analyser, ici, l’intégralité, de la toute première émission, de reprise, de la « deuxième saison ». Celle, du lundi 19 août 2013. Laquelle, est très représentative, de toutes les autres et, des problématiques, de la jeunesse, les plus courantes.

 

 

Romain, vingt-et-un ans, s’est fait piquer, au mollet, par une méduse, a fort mal.

 

> Le Doc lui explique, ce qui peut le soulager, soigner et, guérir.

 

 

Fabien, lycéen, de terminale, souffre, d’un Toc, Trouble Obsessionnel Compulsif, qui lui impose, certains rituels, comme, de marcher, systématiquement, de façon réflexe, sur des lignes et, autres figures géométriques, au sol.

 

> Le Doc lui explique, la nature exacte, les implications, des Toc, lui conseille, de consulter, un psychiatre. Lui précisant, en particulier, l’intérêt et, l’efficacité, des thérapies cognitives, émotionnelles et, comportementales, pour ce genre, d’affection.

 

 

Anna, vingt ans, a fait du naturisme, en camp, n’a pas aimé. Elle y a été entraînée, par son petit copain, de vingt-deux ans. Elle y a été, mal à l’aise, faute, d’adhésion personnelle. Anna a voulu faire plaisir, à son ami, « poussée », par la curiosité, l’excitation, de l’inconnu. Or, ce dernier, n’a pas compris, que sa compagne, ne partage pas, son attrait, pour le naturisme. Cela, a jeté un froid, dans le couple.

 

> Le Doc lui rappelle, la nécessité, de savoir, dire non et, ne pas tout accepter, dans un couple, même, par amour. Que, si le garçon, l’aime, vraiment, il acceptera fort, qu’elle ne partage pas, avec lui, tout, ce qu’il prise, souhaite, lui322 ! L’amour n’étant pas, la fusion, la complaisance, mais, l’acceptation, la pleine tolérance, des différences, de chacun. En respect mutuel, de l’autre, sa liberté et, ses choix.

 

 

Georges, dix-sept ans, est timide, avec les filles, n’ose pas, les aborder. Il souhaite donc, des conseils, pour être, plus à l’aise, avec l’autre sexe, pouvoir, mieux « draguer », sereinement. Il aimerait, être amoureux, avoir, une petite copine, ce qui ne lui est pas, encore, arrivé. Il a peu, d’amis, car, étant gauche, par sa timidité, ses pairs se moquent fort, de lui.

 

> Le Doc lui conseille, de « se faire violence », d’oublier, ses peurs, ses complexes, de « se lancer », sans réfléchir, à ses alarmes. Ce, sans craintes, de l’échec, du rejet. Avant, que de penser, à l’amour, il convient, d’abord, de communiquer, s’intéresser, à l’autre, sans, s’obnubiler, des enjeux paralysants. Il s’agit, d’opérer, comme, s’il s’agissait, d’un camarade masculin, de façon, fort détachée, avec assurance. Comme, souvent, d’autres jeunes appellent, pour réagir, aux propos, de Georges. Témoigner, du même type, de problème, présent ou, passé, le conforter, conseiller, soutenir, l’encourager.

 

 

Coralie, vingt-trois ans, se trouve, « bien trop grosse, très complexée », depuis, son enfance.Elle n’ose pas, se montrer, à la plage, cela, « lui gâche la vie ».

 

> Le Doc lui demande, ses mensurations : un mètre soixante-deux et, presque, cent kilos. Elle craint, les moqueries, se couvre donc, le corps, pour le masquer. Pourtant, elle mange peu. Le Doc lui explique, la part génétique, de l’obésité, du surpoids, même, si elle est la seule, de sa famille, en ce cas. Il lui recommande, de consulter, un médecin nutritionniste, une diététicienne. Pour un programme, d’indice, de masse corporelle, satisfaisant, sous surveillance médicale. Il met en garde, contre, les régimes miracle, sauvages, autoprescrits. Il s’agit, d’éviter, privations, carences, abusives et nocives. Pour lutter, contre, les stockages excessifs, graisseux, un bilan médical, s’impose. Il convient, également, de maintenir, de l’exercice physique, sportif, régulier, suffisant et, régénérateur.

 

Il s’agit, aussi, d’être bien, dans sa peau, non complexée, de ne pas, se replier, sur soi, de s’accepter, s’aimer. De rester, ouverte, aux autres, telle, que l’on est. Un jeune homme appelle, pour dire, que les filles rondes, peuvent plaire, aux garçons, parfois, même, plus, que les trop minces. Il importe, en outre, de se mettre, en valeur, au mieux323. De ne pas, se définir, seulement, comme, une « ronde », par rapport, à son seul, physique. Il convient, de ne pas oublier, ses qualités morales, humaines. Un autre garçon, intervient, pour rassurer, Coralie et, lui dire, qu’il est « rond », lui aussi, mais, qu’il l’assume, très bien. Le Doc rappelle, que la « dictature, de la minceur » extrême, à tout prix, est nocive, à proscrire. Car, il ne s’agit pas, pour Coralie, de devenir, filiforme. Elle ira consulter, reprendra, alors, confiance.

 

 

Manon, vingt ans, a envie, depuis longtemps, pour la première fois, de faire l’amour, avec une fille. Ses relations, avec les garçons, sont fort bonnes et, satisfaisantes. Or, elle souhaite, goûter, à la nouveauté, expérimenter, des sensations inédites. Elle n’a jamais, aimé, de filles. Il ne s’agit, que d’une pure expérience, physique et, sexuelle. Elle a, un petit copain, mais, ne veut pas, qu’il sache, qu’elle veut rencontrer, une fille, lui cachera, son « aventure » féminine.

 

> Le Doc lui fait, prendre conscience, qu’elle est, peut-être, homosexuelle, sans, en être sûre, ce dont, Manon, convient. Il ne s’agit, alors, peut-être pas, de simple fantasme, voué, à rester, à l’état, de l’imaginaire, de fantasmagories, sublimés, non réalisés. Il s’agit, d’être, au fait, de soi. Le Doc rappelle, que l’homosexualité, en soi, comme, identité, n’est jamais, facile, à vivre, pour personne, ne va pas, de soi. Par rapport, à soi-même, plus, que par rapport, aux autres, à leur réaction, perception, en l’image, que l’on donne, à autrui, de soi-même. Le Doc explique, que la question centrale, est de choisir, de savoir, si Manon, préfère, les garçons ou, les filles. Car, elle a dépassé, l’adolescence, arrive, à l’âge, des choix. Deux autres filles, concernées, témoignent, sur le sujet, des « relations intimes », entre filles. La bisexualité existe, mais, le plus souvent, le jeune est, soit, homo, soit, hétérosexuel ou, à « dominante » homo ou, hétéro.

 

 

Michaël, vingt-trois ans, souhaite, arrêter, de fumer. Il consomme, un paquet, de cigarettes, par jour. Il a commencé, deux ans, plus tôt, pour compenser, une déprime. Ses parents sont ou, ont été fumeurs.

 

> Le Doc rappelle, la fort toxicité, des contenus, du tabac, de ses composants chimiques, de nature inconnue, pour la santé humaine. Qu’un fumeur, sur deux, en mourra. Il évoque, les consultations, de tabacologie et, les diverses techniques, pour arrêter, la tabagie. Sans compter, la cigarette électronique, comme, transition possible, mais, non, anodine324.

 

 

Stéphane, dix-huit ans, est amoureux, de son meilleur ami. Tous les deux, sont homosexuels. Il ne sait, comment faire, pour le lui dire, n’a jamais, osé, le faire, depuis, qu’ils se connaissent. Il se sent, honteux, a peur, de choquer, son ami, de le perdre. Il appelle, la radio, pour faire, sa « déclaration », en direct, en appelant, son ami, Florian, au téléphone. Comme, cela, se fait, régulièrement, dans l’émission, qui mise, beaucoup, sur l’interactivité.

 

> Via, le Doc et, grâce, à ce truchement, des ondes, Stéphane ose, enfin, « se dire », Florian ne dit pas non, souhaitant, en parler, en privé, avec son ami. Il semble, que ce soit, le début, prometteur, d’une belle histoire, d’amour, réciproque.

 

 

Yann, dix-huit ans, est sorti, en boîte de nuit, il est resté, installé, près, d’enceintes acoustiques, depuis, il souffre beaucoup, de bourdonnements, d’une oreille.

 

> Le Doc parle, d’un véritable problème, de santé publique, par excès, de décibels, abus, d’écouteurs, de Mp3. Ce qui occasionne, des pertes auditives, avec, acouphènes, sifflements. Problème fréquent, fort sérieux, chez les jeunes qui, en l’occurrence, nécessite, la rapide consultation, d’un Orl. Surtout, en cas, d’alcoolisation, de prise, de stupéfiants, le junior ne se rend pas compte, de la gêne et, du danger, des abus acoustiques. Il ne se protège pas, assez, des excès sonores, notamment, en discothèques, salles, de concerts.

 

 

Cindy, quinze ans, aimerait, avoir, un enfant, avec, son compagnon. Les auditeurs réagissent, sur Internet, lui disant, qu’elle est, bien trop jeune, pour enfanter. Cindy, elle-même, n’a pas osé, en parler, à son copain, qui a dix-sept ans, par peur, qu’il la trouve, trop jeune, pour être mère. Lui-même, l’étant, sans doute, aussi, donc, non prêt, à assumer, une paternité, prématurée.

 

> Le Doc dit, que le désir, de Cindy, est normal, naturel, or, qu’il n’est pas possible, d’y céder. Le corps est prêt, mais, non, l’esprit, la maturité exigée, pour être parents. Sans compter, l’aspect, matériel et financier, des choses. Un bébé engage, constitue, une charge, de chaque instant, bien trop lourde, pour une adolescente, non encore, adulte. Ce dont, Cindy, n’avait pas, conscience. Un désir n’est pas, forcément, ipso facto, réalisable et, bénéfique, à concrétiser. Il faut savoir, attendre, le temps nécessaire, le mûrir, patiemment et, sur la durée adéquate. Même, si l’envie, en est forte, par sentiment amoureux, aussi, pour son petit copain.

 

Temporiser, est souvent, positif, vitesse, n’est pas, précipitation325. Puisqu’ils ont, des relations sexuelles, le Doc recommande, vivement, un moyen contraceptif. Le préservatif, en sus, n’étant pas impératif, s’ils sont fidèles et, exempts, de Mst / d’Ist. Cindy prend la pilule, le Doc lui demande, de voir, régulièrement, un médecin, ce qu’elle ne fait pas, encore. Une autre adolescente, ayant eu, le même désir, d’enfant, intervient, disant, qu’elle s’est rendu compte, que cela, n’était pas réalisable ni, même, raisonnable et, a donc, renoncé. Elle conseille, de faire pareil. Sans compter, les nets risques, de complications médicales, étant donné, le très jeune âge, de Cindy.

 

 

Kevin, quatorze ans, s’inquiète fort, de ne pas avoir, encore, commencé, sa puberté. Sa voix, n’a pas encore, mué. Le premier signe, de puberté masculine, l’augmentation, de volume, de ses testicules, a un peu commencé, chez lui. Sa verge a un peu, grandi, aussi.

 

Le Doc rappelle, les différentes étapes, successives, de la puberté, des garçons. Il demande, à Kevin, de voir, un médecin, au moins, une fois, par an, et, de se faire, examiner.

 

 

Jérémie s’est fait tatouer, pour la première fois, or, son tatouage, en noir, a été fort, raté.

 

> Le Doc l’informe, des techniques, de gommage laser. Par intervention médicale, d’un dermatologue. Jérémie peut aussi, se faire refaire, un autre tatouage. Pour masquer, celui, qui a été raté, en lieu et, place, du premier. Un autre jeune témoigne alors, de la même mésaventure, d’un tatouage raté.

 

 

Sarah, vingt-deux ans, a peur, de la foule et, des espaces publics, depuis, plus, de deux ans, est donc, agoraphobe. Elle en fait, des malaises, s’évanouit, même.

 

> Le Doc lui dit, qu’il s’agit, d’une phobie modérée, ne donnant pas lieu, à évitement. Il s’agit, d’un trouble psychique, inconscient, qui peut être traité, par un psychiatre, en thérapie cognitive, émotionnelle et, comportementale. Avec techniques, de cessation, d’évitement, d’habituation, exposition, progressives, déconditionnement, de peurs irrationnelles, illogiques. Ou, par hypnose, pour vaincre, ses peurs. Avec médication éventuelle, si besoin. Il s’agit, de se faire traiter, pour éviter, une installation phobique, son aggravation, jusqu’à, la phobie sociale, totale. L’enfermement, chez soi, le rejet, des autres, la dépression, possible.

 

 

Jérôme est dépendant, des jeux et, prises de risques, dits, toro-piscine, consistant, à se faire poursuivre, en une arène, par des vachettes, lâchées, aux cornes, emboulées326. Les attirer, en un bassin, empli d’eau. Ce qui peut être, relativement, dangereux, selon, les dires, du garçon.

 

> Le Doc précise, que les jeunes hommes, goûtent fort, le plaisir, procuré, par l’excitation, du risque et, des défis, avec décharges, d’adrénaline. Que cela, est normal, non néfaste, en soi, à condition, d’avoir, une vie, bien remplie, en outre. Que cette passion cultivée, reste raisonnable, n’empiète pas trop, sur le restant, de l’existence, ne coupe pas, des autres. Un jeune manadier appelle, alors, pour dire, sa passion, des chevaux, taureaux et, conseiller, à Jérôme, de continuer, à vivre, la sienne.

 

 

Julie, dix-huit ans, se dit, « nymphomane », aime beaucoup, le sexe.

 

> Le Doc explique, que la nymphomanie, des filles, est le « besoin, excessif, de sexe », mais, sans orgasmes ou, orgasmes satisfaisants. D’où, les frustrations, besoin, de multiplier, les rapports sexuels. Or, Julie éprouve, un plaisir, fort gratifiant, avec les garçons. Elle n’est donc pas, nymphomane. Elle est, par conséquent, « normale », ne souffre, d’aucune pathologie. Julie est rassurée, car, elle était convaincue, d’être « malade ».

 

 

Fabrice, quatorze ans, lycéen, de seconde, appelle, inquiet, pour dire, qu’il éjacule transparent, selon, ses observations.

 

> Le Doc le rassure, en lui disant, que cela, est normal, en cours, de puberté, quand, celle-ci, n’est pas achevée. Que le sperme aura, toute sa consistance normale, quand, l’organisme, de l’adolescent, sera parvenu, à plus, de maturité, notamment, sexuelle.

 

 

Jérémie, dix-sept ans, complexe, sur la taille, selon lui, insuffisante, de son pénis, de dix / douze centimètres, en érection.

 

> Le Doc lui dit, qu’il n’y a-là, aucune anomalie, à partir, de dix centimètres, environ, que l’essentiel, est d’avoir, de bonnes érections, des rapports sexuels, satisfaisants. La taille, de la verge, n’ayant, aucun rôle, dans le plaisir, ressenti, du garçon ni, dans celui, donné, à sa partenaire. Jérémie se sent, complexé et gêné, dans les vestiaires sportifs, en sous-vêtements, par comparaison, avec les autres garçons, présents. Il est, alors, rappelé, que la taille, l’épaisseur, de la verge, peuvent être importantes, au repos, mais, pas forcément, en érection. Le Doc explique, fort justement, qu’il y a aussi, une dimension culturelle et, que, dans certaines parties, du monde, les sexes masculins, peu développés, sont fort appréciés. Contrairement, à l’Occident, où, les garçons valorisent, le plus souvent, les pénis, les plus imposants, en taille et, en volume327. Considérés, par eux, comme, symboles, de virilité, force, performances sexuelles. Jérémie se dit, rassuré.

 

 

L’émission a réuni, dix-sept jeunes, appelants téléphoniques, principaux. Onze garçons, six filles. Deux juniors, de quatorze ans. Une, de quinze. Deux, de dix-sept ans. Trois jeunes, de dix-huit ans. Deux, de vingt ans. Un, de vingt-et-un. Une, de vingt-deux. Deux, de vingt-trois ans. Un junior lycéen, entrant, en terminale, de seize / dix-sept ans. Deux jeunes, de moins, de vingt-cinq ans. Les sujets abordés, à l’antenne, concernent, un problème, de santé dermatologique : méduse. Un trouble psychique, dit, « obsessionnel et compulsif » : Toc.

 

Une mauvaise expérience subie : naturisme. De la timidité : avec, l’autre sexe, en particulier. Un « excès pondéral » et, le complexe psychique, afférent : mal-être. Le sujet, de l’homosexualité féminine : envie, d’expérience. Le tabagisme : souhait, d’arrêter. L’homosexualité masculine : peur, de se déclarer. La santé auditive : abus sonore et, troubles liés. Le désir, d’enfant : des jeunes filles et, ses implications. Les inquiétudes, de la puberté masculine : peur, de retard, d’anormalité. Le marquage juvénile cutané : tatouage. L’agoraphobie : trouble psychique.

 

L’addiction, à un jeu : la dépendance, ses limites. L’appétence sexuelle : questionnements, sur la norme, afférente. La maturité sexuelle juvénile : inquiétudes. La « dysmorphophobie » : complexe, sur la taille, du sexe masculin. Toutes ces thématiques, très symptomatiques, de la jeunesse, sont classiques et, fréquentes, entre treize et, vingt-cinq ans. Elles portent, sur la santé, du corps, de l’esprit et, sociale. Les plaisirs et, les douleurs. Les joies et, les craintes. Les appétences et, dégoûts. Les audaces et, replis. L’image, de soi, des autres. Le lien, à soi et, autrui.

 

La conscience, de sa différence, le fait, de l’assumer ou, pas. La dépendance et, la liberté. La prudence et, la prévention ou, l’excès et, la nécessité, des soins. Les projections et, représentations, de l’adultisme, à venir. L’obsession, de la normalité, qui rassure, l’inquiétude, de l’anormalité ou, de son idée, qui déstabilise et, tourmente. Ce, pour être conforme et, être accepté, valorisé, par soi-même et, autrui. L’identité, la différenciation et, l’affirmation, de soi. La peur, des autres, de soi-même. La volonté, le désir, de grandir, d’être fort. Au regard, des circonstances, des événements, gens, choses, des pensées, émotions et, comportements328.

 

Dans le temps, l’espace, en fonction, de soi, des autres, des objets, des actions entreprises et, des effets obtenus. L’émission joue, un excellent rôle informatif, didactique et, de conseil, fort précieux. Ce qui répond, aux impératifs, nécessités, des jeunes. Lesquels, savent, avoir, encore, besoin, des adultes compétents, pour, utilement, adéquatement, les éclairer. La radio constitue encore, un bon vecteur, truchement, médiateur, pour toucher, un public juvénile et, lui apporter, de « bonnes choses ». Les juniors écoutent beaucoup, ce média. Lovin’Fun tranche, positivement, sur d’autres émissions, dites, de libre antenne, qui sont, trop souvent, des plus médiocres. Heureuse, initiative, à saluer !

 

 

(France, Fun Radio, Lovin’Fun, 19 août 2013 – À partir, d’août 2018, l’émission a lieu, de 22 h. à minuit et, le « Doc historique », le pédiatre, C. Spitz, est remplacé, par un autre médecin. Il s’agit, du Dr W. Pavageau, sexologue. L’émission s’arrête en juillet 2021)329.


 

 


Les forums Internet, d’échanges, de discussions, réservés, à vous, jeune, de treize – vingt-cinq ans, constituent, aussi, un autre grand vecteur, de votre expression juvénile. À partir, de thématiques, prédéfinies, vous, junior pouvez, ainsi, débattre, entre vous, des sujets, qui vous concernent et, vous tiennent, à cœur. Donner, vos points de vue personnels, faire réagir, les autres jeunes. Nous avons retenu, forumdesados.net, devenu adoasis.net, qui nous a paru, fort complet, bien fait, intéressant. Neuf rubriques centrales, se répartissent, les différents « domaines », en ligne. Chat. Accueil. « Sujets clés », de votre adolescence. Vie quotidienne. Passions. Multimédia. Appel aux ados. Made in Fda – Forum des Ados -. Forumdesados.net.


 

 

Le Chat, a trait, au chat écrit, vocal et, à Facebook.

 

L’Accueil, regroupe, cinq domaines : la présentation, de soi, un espace, de libres débats, sur tous sujets, un autre, pour les garçons, un, pour les filles et, un dernier, réservé, à l’humour.

 

Les thèmes, Adolescence, réunissent, les problèmes généraux, l’amour et, l’amitié, la sexualité, la famille, la mode, les drogues, dépendances.

 

La Vie quotidienne, concerne, l’actualité, en cours, les débats, la santé, les sciences et, technologies, les études, la philosophie, les voyages et, le travail.

 

Les Passions, rassemble, les sports, la musique, les animaux, les livres, la cuisine, les mangas / dessins animés, l’auto-moto, l’atelier artistique, la mécanique, le jardinage, bricolage.

 

Le Multimédia, relie, cinéma, télévision, les jeux vidéo, moyens, de téléphonie, Ipods, Mp3, informatique, Internet.

 

L’Appel aux ados, évoque, l’autopromotion, des jeunes, les « appels à témoins », pour des émissions, les sondages, avis, de juniors, pour des études, projets.

 

Made in Fda, implique, les événements, organisés, par les jeunes, eux-mêmes, les concours, une gazette et, les messages anonymes.

 

Puis, Forumdesados.net, traite, des annonces officielles, de l’aide.

 

Le Forum, des filles, parle, de la première visite, chez le gynécologue, l’épilation, du bronzage, des tampons, des douleurs, après, les règles. Des complexes physiques, questions esthétiques, de poids, d’acné, d’amitié…

 

Le Forum, des garçons, détaille, la taille corporelle, la drague, les filles, les vêtements et, l’acné. La fin, de semaine, la mue vocale, la puberté, les soirées, les poils, la masturbation, l’amour…

 

Les Problèmes généraux, envisage, le besoin, de parler, les cheveux, les blogs, le permis, de conduire, le paranormal, les pieds, les insultes, l’obésité. Les idées, de cadeaux, séjours linguistiques, la confiance, en soi, la mémoire défaillante et, la timidité, la dépression, les psys gratuits, la religion…

 

L’Amour / l’Amitié, analyse, la drague, le parfum, la différence, d’âge, la haine, la rupture, le conflit ou, encore, le chagrin, d’amour. L’amitié, entre les garçons & filles, l’oubli, la jalousie, les problèmes, de couple, la solitude, le manque, de confiance, en soi…

 

La Sexualité, aborde, les contraceptions, les Ist ou, Mst, la majorité sexuelle, les tests, de grossesse, le planning familial et, les sextoys. La masturbation, des deux sexes, la pulsion, les préliminaires, la première fois, la fellation, faire l’amour. Être enceinte, la taille, du pénis, des seins féminins et, la fiabilité, du préservatif…

 

Concernant, la Famille, les sujets choisis, par les jeunes, sont : la perte, d’envie, d’aller, en vacances, chez les grands-parents, le conflit, avec une sœur. Une grande sœur adulte, qui s’incruste, à la maison, un grand frère, qui se drogue. La nette perte, de confiance, des parents, à l’égard, du jeune, les disputes récurrentes, en famille, les relations, parents / grands-parents. Les nouveaux conjoints, des parents, le rejet, de sa famille, les conflits, avec les parents. Le ressentiment, les tensions, incompréhensions, l’échec scolaire, le manque, de libertés…

 

La Mode / la Beauté, passe, à la loupe : tatouages et, piercings, les vêtements, le look, le style, les accessoires. Les bons plans, d’achats, de vêtements, la coiffure, les chaussures, les faux ongles et, la manucure330. L’épilation, le vernis, les bas, jarretelles…

 

Le registre, Drogues / Addictions, cite, l’arrêt, du tabac, le fait, de commencer, à fumer, cacher, ses cigarettes, la dépendance, au cannabis. La légalisation, du cannabis, les champignons hallucinogènes, la chicha, la drogue, en soirées, l’alcool, la dépendance, au portable. La dépendance, à la pornographie et, à la masturbation, l’addiction, à Internet, comme, également, la cigarette électronique…

 

L’Actualité, vue, par les jeunes, concerne, l’Ukraine, la liberté, de la presse, dans le monde, le choix, des entrants, au Panthéon, la Syrie et, le jihad, des jeunes. La réforme, des régions, le Pacte, de Responsabilité, l’espionnage, de la Nsa…

 

Les Débats, étudie, l’avortement, la peine, de mort, la vie, au collège et, Facebook. Faire, de sa passion, un métier, l’existence, de Dieu, les filles, qui se maquillent, au collège, la difficulté, d’être femme ou, homme. Les surdoués, l’évolution spirituelle, les films, l’imaginaire, les jeunes, de droite, de gauche, la nouvelle génération. L’égalité, des filles et, garçons, dans les études, l’euthanasie, la prostitution, l’islam, Secret Story…

 

La Santé / le Bien-être, groupe, la boulimie, le stress, le syndrome, d’Asperger, le lait. Les accidents, de la route, les complexes, la douleur, les antidépresseurs, l’épilepsie et, les troubles alimentaires, la fragilité osseuse. La maigreur, l’excès, de poids, l’herpès, les malaises vagaux, maigrir, la nutrition, le poids, se sentir bizarre ou, aussi, l’anorexie…

 

Les Sciences / Technologies, introduit, le fait, d’imaginer, l’an 2100, à quoi sert, la vie, l’autohypnose, la vraie magie, l’homme seul, dans l’univers ou, pas. Le big bang, le cerveau, le paranormal, le latin, la science, l’espace-temps, l’étrange et, Facebook. La vitesse, du son, l’âme, des clones et, le secret, des pyramides, d’Égypte…

 

La thématique, des Études, est triple : généralités, aide, aux devoirs, orientation.

 

Généralités : le besoin, d’aide, comment apprendre, l’échec scolaire, les notes. Le découragement, la méthode, de travail, efficace, le choix, des options, la moyenne, les difficultés et, le stress scolaire. Les formalités administratives, la motivation et, les séjours, d’études, les révisions, la maîtrise, de soi, aussi, la relaxation…

 

Aide, aux devoirs : diverses demandes, de conseils et, soutien, dans les différentes matières scolaires enseignées.

 

Orientation : les études, après, le bac, la lettre, de motivation, la dyslexie, les options, bien choisir, sa filière331. L’emploi, du temps, le choix, d’un métier, les stages, les études, à l’étranger, le choix, du bac, le choix, des études supérieures, le cursus, d’études…

 

Le thème, Philosophie, inspire, le jeune, ainsi : l’identité, la comparaison, homme / machine, le sort, après, la mort, la philosophie, de la vie, le bonheur, avec ou, sans, les autres. Éloge, de la civilisation / critique, de la nature, le rêve et, la réalité, la limite, de la perception humaine, la mort, la réussite financière et, le bonheur. L’impact, de l’homme, sur la planète, probabilité ou, destin, de la vie, les romans philosophiques, philosophie et, politique, l’ennui, la religion, la plainte ou, aussi, le rêve… Puis, d’autres thèmes suivent.

 

Les Voyages : la destination rêvée, les séjours linguistiques, les chantiers, de jeunes, les voyages scolaires, les colonies, de vacances, les croisières et, le camping. Les stages, de langues, l’été, les vacances, sans les parents, les sorties, de groupe, ou, le tour, de France, à bicyclette, le choix, d’une destination.

 

Le Travail : les jobs, sans diplômes, le mannequinat, les « petits boulots » et, le premier emploi. Les stages, le travail, à l’étranger, les emplois, de vacances, le travail, des mineurs, le travail, via, un Cfa, centre, de formation, d’apprentis. Tous les travaux, d’appoint, accessibles, aux jeunes. Le soutien scolaire, la garde, d’enfants, intégrer, une association, gagner, de l’argent, remplir, son premier CV, comment faire, une lettre, de motivation…

 

Le Sport : tapis, de course, choix, d’un sport, se muscler, les blessures, du sport, le temps, à consacrer, au sport, bouger, pour mincir, les relations, avec l’entraîneur. Bien choisir, son Vtt, sport et météo, gratuité, du sport, sports et timidité, se motiver, à faire, du sport, la filière, de sport-études…

 

La Musique : les examens, de musique, l’écoute musicale, des jeunes, les chansons, qui énervent, les cours, de guitare, les « belles voix », la musique, pour le sport. Une chanson, qui plaît, les types, de musiques, très prisées, pour l’écoute, la pratique. La maîtrise, d’un instrument et, les groupes musicaux, les concerts. Les artistes, la recherche, de « jeunes talents » et, monter, un groupe musical…

 

Les Animaux : la mort, de son animal, de compagnie, choisir, un prénom, d’animal, la passion, pour un type, d’animal, les problèmes, d’animaux, le choix, d’un animal. Le matériel, pour animaux, les comportements animaliers, l’envie, d’animal et, la position, des parents. La santé, la maladie, de ses animaux domestiques, l’acquisition, d’un animal, de compagnie332.

 

Les Livres : le livre, du moment, le choix, d’un livre, en conseiller, la lecture, les émotions, les types, genres, d’écrits. La passion, pour un livre ou, un type, de lecture, les romans, pour adolescents et, les divers types, de lectures, des jeunes. Écrire, à l’adolescence, la littérature classique, sa lecture, par les juniors, savoir, quoi, lire, avoir l’avis, des autres jeunes, sur ses propres écrits…

 

La Cuisine : petit déjeuner, salé / sucré, les cookies, les plats faciles, la cuisine, les mets préférés, la dernière chose goûtée. Idée, de repas, de fête, être carnivore ou, végétarien, la pizza préférée, recherche, de recette, la boisson préférée, la restauration rapide. (Se) faire plaisir, par la cuisine, les boissons excitantes, le chocolat, le type prisé, de restaurants ou, les desserts préférés, des jeunes. Les choix, entre aliments, les nutriments, peu caloriques, la cuisine diététique, pâtisserie…

 

Les Mangas / Dessins animés : la dépendance, aux mangas, les préférences, en la matière, le premier manga lu et, les séries vues, en cette saison. Les choix, de mangas, à lire, la nostalgie, des dessins animés, de l’enfance…

 

L’Auto-Moto : l’économie, de carburant, un besoin, de conseil, pour deux-roues motorisé, les pannes. La voiture préférée, le code, de la route, le permis, de conduire, les auto-écoles et, le deux- roues préféré, le scooter, le meilleur type, de voiture, à acquérir. La voiture, des parents, les accessoires, pour voitures, la première leçon, de conduite, les marques, des deux-roues motorisés, des voitures…

 

Les Ateliers artistiques : cela, groupe, le graphisme, la photo, le dessin, la poésie, l’écriture et, le théâtre, le chant, la musique et, la danse, le cinéma et, la vidéo… Les jeunes y évoquent, leurs passions, pratiques, productions et, demandent, avis, conseils, aide, à leurs camarades, du forum en ligne.

 

Les Mécanique, Jardinage, Bricolage : le jeune expose, ses activités, échanges, demandes, de conseils, d’aides, de tuyaux.

 

Les Cinéma / Télévision : le dernier film ou, épisode, vu, les films, à conseiller, les derniers Oscars, les divers types, genres, de films ou, de séries télévisées. Les films, séries, préférés, télécharger, des séries. Trouver, un film, l’actualité cinématographique, les fans, de tels ou, tels film, série, personnage, acteur ou, épisode…

 

Les Jeux vidéo : conseils demandés, le jeu, du moment, les divers types, de jeux, les préférences, en la matière, les jeux, en ligne, sur Internet, les jeux, de hasard, la triche333. Gagner, de l’argent, en jouant, trouver, de nouveaux jeux, la définition, la désignation, du jeu parfait, la recherche, d’autres joueurs. Trouver, un pseudo et, les divers types, de consoles…

 

Les Téléphonie, Ipods, Mp3 : les jeunes échangent, des conseils, aides techniques, pour les problèmes et, concernant, les types, marques, d’appareils.

 

L’Informatique : conseils, aides techniques. – Internet : échanges, concernant, les divers supports, les sites Web, les soutiens techniques, usages Internet et, réseaux sociaux, téléchargements, streaming…

 

 

L’intérêt, d’un forum Internet, de jeunes, est, que ces derniers proposent, les sujets, de discussion, qu’ils veulent. Pour demander, des conseils et, faire réagir, leurs semblables, avec les réponses, afférentes, de leurs pairs. Toutes les préoccupations jeunesse, représentatives, sont évoquées et, nous en avons cité, une petite part, parmi, la plus significative, représentative, d’entre elles. Tous sujets, de préoccupations juvéniles, fort instructifs. Trouvant, leurs meilleurs expression, support, notamment, en forums, d’échanges, sur l’Internet.

 

 

(France, 2014 – www.forumdesados.net / adoasis.net)334.


 

 


Tout ceci est, aussi, révélateur, d’une jeunesse, qui a, plus, que jamais, le fort besoin, d’échanger, de s’évader, rêver. En un monde, de plus en plus, hostile, dur, pour elle. Ainsi, de plus en plus, d’étudiants et, de juniors, de moins, de vingt-cinq ans, fréquentent-ils, les Restos du Cœur, pour se nourrir. Beau retour, aux soupes populaires, des pires moments, des années 1930 ! Loué, soit, leur créateur, Coluche ! (Humoriste français, 1944-1986)335. Le jeune, nord-américain, australien, scandinave ou, allemand, est fier, de son pays, le junior français, peut-il l’être ? Commediante tragediante, d’une tragi-comédie hexagonale. Trois quarts, d’une génération française, sortent diplômés, de la fin, des études secondaires, avec le bac. Avec, sept cent soixante-cinq mille candidats et, 88,3 pour cent, de reçus, en 2018.

 

Or, quasi autant, (sept cent mille), de jeunes chômeurs ! Juniors, d’une génération « exsangue, en rade » ! Avec, 3,5 millions, d’entre eux, au chômage, en Europe (2018) et, 75 millions, dans le monde (2012). Questionné, alors, par cinq jeunes belges, flamands, le 31 mars 2014, le pape François, veut les « rassurer ». Face, à leurs doutes, peurs, difficultés. Les juniors, dit-il, « ont des inquiétudes et, je me sens, en devoir, de les servir, car, l’inquiétude, est comme, un signe » ! En l’adversité, que les jeunes n’oublient jamais, que le bonheur réjouit. Les épreuves renforcent. La douleur humanise. La vie rend humble. La réussite fait rayonner. Or, que seuls, leurs semblables humains, leur permettent, de surmonter, les aléas, de l’existence terrestre. Grandir, en sagesse, progresser, se dépasser, sur la voie, de la maturité et, de la transcendance.


 

 


– Satisfaire Vos Impératifs d’AndroJeunoConsulting –

Standards de Fize, Maslow


 

 

M. Fize, ex-chercheur, au Cnrs, est l’un, de nos meilleurs sociologues, experts français contemporains, de votre jeunesse. Nous souhaitons, ici, lui rendre, un hommage mérité, appuyé. De fait, depuis, une trentaine d’années, ses excellents écrits font avancer, la connaissance, sur vous, jeune et, votre monde. Or, surtout, il est l’un, des très rares spécialistes, de ce pays, à vous défendre, avec constance, vigueur et, cœur, vous, junior. Ce que, F. Dolto, (Pédiatre, psychanalyste française, 1908-1988), nommait, « La Cause des adolescents » ! (Ouvrage, de psychologie, France, 1988). Bon nombre, de « savants », se contentant, de gloser, or, sans jamais, vraiment, prendre parti, en votre faveur, jeune et, de vos vrais intérêts.


 

 


Ce qui n’a, aucun sens ! À se demander si, ces doctes experts, comprennent, ceux, sur qui, ils écrivent, pourtant, à longueur, d’années, même, de décennies, les juniors ! M. Fize, est l’un, des rares auteurs français, engagés, pour la néogénération. Il a été élu local, chargé, des jeunes, conseiller, de la ministre de la Jeunesse, (France, 1997-1998), M.-G. Buffet. Membre, du comité, de la Consultation nationale des Jeunes, chargé, de faire des propositions, au gouvernement, à leur sujet, en 1994. Les juniors, de France, lui « doivent », beaucoup ! Car, rares, sont ceux, qui les « défendent » ! M. Fize a raison, de vouloir « démédicaliser », la jeunesse, qui n’est pas, une pathologie, en soi. Demeure encore, bien trop « monopolisée », par la psychiatrie et, la psychanalyse, en France. Nous le rejoignons, pleinement, à ce sujet. Il propose, un fort pertinent recensement, des principaux « besoins juvéniles ».

 

La confiance. Le jeune a besoin d’exister, aux yeux, d’autrui, que l’on ait foi, en lui, en ses aptitudes. Cela, lui permet, s’il obtient, la confiance, des adultes et, de ses pairs, d’avoir confiance, en lui-même, en les autres. Pour être, pleinement, en mesure, de se dépasser et, réaliser sa vie. Si le jeune se sent, en défiance, non pris, en compte, il se perçoit, comme nié, source, de mal-être, d’injustice, chez tant, de juniors, de ce fait. Pour être capable, le junior a besoin, que l’on croie, en lui, en lui laissant, le loisir, de choisir et, créer, sa propre voie.

 

Seule, la confiance, permet, de se sentir aimé, compris, aidé, motivé, poussé, à aller, de l’avant. Tel est, le devoir, de tout adulte, en responsabilité, de jeunesse336. Faute, de confiance, le jeune est poussé, à la rébellion, la sécession, la dissidence, la fuite, en avant. Le dialogue. Il est habituel, de dire, qu’avant, la célèbre « révolution culturelle », de civilisation, de Mai-68, les adultes n’écoutaient ni, n’échangeaient, avec leurs cadets juvéniles.

 

Les choses ont-elles, vraiment, changé, sur le fond ? Certes, la forme s’est faite, plus aimable, policée, attentive, aux juniors. Or, en réalité, ceux-ci sont, toujours, autant, considérés, comme, indignes d’intérêt, « quantité négligeable », des plus importuns. Ils s’en plaignent, amèrement. Surtout, en un pays, comme, la France, si vertical, autoritaire, hiérarchisé, rigide, il n’est pas d’usage, de traiter, avec les jeunes. Plutôt, de les ignorer, mépriser. Ces derniers n’arrivent, à imposer, leur volonté, que, par la violence, suite, à des manifestations, de masse, dans la rue.

 

Alors, seulement, les adultes reculent. Comme, en 1986, 1994, 2006, notamment. Il n’est donc, pas du tout, dans les mentalités, mœurs, pratiques françaises, de « prendre langue », avec, la jeunesse. Ni, dans les familles, quoique, l’on veuille bien, encore, en dire, ni à l’école, ni en l’entreprise. Ni, dans la vie sociale, culturelle, des loisirs, ni en la pratique politique nationale, des pouvoirs publics. D’où, une néogénération, de France, « inféodée, asservie, inexistante, annihilée ». Par rapport, à ses pairs, scandinaves, germaniques, nord-américains, australiens.

 

Faute, de dialogue, il y a, ressentiments, manques, malaise, colère, blocages, rétorsions et, révoltes. Il est vrai, que la société française, repose, sur la crise, le conflit, la polémique, l’opposition, la critique, la défiance, le rejet, l’antagonisme, la confrontation, même. Trop peu, sur l’échange, l’apaisement, le consensus, le compromis, la négociation ou, la conciliation, les concessions, l’entente, la coopération. Contrairement, à d’autres « traditions », occidentales. Le système de gain, pour tous, n’existe pas, en ce pays. Le principe est toujours, la victoire, pour soi, au prix, de la défaite, pour l’autre.

 

Autrui, aspirant, à son propre succès, la perte, de ses compétiteurs. À défaut, si l’on ne peut réussir, soi-même, l’on s’accommodera, de l’échec, de tous, pourvu, que l’autre, ne l’emporte pas. Les nations prospères, pratiquent, le système, gagnant-gagnant. Les autres, la réalité, perdant-perdant, gagnant-perdant ou, perdant-gagnant. Cela, vaut fort, pour la jeunesse, que les adultes maintiennent, volontairement, à l’écart337. Pour maintenir, accroître, leurs intérêts, aux dépens, de ceux, des jeunes, en tant détestable stratégie, gagnant-perdant. Ce qui équivaut, à perdant-perdant, pour notre pays.

 

La sécurité. Sans elle, le jeune est déstabilisé, inquiet, mal à l’aise et, ne peut se développer, normalement. Pour se sentir, en sécurité, porté, le junior a besoin, de balises, sûres et stables, qui le guident, en souplesse, mais, fermement, vers la maturité. Cela, n’est pas le cas, aujourd’hui, en monde incertain, sans cesse, bouleversé. Avec des adultes, eux-mêmes, insécurisés, qui doutent, ne savent même plus, en leur for interne, quels sont, les valeurs, leur code moral, à appliquer. À monde et, adultes insécures, jeunes insécurisés !

 

Fautes, d’adultes-rocs, la jeunesse se sent perdue, perdante, en perdition, perte, éperdue, trouve, que la déréliction, déshérence, qui lui sont infligées, ne perdurent, que bien trop. L’autonomie. Cela, implique alors, la pleine liberté, l’indépendance, à tous points de vue, pour devenir, adulte accompli. De façon, graduelle. D’où, la nécessité, d’expérimentations personnelles, d’erreurs, d’échecs, pour progresser, réussir. De même, que la prospérité, peut venir, de la pénurie et, l’épanouissement, du pire marasme. Il est donc, capital, de permettre, au junior, de s’affirmer, forger, sa personnalité. S’imposer, d’affiner, son propre jugement, son opinion spécifique, par, pour, lui-même.

 

L’autonomie est cognitive, émotionnelle et, comportementale, sociale, morale, matérielle et, psychoaffective. Le jeune apprend, à raisonner, juger, par lui-même. Contrôler, ses impulsions et, sentiments. Gérer, ses actes, leurs effets, de façon, appropriée. Moduler, tous ses liens, à autrui, dans le respect, des intérêts mutuels. Assumer, ses valeurs, idéaux. Peu à peu, il deviendra capable, d’assurer, sa subsistance, au moins, en partie, comme, ses loisirs, avec, son argent de poche, des petits emplois. Il assoit, sa personnalité, développe, sa vie amoureuse, sexuelle. Le but suprême, de toute jeunesse, est donc, la souveraineté.

 

À défaut, l’adultisme sera faussé, blessé, bancal, infirme, à vie. Il ne convient donc, pas, de « brider », la légitime, bénéfique, indispensable, aspiration, des jeunes, à grandir, s’émanciper. Ni, de se désintéresser, livrer, totalement, à son sort, la jeunesse. Plutôt, de l’accompagner, de façon « distanciée », ni trop proche ni, trop lointaine, pour lui permettre, de « bien vivre, sa vie, d’atteindre, le meilleur »338. « Le jeune suivi, fuit, le junior fui, suit ». Évitons, ce mauvais scénario, en juste, bon, équilibre. Ni suivi castrateur ni, fuite irresponsable, mais, très libre guidance, souple présence, en plein accord, mutuel !

 

La responsabilité. Pour grandir, le jeune a besoin, de se prendre, en charge, lui-même et, de diriger, son propre destin. Avec l’appui, tous éclairages avisés, des adultes, seuls, capables, en tant, que tels, de les conseiller, adéquatement. Plus, le junior mûrit, plus, il décide seul, pour l’essentiel. Le plus grave, complexe, capital registre, continuant, à requérir, l’assistance, les avis, adultes. Désormais, c’est, avant tout, en lui-même, que la jeune puise, l’essentiel, de ses ressources, atouts, potentiels. Nul jeune, ne peut être responsable, s’il est dépourvu, de responsabilité-s. Le temps, des « pures obligations », est devenu, celui, des libres acceptations. Le junior n’a plus besoin, d’être pris, en main, par autrui, mais, de se prendre, en main, lui-même.

 

Il en a, de plus en plus, le souhait, la capacité et, les besoins, en son propre intérêt, pour mûrir. Ce qui pose, le problème, d’une jeunesse, de quinze – vingt-quatre ans, qui n’a, ni statut, ni reconnaissance, ni existence sociétaux. Qui n’existe pas, « en tant, que telle ». Qui ne peut devenir, pleinement, adulte, associée, aux affaires, à la « bonne marche », de sa société, que, de plus en plus, tard, à la trentaine. Comment, vouloir, des jeunes responsables, quand, la société adulte, fait tout son possible, pour les déresponsabiliser, les assujettir ? Les maintenir, sans responsabilités, le plus longtemps, possible ? Insurmontable gageure, en l’état actuel, des choses. « La balle est dans le camp adulte aîné », non, en celui, des juniors en construction.

 

L’affectivité. Celle-ci est amicale, amoureuse. Nul, autre âge, que la juvénilité n’a autant, besoin, d’aimer et, d’être aimé. Ce qui lui permet, de se construire, s’épanouir, non, « par et, pour soi », mais, d’abord, par et, pour autrui. Or, les jeunes vivent, en un monde, de plus en plus, dur, indifférent, hostile, inaffectif. De la part, des adultes et, même, des autres juniors ! Un malaise sociétal, généralisé, est peu propice, aux épanchements affectifs. Même, entre eux, les jeunes « ne se font guère, de cadeaux », en amitié ou, en amour et, même, hélas, souvent, les « pires coups pendables ». L’on affirme, pourtant, souvent, qu’il s’agit, de la jeune génération, la plus choyée, aimée.

 

Désirée, attendue, de ses parents. Adulée, pour son attractivité339. Certes, mais, s’agit-il, de l’authentique amour, oblatif, gratuit, désintéressé ? Ou, d’un pseudo-amour, captatif, par désir, d’autogratification adulte, de parentalité narcissique, de projection, sur autrui, descendant, avant tout ? L’on peut, se poser, cette question. Il est permis, de douter, face, à la vacuité affective, dont, souffrent, tant, de nos juniors et, devant, la multiplication, des séparations conjugales parentales. Alors, que les moins, de vingt-cinq ans, ont, encore, tant et, tant besoin, de leurs ascendants !

 

L’espoir et, l’espérance. Vérité, justice, amour, foi, sont au cœur, de chaque jeune, comme aspiration viscérale. En un monde, qui en manque, tant. Pour grandir, s’épanouir, tout junior, a besoin, d’idéal, de valeurs, de croyance forte, positive, rayonnante. En un meilleur, pour lui-même, autrui, sa société, le monde, même. Or, sa société nationale pessimiste, défaitiste, négative, lui adresse, donc, un signal, de mort et, non, de vie. D’où, le malheur, de toute une « génération, désabusée ». Avant même, que de parvenir !

 

Jadis, les désillusions, résignations, désespérances, parfois, venaient, avec la maturité adulte, ses dures réalités. Voire, en toute fin, de vie, avec, les pires « déchéances », du très grand âge. Désormais, de plus en plus, dès, leur plus jeune temps, les juniors désespèrent, du monde, d’autrui, d’eux-mêmes. Faute, de cette espérance, qui ne vient plus ou, si mal, de l’extérieur, vers, eux-mêmes, de leurs tréfonds, jusqu’à l’univers. Le premier devoir, des adultes est, donc, de redonner, espoir et courage, à leur descendance ! La démoraliser, est le pire, inique, attentat, qui puisse, lui être infligé.

 

Le jeune a aussi, besoin, de la liberté. Ce qui, ne signifie pas, licence ou, laisser aller. Les adultes continueront alors, à « veiller sur lui », à contenir, les éventuels débordements inacceptables, illicites ou, nuisibles, pour le junior et / ou, autrui. En les limites, de la loi, des convenances, du respect, de soi et, d’autrui. Le jeune, à partir, de quinze ans, surtout, d’autant plus, de la majorité, se verra reconnaître, les latitudes, normales et bénéfiques, pour « vivre, sa propre vie » juvénile. Sans, lui imposer, un mode de vie, pleinement, adulte, inadapté et, prématuré ou, infantile, dépassé, qui n’est plus adéquat, pour l’âge, de jeunesse. La première et, plus importante liberté, du jeune, est de vivre, en junior, sa vie, de jeune. La vie d’enfant, du junior, est déjà, périmée, celle, d’adulte, seulement, en devenir340.

 

La dignité. Tout jeune a pleinement, droit, à être respecté, valorisé, encouragé, reconnu, considéré. En tant, qu’être humain, à part entière, non, « en réduction », avec des droits, fort restreints. Sans oublier, pour autant, nul, de ses devoirs. Les Droits de l’Homme, s’appliquent, totalement, à tout âge. Que l’on soit mineur ou, jeune majeur. Il n’est plus acceptable, en notre siècle, qu’un humain, soit « bafoué », du simple fait, qu’il soit jeune. Aucun, épanouissement ni, aucune, réussite vraie, nulle, prospérité, ne peuvent être issus, de l’humiliation, des brimades, maltraitances, privations, injustices… Le junior sera donc, pleinement, pris en compte, en toutes ses dimensions, tous ses légitimes besoins, attentes et, réalités. Pour grandir et, devenir, un adulte, accompli et complet.

 

L’intimité. Comme les adultes, les jeunes ont droit, au respect, de leur vie privée, personnelle, intime. Ils ont droit, au secret, au silence, à la solitude, autant, qu’ils le souhaitent et, en éprouvent, le juste besoin. Inutile, donc, de les harceler, contraindre ni, presser, de questions, fouiller, leurs affaires, leur chambre. Le junior a droit, à son « quant- à-soi », à ne révéler, que ce qu’il veut bien, divulguer, à celer, ce qu’il veut, « garder, pour lui ». Sa personne, son image, lui appartiennent, corps et esprit, cœur et âme. Il a droit, à sa part, d’ombres et, de mystères, de silence, d’absence, de mutisme. L’intimité, du junior, est le droit, de « se cacher », en lui-même, pour masquer, ce qui, à ses yeux, doit l’être et, dévoiler, ce qui convient et, peut apparaître. Selon, son bon désir, vouloir ou, pas. (Fize, 2006, 2009)341.


 

 


A. Maslow, (Psychologue américain, 1908-1970), définit, en plein Second Conflit mondial (1939-1945), cinq « grands besoins humains, fondamentaux ». Ce qui est, d’autant, symbolique, significatif. Qui sont, particulièrement, importants, pour le bon développement, de votre personne juvénile. Ils sont énoncés, sous une forme pyramidale, de la base, au sommet. Chaque besoin, conditionne, la réalisation, du suivant, du plus fondamental, au plus ultime. Cela, commence, par vos besoins, physiologiques et matériels. Puis, vos besoins, de sécurité. Ceux, de votre appartenance. Cela, continue, par vos besoins, d’estime, de reconnaissance. L’aboutissement suprême, concerne, vos besoins, de réalisation et, d’accomplissement, de vous.


 

 

Les besoins, physiologiques et matériels, relèvent, de la santé somatique, celle, du corps biophysique. Ils constituent, la condition, sine qua non, de la survie, du jeune. Ainsi, que les conditions matérielles, qui permettent, de l’assurer. Cela, passe, par une bonne santé physique, respirer, si possible, un air sain, bien, se nourrir, faire, de l’activité physique, bien dormir. Ne pas s’intoxiquer, par des produits avariés ou, addictifs, avoir accès, à de l’eau potable et, saine…

 

Les besoins, de sécurité, sont matériels et, moraux. Le junior a besoin, d’un logement salubre, qui l’abrite. De voir, assurer, sa subsistance matérielle, suffisante. Finances, nourriture, habillement… Sa vie, sa sûreté, son intégrité physique, comme, morale, ne doivent pas, être menacées. Son éducation, sa formation, doivent être assurées. Il doit connaître, un minimum, de stabilité, continuité, de vie, sans craindre, pour elles.

 

Les besoins, d’appartenance, ont trait, au sentiment, d’inclusion communautaire, de l’insertion, l’intégration, sociales et sociétales, du jeune. Du lien, à autrui. Le jeune ne peut, rester isolé. Pour s’épanouir, il a besoin, de tout l’entourage, des autres juniors, de sa famille, de ses voisins, de quartier. De sa communauté scolaire, universitaire, professionnelle, de loisirs complets, aussi. De ses concitoyens, ruraux ou, urbains, régionaux. De ses compatriotes. Il appartient, à un continent, une aire culturelle. Puis, il est « citoyen, du vaste monde » et, comme, terrien, de l’humanité entière.

 

Les besoins, d’estime et de reconnaissance, sont ceux, liés, à la sphère psychoaffective. Le jeune a besoin, de sentir, qu’il est important, qu’il existe, aux yeux, des autres, aux siens, propres, qu’il est fort, apprécié et aimé. Cela, lui permet, de développer, une bonne estime, acceptation, de soi. Une bonne confiance, en soi, autrui, la vie, son destin. Aussi, une bonne affirmation, de soi. Ainsi, en retour, le jeune peut s’aimer et, aimer, les autres. En pleins, respect et estime, réciproques, bilatéraux et multipolaires.

 

Il n’y a pas, d’épanouissement possible, sans reconnaissance, de soi, par autrui ni, des autres, par soi-même ou, encore, de chaque jeune, par lui-même. Un junior reconnu, est soutenu, motivé, encouragé, valorisé, il va, de l’avant et, mûrit. À défaut, il s’étiole, reste immature. Il est, donc, du devoir, des adultes, de pousser, la jeunesse, vers le haut. Par des marques, tangibles et perceptibles, de foi, en elle, de force, d’espérance. Car, il n’y a pas, d’amour ni, d’adhésion, mais, des signes, comme, des preuves, qui le démontrent et, le prouvent, aux yeux, des juniors. À défaut, il y a risque, de marasme342.

 

Puis, les besoins, d’accomplissement, comme, de réalisation, de soi, sont le stade ultime, de l’épanouissement humain. Tous les jeunes ni, même, tous les adultes, ne l’atteignent pas, mais, cela, est parfaitement, possible, à la jeunesse. Cela, concerne, l’ontologie ou, transcendance, de l’être, l’axiologie ou, développement personnel, moral. L’on pourrait, également, évoquer, l’équanimité : égalité d’âme, paix, sérénité intérieures. L’ataraxie ou, plénitude suprême, des sages, exempte, de toute peur, de tout désir. Tout ceci, implique, un certain détachement et, une distanciation certaine, des « prosaïques et, contingentes choses terrestres ».

 

Lesquels, permettent, alors, d’affirmer, haut et fort : « Mission, de vie, atteinte, dessein existentiel, accompli, je peux quitter, ce monde, en paix ! » Bien peu, d’humains, adultes et juniors, y parviennent, véritablement. En un sens, moins exigeant, plus accessible, l’accomplissement, de soi, juvénile, consiste, à connaître, prospérité, épanouissement, réussite. Soit, de solides études, puis, un bon emploi, qui plait, des amis, une affectivité familiale et, personnelle, satisfaisante. Des valeurs, idéaux et, culture ou, loisirs gratifiants… Réussir, dans la vie et, sa vie, lui donner, un sens signifiant, réconfortant. Atteindre, ses objectifs fondamentaux, réaliser, tous ses projets majeurs… Ainsi, s’accomplissent, un jeune et, sa destinée humaine. En totale, plénitude. (Maslow, 1943, 1954)343.


 

 


Foin, des inutiles, querelles polémiques, nationales, byzantines, quand, la génération préadulte actuelle, se dévitalise, autant et, ses suivantes, comme, les précédentes, avec elle ! Quand, elle « réussit, ses échecs, rate, tout autant, ses succès » ! Pourquoi ? Car, rien, d’ « essentiel », ne lui a été transmis. Qu’elle est donc, dépourvue, de toute acquisition morale, idoine, puisqu’elle n’est « conditionnée », qu’à la dialectique matérialiste, la plus mutilante. Quand, il est avéré, que les dix-huit – vingt-quatre ans français, font très peu, de sport et, d’activité physique. Qu’ils n’entretiennent donc, pas plus, leur santé physique, qu’axiologique.

 

Que les paris, les plus stupides, dangereux, entre juniors, se multiplient, sur les réseaux sociaux. De façon, la plus perverse et, malsaine, jusqu’à la mort, parfois. Ainsi, en juin 2014, un garçon, de dix-neuf ans, se tue, par noyade, en se jetant, à l’eau, attaché, à sa bicyclette. Ne voulant pas, perdre, son deux-roues, il perdra, la vie ! Si triste fin344 ! Citons, aussi, ce délétère, autre défi. Consistant, à résister, le plus longtemps, à la douleur, en s’appliquant, sur la peau, de la glace et, du sel. Ce qui peut causer, de graves brûlures et, lésions cutanées profondes, parfois, irréversibles. Également, ce « jeu » morbide, dramatique, sur Internet, avec défis, de plus en plus, risqués, le dernier, étant mortel et, suicidaire !


 

 


– Porter Vos Ambitions d’AndroJeune Y / Z –

Classe d’Âge, à Part Entière


 

 

Votre nouvelle génération, dite Y, est née, entre 1980 et 2000. Elle est, avant tout, celle, du « tout numérique ». En 2020, elle vous concerne, donc, vous, les vingt-quarante ans. Vous constituez, plus du tiers, de la population en activité. Les Y s’interrogent, le Y se disant, en anglais, why, « pourquoi ». Génération, de l’interconnexion, de l’inventivité, l’individualisme, de l’impatience. Vous, jeune, avez en commun, la précarité et l’incertitude, une bonne formation et, un consumérisme averti, une surinformation, la mobilité, la mondialisation.


 

 


Certes, la jeunesse est éclatée, entre ses différences socioéconomiques, intellectuelles, spatiales et, culturelles. Or, il n’en existe, pas moins, une spécificité néogénérationnelle, un « esprit Y », particulier et, même, particulariste. Ce qui relie, les juniors, dépasse, ce qui les distingue, divise. Les jeunes Y, conscients, de la « révocabilité, de tout », ne s’engagent pas. Ils questionnent, s’informent. Ils privilégient, par ordre décroissant, le respect, la famille, l’honnêteté, la liberté, le travail et, l’égalité. Ils restent très proches, de leur famille, refuge, soutien et, repère, ce qui les rassure fort, en de temps, si instables. La droiture familiale s’impose, en amour, justice, bonté et, anti-Atrides.

 

Le Y a le plein sens, de l’amitié, du collectif, entre semblables, même, s’il est individualiste, égocentré, mais, non, solitaire. Les Y sont aussi, très inventifs. Indépendants, anti-hiérarchies et, autorité. Ils recherchent, se convainquent, de la facilité, de tout, dans la vie, à l’excès et, à leurs risques et, périls. Les Y sont pragmatiques, acceptent fort, leur société, en l’état, tout en refusant, les injustices, inégalités. Ils sont pluriculturels et, « internationalistes ».

 

Le jeune est consommateur, exigeant et averti, mais, aussi, excessif. Il s’agit, aussi, d’une génération, du tout partage, mise en commun, notamment, par le biais, du Web. D’un communautarisme, axé, sur les passions partagées, entre les fans, « geeks » et, autres mordus, notamment, sur Internet. Les juniors sont passionnés, par la technologie high tech, qui leur rend, le quotidien, plus attrayant, facile. Moins, par les sciences et, techniques, plus lointaines, qui ne leur servent pas, directement. Apparences, looks, image, opinion, d’autrui, sur soi, comptent beaucoup345.

 

Le jeune cherchera, toujours, à les préserver, avec très grand soin, pour être bien perçu et, populaire. Caractéristiques, d’une génération, de l’Internet, des profils, sur réseaux sociaux, des médias, de toutes sortes. Les jeunes apprécient, aussi, l’anonymat, notamment, sur Internet, symbole, pour eux, de liberté, d’expression, illimitée. Le Y est fort ambitieux, surtout, quand il est convaincu, d’être le meilleur. Il veut, coûte que coûte, parvenir, par lui-même, sera, d’autant plus, impitoyable, qu’il sait, devoir « tenir ». En un univers hostile, aux jeunes, fait, avant tout, par, pour, ses aînés.

 

Il sait, qu’il doit pouvoir, « s’imposer ou, disparaître ». Le junior aime, aussi, donner et, s’occuper, des autres. L’humanitaire et, le caritatif lui parlent, car il aime, ce qui fait sens. La jeunesse a grand soif, de vitesse, d’immédiateté, d’instantanéité, tant, sa vie, est en accéléré, notamment, via, le multimédia numérique. Tant, la vie moderne, l’exige, aussi, de plus en plus, de tous. Cette génération est, également, celle, de la révolte, du refus, des injustices, combat favori, des jeunes, car, ils y sont, très sensibles. Notamment, via, Internet, or, aussi, des manifestations, de rue, de masse. Symptôme inquiétant, d’une jeunesse, en « mauvais état » !

 

Comme, on le voit, en France, depuis, 1986, contre, le projet, de réforme universitaire, Devaquet, jugé, inique et, partout, ailleurs, dans le monde. Printemps arabe, Indignés, révolte étudiante, des jeunes, du Québec, combat, des jeunes, de Hong-Kong, en 2014, puis, 2019-2020, Nuit Debout… Ces luttes ont un grand impact, succès. Le jeune Y aura été désiré, attendu, choyé, par ses parents, en liberté, échanges, partages multilatéraux ouverts. Il s’agit, aussi, d’une génération, « tout études », pour laquelle, outre, ses parents, se former, au maximum et, au mieux, est capital. Pour s’en sortir et, se distinguer, le plus possible, d’autrui.

 

La famille ne cultive plus, l’éducation, l’autorité, mais, le refus, du conflit, les bons sentiments, relations, le libertarisme. Ce qui perturbe plus, des jeunes, en besoin, de repères, que cela, ne leur profite, véritablement. Souvent, le junior a des parents, divorcés, séparés, vit, en famille monoparentale ou, recomposée. Ce qui est gage, d’insécurité, d’instabilité affectives, non, sans effets, sur sa vie sentimentale, la quête, de l’amour, la fidélité. Acceptés, choyés, épanouis, de la façon, la plus inconditionnelle, par leur famille, les juniors ont du mal, à comprendre, qu’en société, il n’en va pas, de même. Que le monde est, avant tout, « fait par et, pour, les seuls adultes aînés »346.

 

Ils se pensaient, les rois, du monde, ils se voient, simples « numéros matricule ». En un univers, une école ou, une entreprise, en lesquels, ils ne sont, nullement, attendus ni, entendus. Amères désillusions, inadaptations, à la clé. Ainsi, que nette prolongation, de la jeunesse, jusqu’à, la trentaine. Tant, les juniors ne sont, en mesure, d’acquérir, les pleines armes, de l’adultisme accompli, que, de plus en plus, tardivement. Malaisément, incomplètement. Par volonté, des cadets, de profiter, de la vie juvénile et, par commodité, des adultes. Pas fâchés, de retarder, la venue, de rivaux, gêneurs, à qui, faire une place.

 

D’autant plus, que le monde est, de plus en plus, complexe, sophistiqué et, exige, au préalable, une « préparation », de plus en plus, longue et élevée. Les moins, de trente ans, sont, donc, en phase, de préparation, d’expérimentation. La trentaine marquant, un tout début, de stabilisation professionnelle, maturative, affective. Les jeunes sont, aussi, stressés, par les enjeux, difficultés, d’un monde, en crise et, mauvais état, transmis, par les aînés. Ce qui les fait, parfois, qualifier, de « Génération sacrifiée », de Baby-Losers, bébés perdants, quand, les Baby-Boomers, bébés, si dominants, « raflaient, la mise ».

 

Leur vie, durant. La concurrence, des pays émergents, se fait, de plus en plus, rude. Le junior a souvent, eu, une jeunesse, des plus « choyées », par des parents, grands-parents, adultes, de générations, très favorisées. Or, son avenir, d’adulte, sera bien moins, « verni ». Celui, de ses enfants, de même. Il le sait et, en est, parfaitement, convaincu. Les jeunes, de France, croient, en eux, mais, non, en leur société, pays. De plus en plus, veulent partir et, le font ! Les Y se défient, de tout, de tous et, ne prennent rien, ni, personne, pour « argent comptant ».

 

Ils n’ont nulle confiance, en les adultes tutélaires, tant, ils savent, leurs mensonges, manipulations et, l’état détestable, du monde, qu’ils prétendent, leur léguer. Ils ne font confiance, qu’à eux-mêmes et, à leurs congénères juvéniles. Car, le semblable rassure, par sa similitude, sa familiarité, interconnecté, en permanence, via, le numérique. En contexte, d’angoisse, du déclassement, de ne pas trouver, un emploi, à son goût ni, de son domaine, de compétences et / ou, de son niveau, de formation. D’où, la « surdiplômite aiguë », de plus en plus, de juniors. C’est entendu, les jeunes sont des « mutants, du tout numérique informatisé ». À la « pointe, du digital, dernier cri »347.

 

Les filles sont adeptes, des Sms, des réseaux sociaux. Les garçons, des jeux vidéo, surtout, en réseau. Côté information, c’est « tout, tout de suite ». Grâce, au Web et, au réseau social, Facebook, au moteur, de recherche, Google, à l’encyclopédie universelle, en ligne, Wikipédia. Aux échanges, de communication, Twitter… Communications, informations, tous azimuts, par multisupports numériques. Gare, alors, à l’invasion intrusive et, la saturation, sans fin. À force, d’excitations multisensorielles, permanentes ou, presque, certains juniors frisent le surmenage numérique, sont déboussolés, dans la vie réelle.

 

L’excès, menant, à l’enfermement, sur soi, à la solitude. La jeunesse est, aussi, de plus en plus, internationale, multipliant, les voyages, à l’étranger. Ainsi, que les séjours, d’études, les stages et, même, des cursus complets, hors, de France et, d’Europe. En France, même, les études s’internationalisent, les cours, d’écoles et, d’universités, sont souvent, en anglais. De plus en plus, de jeunes, vont, aussi, travailler, partout, dans le monde. Souvent, ils y restent, car les conditions, de vie, de travail, sont meilleures, les responsabilités confiées, plus importantes. Le junior, de France, vise, le grand large.

 

En des pays, où, l’on fait, plus confiance, aux jeunes. Le junior veut bien s’investir fort, en son emploi, son entreprise, mais, à la condition, d’y être, pleinement, gratifié, à la mesure, de ses efforts. Sans autoritarisme, en réciprocité et, en étant informé, associé. Étant, de plus en plus, qualifiés, les jeunes Y, sont plus exigeants, en matière, d’épanouissement, de satisfactions, au travail. La notion, elle-même, de travail, n’est plus valide, aux yeux, des juniors, qui mettent plutôt, l’accent, sur leur inventivité. Leur accomplissement personnel, tout, ce qui fait sens, de leur point de vue.

 

Ils savent, que l’entreprise, les utilise, alors, ils utilisent, ladite entreprise. Ils comptent, ne rester, que quelques années, au plus, à un poste, en une société, en changer, régulièrement, une fois, bien expérimentés, en un emploi, donné. La jeunesse pose problème, en entreprise, car, la notion, d’autorité, lui est étrangère. Elle manque, souvent, de motivation, d’entrepreneuriat, faute, de se sentir, impliquée, passionnée, créatrice, en position, d’initiative, de choix et, décision. Le jeune actif veut, être respecté, comme, reconnu. D’autant plus, qu’il est, souvent, plus et mieux, diplômé, formé, mondialisé, que ses aînés. Il est donc, plus exigeant348.

 

Il s’agit, de dialoguer, convaincre, d’expliquer, au junior actif, l’essentiel, de l’impliquer, ce qui le motivera, à s’investir, de façon, optimale. La variable humaine, affective, est capitale, pour cette nouvelle génération. Qui a besoin, d’être soutenue, rassurée, informée, en permanence. La dimension humaine, du travail, lui importe, beaucoup. La seule autorité, du chef, ne suffisant plus, chaque manager, se doit, de convaincre, le jeune actif, de ses compétences et, du bien fondé, des décisions, qu’il prend. Avec, des défis, à relever. De l’écoute, de la prise en compte et, de la reconnaissance.

 

Des encouragements et, congratulations. Des critiques expliquées, justifiées. De bonnes conditions, de travail, de rémunération. Des augmentations financières, pour de bons rendements… Inadaptée, au junior, l’école l’est, tout autant et, plus encore, que l’entreprise. Le cours magistral, unilatéral et, vertical, est dépassé. Les jeunes préférant, des échanges et, exercices interactifs, horizontaux, bilatéraux et, multipolaires. De même, l’école, des sanctions, notations, évaluations, sélections, éliminations, est rejetée. Celle, de demain, sera un tonique magistère, participatif, d’apprentissages actifs, pour tous, non, d’exclusion stigmatisante.

 

Aux seules fins, de dégager, une élite, des très Grandes écoles, comme, l’est, encore, l’école française. Cette dernière, favorise trop, l’anxiété, le mal-être, la stigmatisation, le manque, de confiance, en soi. L’institution scolaire, n’étant qu’évaluative, profs et, élèves sont ennemis, s’opposent, au lieu, de coopérer. Ce qui génère, aussi, les pires violences accrues, de part et, d’autre. Le système est bloqué, puisqu’il repose, sur la défiance, le non-respect, réciproques, entre enseignés et, enseignants. En une conception, non, de coopérations mutuelles, mais, de coercitions autoritaires.

 

Ce que, les jeunes, d’aujourd’hui, dont, ce n’est pas, la culture ni, la mentalité, n’admettent plus. Un système éducatif rigide, autoritaire, vertical, en une société souple, libertaire, horizontale, ne peut, finalement, qu’imploser. Les technologies numériques, d’information, de communication pédagogiques, sont moins utilisées, en France, qu’ailleurs, en Occident. Il s’agit, d’un bon moyen, de mieux « intéresser », les élèves, de la culture digitale 3.0. Le soutien scolaire, au sein, de l’école, n’est pas, non plus, assez répandu. Les élèves, en difficulté, sont bien trop, stigmatisés, rejetés, exclus, abandonnés, seuls, à leur triste sort349.

 

Une école, qui multiplie, encore, trop souvent, injustices, vexations, humiliations, à l’égard, des jeunes, qui le supportent, de moins en moins. Ce qui correspond, très bien, à une société, un pays, encore, très « féodaux, rigides, autoritaristes ». En lesquels, l’humain, jeune, d’autant plus, demeure, bien plus, stigmatisé, qu’encouragé, soutenu, reconnu, valorisé. Avant, de savoir, le junior veut, comprendre, être convaincu. Ce qui ne fait pas, partie, de notre culture scolaire française. Les juniors Y ont du mal, à faire des efforts et, persévérer.

 

Ils se découragent fort, ils abandonnent, renoncent, trop vite, à la moindre difficulté. Ils rejettent, les formations, trop théoriques. Il leur faut, du concret et, du pratique, qui leur « parle » ! Ils veulent comprendre, pourquoi et, pour quoi, ils travaillent. Ils sont encore, à un âge, où, motivation, envie, priment. Concernant, l’emploi, l’entreprise, les Y veulent, avant tout, s’y sentir bien, puis, que le poste corresponde, à leur formation, outre, que le salaire, soit « correct ». La vie personnelle passe, toujours, avant, l’activité professionnelle. Les jeunes veulent être, plus appréciés, autonomes, en leur entreprise. Ils y privilégient, toujours, les liens humains, la bonne entente et, l’affectif.

 

Ils répugnent, aux conflits. Le manager Y, pour autant, ne fait pas, de sentiment, peut être impitoyable. Or, les Y au travail, sont très « solidaires », entre eux, tout comme, en leur vie personnelle. Ils veulent, même, voir, une dimension, quasi altruiste, à l’emploi. Ce qui rend, par exemple, l’humanitaire, l’environnement, si « attractifs », à leurs yeux. De plus en plus, de juniors, veulent même, créer, leur propre entreprise, surtout, avant, vingt-cinq ans. Pour être indépendants, créatifs, innover. Nous évoquons, la nouvelle génération des Y, comme, étant, celle, des vingt-quarante ans. Soit, en 2020, nos jeunes, nés, entre 1980 et, 2000. Les zéro-vingt ans, sont la Génération Z ou, C, soit, tous natifs, de 2000, à 2020. Les ados Z / C, les « communicants connectés », étant appelés, à être, à l’avenir, encore plus, numérisés, que la nouvelle génération Y. Les futurs jeunes sont la génération Alpha.

 

Toutes ces typologies, sont très relatives, fluctuantes, indicatives et, non, absolues. En fonction, des spécialistes, des domaines ou, des points de vue et, aspects analysés. D’autres tranches d’âge, peuvent être alors, retenues. Pour notre part, nous nous sommes centré, sur les seuls, juniors, de treize – vingt-quatre ans, tout au fil, de notre double ouvrage, d’étude350. Génération nouvelle, par excellence. Celle, de l’adolescence, collégienne, lycéenne, mineure, de douze – dix-huit ans. Comme, de notre jeunesse, étudiante, active, majeure, de dix-huit -vingt-quatre. Soit, en 2020, les jeunes, nés, entre 1996 et 2008. En un temps nouveau et, postérieur, à l’ancien monde dichotomique Est / Ouest. Il s’agit, de sujets, devenus, adolescents, au vingt-et-unième siècle, qui n’ont connu, que l’ère informatique et, digitale. (Rollot, 2012)351-1.


 

 


Votre génération Z, quant à elle, a vingt ans et, moins, en 2020. Elle est née, entre 2000 et, aujourd’hui. Vous vous caractérisez, nettement, par l’usage, intensif et permanent, des réseaux sociaux Internet. Soit, une pratique numérique collective et, non plus, individuelle, comme, les Y, auparavant. Votre génération Z, comme « zapping », est celle, de la technologie, l’éphémère, l’inconstance et, la versatilité. Le moment présent, l’instantanéité, la révélation-exhibition, de soi. Vous avez pleine conscience, de la dureté, l’adversité, l’instabilité, l’incertitude, de votre époque, en particulier, à votre encontre. D’où, votre « rage de vivre, à tout prix et, pleinement.


 

 

Or, sans illusions aucunes, en déception, inquiétude et, résignation fataliste. Cette néogénération veut, s’exprimer, tout, vérifier et, que tout, soit expliqué, clarifié et, justifié. Cette jeunesse se veut, autant réaliste, qu’idéaliste. Elle est, « d’ici et, de partout », très entourée et, solitaire. Narcissique, autocentrée, tout comme, ouverte et généreuse. Avec, le sens, de la justice, du Bien, de la vérité. Elle veut, « faire évoluer les choses », à sa façon et, s’en croit capable. Tout en voulant, « décrypter le monde et, y trouver, du sens ». Ces jeunes ont le sens, du pratique, de l’utile, de leur intérêt personnel optimal. Ils plébiscitent, l’information tous azimuts, permanente, en temps réel. Ils prisent fort, le lien humain, la rencontre interactive, la congruence, des rapports interindividuels, personnels et collectifs.

 

En toute inventivité. Ils sont individualistes, avec, un vrai sens, du collectif, de la solidarité, entre individus. Cette « génération du zapping », passe, très vite, d’une chose et, d’un être, à d’autres. Sans attachements, remords ou, regrets. Elle ne s’inscrit pas, dans la durée et, la fidélité, mais, le fugace, provisoire, transitoire, révocable. Elle se donne, toujours, le « droit, de se tromper et, mal faire ». Elle ne se conforme, qu’à ses propres critères, lois et, codes et, rejette, ceux, qui sont exogènes ou, qui ne lui conviennent pas. Les Z craignent et, fuient l’ennui, comme la peste. S’ils sont incommodés, aussi peu, que ce soit, ils coupent net et, s’échappent, à toutes jambes, toute allure. Ils se passionnent et, se déprennent, de façon, tout aussi fulgurante. Sereins et, stressés, conformistes et, frondeurs, paisibles et, turbulents, ils « parent, au plus pressé et, vont, à l’essentiel ».

 

De façon intuitive, viscérale, impulsive. D’où, leur fascination, pour la représentation visuelle, fixe ou, animée et, leur peu, d’appétence, pour l’écrit. Leur mémoire est, donc, plus visuelle, auditive, kinesthésique, que verbale, scripturale ou, mentale. Les jeunes privilégient, tout, ce qui est simple, parlant, court et, rapide. Ils aiment, ce qui frappe, leur imaginaire et, imagination. Ils retiennent, alors, surtout, les images, métaphores, analogies, allégories, symboles et, autres paraboles. Ils privilégient, tout, ce qui fait sens, est authentique, vrai, sincère et, profond. Ils rejoignent, en cela, leurs devanciers, de la jeunesse romantique, de la première moitié, du dix-neuvième siècle. « Tout entiers et, sans demi-mesures », ils adhèrent, pleinement, à ce qu’ils aiment ou, ils ignorent, délibérément, ce qui les indispose. En impatience et, culte, de l’immédiat, du provisoire, du furtif et, du révocable.

 

La mentalité juvénile est un syncrétisme, issu, de l’enfance. Se persuadant, de façon trompeuse, que parce que, l’on croit, à quelque chose, elle existe, forcément, est réelle. Que si l’on veut, une chose, on doit et, va l’obtenir, indubitablement, par droit irréfragable. Telle est, la tragique illusion, de cette néogénération, sa faille, sa vulnérabilité, les plus dommageables. En optimisme excessif, irréaliste et, terriblement, fallacieux. Cette juvénilité numérisée, du tout réseautage social Internet, se voue, à la « transparence ». Mirage, par excellence, de cette tranche d’âge préadulte.

 

Cela, consiste, à croire, de façon erronée, que « tout, puisse être dévoilé, à tous, partout et, en permanence ». En une sorte, d’exhibitionnisme infantile, de très mauvais aloi, ouvrant, la voie, aux pires dérives, contre soi et, autrui. Détruisant, toute notion, d’intimité, au profit, délétère et ravageur, de la seule extimité, universelle et continue, sans limites. Les jeunes Z sont, donc, avant tout, une génération Internet, « connectée / réseautée ». Ils veulent aller, « au plus vite, au plus pressé et, à l’essentiel », selon, leurs propres critères. Pour échanger, rencontrer, proposer, contester, s’exprimer, s’affirmer…

 

Ils veulent « exister », se montrer, être distingués, de la masse et, des autres, être aimés, recherchés, comme courtisés, pour ce qu’ils sont. Ès qualité, pour eux-mêmes. Notoriété et, reconnaissance numériques, sont leur désir, le plus cher. En un narcissisme égocentré, voire, égotiste, des plus néfastes. Ils « se brûlent les ailes », à force, de dévoilement forcené, sous couvert, de pseudo transparence, des plus chimériques, toxiques. La génération Z est celle, de la rencontre impromptue. Les réseaux sociaux servant, à lancer, toutes sortes, d’initiatives, de manifestations, de tous ordres.

 

En une sorte, de communautarisme juvénile. Mobilisation, entraide, solidarité, entre jeunes, sont ses caractéristiques. Les juniors ne s’en tiennent pas, aux contacts numériques virtuels, mais, se servent, des réseaux sociaux, pour se retrouver, entre eux, physiquement. Entre amis ou, avec, des pairs inconnus. Un Z « reconnu » est, tout d’abord, de nos jours, un jeune, qui a beaucoup, d’ « amis, de contacts », sur le Web. Quant au monde, du travail, il s’en défie, car, il privilégie, le loisir, la vie privée, à l’emploi, l’équilibre personnel, à la carrière. Le métier est toléré, s’il préserve, les autres champs, de l’existence. Temps disponible, à soi, libertés et, passions individuelles, priment.

 

Pour cette génération, la réussite relève, du bonheur, non, du parcours socioprofessionnel. Elle revendique, le droit, de pouvoir, à sa guise, travailler, chez elle, comme, traiter, ses affaires privées, au travail. Elle ambitionne, la création, de sa propre activité ou, l’emploi, en entreprise, « à taille humaine », rejetant fort, les grandes sociétés. Symboles, pour elle, d’aliénation, de verticalité, rigidité, contraintes, d’assujettissement. Elle préfère, la liberté, des petites structures, aux avantages matériels, des mastodontes entrepreneuriaux. Transparence, vérité, loyauté, sont ses « priorités », au travail.

 

Le microentrepreneuriat la tente fort, par sa souplesse et, sa liberté, d’entreprendre, son évolutivité, sa facilité, d’usage, son adaptabilité. Cela, est possible, dès l’âge, de seize ans. Les jeunes Z veulent, de la justice, au travail, de la considération, être pris en compte, associés, participer, de l’égalité, de traitement. Ils veulent, pouvoir agir, influer, sur la « bonne marche », des choses, en créativité, inventivité, libre et, pleine initiative. Sens et, valeurs, l’emportent, chez eux, sur les purs avantages, financiers et matériels. Leurs droits et, intérêts sont, à leurs yeux, primordiaux, tout comme, leur autonomie.

 

Ces jeunes rejettent les injustices, veulent, s’exprimer, sans entraves. Leur attachement, à la proximité, l’émotionnel, l’affectivité, leur fait préférer, les petites unités, de travail. Pme, Tpe, ont leur adhésion, non, les grands groupes. Les start-up constituent, leur idéal, d’emploi. Car, l’horizontalité, l’informalité, sont des aspirations professionnelles juvéniles, par excellence. Comparaisons, qualité, évaluations permanentes, sont l’exigence, des Z. Ils sont très intuitifs, aiment, les trouvailles intéressantes, faites, par inventivité, hasard et, inadvertance.

 

Rapidité, minimalisme, des savoirs, expérimentations, sont leur lot quotidien. L’humour est l’une, des autres clefs majeures, de cette jeunesse. Il ne se suffit pas, à lui-même, mais, est utilisé, tel moyen, de changement et, d’aboutissement, à ses fins. De façon pacifique, mais, active. Le tout, sur le mode pressé et, informel, déstructuré et, impromptu, démultiplié et, ouvert. Le travail, quel, qu’il soit, se doit, pour ces juniors, d’être, aussi plaisant et, détendu, que le loisir. Le labeur n’est plus considéré, par eux, comme, une valeur, ès qualité, mais, tel, un mode, d’épanouissement personnel. Il n’est plus, un impératif, même, de survie, mais, un pur plaisir.

 

Les Z veulent bien travailler, pendant, leur temps libre, car, ils veulent, aussi, tout autant, pouvoir avoir, quartier libre, au travail. L’essentiel, pour eux, est de réaliser leur tâche et, le but imparti, non, un temps donné, de présence, prédéfini. Le signifiant est, toujours, hédonique ou, n’est pas, à leurs yeux. Envie, désir, plaisir, priment, car, le contentement est capital et, l’insatisfaction, la frustration ou, déception, le mal absolu. Sur le mode rapide et, immédiat, de façon intuitive, impulsive, pulsionnelle. Alors, vie physique et, existence numérique, se fondent et, ne font plus, qu’une, sans distinction ni, séparation.

 

Emploi, travail, métier et, profession, disparaissent, au profit, de la notion, de tâche ou, de mission, comme, d’objectif ou, de projet. Le tout, à échéance courte. La personnalité individuelle l’emporte, sur le parcours antérieur. Pour le jeune, le travail enrichissant implique, un bon climat, relationnel et humain. Un sens existentiel. Un apport bénéfique, de ses capacités, pour soi et, autrui. Une valeur ajoutée, pour soi, en matière, de savoir-faire, d’expérience. Un travail intéressant, car, à multiples facettes, non, monotone, répétitif, ennuyeux. Le junior Z a, pour centre névralgique, point d’équilibre, sa propre et, seule personne. Non, des groupes ou, des structures humains collectifs.

 

Il veut, de la nouveauté, du mouvement et, se laisser surprendre, séduire, enchanter. Chez lui, la notion, de solidarité, n’est pas vaine. Puisque, le sens, de l’altérité juvénile, quant à, ses « congénères néogénérationnels », est, pour lui, « sacré ». Ainsi, se forgent, de petites communautés, de Z, cultivant, un entre-soi, très resserré, autour, de points, de convergences, jugés, primordiaux. Faute, d’identité, de repères, en crise, la jeunesse a, plus, que jamais, besoin, de s’unir, communier, autour, de valeurs communes. En forts engagements, adhésions, d’union et, de rassemblement.

 

Cela, l’aide, à « compenser », la vulnérabilité, la paupérisation et, l’incertitude, de sa classe d’âge. Liberté, autonomie, initiative, passion, reconnaissance, de soi, tribu élective, sont, les aspirations premières, de ces jeunes. Ils veulent, être acteurs, partenaires associés et, non, simples consommateurs. Ils vivent, en l’instant présent. Ils sont impliqués, engagés, car, concernés. Ils sont interactifs, communautaristes, de façon horizontale. Ils sont entreprenants et, dignes, de confiance, car, créatifs et, indépendants. Ils se mettent en scène, s’exposent, en permanence, or, ils savent, se mettre, en retrait, quand, il le faut.

 

Les Z se veulent « inclassables, hors catégories », sont « adeptes, de tout et, de rien », de façon syncrétique. Tout en bâtissant, très soigneusement, leurs propres particularismes. Ils revendiquent, le droit, à expérimenter, se tromper, le droit, de « se rattraper, en une deuxième chance ». Ils comparent, notent, évaluent, jugent, tout et, tous, avec, un soin féroce, extrême et, exigeant. Ils ne s’en laissent pas conter ni, ne se laissent duper. Le consumérisme n’est pas considéré, comme, un mal, en soi, s’il est éthique, équitable. La qualité l’emporte, sur la quantité. Le mieux, sur le plus.

 

Le but, est la qualité de vie, l’épanouissement, la réalisation, de soi et, non plus, la « boulimie consumériste », qui n’est plus, de saison. « Peu et, mieux », pourrait être, le slogan, d’une génération, fort désireuse, de « s’alléger, en tout et, pour tout ». Quand, les jeunes, du passé, s’encombraient, de l’inutile. Le mot d’ordre, des Z, est, d’ « aller, à l’essentiel ». La vague et, vogue, du « bio » alimentaire, les gagne, aussi. Tout comme, une moindre consommation, de produits, d’origine animale. Les modes consuméristes juvéniles se font, de plus en plus, exigeants et, sélectifs. Ces juniors sont « idéalistes et, engagés ». Certaines causes, leur tiennent, particulièrement, à cœur.

 

Comme, la défense, des animaux, des femmes ou, des enfants. Ils rejettent, les injustices, inégalités, discriminations, exclusions, les atteintes, liées, aux seules différences, en une sorte, de « tolérance, d’ouverture universelles ». Les questions sociales et, environnementales, les préoccupent. Ils manifestent, pour les migrants ou, la planète. En solidarité, sans faille. Cette jeunesse est sensible, à la spiritualité, à l’humanisme. En une certaine idée, d’eudémonisme, d’ataraxie et, d’équanimité. Elle a compris, mieux, que ses devancières, que le bonheur, est, d’aimer, ce que l’on a, car, l’on ne peut avoir, tout, ce que l’on aimerait, acquérir.

 

Elle pressent, que l’être l’emporte, sur l’avoir, le faire ou, le paraître, que l’amour, des humains, vaut, plus et mieux, que la possession, des choses. En l’optique, d’un « monde meilleur ». Les attentes existentielles sont vaines, les objectifs, desseins, projets, espérances, sont des idéaux, plus justes et, épanouissants, pour s’accomplir. Telle est, l’intuition, ontologique et axiologique, de cette « génération morale ». En cela, plus, authentiquement, « révolutionnaire », au plein sens étymologique, que toutes celles, des dernières décennies.

 

Les Z se veulent, tout autant, « rêveurs, que réalistes ». Ils sont, avant tout, nomades et, mobiles, sans attaches. Le voyage, la découverte, les pérégrinations, sont leur caractéristique. Ils ne se contentent pas, de « partir, bouger, visiter », mais, ils prisent, la rencontre, avec, les populations locales et, s’intéressent, à elles. Ils aiment, à échanger et, expérimenter, avec, des peuples différents, du leur. Génération « zapping », ces jeunes ne s’attachent, « à rien ni, personne ». Ne vivant, qu’en l’instant présent, ils sont plus inconstants, que fidèles, passent, d’engouements, en délaissements. Selon, leur gré, les modes, occasions, circonstances.

 

Tout aussi, rapidement, sans états d’âme, regrets ou, remords. Tout, leur est fuyant, provisoire et, révocable. Ils sont, de fait, « cohorte, de l’image et, du son, non, de l’écrit ». Ce dernier, seul, reste, quand, l’audiovisuel est fait, pour passer. Pour le jeune, tout, est matière et, prétexte, à expérimentations, expériences, par soi-même. Contre, tout principe routinier et, communément, admis. De façon concrète et, pragmatique, sans, tenir compte, d’opinions extérieures, de tiers. Avec, le droit, afférent et subséquent, à l’erreur. Tout, est prétexte, à vécu ludique, amusant, novateur, surprenant, varié, de qualité, enrichissant. « Chaque jour, doit être une fête » !

 

La génération Z recherche, des vécus et, des rencontres enrichissants. Elle prise fort, les adultes, qui lui apportent, la gratifient, d’un point de vue humain, intellectuel, culturel, moral, en matière, de savoir-faire donné… Elle apprécie, tout et, son inverse, le mélange, des genres, la complémentarité, des opposés, s’amuse, s’émerveille, « de tout et, rien ». En un syncrétisme junior, bigarré, cosmopolite et, multigenres. Elle veut, « faire muter, l’Univers », à sa façon, positive, inédite, confiante, inventive, audacieuse, iconoclaste, ouverte, sans a priori. Avec, son « regard neuf ». Le tout, avec humour débridé, ironie mordante et, irrévérence assumée.

 

Elle fait, crânement, face, à l’adversité, du temps, qui la frappe, tout spécifiquement, par la dérision. À l’égard, de tout, tous et, d’elle-même. En « force de frappe » morale, résiliente, à toute épreuve et, d’une redoutable efficacité. Ces jeunes sont, la tranche d’âge, du « rire aux éclats, permanent ». En dépit, d’un contexte, qui leur est, particulièrement, défavorable, ce qui est, des plus admirables. Ils sont, ceux, qui ambitionnent, le plus, de créer, leur propre activité professionnelle. Alliant, ainsi, leur créativité, leur volonté, de liberté et, d’indépendance, leur préoccupation, de nouveauté, de changement et, d’excellence. Outre, leur savoir-faire propre.

 

Les Z ont compris, que l’on apprend plus, de ses déboires, erreurs, échecs, insuffisances, que de ses succès, qualités et, atouts. Ils savent fort, en tirer, tous les enseignements, pour s’améliorer, se corriger, réussir. Telle est, leur force. Ils ont conscience, que le marasme, d’hier, est la progression, d’aujourd’hui, le triomphe, de demain ! D’où, leur sens, de la relativisation, la distanciation, la décentration, de soi, de tout et, tous. En cette configuration optimiste, rien, n’est dramatique ni, irréversible, car, tout, est « rattrapable et, simple péripétie provisoire ».

 

L’homme étant, faillible et imparfait, il ne peut, qu’apprendre et, se bonifier. Cette génération juvénile « croit plus, en l’humain », que ses aînés, alors, qu’elle a moins, que ses prédécesseurs, de raisons objectives, d’être confiante. En cela, réside, l’humanisme, des jeunes actuels. Ils revendiquent, aussi, le droit, à se mettre en scène, être reconnus, « mis en avant » et, pleine lumière. Le droit, à être « populaires », recherchés, appréciés, valorisés, gratifiés, par autrui. Internet, les réseaux sociaux, les blogs, sont les grands vecteurs, de cette « surmédiatisation juvénile » numérique, audiovisuelle. Via, Twitch, YouTube, Google, Facebook, Snapchat ou, encore, Instagram

 

Cela, est synonyme, pour les jeunes Z, d’un « monde, de tous les possibles ». Sans limites, autres, que celles, de leurs talents, imagination, aptitudes. Sur le mode, en l’ère, de l’infini, l’absolu, l’éternel, l’intemporel, l’universel, l’indicible. En quête avide, de « buzz permanent ». L’idéal, de cette génération, semble, être devenu, « l’événement continu », avec, soi-même, comme, sujet principal ou, unique. Se suffisant, en soi, en représentation, unique ou, durable, de soi-même, très narcissique et, autocentrée. Un coup d’éclat numérique sera tabou, inédit et, choquant, drôle, exceptionnel et, intime.

 

Il s’agit, d’oser, d’être le premier, de frapper les esprits, d’amuser, d’impressionner, de se révéler, au plus profond. Telles sont, les conditions, de la notoriété éclair, des « juniors digitalisés ». Avec, toutes les pires dérives dommageables, possibles. Certains, étant « prêts, à tout », pour attirer l’attention, sur Internet, la fin justifiant, alors, les plus exécrables moyens. Tout, est bon, pour sortir, coûte que coûte, de l’anonymat et, de « la masse, du commun, des mortels ». Même, le moins acceptable. Ce qui marque, les nettes limites, du genre. Pour ces juniors, exister, consiste, à être « connu et, reconnu », publiquement, sur Internet, d’abord, les médias traditionnels, éventuellement, ensuite.

 

La qualité, de l’individu, ne repose plus, sur ce qu’il est ou, a fait, mais, sur le fait, qu’il est visible et, recherché, apprécié, sur le Net. Ainsi, l’obsession, de l’image, du paraître, efface, l’être, l’avoir ou, le faire. Quand, paradoxalement, la mode vestimentaire, « en vogue », chez le jeune Z, n’est pas stylée, mais, passe-partout, informelle, sans apprêts. Car, il se suffit, à lui-même, ès qualité, comme, junior et, humain unique, « à nul autre pareil », par et, en, lui-même. Le but est, d’être évalué, pour soi, non, au travers, de sa vêture. L’archétype prisé, de ces juniors, est le YouTubeur.

 

Congénère néogénérationnel, capable, de briller et, d’être vu et, suivi, par ses adeptes, captivés et fidèles, par ses mises en scène filmées. Diffusées, en vidéo numérique, sur le Web. Nouvelle idole et, gourou certifié, de ses admirateurs juvéniles, qui visionnent, ses œuvres, des millions, de fois. Ces jeunes peuvent s’identifier, à des pairs, du même âge, comme eux, qui leur « ressemblent ». Qui sont, des « kids ordinaires, venant, comme eux, de rien, se faisant et, parvenant, au top, par, eux-mêmes ». Pleins, d’humour et, généreux, comme eux et, ceux, de leur cohorte d’âge, en totale autodérision et, légèreté.

 

Le ludique hédoniste l’emporte, sur le strict sérieux. La volonté est, de détonner et, plaire, parmi, ses amis, par un « atout personnel unique ». Qui sert, de « faire-valoir, de vecteur, de reconnaissance, d’admiration, voire, d’acte, de bravoure ». Ainsi, le Z  est valeureux, se sent valorisé, par un signe, de reconnaissance, unique, qui le caractérise et, lui seul, à titre exclusif. Pour lui, la notoriété passe, par le burlesque, le plus audacieux, assumé, comme tel. Il est, à l’interface, de l’individuel et, du collectif, du réel et, du virtuel, du pragmatisme et, de l’utopie. En véritable, « génération caméléon insaisissable », mouvante, sans arrêt, fluctuante.

 

Laquelle, réussit, l’éclectisme, de concilier, sans cesse, « tout et, son contraire ». Les opposés, les plus contradictoires, absolus, inconciliables et, improbables. Pour elle, « l’eau peut être sèche, le froid, chaud, l’impossible, possible et, inversement. Le jeune contemporain se veut, tout à la fois, « spécialiste et, généraliste, professionnel et, amateur, théoricien et, praticien ». Le Web interactif, 2.0, lui permet, d’être « prescripteur, influent, quasi-faiseur de rois et, thaumaturge ». Il peut, ainsi, « déposer, sur la Toile, chaque jour, tant et, comme, il le veut, son précieux et, exclusif, grain de sel ». Quasi, « à l’égal », des plus célèbres et, puissants, de ce monde.

 

L’objectif, à la portée, de tous, est, désormais, de « faire, d’apprendre, de savoir, connaître. Découvrir, comprendre, d’inventer, de créer, d’innover, par soi-même. Avec, brio et, succès ! En auto réalisation et, accomplissement, de soi, permanents. Chacun, peut, ainsi, faire, de ses atouts et, talents, le meilleur vecteur, d’enrichissement utile, pour soi et, autrui. En prospérité et, épanouissement personnels, optimums. En une approche plurielle : holistique, transversale et, pluridisciplinaire. Le cloisonnement monogenre, parcellaire, trop spécialisé, est rejeté, par la génération Z.

 

Ces jeunes « adulent », le travail d’équipe, en petites unités et, une approche globale, de leurs tâches. Adeptes, de leur smartphone multi emploi, ils souhaitent, donc, tout autant, que leur propre personne, puisse, « tout faire, en super humain démultiplié ». Voilà, pourquoi, créer, sa propre petite entreprise, à soi, notamment, sur Internet, est leur idéal. Le travail, de demain, sera, donc, collectif, confiant. En expérimentations continues. Interactivité, avec, le public, usager et client, concerné. Mutation constante, assumée. La simplicité, l’esprit collectif, l’autonomie organisationnelle, seront les conditions, de l’excellence, au travail.

 

En une conception « multipolaire, multigenrée et, multihorizontale ». Le junior accepte, la performance, qu’il comprend et, qui a, du sens, pour lui. Cette « génération résiliente », qui fait face, au pire et, parvient, à s’en sortir, quoi, qu’il advienne, est celle, de l’ « habileté », la plus insolente et, efficace. Vivant, en réseaux numériques, elle est paradoxale, « navigant, sans cesse, entre cimes et, abysses, gouffres et, sommets ». Elle parvient, à donner, pleins sens, pertinence, à des réalités, hétérogènes et opposées. Il ne s’agit plus, de s’opposer, mais, de s’adapter, en souplesse, pragmatisme et, évolutivité constante.

 

Seul mode, de « survie, par temps, de gros grain et, coup de tabac ». Ces jeunes ont compris, que lâcher prise, est bien plus, productif, que s’arc-bouter, à toute force et, en vain. « Laisser passer, l’orage, est bien plus salvateur, que faire face, de front, à une bourrasque, qui emportera, les plus solides ». Ils procèdent, alors, de façon autonome, collective et, en réseau. L’ère, des grands systèmes, est révolue. Celle, des petites structures, arrive. Les Z réinventent, donc, au vingt-et-unième siècle, le phalanstère, du dix-neuvième, unité de vie, individuelle et communautaire.

 

À l’image, de leurs réseaux sociaux favoris. Qui leur permettent, une « force de frappe » numérique, instantanée, interactive et, mondiale, participative et, collaborative. Unissant, tous les jeunes Z, de la planète, au-delà, de leurs différences, mettant en exergue, leurs similitudes. Non, ce qui les divise, mais, ce qui les unit. En confraternité solidaire, ouverte, tolérante et, pacifique. De façon productive, constructive, fructueuse, car, hautement, favorable, pour tous et, chacun, quel, qu’il soit, comme, il est. En « arborescence intuitive » relationnelle, des plus riches. En r/apports mutuels, entre égaux, tout à la fois, « émetteurs et, récepteurs, racines, tronc, branches, tiges et, feuilles ».

 

Ces juniors n’attendent rien, des autres générations. Ils ne leur sont ni, hostiles ni, favorables, mais, travaillent, par eux-mêmes, à leur propre destin. Ils n’ont, aucun point commun, avec, les cohortes antérieures. Celle, des Baby-Boomers, (nés, entre 1940 et, 1960), des X, (nés, entre 1960 et, 1980), des Y, (nés, entre 1980 et, 2000). Eux, les Z, purs « enfants, du siècle », première génération, du vingt-et-unième. Leurs prédécesseurs précités étant, tous, natifs, du vingtième siècle. Ces Z rejoignent, plutôt, leurs homologues romantiques, de la première moitié, du dix-neuvième siècle, tout à la fois, idéalistes et, pragmatiques.

 

Les jeunes « Z résilients » privilégient, estime, confiance, affirmation, de soi, l’optimisme, en sens et, objectifs, de vie. Adaptabilité, souplesse, enthousiasme, dans les mutations, les liens positifs, enrichissants, « porteurs », pour eux. Spiritualité, valeurs, vision, du monde, appréciation, de l’existant, plutôt, que regret, de l’inaccessible. Altruisme, don généreux, de soi, bénévolat, sens, de la gratuité, plutôt, qu’auto apitoiement, acceptation, humble et réaliste, de ne pas pouvoir, tout, modifier. Acceptation, de la solitude, pour « être bien, avec, soi-même, alors, mieux, avec, les autres ».

 

Créativité, inventivité, ingéniosité optimales, pour se réaliser. Humour, relativisation, distanciation, décentration, de soi, pour « mieux, positivement, apprécier, la vie ». Telle est, telle, se veut, cette jeunesse, de notre temps, la plus récente, venue, au monde, en ses « ombres et, lumières ». Plus prometteuse et, « futée », qu’inquiétante et, « fumiste ». Laquelle, fera que, peut-être, « le monde, de demain, sera meilleur, que celui, d’aujourd’hui ». Éternelle espérance, des siècles et, millénaires antérieurs, sans cesse, trahie. Or, toujours, renouvelée, en promesse, plus, que jamais, attendue, réalisable, comme, d’actualité ! Telle est, la foi, en la « substantifique moelle », de la toute nouvelle génération, actuelle. (Lewi, 2018)351-2.


 

 


« Ô jeunes gens ! Élus ! Fleurs, du monde vivant, Maîtres, du mois d’avril et, du soleil levant, N’écoutez pas, ces gens, qui disent : Soyez sages ! La sagesse est de fuir, tous ces mornes visages. Soyez jeunes, gais, vifs, aimez ! Défiez-vous, De tous ces conseillers, douceâtres et sinistres. Vous avez l’air joyeux, ce qui déplaît, aux cuistres. Des cheveux, en forêt, noirs, profonds, abondants, Le teint frais, le pied sûr, l’œil clair, toutes vos dents. Eux, ridés, épuisés, flétris, édentés, chauves, Hideux. L’envie, en deuil, clignote, en leurs yeux fauves. Oh ! Comme, je les hais, ces solennels grigous. Ils composent, avec leur fiel et, leurs dégoûts, Une sagesse pleine et, d’ennui et, de jeûnes, Et, faite, pour les vieux, osent, l’offrir, aux jeunes » !

(V. Hugo, poète, écrivain, dramaturge, France, 1802-1885, Océan, Œuvres posthumes, recueil, de poèmes, France, 1897-1903, 1942).

 

Ainsi, s’exprime, notre grand littérateur national. S’adressant, directement, à la jeunesse. Lui enjoignant, ardemment, d’être, « elle-même », de ne pas se laisse circonvenir, en son aurore, par des aînés, à leur couchant. La grande maturité, n’étant pas, en soi, gage, de sagesse ni, la juvénilité, porteuse, par pure essence, d’insuffisances ! Alors, la génération nouvelle, est-elle espérance, ensemençant l’avenir…


 

En parfaits, « apprentis sorciers », les adultes contemporains ont, littéralement, façonné, une nouvelle cohorte « zombie, de morts-vivants ». Une génération juvénile, de « couch potatoes, pommes de terre, de divan ». Avachie, en existence végétative, passive, hébétée, des heures, par jour, devant, ses écrans vidéo, de toutes sortes, petits, moyens, grands ! Se gavant, en outre, comme, de juste et, bien entendu, de très nocives, chips potatoes, pommes de terre chips.

 

Une nouvelle génération, « lobotomisée et, légume ». Certes, en un univers, qui date, de quatorze milliards, d’années, la civilisation humaine ne remonte, qu’à un million, d’ans. Pour autant, gare, aux « régressions fœtales » ! Or, l’exemple, bon, comme, mauvais, vient toujours, d’en haut, de l’adulte, au junior. « A bove majore, discit arare, minor. C’est bien, du vieux bœuf, que le jeune bœuf, apprend, à labourer ». Quand, l’exemplarité, des aînés, fait défaut, le pire, est à craindre.

 

Il s’agit, pour tout jeune, de sortir, de la trilogie infernale : immaturité, crédulité / défaut, de confiance, d’assertivité / passivité, faiblesse. Pour intégrer, le « trio », bien plus favorable : maturité, force mentale / estime, de soi, assurance / proactivité, habileté. Cela, est d’autant, plus difficile, que la place sociétale, des juniors, est incertaine. Seuls, un cinquième, des jeunes français, de quinze – vingt-quatre ans, sont actifs. 80 pour cent, sont en formation ou, sans activité ou, sans emploi ni, études.

 

Le système universitaire français, est en déroute et, notamment, d’un point de vue mondial. La France n’a plus, de « vraies universités », depuis, déjà, la fin, du Moyen Âge (XIVe s.) : d’excellence, puissantes, riches et, indépendantes. Il y a échec, de l’Alma Mater hexagonale, notamment, en premier cycle, faute, d’un vrai système de vie, intégratif, étudiant, en campus. L’étudiant français est seul, livré, à lui-même. Ce qui n’est pas, le cas, en Occident septentrional352. Il souffre, d’un contexte national, fermé, défiant et, des plus hostiles.

 

« La société de défiance est une société frileuse, une société où, la vie commune est un jeu, à somme nulle. […]. Société propice, à la lutte, des classes, au mal-vivre national et, international, à l’enfermement, à l’agressivité, de la surveillance mutuelle. La société, de confiance, au contraire, est une société, en expansion, gagnant-gagnant. […]. Une société, de solidarité, de projet commun, d’ouverture, d’échange ».

(A. Peyrefitte, homme politique, France, 1925-1999, La Société de confiance, essai historique, France, 1995, 2017).

 

Telle est, la clé, de l’authentique bonheur juvénile : confiance, foi, conviction, non pas, suspicion, scepticisme et, incrédulité !


 

 


[ L’ANDROJEUNOCONSEIL®, « RANIMER VOTRE ÉNERGIE ]

DOPER VOS APTITUDES », VOUS APAISER


 

 

Votre AndroJeunologie® vous aide, garçon  junior, à gagner, densifier, votre temps, pour l’excellence. Améliorer, vos capacités, compétences, performances. Profiter, des lois, de vos harmonie, prospérité, joie de vivre. Tels sont, les grands fondamentaux jeunologiques, de votre efficacité didactique.


 

 


Dans l’analyse, Pisa, 2013, pour l’évaluation, des élèves, de quinze ans, en mathématiques, sciences et, langues, la France est vingt-cinquième, sur trente-quatre. Au sein, des pays, de l’Ocde, l’Organisation, de Coopération et, de Développement Économique (1961). Ce qui place, le pays, très, en dessous, de la moyenne. Or, « Qui futuri, sunt moliti. L’avenir appartient, à ceux, qui luttent » ! La tendance peut, doit, être inversée. Il n’y a jamais, nulle fatalité, du pire, mais, toujours, la latitude, du meilleur. Ainsi, que l’ont, aussi bien, illustré, les footballeurs, de l’équipe, de France, fin 2013.

 

Au match éliminatoire, aller, pour la qualification, à la Coupe, du Monde, 2014, au Brésil, la France perd, zéro à deux, à Kiev, contre, l’Ukraine. Si elle veut, être qualifiée, il lui faut gagner, le match, retour, au Stade de France, avec, au moins, trois buts, d’écart. Pari fou, selon, beaucoup, d’esprits avertis. C’est pourtant, exactement, l’exploit réussi, avec une victoire, trois à zéro. Arrachant, ainsi, contre, toute attente, la participation, au Mondial 2014, suivant ! Celui, de 2018, sera même, remporté, par… les mêmes Bleus hexagonaux ! Effort, ténacité, résolution, paient, toujours ! La volonté farouche, la persuasion, de pouvoir, viennent, à bout, de tout. « Qui veut, peut mieux » !

 

« Nous avons omis, les choses, qu’il fallait, faire et, avons fait, celles, qu’il ne fallait pas, faire. Il n’y a rien, de sain, en nous » !

(The Book of Common Prayer, Le Livre de la Prière commune, Prières du Soir, de l’Église d’Angleterre, Royaume d’Angleterre, 1549)353-1.

 

S’il le veut, tout jeune, peut inverser, cette fort « mauvaise tendance » et, se conformer, positivement, à sa conscience. Il n’y a point, d’âge, pour s’accomplir ! En 2014, une junior lycéenne pakistanaise, de dix-sept ans, M. Yousafzai, militante, des droits des filles, à l’éducation et, des femmes, est Prix Nobel de la Paix. La plus jeune, à ce jour ! Elle avait subi, une tentative, d’assassinat, des Talibans, de son pays, pour son noble combat. L. de Bourbon devient, à quatorze ans, en 1989, chef, de la branche aînée, des Bourbons. Héritier, de la Couronne de France, pour les royalistes légitimistes. J.-C. Napoléon est, désormais, à dix ans, en 1997, à la tête, de la Maison impériale de France, donc, héritier potentiel, du trône, de ses aïeux.


 

 


– Gagner, Densifier Votre Temps –

Pour Votre « Excellence », à l’AndroJeunesse


 

 

Excellence, est un terme féminin, de 1160, du latin, excellentia, de excellere, exceller. « Degré éminent, de perfection, qu’une personne, une chose, a, en son genre ».

(Dictionnaire, de la langue française, Robert, France, 2007)353-2.


 

 


Le progrès, l’amendement, le dépassement, de soi, sont les desseins, de vie, de tout humain « debout ». Surtout, des juniors, par essence, en « préparation, d’avenir ». L’AndroJeunoConseil® tend donc, à mener, le jeune masculin, à développer, en lui, la vertu, d’ascèse. Sans laquelle, nulle existence, ne donne, véritablement, sens fondamental, à ce qu’elle est. Le triple objectif androJeunologique, est d’aider, le junior, à régler, difficultés et problèmes. Améliorer, ses capacités existantes. Être équilibré, épanoui et, confiant.

 

En cet idéal, trois paramètres sont visés. L’originalité cognitive, la positivité, de pensée, la force mentale. Le contrôle, des affects, la maîtrise émotionnelle, l’optimisation, des sentiments. L’indépendance comportementale, la liberté, d’attitudes, le volontarisme, d’action. Un jeune, autonome, responsable, acteur, de son destin, est capable, de s’ « attaquer », avec courage, à ses blocages, pour les régler, au mieux, avec résolution et, persévérance.

 

Il sait, que ses mécomptes, sont faits, pour être annihilés, non, pour le vaincre ! Être en mesure, d’affirmer, un raisonnement cohérent, propre, à soi-même, contribue, à dynamiser, le capital, inné et acquis, de chaque junior. Le dépassement, de ses états d’âme, mène, à une meilleure sérénité, ce qui est appelé, en langage savant, eudémonisme. Tout jeune se doit, d’optimiser, au mieux, son temps, pour mieux vivre, s’épanouir, réussir, sans, pour autant, devenir esclave, de l’heure. Il s’agit, ni, de courir, sans cesse, en perpétuelle, vaine, course, contre la montre, « perdue, d’avance ».

 

Ni, de se comporter, comme si, le temps n’existait pas ou, était toujours, illimité, quoi, qu’il arrive. Or, de simplement, mieux structurer et, « gérer son temps », comme, matière rare, précieuse, passant vite, même, à l’échelle, d’une vie. Tout en profitant, pleinement, de son existence, à tous points de vue. Sans, stress excessif ni, laisser-aller dommageable. Deux choix, de vie, s’offrent, aux juniors : la rigueur temporelle ou, la plasticité chronologique. Les deux options n’ont jamais, trait, aux mêmes implications ni, occurrences354.

 

La rigueur temporelle juvénile consiste, à être attentif, à l’épuisement, du temps. En vertu, de la célèbre formulation, de Virgile : « Tempus, irreparabile, fugit ! Le temps passe vite, sans nul retour » ! (Virgile, poète latin, 70-19 av. J.-C., Géorgiques, poème didactique, Rome, 29 av. J.-C.)355. Ce qui permet, d’optimiser, son temps, de ne pas le perdre ni, le gaspiller, de faire, plus et mieux, dans et, de sa vie. Ce qui autorise, la société, de façon commune, à gérer, planifier, mener, des entreprises collectives, harmonisées et unifiées. En stricte observation et, respect, de tous et, en l’intérêt, de chacun.

 

Cela vaut, pour le jeune et, la communauté humaine. Art de vivre indispensable, donc. En considération et, efficacité, de soi, et, d’autrui. En discipline, ordre et, méthode ! À l’allemande, l’américaine ou, la japonaise. Les peuples septentrionaux ayant, généralement, plus, culturellement, l’esprit, de rigueur temporelle, que les nations méridionales. Cela permet, de se gouverner et, manœuvrer, de façon précise, sûre et, réussie. Par progressions, étapes successives, tangibles et abouties, ce qui donne, un temps, des juniors, bien rempli et utilisé, fécond et étendu. L’activité, le mouvement, l’initiative, vont, bénéficient, au temps. Un temps optimisé, prend son sens, un temps sous-occupé, appauvrit !

 

Mieux, que la passivité, l’inertie, l’attentisme procrastinatoires. En contrepartie, obligations, pressions, contraintes, stress, du jeune, abondent, surtout, en notre siècle pressé, débordé, rentabilisé, à son maximum, incompressible. En linéarité, du passé, au futur, via, le présent, qui n’est plus, alors, qu’un transit fugace, provisoire, révocable, insaisissable. Qui s’échappe, de plus en plus, de plus en plus vite. Inexorablement, irrémédiablement, sans nuls, retour ni, rattrapage, possibles. Avec donc, des tentations compensatoires ou, autoprotectrices extrêmes.

 

Entre automatismes mécaniques ou, vacuités débridées et, activismes forcenés. Optimiser, le temps, ne suffit pas. Il s’agit, aussi, tout autant, d’en tirer, des gratifications suffisantes. Du fait, d’une occupation temporelle, suffisamment, satisfaisante, pour combler, le junior, de plénitudes existentielles. En terme, d’objectifs, actions, de moyens, valeurs, d’idéaux, de sens, donnés, à sa vie. Le dessein, du jeune, n’est donc, pas tant, de remplir, du temps, de façon matérielle ou, physique, que de nourrir, toute une vie, d’un point de vue moral. Puisque, le but axiologique, ontologique, ontogénique juvénile, n’est jamais, intrinsèque, quantitatif, mais, bien, qualitatif et, d’excellence.

 

Non, conjoncturel, mais, structurel, non, de forme, mais, de fond. L’action, du junior, est valable, si elle fait sens. Elle implique, une direction, précise, idoine, possède, une signification, qui en fonde, toute la légitimité, la pertinence, comme, l’utilité fructueuse. Sans signification, l’action est dénuée, de toute logique, à aboutissement intelligible, adéquat, efficace. Actes privés, de principes, des volontaristes excessifs. Sans direction, la vie est stérile, vaine, puisqu’elle se contente, de principes velléitaires, sans passages, à l’acte, du jeune.

 

Qui, seuls, permettent, de les faire passer, de l’état, de « purs concepts » abstraits, à celui, de résultats matérialisés, concrets. Intentions, sans actes, des purs amorphes. La plasticité chronologique implique que, pensées, émotions, paroles, comportements, actes ou, abstentions, sont régis, par leur seul, dynamisme naturel, propre. Non, par les limites, impératifs, du temps, du junior, bien régulé, prédéterminé. Le « temps rigoureux » se suffit, à lui-même, car il est social, imposé. Quand, le « temps plastique » inclut, le temps collectif normé et, le temps individuel choisi, du fait, qu’il est, avant tout, personnel et libre. Le premier, est celui, du devoir. Le second, de la plénitude.

 

L’équilibre, entre les deux types, de temps juvénile, l’occidental et, l’oriental, est fort bénéfique, pour la réussite, l’épanouissement, des jeunes. Comme, des aînés adultes. De l’individualité, comme, de la collectivité. Le temps plastique autorise, de se prendre, en compte, ce qui permet, de définir, privilégier, ses propres priorités, urgences, préférences, choix. Ce qui est, le plus fondamental, significatif, pour nous. Pour ce qui est, des souhaits et, des adhésions, les plus profonds. Cela garantit, aussi, une empathie, compréhension, d’autrui, par écoute, dialogues, échanges, sens, d’autrui.

 

Une acuité, du junior, vis-à-vis, de l’univers. Une transcendance, une régénération intérieures, par cogitation, méditation et, introspection. Le temps plastique évite, la pression, l’angoisse, du « chrono-écoulement », en sorte, de permanence, rassurante. Il se conjugue, au présent, continu et éternel, quand, le temps rigoureux intègre, sans cesse, ce qui est révolu, anticipe. Se projette, en ce qui n’est pas, encore, échu, va venir. Le temps plastique, du jeune, est centré, sur soi-même, autrui, les choses. De façon, intuitive, sensible, perceptive, sensorielle, analytique, spectatrice, plus, qu’actrice. En conceptions, bien plus, qu’actions356.

 

Le danger en est, la passivité, l’inertie, le manque, d’entreprise, de sens, des réalités juvéniles prosaïques. La pensée, l’émotion, le rêve, l’idéal, les valeurs, le savoir, la culture, l’élévation, l’intelligence et, la richesse morale intérieure, sont excellents. À condition, de rester relié, aux réalités, de la « vraie vie ». Sans les utopies, de la « déréalisation », des plus délétères. Il s’agit, donc, tout à la fois, de concilier, l’idéal imaginé et, le réel, d’action, comportemental. « La tête, emplie, d’étoiles, dans les nuages, des belles passions, les pieds calés, dans la glaise, du sol, porteur, des exigences naturelles, de l’existence » !

 

Le jeune obsessionnel, tributaire, d’un temps, envisagé, comme, mouvement, construit, agit, réalise, mais, perd de vue, le fondement moral, de toute chose. Le junior, détaché, du temps, conçu, comme, suspendu, théorise, médite, aspire. Or, il peut s’enliser, faute, d’enracinement, dans le mouvement palpable, de la vie. Cela, est, tout l’antagonisme, en métaphore spirituelle, entre l’action laborieuse « séculière » et, la mystique contemplative « régulière ». Chacune, ne prend alors, sa pleine valeur, tout son sens, que de l’autre et, réciproquement. Pensées, comportements, actions, se renforcent, mutuellement, d’importance.

 

En nécessaire, osmose, complémentaire, féconde, entre la raison et, la passion, du jeune. La matérialité et, la spiritualité. L’objectivité et, la subjectivité. La structure et, la conjoncture. La « méthode » et, l’improvisation. La vitesse et, la lenteur. La logique et, l’intuition. L’action et, la réflexion. La pratique et, la théorie. L’application et, la conception. L’implication et, le retrait. Le réalisme et, l’idéalisme. Le pragmatisme et, l’utopie. Le mouvement et, l’immobilité. Comme, le volontarisme et, le questionnement. L’ascèse et, la prodigalité. Le stoïcisme et, l’épicurisme. L’impatience et, l’abnégation. La tempête et, le calme.

 

Le dynamisme et, l’analyse. La rentabilité et, l’intérêt général. Le collectivisme et, l’individualisme, des juniors. Le productivisme et, le désintéressement. L’extériorisation et, l’intériorité. L’extraversion et, l’introversion. Également, l’égocentrisme et, l’altruisme. La détermination et, le « fatalisme ». Le changement, comme, la permanence. La certitude et, le doute. Le risque et, la sécurité juvéniles. Il s’agit, d’insuffler, souplesse et, signification, en un temps rigide. De la structuration, de la « direction », en un temps flexible. En une logique, plus, idéalement, qualitative, que, modestement, quantitative357.

 

Gagner, du temps, surtout, mieux l’occuper. Dans le travail, du junior, en sa vie personnelle, récréative. Le temps rigoureux, n’est pas exclusif, du travail ni, le temps plastique, des loisirs. Le temps rigoureux s’applique, tout autant, aux loisirs et, de même, que le temps plastique, au travail. Savoir, s’arrêter, pour faire le point, mieux repartir. Passer, de l’idée, au désir, puis, au projet, au but, à l’action et, au résultat effectif. La difficulté, est la « résistance juvénile », au changement, les blocages psychologiques, afférents. Cela passe, par des rejets, oppositions.

 

Souvent, l’argument massue, du manque, de temps, masque, en réalité, d’autres vraies raisons, plus profondes. En prétexte, politiquement correct, pour, ne pas agir, le justifier, ainsi, à bon compte. De façon, plus moralement, acceptable, par soi et, autrui. Quand, le jeune, veut trop, trop vite, agir et, modifier, trop, de choses, à la fois, il y a, incertitudes, inaction, paralysie. Le découragement vient, face, aux difficultés, endogènes, exogènes, des entreprises, à mener. Pour vaincre, ces travers, il convient, de se faire aider, par un « superviseur » proche, digne, de confiance, compréhensif, ferme. Un « tuteur-mentor » éclairant, impulsant fort, l’essentiel, le plus prioritaire et, déterminant.

 

Qui saura, inciter, soutenir, faire parvenir, le junior, à optimiser, son temps. Ce dernier pourra, aussi, progresser, peu à peu, par petites étapes, successives, graduelles et, croissantes. En fractionnant, les tâches. Il est toujours, bien plus facile, de gravir, plusieurs petites collines, qu’un immense massif montagneux. Une grande montagne, par montées échelonnées, que par une ascension, continue, unique. Jour et nuit, sans, haltes repos ni, même, restauration, d’étapes régulières. Le principe est donc, d’avancer, par stades, de ne chercher, à atteindre, le suivant, que lorsque, le précédent, est effectivement, réalisé.

 

Changer, agir, enrichir, son temps, est aussi, affaire, de volonté. Par la croyance optimiste, la confiance, cela, est facilité, permet, d’avoir, la motivation, pour agir, obtenir, les effets escomptés. Le jeune analyse, la réalité indésirable, déjà, existante, au présent et, la position ultérieure, meilleure et, plus gratifiante, souhaitée. Il envisage, les moyens, à mobiliser, pour enfin, atteindre, l’objectif visé. La volonté est donc, une insatisfaction, issue, du passé, un espoir, d’amélioration, pour l’avenir. Le tout, via, un ensemble, d’outils, au présent, que le junior projette, de mettre, idoinement, en action358.

 

Pour parvenir, au progrès juvénile, attendu. Un ensemble, à trois composantes, indissociables et indispensables, toutes trois, de façon, interdépendante, pour la réussite, de l’opération. En cette optique, réflexion posée, patiente et, abstraite, émotions maîtrisées et, positives, action tonique, rapide, concrète, se complètent, positivement. Elles se renforcent, mutuellement, pour plus et, mieux vivre. Bien gérer, son temps, consiste, prioritairement, à s’impartir, des objectifs idoines. En confiance, moyens adéquats, pérennisation, effort, persévérance, dépassement, de soi.

 

Le résultat ambitionné, par le junior, sera précis, en chiffres, mentions, d’effets exacts. Avec, un délai butoir, maximal, clair. Les étapes, de concrétisation, les outils afférents, seront précisés. Que ce soit, pour progresser, dans les grandes lignes, d’une vie ou, pour améliorer, le quotidien, le plus banal. En un savant équilibre, entre pragmatisme et, passions personnelles. Avoir, des buts existentiels, permet, de limiter, les stress, les pressions, ainsi, que d’être, plus confiant, rassuré, tranquille, pour le futur. Avec, un objectif, le jeune maîtrise plus, son destin, que sans. Car, il est pleinement, maître, de l’intégralité, sans faille, de tous ses plans, d’action.

 

À défaut, le junior est bien plus, à la merci, du sort, des autres. La nature, ayant horreur, du vide, ce sont alors, ces derniers, qui œuvreront, à sa place, pour lui. Donc, en leur faveur, à ses dépens. La fixation, d’un objectif, la capacité, à l’atteindre, sont liés, à la « conviction », du jeune, qu’il a tout pouvoir, de maîtriser, son destin. Qu’il va, y parvenir ! Par un mécanisme, de domination interne, bénéfique, pour lui, ses intérêts. S’il croit, que les autres, les circonstances, conduisent, son avenir, il sera, en logique, de soumission externe, très dommageable, pour sa personne, son devenir.

 

Le junior peut passer, d’une logique externe, fort défavorable, à une optique interne, positive. En se fixant, des buts, se battant, adéquatement, pour les exécuter, en réussites. Si ses objectifs, sont trop élevés, alors, il se décourage, ne fait rien et, échoue ! S’ils sont trop modestes, il se démobilise, ne les atteint pas plus ou, de façon, peu bénéfique, puisque, le but initial était, lui-même, trop limité. Le bon écrivain, orateur, exprime, le maximum, de choses, avec le minimum, de mots. Nous sommes, en temps, de « pléthore ». Gaspillages, prodigalités, tous azimuts, s’y multiplient, à foison. Revenir, à la mesure juvénile, s’impose359.

 

De même, le « bon objectif », du junior, est celui, qui nécessite, le moins, de moyens, pour un résultat, le plus optimal, possible. En bon compromis, équilibre, entre les coûts et, les résultats, pour une rentabilité, maximale. Les « objectifs, de progrès », sont les effets, que le junior, veut obtenir, par motivation et, ceux, qu’il peut réaliser, par pragmatisme. L’essentiel est, alors, d’être pleinement, conscient, de ce qui le motive, le plus, pour avancer, agir, à cet effet. Les objectifs comportementaux ou, routiniers, visent, à faire sens, à son vécu journalier. Ils répondent, aux obligations, de la vie sociale, aux normes éducatives, acquises.

 

Ce qui est imposé, accepté, créé, en la matière, et, ce que le jeune, « façonne », transforme et, enrichit, en terme, de buts, structurant, chaque étape, de l’existence. Le junior, en études, emploi, est évalué, noté ou, payé. Cela, pour accomplir, des tâches, bien prédéterminées, sous forme, d’objectifs scolaires, universitaires, professionnels. Certains, sont impératifs, d’autres, facultatifs. Pour bien, gérer, le temps juvénile, il convient, de l’organiser, le planifier, sur le long terme. Pas à pas, étape, par étape, de façon, méthodique, systématique, quasi « tayloriste », pour achever l’ouvrage. Même, le plus difficile et, rébarbatif.

 

Cela consiste, pour le jeune masculin, à inscrire, sur un agenda, calendrier, planning, les étapes, de l’atteinte, d’un objectif, de progression. Il y a aussi, la planification, du moyen, surtout, du court termes. À prévoir, organiser, également, à l’avance. Il s’agit, d’établir, toute la liste, de ce qu’il y a, à entreprendre. De fixer, les niveaux, de priorités, d’urgences, des occupations. Préciser, l’effet, escompté, pour toutes. Quantifier, les temps, d’exécution. Bien planifier, en un agenda quotidien. Il y a, les obligations impératives, exigences variées, obligations requises, par autrui ou, par le junior.

 

Ce qui est incontournable, indispensable, obligatoire, sera inscrit, traité, en priorité, voire, en urgence. Ce qui est, moins important, utile, obligé ou, urgent, sera prévu et, exécuté, ensuite. Ce qui est inutile ou, ne correspond pas, à des besoins réels et, nécessités avérées, sera donc, supprimé, non inscrit. Les journées ne dépassent jamais, les vingt-quatre heures. Les tâches juvéniles sont, de plus en plus, nombreuses, sophistiquées ou, complexes. Il est alors, impératif, de fixer, des niveaux, de priorités, d’urgences, à toutes les occupations, quotidiennes, pour les « élaguer », s’en sortir. Il s’agit, de bien hiérarchiser, ses obligations360.

 

En respectant bien, tous les délais, d’exécutions, impartis, notamment, les plus précis, stricts, importants, dits, à dates butoirs. Il convient aussi, de répartir, les divers types, d’occupations, du jeune, selon, leur durée. Il y a, celles, très courtes, de moins, d’une minute. Les courtes, ne dépassant pas, les cinq minutes. Les longues, de cinq minutes, à deux heures. Il sera, tenu compte, de l’importance, de l’activité, à mener. Les niveaux, de priorité, seront fixés, avec rigueur. Il s’agit, d’appréhender, des délais, des niveaux, d’importance, durées, d’exécution, des tâches. Pour bien gérer, l’emploi du temps, du junior.

 

Le perfectionnisme consiste, à en faire trop, trop bien, à contre-emploi, de façon, inutile et, « contre-productive ». Il est donc, à bannir, car bien trop, coûteux, en temps et, énergie, argent et, stress, très superflus. « Le mieux, est l’ennemi, du bien » ! Il vaut mieux, être performant et, efficace. Des besoins fixés, au plus précis. Satisfaits, au mieux, pour éviter, ce qui est inutile, inadéquat, donc, insatisfaisant. Chaque jour, planifier, la journée suivante, est capital. L’improvisation, le laisser-aller, le court terme, la vision, « au jour, le jour », sont nocifs. Une journée juvénile équilibrée, est celle, qui ménage, un bon ratio.

 

Entre les temps, de disponibilité, d’ouverture, à autrui et, ceux, d’indisponibilité, de fermeture, aux autres. Ces deux types, de temps, du junior, sont aussi, nécessaires, l’un, que l’autre, en alternance, selon, les conjonctures, nécessités, besoins. Trop, d’ouverture, en degré, durée, implique, d’être submergé, envahi, débordé, par l’extérieur. Trop, de fermeture, en degré, durée, assure, d’être appauvri, amoindri, isolé, de l’intérieur. Il s’agit, aussi, de se ménager, chaque jour, des « temps morts ». Pour souffler, un peu, pouvoir, mieux, faire face, aux imprévus et, impondérables ou, aléas juvéniles, incontournables. Qui sont, des plus « chronophages ».

 

Il est aussi, fort important, de savoir, en fonction, des circonstances, personnes, disponibilités, refuser, d’être distrait, de ses temps, d’occupations. Car, il est précieux. Quand, la perturbation est abusive, excessive, dommageable, non fondée. De même, il convient, à d’autres moments, d’accepter, les mêmes interruptions, quand, elles sont indispensables, légitimes, bénéfiques. Le jeune se gardera, des moyens, de distraction, dérangement. Comme, le téléphone mobile, les messageries, Internet 2.0, les réseaux sociaux, la télévision ou, aussi, les jeux vidéo361…

 

Autant, d’occasions, de pertes, de temps, quand, elles mordent, salement, sur son travail. Alors, autodiscipline, refus, des tentations, autoencouragements, motivation, s’imposent. Sous forme, de l’observation, du principe : « Travail, d’abord, récompense-loisirs, ensuite, seulement » ! À un âge, de jeunesse, facilement, déconcentré, perméable, avide, d’occupations ludiques, aux dépens, du travail scolaire. Il s’agit, de ne pas se fier, à sa seule mémoire, par nature, faillible, mais, de toujours, noter, par écrit, l’essentiel. Pour en conserver, une trace sûre, mémorisée, sur papier, support informatique. À défaut, d’être mémorisable, dans les têtes.

 

Ne pas négliger, les moyens, de classement, rangement, d’archivage, pour une efficacité, optimale. L’objectif suprême, d’une gestion optimisée, de son emploi du temps, consiste, à agir, le plus rapidement et, bénéfiquement. Quantitativement, comme, aussi, qualitativement. Sur le fond et, la forme. Conjoncturellement et, structurellement. En termes, de besoins, comme, d’objectifs. En fixant, un indicateur, de résultat, idoine, avec, un début, une poursuite, une fin, de la tâche, initialement, engagée. De bonnes conditions juvéniles, de santé, psychique et physique, garantissent, aussi, une meilleure optimisation, quantitative et qualitative, de l’emploi, du temps. Le bon usage, d’un agenda ou, cahier, de texte, s’impose, aussi, à tout bon scolarisé ou, jeune actif. (Ménard, 2001)362.


 

 


Une excellente, gestion temporelle, consiste, à apporter, de bonnes réponses, à de bonnes questions. « Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando ? Qui, quoi, où, par quels moyens, pour/quoi, comment, quand » ? La « bonne organisation existentielle », vaut, pour les individus, mais, aussi, les peuples. Le résultat, d’une optimisation nationale, se mesure, en terme, d’Idh, Indice de développement humain. Il se fonde, sur la santé, l’espérance, de vie, à la naissance, le savoir et, le niveau, d’éducation, le niveau et, la qualité, de vie. La France fait partie, du groupe, de tête, à « indice très élevé », mais, ne cesse, d’y reculer !

 

En 2009, huitième rang mondial : Allemagne, vingt-deuxième. 2010, quatorzième : Allemagne, dixième. 2011, vingtième : Allemagne, neuvième. 2016, France, vingt-et-unième : Allemagne, quatrième. Il est très inquiétant, que notre pays, recule tant, face, à son premier compétiteur. Il faut, en tirer, tous les enseignements ! L’Allemagne continue, à se renforcer et, progresser, la France ne cesse, de s’affaiblir et, rétrograder ! (Indice, du Développement humain, créé, par le Pnud, Programme, des Nations Unies, pour le Développement, New York, 1990, chiffres, des années 2009, à 2016)363. Cela, constitue, un réel désastre, pour notre jeunesse française, qui voit ainsi, sans cesse, ses chances, d’avenir, s’amoindrir !


 

 


– Améliorer Vos Capacités, Compétences –

Performances, de Jeune Homme


 

 

Le fondement, universel et intemporel, en tout et, pour tout, pour vous, junior, quels que soient, les aléas, les réalités ou, occurrences, de votre vie, est intangible. Exclusif, en votre simplicité, votre efficacité, pour mieux vivre, être meilleur. Votre représentation, de l’univers, forge, tout votre être, votre propre vécu, personnel. Tout, sur Terre, est énergie : temps, espace, événements, gens, choses, pensées, émotions, comportements et, actes. Vos cognitions juvéniles agissent donc, en permanence et, décisivement, sur votre psychisme, l’existence et, tout ce qui advient, ici-bas.


 

 


L’énergie meut, tous et tout. Une pensée focalisée, puissamment, sans relâche, sur un but, le fait immanquablement, réaliser, à court, moyen ou, long termes, dans le temps. Avec, toujours, une action indispensable, au préalable. Tout acte, a son propre aboutissement. Toute pensée, émotion, a un impact, d’abord, sur le jeune et, son devenir, pour faire, comme, défaire. Sans conscience, rien, n’est possible. Seules, ses aptitudes, forces mentales, le font créer. En les optimisant, au maximum. Volonté, action, transcendent, la jeunesse. Vivre, la vie réussie, qu’elle souhaite, implique, de commencer, par changer, toute sa façon, de penser364.

 

De ressentir, ses émotions, affects, de se comporter et, d’agir. Pour des résultats optimum, métamorphoser, les causes, de toutes choses, s’impose. Un colossal travail, de re/fondation, re/création positives, de soi, est d’évidence, vital. Pour avantageusement, remplacer, la toxique entreprise, de sape négative, qui condamne encore, bien trop, de jeunes. À l’échec, au mal-être et, à l’indigence. Cette pénurie physique, psychique, affective, morale, matérielle, peut être remplacée, par l’abondance, du succès, de l’épanouissement, de la prospérité.

 

En tous domaines. Chaque junior a, en lui, tous les ferments, aptes, à lui offrir, le meilleur, de l’existence. Or, la plupart, n’usent, que d’une part dérisoire, de leurs potentialités humaines, propres. Ce qui les fait, sous-vivre et, « vivoter », non pas, vivre, au plein sens, du terme et, des latitudes, afférentes. À leurs pires dépens. Exactement, tel, un jeune athlète, débutant, une compétition sportive, de haut niveau, entravé, bâillonné, surchargé, de poids inutiles, fort handicapants.

 

Ses concurrents étant, quant à eux, libres, de toute « camisole, de force » ! Pensées, émotions, attitudes et, actes, restent donc, en permanence, toute la vie, de la naissance, à la mort, très largement, sous-exploités. Au plus grand dam, des juniors. Ces aptitudes existent, à l’état potentiel, latent et dormant, mais, requièrent, d’être, préalablement, mises en œuvre, utilisées. Pour être, opérationnelles, actives. À défaut, elles finissent, par s’atrophier et, mourir. Volonté et, désir, permettent, de ranimer, d’entretenir, la flamme, pour piloter, sa propre destinée.

 

Au lieu, d’en rester, l’otage prisonnier, simple passager. Chaque jeune est comptable, de ce qui lui arrive, positivement, comme, de façon néfaste ou, neutre. Car, il y a, des principes intangibles, de succès et, bonheur et, des règles, d’échec et, de malheur ou, d’immobilisme. Que chacun, active ou, pas, à son gré. Tout, est à la mesure, des croyances, désirs, acceptations. Le grand « secret », de la vie, de la félicité, consiste, à bien s’autopersuader, que tout, ce que le junior, désire, est déjà, acquis, pleinement, à tout jamais ! Par la pensée, convaincue, l’émotion, fort bénéfique, le comportement, approprié et, l’action, résolue. Pour vaincre, triompher, de soi !

 

En un mot : la foi, la plus ardente, absolue. Puisque, chacun, est, a, sa propre solution, en, par, lui-même, tout, est loisible, à disposition. En allant chercher, ce qui convient, où, quand, comment, cela est, au mieux. Le jeune génère, directement, ce qui lui arrive ou, pas, en mal et, bien. Par ses cognitions, sentiments, attitudes, actes. La transfiguration, de sa vie, passe, par la réformation, de son esprit ! Trop, de part et, de part nocive, revient, à son inconscient : pensée, lui échappant et, subconscient : inconscient, influençant, le comportement. Aux dépens, de sa conscience : perception, de soi, de l’univers.

 

Il s’agit donc, de favoriser, cette dernière. Par une meilleure, maîtrise juvénile, lucide, pragmatique, réaliste, de son esprit, son âme, son cœur, son corps, sa vie. Le négatif sera donc, repéré, détruit, au fur et, à mesure, qu’il parvient, à la conscience juvénile. Évité, en vigilance préventive. Le positif sera suscité, favorisé, cultivé, entretenu, par préjugé optimiste, favorable. La négativité crée l’échec, aussi, sûrement, que la positivité, fait la réussite. Positiver, permettra, au junior, de remplacer, bénéfiquement, la réaction émotionnelle, neutre ou, négative, par la proactivité dynamique, la plus favorable365.

 

Pour réussir, être heureux, prospère, il est donc, impératif, d’y croire, d’être convaincu, de le mériter et, d’en être digne. Tout jeune est, par essence intrinsèque, fait, pour la félicité, aucun, pour le malheur. Le meilleur est donc, pour lui, s’il se donne, la peine, de se l’octroyer, de droit. Toute réalité juvénile, comporte, ses propres significations, causalités, objectifs. Tout junior a donc, pour devoir sacré, de tirer le meilleur parti, profit, possible, de ses potentialités. Cela passe, par ses expérimentations et, apprentissages. Tirer, les enseignements, du passé, se projeter, en l’avenir, est important, mais, bien moins, que de bien, organiser, gérer, vivre, le présent.

 

Car la vie se déroule, au présent, jamais, au futur ou, au passé. Il s’agit, de ne pas manquer, sa propre personne, destinée. Les difficultés sont faites, pour renforcer le jeune et, non, l’abattre. D’autant plus, que chaque problème, porte toujours, en lui-même, sa propre solution. Le jeune fixe, lui-même, ses modalités existentielles, par ses pensées, émotions et, actions. Le gagnant s’obsède, des objectifs, solutions, certitudes sereines, quand, le perdant se noie, en ses doutes, difficultés, peurs. Car il n’entrevoit, que le problème, se convainc, de la défaite.

 

Le tout, est de déclencher, les bonnes forces, énergies, conditions, pour bien aboutir, non, les mauvaises, pour s’enliser. Des objectifs juvéniles, doivent être définis, mis en œuvre. Par le verbe, la représentation, la pensée, l’émotion, le comportement, l’action idoines. Le tout, en concentration exclusive, sur le seul, but prédéfini. De façon, créative et positive. Libération et force mentale, exigent, la fin, de tout sentiment, de culpabilité, indu, car, inutile, non fondé, nocif. Qui fait, toujours, au mieux, en conscience, n’a pas, à se culpabiliser.

 

Choisir, décider, comme, agir, s’imposent, au junior, pour avancer, à l’exacte mesure, de ce qui peut être, accompli, ni plus ni, moins. En s’acceptant, ainsi, qu’autrui, avec les défauts, les qualités. En s’engageant, activement. Qui veut être estimé, d’autrui, se doit, au préalable, de s’apprécier, lui-même. Les erreurs passées, n’existent plus, seul, importe, le présent, de progrès. La culpabilité est source, de déchirements inconscients, néfastes, qui affaiblissent, desservent. La paix est une énergie, des plus bénéfiques, quand, la tension est une atonie, fort nuisible. Il s’agit, pour le jeune, de se débarrasser, de sa culpabilité injustifiée, en se persuadant, qu’elle n’a pas lieu, d’être366.

 

De sa culpabilité fondée, en rectifiant, l’erreur ou, la faute, qui en est, à l’origine. Ce qui libère, dans les deux cas. L’inconscient juvénile est allégé, des tourments, sur la durée, patiemment et inlassablement, en le saturant, en permanence, de pensées, des plus positives. Lesquelles, font efficacement, barrage, aux cognitions négatives. Cela, multiplie, les émotions réjouissantes et, les comportements et, actes favorables, constructifs, productifs. De même, les sentiments et attitudes ou, actions, seront dirigés positivement, au fur et à mesure, en l’instant. Également, amendés favorablement, ultérieurement, si besoin.

 

L’inconscient, des jeunes, comptabilise, tout ce qui est avéré, en la vie ou, supposé, en l’esprit. L’imagination consciente volontaire, positive, permet, de rectifier, l’inconscient négatif. De bien, le « formater », pour qu’il ne retienne, que du positif, devienne… positif : additionnel / multiplicateur. Au lieu, d’être négatif : soustracteur / diviseur ! Par la représentation, visuelle et émotionnelle, « positive ». Ainsi, les événements négatifs, passés, sont-ils modifiés, a posteriori, en occurrences positives, présentes. Ce qui fait, que l’inconscient, effacera, de la mémoire juvénile, le négatif, même, le plus paralysant.

 

Il enregistrera, à sa place, du positif. En réalités ultérieures, de même type, le subconscient influera désormais, positivement, sur les comportements afférents et, non plus, négativement. Le « logiciel mental », ayant été redéfini, favorablement. Pour être libre, heureux, apaisé, le junior réglera, tous ses problèmes, conflits, avec autrui, ses blocages, en suspens. Chasser, de l’inconscient, les émotions toxiques, nuisibles, consiste, à toujours, pardonner, à soi, comme, à autrui. Si les offenses, ne sont pas pardonnables, leurs auteurs le sont, toujours.

 

Il s’agit, de ne jamais, rien attendre ni, exiger, d’autrui, mais, toujours, de soi-même, pour être libre. Afin d’obtenir, de la vie, il convient, pour le jeune, de définir, fixer, ses objectifs et, désirs, les plus importants, à ses yeux. Puis, de ne retenir, pour le moment, que le plus fondamental, comme, indispensable, impérieux, de tous. Celui, qui est, le plus légitime, bénéfique, moral, pour soi, comme, autrui. Tout ce qui est néfaste, nuisible, toxique, ne peut constituer, un but valable. Il s’agit, d’accepter, en son for interne, tout ce que, la réalisation, de son réel souhait juvénile, implique. Rien, en l’esprit, ne doit alors, s’opposer, au but, résolument, fixé367.

 

Que le jeune doit vouloir, à tout prix, sur-le-champ. Une immense motivation, irrépressible, s’impose. Enthousiasme et, passion, joie de vivre, de réaliser et, entrain, sont impératifs, pour avancer, selon, ses vues. Les motivations négatives démobilisent fort, quand, les motivations positives encouragent, à persévérer, en l’effort, pour réussir. Il s’agit, de ne jamais, envisager, l’échec, ses effets, ce qui ne ferait, que les « provoquer », mais, la réussite et, ses avantages, pour soi, ce qui augmentera, les pleines chances, de succès. À toutes avancées et, atteintes, d’un objectif, une autogratification s’impose, pour s’encourager, se récompenser.

 

Le but sera réalisé, par jalons successifs. En s’inspirant, d’un modèle, comme, de ses qualités, symboles, de réussite, le junior est bien plus motivé, encore. L’autosuggestion positive peut, également, l’aider, à aller, de l’avant. De même, que son potentiel, de créativité. Il s’agit, d’abord, de créer, en pensée, pour pouvoir, ensuite, entreprendre, concrétiser. Le mental mène, aux réalisations. De même, que les certitudes, non, les doutes. Être hanté, de ses objectifs, permet, de savoir, comment, y parvenir et, d’y arriver, triomphalement. Par la force morale juvénile, la plus absolue, déterminée et, tenace.

 

L’énergie mentale, du jeune, appuie, les pensées, lesquelles, gouvernent, les émotions, le tout, étant la source, des comportements et, actes. La certitude positive, de vaincre, fait réussir et, le doute négatif, échouer. La croyance, la volonté, sont le « levain, qui fait lever, toute pâte ». Pour réussir, « garder le cap », de l’objectif, quoi, qu’il arrive, en efforts et, ténacité. Le but se nourrit, du désir, de le posséder, tout entier, en l’atteignant, par obsession mentale, permanente, ardente et, détaillée, jusqu’à, victoire finale. De façon, vivante, réaliste, comme si, « tout était, déjà, réalisé, effectif ».

 

La foi indéfectible et, absolue, du junior, en la certitude, de l’atteinte, du but, est primordiale. En confiance farouche, résolue, en le fait que, ce qui est bien décidé, voulu, arrivera. Selon, les plans prévus, comme, déjà, potentiellement, acquis. En persévérance. La visualisation, de la victoire, doit emplir, d’enthousiasme, de joie, pour encourager, à persévérer et, maintenir, le cap, coûte que coûte. En secret total, pour ne jamais, faiblir, sous les réserves, si dubitatives, envieuses ou, rivales, d’autrui. Les pensées se réalisant, souvent, elles seront positivement, canalisées. Le mental juvénile, conduisant l’action, plus encore, que l’inverse368.

 

De telle sorte, qu’elles débouchent fort, sur l’action favorable, le résultat, le plus bénéfique, escompté. Qui maîtrise, sa pensée, ses émotions, gouverne, efficacement, ses actes, sa vie. En visualisations, croyances positives, du jeune. Voir, en image, ce que l’on veut, obtenir, tenir, que c’est acquis, mène, à la réussite. Cognitions, affects, paroles, omissions, comportements, influent, sur le corps. Les pensées positives induisent, des émotions, fort positives, donc, des attitudes positives. Ce qui générera, une bonne santé psychosomatique, par influx chimiques corporels, bénéfiques.

 

L’autosuggestion positive est source, de réussite, plénitude, physique et psychique, absolue. La destinée, de chacun-e, dépend fort, de chaque jeune. En remaniant, positivement, son esprit, l’on bouleverse, non moins, positivement, toute son existence, comme, les événements, son environnement, les choses et, les gens. Dans le temps et, l’espace. De façon, conjoncturelle et structurelle. La transformation extérieure vient, de celle, de l’intérieur, non, l’inverse. La plupart, des juniors, pensent, que de meilleures conditions, de vie, les rendront heureux. Alors, que c’est, d’être heureux, qui améliorera fort, leur existence entière !

 

Échec, mal-être ou, pénurie, du jeune, proviennent, d’un mode, de pensée, négatif, néfaste. Réussite, plénitude, prospérité, sont le résultat, d’une mentalisation positive et, bénéfique. Il s’agit donc, de détruire, tous les conditionnements mentaux, toxiques, si malfaisants. En les remplaçant, par des autosuggestions, habitudes, favorables. L’on ne supprime, que ce que l’on remplace. L’entraînement mental juvénile, d’autoconditionnement suggestif, positif, est efficace. Au calme, détendu, concentré, en silence, esprit paisible, chaque soir, avant, le sommeil.

 

Ce qui permet, un développement favorable, fort efficace, en l’inconscient, pendant, le sommeil nocturne. Le psychisme conditionne, la posture physique et, réciproquement. Un mental positif, fait adopter, une position anatomique, dynamique, droite, épaules redressées, tête, bien relevée, regard droit, en respiration profonde. Cela, génère, en retour, un état d’esprit serein. Ce que, le jeune demande, à son inconscient, sera clair, net, complet, explicite, sans nulle, ambiguïté. La formulation sera affirmative et, au présent. De façon, positive. Brève, simple et, résolue. À propos, de lui-même, son existence, non, d’autrui. Servir, sa cause, sans nuire369.

 

Ces demandes mentales seront transcrites, en images visuelles émotionnelles. Ces dernières se réaliseront, souvent, en action. S’il y a, contradiction, entre croyance et, volonté, la croyance gagne, toujours. Si ses actes, efforts, sont en lutte, avec sa représentation mentale, le junior obtiendra, l’exact inverse, de ce qu’il escompte, souhaite. Il est donc, important, de visualiser, les choses, en couleurs, comme, des objets concrets. Également, des choses imaginaires et, des occurrences réelles et, en mouvement, non, seulement, fixes. Des réalités fictives et, des choses abstraites.

 

Tout ceci, par le biais, des cinq sens. La formulation mentale, la projection visuelle, des vœux juvéniles, les plus chers, seront « dopés », par des émotions puissantes, positives. Par une certitude immense, d’une parfaite et, prochaine réalisation, complète, des objectifs, du jeune. Qui croit, négativement, obtiendra, du négatif. Qui croit, positivement, aura, du positif. La conviction efficace repose, sur l’intériorité, non, sur des facteurs extérieurs. Les croyances, positives, comme, négatives, s’appliquent, en toute vie. Il est donc, indispensable, de penser, faire, comme si, le souhait, l’objectif, étaient, d’ores et déjà, réels, bel et bien, acquis.

 

En échéance immédiate et, satisfaction, gratitude. Ce qui concrétise et, hâte, la réalisation, par l’influx mental positif, confiant, nécessaire. Les émotions, en contradiction, avec la volonté, triomphent, toujours, de cette dernière. Le junior se doit, de maîtriser, ses émotions, positives, comme, négatives, car elles gouvernent, sa vie. Il s’agit de, toujours, favoriser, développer, les émotions positives, d’annihiler, les négatives. Les émotions malfaisantes sont toxiques, car, elles font mal agir et, nuisent, à la santé psychosomatique.

 

Les émotions négatives induisent, des états chimiques anatomiques, qui influent, sur nombre, d’organes, en sécrétions nocives. À l’inverse, les émotions positives libèrent, en l’organisme, force substances, bénéfiques, pour la santé, du corps et, de l’esprit. Toute réalité terrestre juvénile, n’est ni, positive ni, négative, en soi, mais, fort objectivement, neutre. L’être humain lui donne, très subjectivement, une tonalité négative ou, positive, en fonction, de ses propres émotions personnelles. La pensée doit alors, constamment, encadrer, chaque émotion, éprouvée, pour la « rationaliser », en réflexion, donc, la relativiser, pour la positiver, bien agir. Pensées, émotions, actes, du jeune, sont liés370.

 

Même, en situations difficiles. Ce qui permet, d’avoir, des pensées, émotions, comportements et, actes, plus positifs, sains ou, bénéfiques. Chaque, mauvaise émotion négative, sera alors, remplacée, par une bonne, positive. L’émotion, positive, comme, négative, n’est donc, jamais, le fruit, de la réalité consciente, mais, de l’inconscient juvénile. L’entraînement mental positif nécessite, aussi, bien sûr, une action permanente, immédiate, dynamique, active, de la part, du jeune.

 

Pour bien agir, réussir, ses entreprises. Les vieilles habitudes inappropriées, seront abandonnées, au profit, de nouvelles, alors, bien meilleures. Il convient aussi, d’être intimement, convaincu, que l’on mérite, pleinement, la réalisation, de son désir, pour qu’il soit comblé. Par l’excellence, la générosité, la bonté, l’ouverture, pour soi, comme, autrui. Il s’agit, d’offrir, pour recevoir. Il est vital, de se convaincre, de la légitimité intrinsèque, de toutes ses entreprises personnelles.

 

Le junior sera le meilleur serviteur, de ses intérêts, par l’effort, l’action, convaincus, il en sera « payé, au centuple ». Vivre, en permanence, ayant présente, à l’esprit, l’idée convaincue, de bonheur, de réussite, de prospérité. Tout en œuvrant, activement et, inlassablement, en ce sens. Cela même, crée, cette félicité. Tout comme, la conviction, du malheur, de l’échec et, de la pénurie, entretient, les marasmes. Se considérer, comme, grand, fort, opulent, conduit, tôt ou, tard, à la réalité, correspondante.

 

En joie de vivre, optimisme, confiance, persévérance, courage, force, audace, effort, comme, largesse de vues. Éradication drastique, de toute négativité, en pensée, émotion, comportement, parole, acte et, omission. Remplacement, par l’équivalent positif, qui sera, systématiquement, privilégié, en toute circonstance, comme, à l’égard, de soi et, tous. La négativité, du jeune, doit être, positivée, de même, ce qui est neutre. (Tepperwein, 1986)371.


 

 


En 1969, V. Giscard d’Estaing, 1926-2020, homme politique français, s’exprime, quant au référendum, sur la réforme du Sénat et, la régionalisation. Alors, voulu, par le Général de Gaulle (1890-1970), président de la République française (1959-1969). « La France est, face, au référendum, comme, un homme, qui a un oursin, dans la main et, ne sait, qu’en faire » ! (V. Giscard d’Estaing, Lumières sur le référendum, propos politiques, journal d’information, L’Aurore, France, 8 et 9 avril 1969). Aujourd’hui, la « jeunesse-oursin », de ce pays, n’est-elle pas, en la même, incertaine situation ? Oui, si l’on considère, le sort, peu enviable, qui lui est réservé, en matière, d’avenir, d’insertion, en sa propre société. Avec, un monde adulte, qui ne sait, qu’en faire et, la considère, comme, des plus « importunes » !


 

 


– Profiter des Lois de Votre AndroJeunoConsulting –

Pour Vos Santé, Prospérité, Joie de Vivre


 

 

L’équilibre est le bonheur, l’accomplissement, la réalisation, de soi, l’utilité sociale, l’amour, le sens donné, à sa vie. Également, l’abondance, le succès. Le fait, de vivre, l’existence, que vous, jeune, souhaitez avoir… Cela passe, pour chacun, d’entre-vous, par un certain nombre, de lois axiologiques, intangibles. Dont, l’observation, l’application, sont gages, de si grands progrès ! Tout comme, votre ignorance, votre négligence, mènent, tout aussi, sûrement, à l’inverse. À la stagnation, donc, au recul, en réalité, au « marasme, de toute votre vie ».


 

 


Tout junior est, lui seul, exclusivement, intégralement, responsable, de son propre parcours terrestre. En tout et, pour tout, pour le passé, le présent, l’avenir, où, qu’il soit, qui, qu’il soit, quels, que puissent être, les événements, de sa vie. Quels, que soient, même, les gens, les choses, auxquels, il est confronté. Le problème est en lui, tout comme, la solution. Il est impératif, d’agir, en fonction, de l’idée, qu’il est, totalement, responsable, de ce qui advient ou, non, en son existence. Car, tout est, la conséquence, de ses réactions juvéniles, aux réalités, occurrences, circonstances passées.

 

S’il est insatisfait, d’un état de fait, quelconque, il peut alors, en imputer, la faute, à des facteurs externes, soit, la « terre entière ». Or, la cause majeure est interne, réside, en lui-même, par autolimitation pessimiste, négative, comme, défaitiste. Le jeune peut, doit, aussi, changer, sa réaction, aux circonstances, jusqu’à la réalisation, des conséquences, qu’il souhaite. Il s’agit, d’une véritable, révolution mentale, émotionnelle, comportementale, personnelle. Il ne peut pas ou, peu, modifier, le monde extérieur, mais, toujours, beaucoup, sa mentalité intérieure.

 

Ce qui est, fort décisif, change tout ! Ce n’est pas, le changement, du monde, de sa situation externes, qui peut, le faire évoluer et, être bénéfique. Or, sa mutation juvénile interne, qui fera que, sa réalité extérieure, sera meilleure. Un solide, volontarisme actif, s’impose ! Pour obtenir, « plus et mieux », de la vie, il convient, de changer, soi-même, sa façon, de penser, d’agir, en pensant, agissant, plus et mieux. Le meilleur est, en chaque junior même, de façon, endogène. Non, à l’extérieur exogène, de lui. Nul, ne peut changer, de l’extérieur, mais, de l’intérieur372.

 

Se plaindre, imputer, ses blocages, à autrui, aux conditions ambiantes ou, à ses handicaps, réels ou, supposés, est inutile. Car, stérile, contre-productif. Du fait, que le jeune maudit, ce qu’il ne peut changer, non, ce qui est, définitivement, intangible. Plutôt, que d’agir, alors, que c’est exactement, ce qui convient, pour débloquer, les choses. Changer, implique, risques, peine, mais, il n’y a pas, meilleures alternatives. La nature a horreur, du vide, si le junior, n’agit pas, lui-même, il sera agi, à sa place, sans, son aval, à ses risques et, périls, le plus souvent, à ses dépens.

 

Outre, qu’il prend, un malin plaisir, à, systématiquement, royalement, ignorer, tous les signaux, d’alarme, de plus en plus, pressants. Qui, pourtant, l’alertent, des risques, dangers, à subir, plutôt, qu’agir. Jusqu’à, la désastreuse catastrophe juvénile, finale. Il s’agit, de bien, tenir compte, des signes, avant-coureurs, de ce qui, ne va pas. Pour, « rectifier », les choses, au fur et, à mesure, qu’elles se présentent, de façon, « préventive ». Ne pas avoir, à « soigner, guérir », subir, la sanction, des errements, s’amender, ce qui est bien plus, difficile, aléatoire, incertain.

 

En un mot, le junior n’obtient, que ce qu’il produit, cela, ne dépend, entièrement, que de lui. Qu’il fasse, en sorte, de savoir, ce qui bloque, comment et, pourquoi. Alors, il sera, en mesure, de le débloquer ! Il lui faut, aussi, connaître, le fondement, même, de ses existence, mission humaines. Ce qui se résume, en un but existentiel majeur, précis. À défaut, sa vie, n’a aucun sens, s’enlise, en néant total. À chaque jeune, de trouver, son plein idéal, de vie, ses valeurs ontologiques, pour grandir, avancer, s’accomplir. Toute sa jeunesse et, toute sa vie, durant. Chaque junior sent, en intuition profonde, s’il suit ou, non, son authentique mission, vocation terrestres.

 

Contentement, enthousiasme, comme, joie de vivre, en sont, la preuve, le gage et, le symbole. La morne torpeur signifie, au contraire, que le jeune, n’a pas encore, trouvé, son authentique, voie de vie. Il convient aussi, de déterminer, ce qu’il attend, de son existence. Il ne peut rien, obtenir, s’il ne sait pas, exactement, ce qu’il veut. Il s’agit, de ne pas occulter, oublier, ses rêves, d’enfance, de jeunesse. Que cette dernière, se fixe, son propre cap, non, celui, que les autres, voudraient, lui faire prendre. Notamment, les parents. Tel est, le but sacré, qui doit être, celui, de chaque junior, en conscience, qu’il se doit de, toujours, s’impartir373.

 

« Les conseilleurs ne sont jamais, les payeurs ». La volonté personnelle prime, or, jamais, celle, d’autrui. La « grande loi, de la vie », veut, qu’il ne faille, jamais, rechercher, l’approbation, de son prochain ni, à lui complaire. Un seule chose, importe : servir, ses propres desseins, intérêts. Cela, ne passe jamais, par ceux, des congénères humains. Chaque jeune se doit, de s’affirmer et, de s’imposer, ainsi, que ses choix, buts, de vie. Toujours, selon, ses vues, jamais, celles, d’autrui. Il s’agit, de souverainement, choisir, décider, d’agir, par soi, pour soi, tout en éludant, toujours, les souhaits, préférences, des autres.

 

À partir, du moment, où, il ne s’agit, que, de sa personne, ses intérêts exclusifs, propres. À chaque junior, de déterminer, au préalable, par écrit, tout, ce qu’il veut être, avoir, faire, paraître, en tout et, pour tout, pour l’ensemble, de sa vie. Cela, concerne, les études, l’emploi. La sécurité, matérielle et financière. La vie récréative et, culturelle. La santé, l’état physique, psychique, intellectuel, comme, spirituel. Les liens, aux autres. Les buts, valeurs et, idéaux, de vie. L’utilité sociale, à autrui. Il convient, un temps, de « s’arrêter, de courir », faire le point. Savoir, d’où, le jeune, vient, où, il est, où, il veut aller.

 

De s’y diriger, fort résolument, sans dévier, renoncer, jusqu’à arrivée, du junior, à destination finale. Ayant, fermement, maintenu, le cap, par tous les temps, du plus clément, au plus agité. Sans, jamais, limiter, ses ambitions. Toujours, voir grand, fort, haut, vite, loin. L’ « impossible, est possible »374 ! Comme, tout, sur Terre, il suffit, d’y croire. Il suffit, de se projeter, avec force, d’anticiper. Tout ce qui figure, en esprit, volonté, peut se réaliser, par matérialisation effective, concrète. C’est, de fait, le seul cerveau, qui anticipe, tout, ce, à quoi, le jeune croit, résolument.

 

Qui se charge, de faire, en sorte, que cela, se réalise, sans coup férir. Par autoconditionnement et, autosuggestion. Le junior réalise, ultérieurement, ce qu’il a prévu, antérieurement. D’où, nécessité vitale, cruciale, de ne développer, que des pensées, croyances, certitudes, émotions, actes, positifs et, non, négatifs. Ce qui aura été, l’inlassable fil conducteur et, l’idée-force, des propos, sans cesse, réitérés, en cet ouvrage. En optique, d’approche, de pratique, cognitive, émotionnelle, comme, comportementale, basée, sur le fort « postulat maître », de la « pensée positive ». Alors, confiance et, action juvéniles, vont de pair, pour le plus retentissant succès.

 

Le plus complet épanouissement, la plus éclatante prospérité. Avoir foi, en soi, assurance résolue, n’est donc, jamais, un luxe, mais, une condition majeure, de réussite. À un âge où, par définition, tout jeune est encore, incertain, de sa personne et, doute. Estime, confiance, affirmation, de soi, y remédient. Cela passe, par la foi, en ses capacités, potentiels, compétences et, performances. Moyens adéquats, résultats d’excellence, en sont, les fruits, les plus féconds et, prometteurs. L’essentiel, n’est pas, d’être exceptionnel, mais, de croire et, faire, comme si, c’était le cas. Alors, le cerveau fera sienne, cette forte croyance et, la fera devenir, réalité, en « éveil, de sa puissance intérieure et, pouvoir illimité ». (Robbins, 1991, 2003).

 

« Tout, est possible et, rien, n’est impossible », pourvu, que le junior, en soit convaincu. La force mentale vient à bout, de tout obstacle et, fait triompher, tout rêve, qui veut bien, s’incarner, en la foi absolue, comme, « inconditionnelle ». Ainsi, qu’il est dit, dans les Écritures, selon, ces dernières, par le Christ, à l’aveugle, à qui, il fait recouvrer la vue : « Va, ta foi, t’a sauvé » ! (Évangile, de Marc, évangéliste, Moyen-Orient, Ier s., X, 52, Nouveau Testament, La Bible, Moyen-Orient, Ier s.)375. Si le jeune pense, que c’est possible, cela, le sera. S’il croit, que c’est impossible, cela, le sera, aussi, tout autant. Tout, est affaire, de « foi » !

 

Qu’importe, l’opinion, d’autrui, sur lui, aussi piètre, puisse-t-elle être. L’essentiel, est la forte, inconditionnelle, estime, que le jeune se porte, à lui-même. « Quoi, qu’il arrive », quelles, que soient, ses performances. Lesquelles, seront d’autant plus, exceptionnelles, qu’il croit, en elles et, en lui-même ! La foi ou, non, des autres, en lui et, ses capacités, n’a aucune importance ni, signification, pour lui. L’image, l’opinion, qu’ont, de lui, de ses résultats, ses semblables, sont nulles et, non avenues. D’autant plus, que, la plupart, du temps, les autres, se soucient tous, de lui, comme, d’une guigne.

 

Ils ne sont préoccupés, que d’eux-mêmes, de leurs propres affaires ! Il s’agit, de toujours, être persuadé, du meilleur, jamais, du pire. Les certitudes et, les attentes positives, optimistes juvéniles, génèrent, les états, réalités, constructifs, favorables, productifs. Quand, les craintes négatives, suscitent, l’inverse, si malheureux. Il existe même, un adage, qui affirme : qu’ « un mal, peut générer, un bien » ! Ce qui signifie, alors, que, même, du pire, pourra, parfaitement, « surgir, le meilleur ». Cela, n’est, qu’une question, de vision, des choses, d’état d’esprit. Que la jeunesse soit forte, de tous ses indéracinables objectifs, élans, espérances !

 

En précision millimétrique. Ce qui exige, impérativement, une quantification juvénile précise, mesurable, un moment fixe daté. Sans compter, les détails affinés, possibles et, imaginables. Cela, distingue, le but sacré, irrévocable, de la simple velléité, fumeuse. Cela, passe, par une rédaction écrite, ultra détaillée, aussi minutieuse, qu’un texte, de loi. Le but imparti sera alors, toujours, le symbole, d’une mutation positive, favorable, comme, heureuse. En haute ambition et, dépassement, de soi. En un mot, une amélioration et, un gain significatifs, par rapport, aux réalités antérieures. Un grand changement, fort et décisif, de vie.

 

Seules, « les grosses mises, permettent, de gros gains ». Il ne reste plus, alors, ensuite, qu’à puiser, positivement, dans les ressources favorables, illimitées, du subconscient, du junior. Qui est l’inconscient, agissant, pleinement, de façon, productive, sur les comportements, donc, les résultats constructifs. En s’imprégnant, chaque jour, mentalement, de ses objectifs écrits, en les relisant, sans cesse, en leitmotivs, inlassables, récurrents. Ces buts écrits seront conservés, sur soi, comme, « trésor, des plus précieux », dont, le jeune, ne peut, ne veut, ne doit, en nul cas, se séparer, à jamais.

 

Ainsi, pendant, tout son septennat, (France, 1974-1981), le président, V. Giscard d’Estaing, 1926-2020, aura-t-il, conservé, en son portefeuille, un petit papier. Sur lequel, était inscrit, le chiffre, très précis, du nombre, de Français, l’ayant élu, à la fonction suprême, du pays, au soir, du dimanche 19 mai 1974. 13 396 203. Certes, l’objectif était déjà, fort atteint. Or, cela agissait, sur l’homme d’État, comme, un puissant catalyseur mental, pour renforcer, sa mission quotidienne, à la tête, de son peuple. Pensée, émotions, comportements, actes, sont, ainsi, puissamment, reliés, conjugués.

 

Pour assurer, les réalisations, de ses désirs juvéniles, les plus intenses, convaincus. Les doutes, inquiétudes, difficultés, s’opposent, à ses objectifs. Il s’agit donc, de les éluder et, de faire, comme, s’ils n’existaient pas. Si le junior ne les écoute pas, ils seront alors, impuissants, à contrecarrer, ses buts. Alors, que s’il les prend, en compte, ils influeront, fort négativement, sur son subconscient, qui fera, donc, en sorte, que ses projets, périclitent ! La meilleure façon, de procéder, pour dépasser, les meilleures raisons, du monde, de renoncer, comme, se résigner, à végéter, est de s’élever. Se hisser, au-dessus, de soi-même. En dépassement, oubli, de soi376.

 

En s’accomplissant moralement, par l’amélioration, de soi, la plus constante. En perpétuels apprentissages, de vie, du jeune. Pour réussir, il s’agit, de répartir, ses grands projets, en une myriade, de petits sous-projets. Qui seront, ainsi, plus faciles, à réaliser, tout en constituant, tous ensemble, le ou, les mêmes, très grands desseins, ambitieux. Avec, « microbuts » journaliers, « mésobuts » hebdomadaires et, « macrobuts » mensuels. Les « mégabuts » seront annuels ou, décennaux, les « métabuts », à l’échelle, de la vie entière. Chaque jour sera organisé et, visualisé, à l’avance, la veille.

 

Ainsi, le subconscient, du junior, la nuit, fera en sorte, que tout, se déroule, selon, ses vues, le lendemain. Cela, fera gagner, du temps, le jour J. La réussite, la prospérité ou, le bonheur, existent déjà, chez autrui, au présent, comme, au passé. Il suffit, de s’en inspirer, pour faire, « aussi bien, voire, mieux encore », pour l’avenir. Il convient alors, de trouver, la meilleure source idoine et, de s’y abreuver, sans modération. Il est indispensable, d’oser, se lancer, en sortant, de son étroite zone, de confort, pour l’infini, du dépassement, de soi. Il s’agit, pour cela, de s’empreindre, d’une certitude juvénile, fondamentale, immanente, comme irréfragable !

 

Que le jeune peut être, qu’il est même, déjà, ce qu’il veut être. De visualiser, en son esprit, cette nouvelle réalité, comme, si, elle était déjà, effective. De modifier, « de fond en comble », supprimer, ses inadéquats et, néfastes, comportements négatifs. De les remplacer, par des actes appropriés, bénéfiques et, positifs. Au lieu de, sans arrêt, réitérer et, faire « tourner, en boucle », de mauvaises habitudes récurrentes, il convient, de les faire cesser, d’en adopter, de nouvelles, bien meilleures. Ainsi, pensées, émotions, attitudes, actes médiocres, en créent, sans fin, d’autres, « du même acabit ».

 

S’autoreproduisent, à l’infini, en sempiternels, cercles vicieux, des plus toxiques. Autoaffirmations, cognitions, images positives, d’avancées, aident, à progresser, dans la réalité. Le jeune peut se desservir, lui-même, en négativité. Or, il peut, tout autant, s’autoencourager et, s’autoréparer, de l’intérieur, en croyant, positivement, en lui. Cela, passe, par des affirmations, commençant, à la première personne, du singulier, du verbe être : Je suis. Au présent. En assertion positive : le subconscient juvénile ne comprend, retient, que les pensées, les plus purement, absolument, positives. Sans contredit, doute377.

 

Oui. Pas, les négatives. Non. De façon brève et, simple. Précise. Avec, des verbes, d’action. Des évocations, d’émotions positives fortes. Le tout, aura trait, à la seule, personne, du junior, non, celle, d’autrui. Puis, toujours, envisager, non seulement, ce qu’il souhaite, très exactement, mais, aussi, plus généralement et, potentiellement, ce qui pourrait se révéler, pour lui, mieux encore. Cela permet, d’ouvrir, au maximum et, bien plus, encore, tout le champ, des possibles. Que le jeune visualise, le tout, en images précises : pensées, émotions, comportements, actes, perceptions, des cinq sens, écrits, paroles.

 

En répétitions, du junior, le matin, au lever, midi, en milieu, de journée, le soir, au coucher, chaque jour. À haute voix. En visualisation, yeux clos. Le but est de concevoir, tout, ce qu’il désire et, le réaliser. La visualisation est diaboliquement, efficace, car le cerveau, le subconscient, ne distinguent pas, l’action réelle et, la visualisation théorique. Imaginer mentalement ou, agir, impliquent, les mêmes mécanismes cérébraux. D’où, l’intérêt, de bien visualiser, avant, d’agir, pour mieux, entreprendre, réussir, ce que le junior souhaite. Avec « rage, de vaincre », détermination farouche, volonté, de parvenir, à tout prix.

 

S’il visualise, du positif, alors, que sa situation réelle, est négative, son subconscient, fera en sorte, de faire correspondre, sa pensée favorable, à sa réalité. Qui sera, alors, fort améliorée, alignée, sur sa pensée visualisée positive. Ce qui est, d’une efficacité, des plus redoutables ! La discordance initiale, qui posait problème, au subconscient, du jeune, aura, ainsi, été corrigée, par lui ! Le cerveau aide, son conscient, à appréhender, lucidement, tout, ce qui peut favoriser, la réalisation, de ses objectifs. Son inconscient travaille, alors, à lui « trouver », des moyens, de résolution, par accroissement, d’activité mentale productive.

 

Le junior est donc, motivé, à agir, adéquatement, pour parvenir, avec adresse, sûreté, succès, à ses fins. Son cerveau lui donne, à la mesure, de ses croyances, désirs, rêves. S’il pense, croit, veut, petit, il aura, petitement. S’il fixe l’enjeu, de façon, moyenne, il obtiendra, moyennement. S’il vise grand, en est, alors, des plus convaincus, il récoltera, grandement. Son subconscient le gratifie, à la seule mesure, de sa volonté et, ses croyances et, mentalisations. Redisons-le, le jeune est, ce qu’il pense, croit, ressent, éprouve, fait ou, ne fait pas, dit ou, non, de la façon, même, dont, il se comporte378.

 

La visualisation mentale peut, aussi, s’appuyer, sur tout support matériel visuel, précis, concret : photographies, vidéos, sons, schémas, textes, dessins… Une, des lois, de la réussite, est de penser, de ressentir, d’agir, comme si, ses buts étaient, déjà, pleinement, réalisés. Cela, permet, de conditionner, très favorablement, son subconscient. Qui fera alors, en sorte, de bien trouver, les meilleurs moyens, de réaliser, les objectifs juvéniles. Il s’agit, de se projeter, en l’avenir, en se représentant, comme acquis, ce que le jeune souhaite, par-dessus tout. Qu’il soit actif, agisse !

 

Rien, ne vaut l’action, car, seule, l’action appropriée, donne, des résultats valables. La parole, la meilleure, n’aura jamais, cette vertu. Rien, de bon, n’est possible, sans « oser, oser » et, oser, agir ! Il n’y a pas, d’actions idoines, sans, réussite indiscutable ni, de réussite éclatante, sans action clairvoyante. Que tout junior, se le dise, médite, gravement, là-dessus. « Se jeter à l’eau, est la meilleure, la plus sûre façon, d’apprendre, à nager ». L’action est rendue possible, quand, cesse alors, la crainte, de l’échec, que ce dernier, est même accepté et, mentalement, intégré. Tout en gardant, la volonté inébranlable, le but ultime, de réussir, « coûte que coûte ».

 

Car, souvent, dans la vie, il faut commencer, par échouer, pour pouvoir, ensuite, réussir ! Pour embrasser, le succès, il s’agit, donc, de se lancer, à pleine vitesse, à ses trousses, de le saisir, à bras le corps. Qu’importe, si le jeune a peur, l’essentiel, est de « se lancer », malgré tout, quoi, qu’il arrive. De même, que l’idée, d’échouer, doit être acceptée, le laisser, de marbre, ses peurs ne sauraient, l’effrayer ! À partir, du moment, où, il les banalise, les neutralise, en son quotidien. D’autant plus, que la plupart, de ces peurs, correspondent plus, à des périls supposés, que réels et, ne sont donc, que factices et, virtuelles.

 

En raisonnant, la tranquillité d’esprit juvénile revient, tout naturellement. Par substitution, de pensées, plus sereines, à celles, inquiètes. En imaginant, le meilleur, au lieu, de craindre, le pire. Affronter, la peur, réaliser, malgré tout, ce qui effraie, renforce, la confiance, en soi, ses aptitudes. Il s’agit, de toujours, raisonner, en terme, de défi et, non, de risques. Cela, change, totalement, la vision, des choses, du junior, le fait, dynamiquement, agir, au lieu, de craindre, si passivement. S’il veut, « le meilleur », alors, il doit accepter, tous efforts, sacrifices, que cela, implique. Oser, encore, toujours379 !

 

En travail inlassable, acharné, apprentissages, ténacité, à toute épreuve, car, le seul talent, ne suffit jamais. Les jeunes ne doivent jamais, oublier, que, si leurs débuts, en la vie, sont, par essence, difficiles, hasardeux, cela, est le gage même, de leurs succès futurs. « Leur ouvrage sera cent fois, remis, sur le métier, car, c’est bien, en forgeant, que l’on devient forgeron ». Pour obtenir, il s’agit, de demander. Peu, de juniors, osent, pensent, à le faire, par peur, du refus, de l’échec, du rejet. Or, rien, ne s’obtient, sans démarches, en ce sens.

 

Pour « oser demander », il convient donc, de ne jamais, envisager, le refus, mais, de toujours, être, à l’avance, convaincu, de l’acceptation. Sans, se préoccuper, davantage, du résultat final, l’essentiel, étant, de tenter, sa chance. Ce qui autorise, même, une chance, sur deux, de succès, contre, aucune, sans essai, préalable. Mieux encore, n’osant, croire, à ses potentiels, à convaincre, les autres, de répondre, favorablement, à ses demandes, le jeune émet, des ondes négatives. Qu’ils perçoivent alors, inconsciemment ou, consciemment, ce qui les incite, à refuser, de façon, ferme et définitive.

 

S’il est convaincu, que ce sera oui, ses « ondes positives » font, que ses interlocuteurs, auront plus envie, d’accéder, à ses requêtes. Qu’il soit convaincu, que sa demande, sera agréée. Que cela, est « possible », qu’il est fondé, à demander, que sa requête, est légitime, qu’il mérite fort, d’obtenir satisfaction et, il le pourra. Que le junior demande, à la personne idoine, en mesure, de le satisfaire. De façon, compréhensible et, exacte. Qu’il persévère, jusqu’à obtenir, gain de cause. Demander, est facteur, de succès, non, d’échec. L’idée, de rejet, ne peut donc, qu’être intégrée, mentalement, pour mieux, la dépasser, voir, sa requête, acceptée !

 

Qu’importe, le nombre, de refus, de rejets, puisque, finalement, il y aura, fatalement, acceptation, le moment, pour cela, étant enfin, arrivé. Mille coups, du diamantaire, sur la pierre, la plus pure, dure, peuvent échouer, à la briser, quand, le mille-et-unième, y parvient fort. Non, à lui seul, mais, car, il aura été précédé, par les mille, premiers coups ! Acharnement, répétitions, sans relâche, viennent à bout, de tout ou, presque, ici-bas. Ne dit-on pas, aussi, que « nulle citadelle n’est, à tout jamais, inexpugnable » ? Il y a, un début, à tout. Tout jeune, voulant progresser, « fera son miel », des avis, positionnements avisés, d’autrui, quant à ses entreprises personnelles, les plus chères380.

 

Ce qui lui donnera, une idée, de l’impact généré, comme, de la pertinence, de ses actions. Cela permet, d’en tirer, les enseignements juvéniles utiles, d’apprendre, d’amender, ses menées, pour les améliorer, grâce, aux lumières fondées, d’autrui. Être approuvé, encouragé, stimule, toujours, favorablement. Être blâmé, est peu agréable, mais, permet, de se corriger, s’améliorer, ce qui est, tout autant, positif. Ce qui mènera, donc, aux « éloges » ultérieurs. L’essentiel, est d’éviter, isolement, renonciation. De s’en prendre, à ce qui nous permet, de progresser, par la critique négative justifiée.

 

De ne pas ignorer, les échos enrichissants, des autres. Le jeune peut même, demander, des avis extérieurs intéressants, à toutes fins utiles. Ne cessant, jamais, d’évoluer, de muter. En acceptant, s’adaptant, au changement, au lieu, de s’y opposer, ce qui est contre-productif. Progressant, pas à pas, par jalons successifs, se focalisant, sur ce qu’il y a, à amender. En conscience, de toutes ses réussites, les mesurant, « à leur juste valeur » ! Évitant, de ne voir, que ses échecs, réels ou, supposés. Les infortunes sont relatives, ne sont, que des résultats, non attendus, qui ne conviennent pas, au junior, et, d’une nature réversible, révocable et, provisoire !

 

Les succès sont, quant à eux, toujours, absolus, car, symboles, de ce, à quoi, il est parvenu, par lui-même, le fruit, de son labeur. Garder mémoire, de ses réussites, permet, de maintenir, en lui, foi, espérance, motivation, encouragement, force. Ce qui permettra, d’en obtenir, d’autres, encore, toujours, plus éclatantes. Le succès engendre, de fait, le succès, en spirale vertueuse. Tout comme, l’échec, crée, de l’échec, en cercles vicieux. Que le jeune ne garde, à l’esprit, que ce qui a réussi. Qu’il soit toujours, tenace, quoi, qu’il arrive, car, qu’importe, que le chemin, soit ardu, l’essentiel, est de parvenir, sain et sauf, à bon port.

 

Renoncer est, toujours, une erreur, aller au bout, de soi, de ses objectifs et, rêves, un devoir. Pour tout junior. Qu’il ait, à l’esprit, que les plus grandes victoires, se nourrissent, d’une multitude, de petites avancées, préalables. Dont, la patiente conjonction, « soulève, les plus hautes montagnes ». Efforts, après efforts, en totale persévérance. Le « but sacré » est aussi, de toujours, faire, plus et mieux, que ce qui est, normalement, escompté, désiré, attendu. En apportant toujours, une vraie, décisive, « valeur juvénile ajoutée ». Sortant, systématiquement, complètement, des « sentiers battus »381.

 

Fournissant, « le petit plus, qui fera, toute la différence », que nul autre, n’offre ni, même, auquel, il ne songe. L’art, de se distinguer, se rendre, indispensable, incontournable, irremplaçable. Que chaque jeune cesse, de se plaindre, geindre, passivement, pour devenir, un battant, qui réussit, activement. De victime, qui subit, il deviendra alors, un vainqueur, qui domine sa vie, sa personne, son « destin ». En ambition, exigence et, sélectivité. Optant, systématiquement, pour les personnes, milieux, ambiances, de qualité, positifs, prospères, heureux, en réussite, bénéfiques, qui le hissent, vers le haut.

 

Fuyant, tout ce et, tous ceux, qui sont nocifs, par leur négativité, médiocrité, qui abîment, vers le bas. Que le junior s’enrichisse, de ses succès antérieurs, pour doper, les victoires, d’aujourd’hui, provoquer, les belles réussites, de demain. Oubliant, tout le reste, soit, tout ce qui est négatif et, si peu « reluisant ». Même si, la société, notamment, française, retient surtout, le négatif, réel ou, supposé, élude, le positif ! Au plus grand dam, aux dépens, des jeunes hexagonaux, qui en souffrent, tant. Ce qui dispense fort, de les reconnaître, ainsi, que leurs réels mérites. Ce qui aggrave alors, le marasme, du pays.

 

Pour ne s’attacher, qu’à leurs travers juvéniles, avérés ou, imaginaires. Ce qui les décourage, les empêche tant, de grandir ! Ne pas oublier, ses succès, en tenir compte, permet, d’avoir, une bonne estime, de soi, d’être plus confiant, de mieux, s’affirmer. Donc, d’être plus heureux et, de mieux réussir, encore. Il s’agit, alors, d’établir la liste, de tous les succès passés, d’en tenir le décompte, à jour, au fur et à mesure, pour s’encourager. En trois périodes distinctes : enfance, adolescence, jeunesse. De la naissance, à dix ans. De onze, à dix-huit. De dix-neuf, à vingt-cinq ans.

 

De même, disposer, autour, de soi, des marques, de ses succès passés, est un bon catalyseur, d’énergies, de confiance, de progression renouvelée. Le jeune pourra aussi, chaque jour, s’autocongratuler, pour toutes ses avancées valorisantes, du quotidien. Il ne s’agit pas, de vaine autocomplaisance, mais, de saine satisfaction, d’encouragement, pour les efforts et, progrès accomplis. Les juniors en ont encore, plus besoin, que les adultes, pour s’affermir, s’épanouir, s’améliorer, grandir. Il est ainsi, important, de s’autogratifier, nul, ne le fera, à leur place, sinon, eux-mêmes. Non, en vanité, autocomplaisance, mais, pour grandir382.

 

Qu’importent, les déboires, du jeune, l’essentiel, demeure, la gratification, des efforts fournis. Dans l’heure, précédant, le sommeil, les réussites, les projets, d’avenir, seront mentalement, finalisés. Alors, le subconscient, les prendra, bien davantage, en compte, que les événements, mentalisations, plus anciens, de la journée, écoulée. Il s’agit, aussi, de parachever, jusqu’aux bout et, conclusion finale, tout, ce qui est, en cours, de ne rien laisser, en déshérence. Il vaut mieux, faire moins, mais, mieux et, de façon, achevée ! Pour mieux vivre, le présent, mieux envisager, l’avenir, il convient, de se libérer, du passé, du junior, le considérant, avec sérénité.

 

Cela passe, par l’apaisement, des blessures antérieures, par le pardon, pour se débarrasser, des poisons auto intoxiquant, du ressentiment. Ce qui permettra, de tourner, définitivement, les pages nocives, passer, à des réalités bénéfiques. Métaboliser, le passé, même, douloureux, permet, de s’épanouir. Ne pas le faire, implique, un présent, très mal vécu, bancal. Plutôt, que de pratiquer, la fort délétère « politique, de l’autruche » et, du déni, il s’agit, de voir, les réalités juvéniles, en face, lucidement. Sans minoration ni, maximalisation, mais, en toute humilité et, simplicité.

 

De façon, pragmatique, réaliste, courageuse. Faire taire, ses peurs, qui maintiennent, en statu quo nocifs. Au lieu, de risquer, l’audace, de réagir, de changer, ce qui est pourtant, bien plus, bénéfique, pour le jeune. Afin, de faire face, aux difficultés, inhérentes, à la vie, de les résorber, au fur et, à mesure, qu’elles se présentent, l’une, après l’autre. Le « maître-mot », le principe, même, de la vie, sont le changement, jamais, l’immobilisme. Faute, d’évolution, il y a périclitation et, disparition. Le mouvement est occasion, de progrès, jamais, de régressions, seul, apanage, de la fixité.

 

L’intérêt, du junior, est donc, d’anticiper, d’accepter, d’accompagner, sereinement, le changement, pour prospérer. Plutôt, que de s’y opposer, par peur, ce qui dessert, ses intérêts, signe, sa perte. Sa négativité interne, paralysante, sera donc, toujours, bénéfiquement, muée, en encouragement individuel, positif. À défaut, sa santé physique, comme, psychique, s’altérera. Jusqu’à même, la mort, en certains cas, extrêmes. Le stress provoque, de toxiques décharges, d’adrénaline, dans le corps, quand, la paix intérieure secrète, de l’endorphine, dans le cerveau, du jeune. Ce qui détend, libère et, soulage, élève, porte, encourage et, fait mieux, avancer383.

 

Il s’agit, de passer, du tout juvénile négatif, au tout positif. Dire, définitivement, adieu, aux peurs, anxiétés, à la honte, la culpabilité, aux manques, de confiance, au stress, à l’émotivité. À la tristesse, au sentiment, de vulnérabilité, d’insécurité, de faiblesse, d’infériorité, de déchéance, d’indignité. Pour l’inverse, en plénitude. Le but, est de faire cesser, les autojugements et, les stigmatisations, de soi-même, pour la pleine acceptation, de soi. Conditions, sine qua non, de l’évolution favorable et, de la reconstruction, de soi. Tout junior a le plein devoir, de mettre fin, aux visions, erronées et délétères, qui l’empoisonnent, le tuent, à petit feu. Cela, passe, par la foi, en soi, et, ses capacités.

 

Même si, nombre, d’éducations, inculquent, le contraire, défaitiste, pessimiste, comme, négatif, aux enfants, adolescents, jeunes. Instillant, le poison, du doute, du découragement et, des pires désespoirs. S’auto inoculer, l’inverse, est possible, vital, par l’assurance, la détermination, la force mentale intérieure, l’absolue sérénité. Avec positivité, optimisme, ferme résolution, du junior. Par inlassable, autosuggestion positive, résolue. « Chaque jour, à tous points de vue, je vais, de mieux en mieux » ! (É. Coué de La Châtaigneraie, psychologue français, 1857-1926, Œuvres complètes, France, 1976)384. Je vais bien, tout va bien, je suis fort. Je suis, pleinement, maître, de moi-même, ma vie, mon destin. Cqfd !

 

Tout va, pour moi, de mieux en mieux ! Les mauvaises habitudes, d’échec, de mal-être ou, de pénurie, seront remplacées, par les bonnes, de réussite, d’épanouissement, de prospérité. Ce qui a été décidé, par le junior, sera fort engagé et, réalisé, intégralement, jusqu’au bout et, sans concession, faille, exception ou, renonciation. « Que votre oui, soit oui et, que votre non, soit non » ! (Évangile, de Matthieu, apôtre, Moyen-Orient, Ier s., V, 37, Nouveau Testament, La Bible, Moyen-Orient, Ier s.)385. Pour réussir, sa vie, il convient, de ne cesser, sa vie durant, d’apprendre, de savoir, connaître, découvrir et, comprendre.

 

Cela passe, notamment, par de bonnes études et, de la lecture, le fait, de « se nourrir », aux meilleures sources, d’information, du savoir. En toutes matières, tous domaines. La lecture, de biographies historiques, de « hautes personnalités » exemplaires, est très enrichissante. Pour une jeunesse, en besoin, de modèles identificatoires, pour grandir. Il est toujours, possible, aussi, de se former, motiver, auprès, de mentors, par programmes adaptés, de développement personnel. Réussite, prospérité, épanouissement, ne peuvent venir, que de la joie, de vivre, l’enthousiasme, la passion juvéniles, convaincus.

 

Il s’agit, de toujours, entretenir, le « feu, de l’allant, la jouvence », en leur consacrant, temps, énergie, engagement, conviction. Motivation, détermination, ténacité. S’appuyant toujours, sur ses meilleurs atouts, qualités et, potentiels originaux. Faisant, en priorité, ce qui intéresse, le plus, le jeune, ce qu’il aime, sait faire, le mieux. Ce n’en sera, que plus gratifiant, épanouissant, efficace, pour lui-même, autrui. L’emploi du temps, pourra être optimisé, en triple organisation : journées préparatoires, productives et, de détente.

 

La journée préparatoire sert, à organiser, celles, qui seront opérationnelles. La journée productive met, en œuvre, tous ses domaines, de compétence, résultats. La journée récréative, du junior, est, exclusivement, consacrée, à soi-même, ses amis et, proches. Pour prendre, du bon temps, se relaxer, des efforts et, activités, déployés, le reste, de la semaine. Il s’agit, de loisirs, excluant, tout labeur. Ceci, permet, de se ressourcer, de puiser, l’énergie, nécessaire, pour bien accomplir, les temps, de pleine activité. Tout cela, sera bien planifié et, organisé, à l’avance, pour une efficacité juvénile, optimale.

 

Pour progresser, au mieux, tout jeune veillera, à se faire, éclairer, aider, encourager, par des conseillers, adéquats. Pour les différents domaines, de sa vie. Proches familiaux, amis, enseignants, éducateurs, conseils pédagogiques, experts professionnels, mentors et, guides spirituels… En toutes confiance, confidentialité. Si l’intérêt, du junior, commande, d’accepter, certaines choses, il exige, aussi, qu’il en refuse, d’autres. Afin, de ne pas se laisser, envahir, déborder, il est vital, d’imposer, des limites, à soi-même, comme, à autrui. Le temps est, des plus précieux, tout comme, l’énergie, l’argent juvéniles, à mieux optimiser, donc.

 

Les moyens, de communication, seront, alors, en service minimum, limité. Cela vaut, tout particulièrement, pour les jeunes, qui ont généralement, tendance, à en user et, abuser. Ils n’accepteront donc, que ce qui est, le meilleur et, le plus important, bénéfique, pour eux. Moins, du quart, de leurs efforts et, entreprises, génèrent… plus, des trois quarts, de leurs réussites et, résultats positifs ! Qu’ils sachent donc, toujours, aller, à l’essentiel, rejettent, tout le reste ! Souvent, le meilleur conseiller, du jeune, est, lui-même. Il suffit, alors, de suivre, son intuition profonde. En saine, salutaire, introspection, pour bien comprendre, où, ses devoirs et, intérêts, doivent, le mener386.

 

La plus grande sagesse, réside, tout au fond, de sa conscience. La méditation peut donc, être un accélérateur, de lucidité intérieure. Toutes voies, pour avancer, sont en lui. Par tous moyens, physiques et mentaux, émotionnels et spirituels, l’intuition, du junior, lui fournit, les meilleures réponses, à ses interrogations, les plus ardues. Il s’agit, de les écouter, les suivre, par l’action. Écouter, les autres, plutôt, que s’exprimer, soi-même, peut être, aussi, des plus enrichissants, bénéfiques, pour lui. Or, pour cela, il est aussi, fort important, de savoir, pouvoir, s’épancher, librement, totalement, auprès, d’âmes, compréhensives, compatissantes.

 

Que le jeune, n’oublie pas, non plus, que seule, la vérité, aussi dure, à entendre, soit-elle, tout comme, aussi, l’amour, la justice, libère, l’être humain. L’élève, au-dessus, de sa condition, de « simple mortel ». Il s’agit, d’un devoir, à l’égard, de soi, comme, d’autrui. Sa parole se doit donc, d’être, toujours, noble, droite, comme, claire. Compréhensible, en sa simplicité, force, par tous. Il ne faut jamais, laisser place, au doute juvénile, mais, toujours, s’assurer, de la réalité, de toutes choses, pour en « avoir, le cœur net ». Ce qui évitera, peur, conviction, du « pire ». Tout, sera vérifié, clarifié.

 

Pour mieux vivre, avancer. Il s’agit, de bien communiquer, s’assurer, d’avoir bien compris. Pour éviter, les ambiguïtés nocives, des interprétations, des supputations, conjectures erronées. La gratitude, l’admiration, à l’égard, de soi, d’autrui, élèvent l’âme, également. Quand, jalousies, envies, dénigrements et, rivalités, desservent, tous et tout. Le jeune a besoin, d’être reconnu, gratifié, accepté, aimé, encouragé, sous peine, de s’étioler. Il n’y a pas, d’estime, mais, seules, comptent, les marques, d’estime, sous toutes ses formes : orales, visuelles, kinesthésiques, notamment.

 

De même, toute promesse, parole, tout engagement, à son propre égard, celui, des autres, seront tenus et, respectés, à la lettre. Sous peine, de trahison, reniement, d’autrui, de soi. Respect, loyautés juvéniles, l’imposent. Ce qui garantit, droiture morale et, estime, de soi. En dignité, élégance et, distinction, d’un point de vue, physique, psychique, intellectuel, spirituel. L’exigence morale autorise, de mieux vivre, réussir. Ce qui permet, d’être respecté, par autrui, quand, le junior se respecte, lui-même, considère, tous les autres. Seule, la droiture axiologique, pour soi, autrui, permet, l’élévation spirituelle, la plus accomplie. (Canfield, 2005)387.


 

 


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